Vendredi 26 décembre 2008 à 15:18

Ca c'est fait. Sur le mur les billets de train pour février, l'emploi du temps et le planning des vacances de février. Dégagés les vieux souvenirs. Et bientôt même les neufs. Si tout ceci ne veut pas dire grand chose pour vous c'est que vous avez bien de la chance. Il n'y a parfois rien de pire que d'avoir à changer la décoration de sa chambre.

Mardi 23 décembre 2008 à 19:56

J'ai des envies de guitare en ce moment. Du même acabit que "cette indicible envie d'être à jeudi". Oui, exactement du même, indicible, impossible, peu importe. Au final je crois que je vais réussir à n'en avoir rien à faire. L'important c'est de vouloir. C'est un premier pas. Et il semblerait que nous avancions de plus en plus. Personne ne se plaint. Sauf ceux qui doivent faire marche arrière. Enfin. Les torts sont partagés. Comme à chaque fois. J'ai hâte de les revoir...

Dimanche 21 décembre 2008 à 23:49

Je suis à nouveau en train d'écrire. Sur de la bonne musique. Ca me ramène tellement de choses. Presque jusqu'à m'en faire oublier la déception de cette soirée du nouvelle an qui n'aura pas lieu. Tant pis, je replonge. Mettons que non, ils sont pas trop cons. Il est 23h48, je viens de prendre un cachet de vitamine C, la nuit sera longue, mes rêves seront courts, la vie sera autrement. Je suis repartie pour me perdre, qu'importe, c'est volontaire.

[Message à ma cellule-mère, vu sur un pseudo msn : "Kiss me I am bassiste" xD ]

Dimanche 21 décembre 2008 à 15:06

Dans deux mois ce sera Paris. J'arriverai à 9 heures. Les merveilles. L'appareil photo autour du cou. Je les écouterai encore en boucle. Probablement. La gare du Nord. Le métro. La porte d'Italie. Tous ces endroits qui m'ont tellement manqués parfois. Et c'est quand je pars à Paris que je vois vraiment Lille. Attendre dans la gare, dans le froid, avoir l'impression d'être la seule au monde parce que je veux toujours partir trop tôt. Démarrer à Lille Flandres, finir à Lille Europe mais entre les deux il y a aura tellement plus. Paris la mort. Ou le contraire. Avec sa chemise d'homme et ses cheveux courts.

Samedi 20 décembre 2008 à 21:09

Y'a des choses qu'il vaut mieux éviter de ressasser certains soirs. Des chansons à zapper, des images à chasser dans un recoin sombre de la mémoire. Des mots à lire, mais vite, sans s'y attarder. Histoire de ne pas voir qu'eux. De ne pas s'embrouiller. Pas trop du moins. Le froid s'installe à nouveau, je le sens au bout de mes doigts. Je crois que les étoiles ont pris le large sans moi. Ce sera pour une prochaine fois, s'il y en a une. Ca eclate en mille morceaux et il n'y plus qu'à courir les récupérer. Avec une bonne musique de fond, toujours, surtout. S'en injecter directement dans le artères. En plein coeur même.

Vendredi 19 décembre 2008 à 19:10

Déjà je régresse. Je vais en première. Deux fois, je vais en première S. Bref. J'ai passé une heure dans ce genre là. Non non, ça n'est pas de l'incruste. Cours d'histoire sur l'Allemagne. Avec des taux de chômage bizarres et des indices de fécondité qui le sont encore plus. Les S, je vous le dis, vous êtes tous manipulés ! Et puis. Sortir mon livre d'éco aurait été de la manipulation. Très très sympathique cette heure, entre les "biberons et les hochets" (dixit le prof, je n'ai pas trouvé) et le fouet et les menottes... Hem, je m'égare. Enfin. Demain pas de DS. Demain je revois les anciens. Tout va bien, ou à peu près ce soir.

La conclusion importante de cette journée ? Je rougis à peine et s'il me regarde encore une fois comme ça je le viole.

Mercredi 17 décembre 2008 à 19:28

Rêver d'une troupe de théâtre hallucinament merveilleuse : avec Martijn, Ruud M., François (P-I-R), Anne, Bee, Laure, Mylène, Manue, Sarah (L.2), François (E.), Adeline (C.), Julie, Alexis, Gauthier (L.P), Lorie, Coline, Blandine, Giov, Thomas (L.2), Simon etc. etc. tous ces gens que je ne pourrais en fait pas mettre ensemble sans risquer gros. Une salle immense où jouer. Un endroit à nous pour répéter, parler, dormir, en-dessous des combles, c'est coloré et bordélique, ça déborde de rire et de joyeux souvenirs. C'est M. qui me guide, nous sommes en fait à l'autre lycée de la ville et les visages de ceux que j'ai cité précédement sont flous, je les devine plus qu'autre chose. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Et puis c'est le réveil. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Je tremble, enroulée dans les couvertures, couchée tout habillée. Cette nuit il y aura de la fièvre et des rêves de bonheur trop douloureux.

NB : j'ai failli oublier Barbara.

Dimanche 14 décembre 2008 à 16:25

Arrivée chez mon père hier j'apprends qu'internet est mort. Ce fut long. Très long. Je crois que je ne me suis jamais autant retenue de cracher mon venin sur quelqu'un. Mais là, c'est la gotte d'eau qui fait déborder le vase. La mauvaise foi. Quand on se plante, qu'on est con et qu'on arrive encore à mettre ça sur le dos des autres. Ah oui, tu joues au con ? Ah oui c'est une garce ? Pas de chance pour toi : les chiens ne font pas des chats et puisque tu l'as voulu moi j'ai choisi mon camp. J'attends. La vengeance est un plat qui se mange froid. Après le 28 janvier par exemple. Elle va bien commencer l'année 2009. Tu vas voir ce que c'est qu'une garce. Aujourd'hui anniversaire de Pierre. Dans quatre jours celui du blog. Et j'ai vraiment d'autres choses en tête.

Vendredi 12 décembre 2008 à 21:05

T'sais. Enfin, non... Tu ne sais plus. Et moi ça ne doit pasêtre mieux. Mais je ne voulais pas que ça finisse comme ça. A la base je ne voulais pas que ça finisse, je te l'accord. Maintenant si, mais toujours pas comme ça.

Jeudi 11 décembre 2008 à 18:27

Avez-vous remarqué comme la haine de quelqu'un peut nous amener à marcher bien plus vite ? Que l'amour de quelqu'un d'autre nous fait nous retourner bien plus lentement ? Moi j'ai les doigts glacés. J'aimerais me réchauffer les pieds. J'ai envie de le voir. Et mon coeur est éparpillé dans divers coin de l'Europe. "Little girl has europe in her blood". Pas seulement dans le sang. "She has feelings in her head". C'est bien là le problème. "And too many boys in the heart." Tu t'es un peu emmêlé les pinceaux mais oui, c'est ça. J'ai envie de partir. Toujours aux mêmes endroits.

Dimanche 7 décembre 2008 à 11:40

La lumière en se réveillant. Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vue. Une belle lumière jaune qui me donne envie de replonger sous les couvertures. Un mois de décembre qui en signifie bien d'autres. Un coup d'oeil au portable : le message de cette nuit vient seulement d'arriver. Plonger sous la couette. Se se souvenir avec un sourire au coin des lèves.

Jeudi 4 décembre 2008 à 20:06

Je n'aime pas être troublée. Ce soir j'aimerais juste pouvoir regarder un film à la con avec toi, te sentir proche, rire pour les mêmes choses. Te sentir derrière mon dos... Ou alors simplement t'écouter jouer de la musique. Me dire que quelles que soient nos histoires respectives, qui se croisent de temps à autres, ce moment là n'appartient qu'à nous deux. M'endormir. Comme se regarder au matin en souriant. En riant de ce sourire partagé. Tu sais qu'il a existé.

Jeudi 4 décembre 2008 à 19:05

Il y a des gars que l'on devrait empêcher de sourire. Car il ne vous sourient que lorsqu'ils ont besoin de vous. Mais ce foutu sourire est tel qu'il peut tout vous faire croire. Et qu'on a pas envie de poser ne serait-ce qu'un seul pied dans la réalité. C'est trop moche.

Lundi 1er décembre 2008 à 20:38

Rêver des jeux européens. Et crier "he is coming back !" voir Martijn arriver, les Jeux sont aux Pays-Bas. Avoir des chorégraphies bizarres, enquêter, photographier. Chanter du coldplay. Se réveiller. Aller boire un chocolat chaud en ville. Rentrer chez moi frigorifiée. Le téléphone sonne, décrocher. "Hello Little Girl !", éclater de rire. Trouver que ce mec est vraiment formidable. What was this fucking idea ? M&M forever. We may make it come true. Béh tu vois, ce mec dont on m'avait dit qu'il était un salaud, c'est celui sur lequel je peux le plus compter. There were some kites in the sky. And in the heaven too.

Lundi 1er décembre 2008 à 0:10

Dire que je me suis toujours battue contre ça, contre ce fichu "little girl". Et qu'aujourd'hui tu me remets debout. Ce n'est peut-être pas la meilleure manière de faire, celle que j'aurais choisie, mais l'important c'est que le boulot soit fait. Pas vrai ? Dans toutes les langues. Promis. Nous sommes européens. Sans oublier la fierté, probablement mal placée, qui va avec. Merci quand même. Salaud de musicien.

Dimanche 30 novembre 2008 à 15:53

Je ne supporterai pas que cela soit à sens unique. Mais maintenant je comprends à quel point c'est déstabilisant d'avoir en face de soi quelqu'un qui ne fait rien. Même si je suis sûre de n'avoir pas été aussi indifférente. Tu veux bien nous laisser repartir ?

Samedi 29 novembre 2008 à 17:11

Vu à Lille aujourd'hui : une française portant un belge sur son dos, un belge portant une française dans ses bras, un belge (flamand qui plus est) faisant découvrir à une presque-lilloise des endroits qu'elle ne connaissait pas, un jeune chanteur se voir proposer un enregistrement pour la radio française. Smile Little Girl, smile.

Jeudi 27 novembre 2008 à 19:50

Certaines choses ne changent peut-être jamais. Mais c'est maintenant que j'ai envie de jouer. Et on pourrait vous le dire : mes idées sont le plus souvent diaboliques... En juin j'ai failli dormir chez toi. En juillet tu as cru que je t'avais trahi. C'est le même genre de choses qui va se reproduire. Sauf que tu n'es plus l'acteur principal. L'autre ne sait pas encore ce qui l'attend.

Lundi 24 novembre 2008 à 20:43

Tout ce que j'ai pu commencer aujourd'hui m'a finalement fait beaucoup de bien. Ce soir je compte finir ma poubelle, ou du moins essayer. Je n'arrête pas de chanter. Tout et n'importe quoi. Je martyrise la guitare. J'aimerais pouvoir aller à la rencontre parisienne, et puis voir Mylène à Dijon, Laure à Paris, partir à la neige en février avec Anne, sortir le week-end, retrouver les filles cet été. Aller à Londres. Voir un peu l'appartement aux merveilles d'Elise, si sa proposition tiens toujours, aller à des tonnes de concerts... Mais il y a cette permission. PARIS QUOI ! Alors que je n'y pensais plus... Alors que cette ville m'ouvre toutes les portes : même celles qui ne lui appartiennent pas.

Aujourd'hui est une journée très spéciale : j'ai décidé de ne pas finir comme elle. Et je suis en bonne voie pour.

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Parce que sur la place Rihou, même sous la neige, elle y est encore.
 

Samedi 22 novembre 2008 à 20:31

C'était un vrai foutage de gueule cette neige qui tombait, superbe, alors que je quittais Wazemmes. Dire que j'ai failli y retourner. Ca n'est même pas une question d'audace. C'est juste devenu un calcul rationnel : trop à perdre pas assez à gagner. Enfin... Si. Peut-être. Mais non. Je n'y crois plus. Alors j'ai rangé mes idées d'audace au placard. Je n'ai pas pris ce risque.

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