Mercredi 4 mars 2009 à 11:05

Dans la bulle où je dois aller pour accéder au wifi ils passent du Céline Dion. Argh. Ce qu'on ne ferait pas pour un peu d'internet. A venir un article un particulier. Je cherche un nouveau casque car le mien est en fin de vie et je ne crois pas trop en la réparation proposée. Je peux à nouveau écouter We Looked Like Giants, ce qui veut dire que l'écriture va bien avancer dès que je serai revenue chez moi. Ou pas. Parce que j'ai envie d'être à la hauteur de notre Athéna au masculin. Comprendrons les stagiaires de Notre Dame de la Paix, peut-être, du moins Romain s'il passe par ici, fait très improbable, comprendra. C'est terrible de n'être en forme qu'à partir de 20h. Enfin, sachez que : "John Mayard Keynes (1883-1946) est un brillant intellectuel et haut fonctionnaire britannique qui après avoir suivi des études de mathématiques [pouah !] s'interessa à l'économie et devint professeur à Cambridge." sinon il avait aussi un groupe d'amis plutôt particulier, était homosexuel et s'est marié à une ballerine russe. C'est ce Monsieur qui redevient à la mode grâce à la crise. Sinon je rêve que l'un des pions de mon lycée est dans une ville qui est Lille avec les fontaine de St Amand, et qu'il est lui aussi homosexuel mais enceint.

Regarder euronews où un économiste avec un cheveux sur la langue parle encore et toujours de la crise peut avoir de fâcheuses répercussions sur votre sommeil.

Ah si, tout de même : le jeune homme qui disait m'aimer il y a un an et trois jours, six mois, et encore plus récemment deux semaines, fête aujourd'hui le premier anniversaire de son couple. Ca me fait doucement rire. J'adore ce type, son frère, sa soeur et sa copine. Ca n'est même pas ironique. En plus, j'suis invitée. Peut-être serais-je demoiselle d'honneur au mariage ! Vraiment, personnellement je m'en fous. Le problème c'est Jiska. Je lui dis quoi moi quand elle me sort "ahahaha, when I think that in summer 2007 Martin wanted to go out with you !" ? Tu vois ma Clarisse, même s'il est soutenable que quelqu'un puisse aimer deux personnes à la fois, j'suis persuadée qu'il faut qu'au moins une s'en foute et ne soit qu'une amie (le quelqu'un étant assurément un homme !). C'est pas toujours la place qu'on aimerait avoir, mais je te promets qu'elle est bien aussi.

Dimanche 1er mars 2009 à 22:05

Pour des raisons personnelles et pourtant très simples à comprendre (j'ai assez de choses en tête en ce moment pour rajouter ces souvenirs), le module permettant de retourner un an en arrière vient d'être supprimé par mes soins. Jusqu'à... Je ne sais pas quand. L'an prochain à la même époque peut-être bien ! A la place les mots-clés. Cela m'obligera au moins à les mettre ! Voilà, rien de plus à dire ce soir sinon cela déborderait trop. Un peu de musique et longue vie au patapon ! Ah, et au fait, demain je pars en vacances. Donc peu ou pas d'articles. Voilà, cessons le médiocre.

Mercredi 25 février 2009 à 23:53

Finalement les choses ne sont jamais ce que l'on croit. Ou alors très rarement. Alors que demander de plus ? Se contenter. Si, l'histoire est un éternel recommencement je suis bien partie. Sauf qu'il n'y a pas de 29 février cette année. Négliger demain et espérer aujourd'hui. Désolée Sénèque, certains soirs j'aime faire semblant de n'avoir pas compris. Comparis avais-je écrit. Aussi. Pourquoi pas après tout.

Lundi 16 février 2009 à 20:48

Ca n'était pas une diagonale du vide. Bien au contraire. C'était plutôt une diagonale du plein, du tout. Rien n'existait en dehors de ces deux chaises. Les autres étaient accessoires. Fond de piano. Pour changer un peu de la guitare. Repartir en arrière. Et se dire que finalement... Ni remords, ni regrets. Il n'y avait pas d'autres solutions, pas d'autres options. Je n'avais pas à décider. Repartir en arrière pour se dire que ce qui se passe maintenant on y aurait jamais cru. Une cigarette. Une. Nouvelle marque pour lui. Ancienne pour moi. Blessure. Ou pas. Quoiqu'il en soit refermée. Y trouver un autre sourire.

Mercredi 11 février 2009 à 18:52

Aller à Dijon voir la Cellule-mère. Vacances d'avril. Aller à Lille, Samedi. Passer une semaine à Lille, février. Bientôt retrouver Paris Majuscule. Trois cigarettes restantes dans le paquet. Vouloir m'occuper de ces deux mecs là. V. Préparer ma St Valentin(e). Chercher un cadeau pour Adeline. Selon toute vraisemblance, perdre notre pari, toutes les deux. Ne pas réviser l'anglais. Faire ce qu'on ne m'a pas demandé. Ne pas faire ce qu'on me demande. Remplir les formulaires. Être rassurée pour le DSE. Et décidément leur trouver beaucoup, beaucoup de classe.

Enfin, ce soir, ce long frisson qui n'en finit pas.

Lundi 9 février 2009 à 22:02

Fume trop, chante trop, parle trop, écrit trop dans sa tête, joue trop, écoute trop, s'intéresse trop, réfléchis trop, les voit trop, les aime trop... Mais ne vie jamais assez. Mon bémol a oublié d'être mineur. Mieux vaut avoir des remords que des regrets. Bis. Les opportunités sont tellement belles. Ca serait bête de se limiter, de choisir. Même si j'ai perdu le papier, le plus important.

Samedi 7 février 2009 à 14:54

C'était délicat de lui expliquer tout ce qu'il perdait. Surtout qu'il ne l'avait jamais eu. Et il ne s'y attendait tellement pas... Dès lors c'était impossible de prendre des chemins de traverse. Alors nous attendions tous. Qu'il comprenne, qu'il apprenne, ou quelque chose d'autre. Qu'il arrive pour sourire. Enfin, ça c'était peut-être en demander un peu trop et ils le savaient. Alors. Qui vivra verra. La soirée sera rouge. Autrefois ce fut une nuit.

Lundi 2 février 2009 à 18:56

La valise rouge est posée dans un coin de la "pièce blanche". Appelée la pièce blanche uniquement parce que c'est la seule pièche de la maison qui n'est pas tapissée. Une petite pièce au fond d'un couloir. Et dans un coin de cette pièce, un coin minuscule alors que la pièce est déjà petite, dans ce coin donc, il y a la valise rouge. Sa valise rouge. Restée là depuis plusieurs mois. Encore parfois la nuit elle se réveille en y pensant et dans ces cas là elle va dans la pièce blanche pour s'asseoir en face de la valise. Rarement, elle l'ouvre. Revit un peu, prévoit légèrement et attend beaucoup. Si tout va bien elle commencera à la remplir mercredi soir. Avec de l'avance. Mais juste assez pour tenir.

Jeudi 29 janvier 2009 à 20:57

Je en sais pas où est passé mon dernier article, qui était long, dont j'ai une version papier mais qui avait été abondamment corrigée. Alors "Fuck !" ça; ça y était dans l'article. "Bordel !" aussi.  Et puis la fin ça donnait un truc du genre : j'ai envie de passer du temps avec Manue et Adélaïde, d'aller à Dijon, de chanter, d'être avec ma Clonée, Montpellier me manque, j'aimerais revoir Bee, tout son monde, tout son univers, et Anne et bref. Elles me manquent. Alors voilà, bien sûr, être pleine de vides. Changement. Être avant de paraître, et tout le reste. Finir les paquets de cigarettes et le gaz des briquets. S'arrêter c'est chuter paraît. Se réjouir de ce qui ne devrait pas être réjouissant. Et... Laisser couler, pour le moment.


Y'avait aussi un "Leaving out with the waste, this is not what I do." entre autres.

Du coup allez écouter Camille.


Lundi 26 janvier 2009 à 21:14

Je n'ai toujours pas réussi à lui arracher un sourire. En vrai. Je n'ai toujours pas réussi à le voir. Vivement demain. Vivement après-demain. Vivement jeudi. Et tous les jours d'après. Juste vouloir partager une musique. Courir après les gens. Prendre le train. Fermer les yeux. Sourire du pessimisme de certains. Se laisser doucement porter, en somme. Eventuellement souhaite que les horoscopes ne disent pas que des conneries, aussi. Trouver la vie tellement belle sur papier glacé, mais l'attendre encore un peu.

Eux.

Samedi 24 janvier 2009 à 22:07

J'avais envie de lui dire "Mais vous êtes embêtant Monsieur-Quotas-et-Dossiers, moi je veux venir vous voir pour devenir clairement schizophrène. Rire des choses graves et pleurer des choses drôles. A la Adeline, ou Presque. Je veux Apprendre en Majuscules, peut-être pour l'Espoir, celui que je dis parfois sale, celui que je cache au fond de moi si ça se trouve, et puis peut-être juste parce que ça me plaît. Les choses graves. Dans la journée. Rentrer dans une sorte d'Appartement aux Merveilles comme Elles en ont. S'être auparavant Envolée dans le métro. Envolée vers le Musicien de Montmartre, vers la Photographe de la Porte d'Italie, vers la Cousine, la Chanteuse, la Bavarde, la Julie, vers les Filles au thé à la Menthe du Quartier Latin. Vers les Gares, vers Partout. Dans ce fichu métro de Paris Gare de l'Est.Je veux mélanger les Couleurs et le Noir. Mon Brouillon et mes Certitudes. Je veux vivre en Grand. Qu'importe que nous soyons 90 ou 1000. Prenez-moi. Gardez-moi. Trouvez-moi. Je me suis perdue Quelque Part en France, j'ai perdu la Demoiselle, j'ai perdu Mademoiselle, Ma Demoiselle, la Fleur et la Princesse que je venais seulement de trouver, de comprendre et de connaître. Alors. Je ne sais pas où les chercher. Mais la Capitale des Majuscules me paraît être un bon endroit pour commencer. Commencer seulement."

Jeudi 22 janvier 2009 à 20:35

C'était déroutant et magique à la fois. Parce qu'autour d'elle y n'y avait que des gens sans sourire, avec des larmes, habillés de couleurs sombres.  Qui ne croyaient pas forcément aux mots qu'ils répétaient de manière machinales, qui ne voyaient pas l'espérance tant promise. Et moi quand je tournai la tête vers la gauche je voyais des dessins plein de paillettes et derrière les chants j'entendais les cris des enfants dans la cour de récréation. Alors que faire ? Simplement sourire.

Mardi 20 janvier 2009 à 18:50

Essayer de s'énerver, enfin, de ne pas s'énerver, lapsus révélateur. Ne pas me lever pour aller le claquer au beau milieu de ces gens qui ne savaient pas. Et puis il y a Adélaïde et Manue. Il y a mercredi prochain. Il y a ses regards que j'aimerais connaître. Il y a un "bonjour", un "salut", qu'importe, que j'aimerais entendre. Dis-moi, aujourd'hui, est-ce que toi aussi tu jouais ton propre rôle ? J'ai aimé hier soir.

Samedi 10 janvier 2009 à 22:11

C'est tellement con parfois l'envie d'écrire que ça en devient stupéfiant. Comme un paquet de stylo neufs posé à terre sur le nouveau tapis d'une chambre. Comme les ongles qui s'enfoncent pour arracher le carton, comme les ongles qui s'enfoncent dans un dos parce que.Comme un garçon trop beau, comme une odeur qui reste scotchée à vous. Comme un tableau peint par une amie, comme un tableau aimanté où écrire à la craie et afficher des cartes postales. Comme une musique que l'on écoute en boucle, comme un regard trop rapide. Comme une photo que l'on a envie de prendre, comme une promesse que l'on aimerait voir tenue. Comme un anniversaire que l'on aimerait fêter, comme une fête où l'on voudrait qu'il soit présent.

Mercredi 7 janvier 2009 à 20:27

"Because now i'm trapped."

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0663.jpg

Sauter dans les bras de vieux amis dans la gare de Lille Flandres. Courir dans le centre ville. Prendre des photos dans le Vieux Lille. Apprendre un peu mon histoire à Wazemmes. Admirer les guitaristes à l'oeuvre à la cité U du Pont de Bois. Rentrer bien trop tard aux 4 cantons.

Plus je te quitte plus je t'aime.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0669.jpg

You're my urban tale.

Mardi 6 janvier 2009 à 21:20

Rien ne va. Ou presque. Les horaires de trains sont merdiques. Les gens oublient qui vous êtes une fois franchi le hall du lycée. Même avant. Dès le trottoir, dès la rue en fait. La fatigue s'accumule les heures de sommeil se transforment en heures de cauchemars. Les garçons sont trop beaux. Rarement pas assez. Alors que certains ont le loisir de penser le contraire. Et par dessus le marché il faudrait pouvoir se réjouir du bonheur des autres. Y'a des jours où même avec toute la bonne volonté du monde, ça ne peut pas fonctionner ainsi. Mais il y a Manue, et "Tu peux péter un câble tu sais" "Mais si ce sont des actions illégales ?" "Bah, pour une fois, s'il n'y a pas de témoin..." "Il y aurait des victimes." "Alors là c'est un problème."

Sauf que sans victime le crime perd tout son intérêt.
Game over. Try again.
Ou pas. Again je m'en vais, again je suis partie, again adieu.
Je ne sais même pas si cette année je volerai enfin le baiser.
Si seulement je dirai adieu.
Mais merde Mymy, détache-toi bon sang, détache-toi.

Samedi 3 janvier 2009 à 11:55

Je hais ce type, cordialement.

On s'en fout mais ça fait du bien. Appareil photo retrouvé. C'est déjà ça. Retour à la maison. Presque envie d'être à lundi. Si ce n'est le travail. Enfin. Nous verrons bien. J'ai pris un pari impossible à tenir. On m'a offert une bague. J'ai envie de chanter. Angel Dust. C'est pile dans l'ambiance du jour.

Vendredi 2 janvier 2009 à 20:44

Aujourd'hui je suis retournée voir l'italien à Douai. Dans sa boutique encastrée au fond d'une petite ruelle pavée. Et il n'était pas là. Tout était fermé. Le grand volet de fer était baissé. Les instruments invisibles derrière la vitrine poussiéreuse. Sont-ils seulement encore là ? Je me suis rendue compte qu'on ne savait absolument rien de lui, à part "l'Italien". Et c'était pas vraiment de notre faute. Je me souviens d'ailleurs de Letitza qui, excédée par ce surnom avait passé toute une après-midi à râler. Du coup on lui avait demandé. Sa seule réponse avait été "l'Italien c'est bien suffisant !" ce petit monsieur tout blanc qui souriait toujours. On a passé des journées entières chez lui. Et voilà, aujourd'hui c'est fermé. Son magasin n'est pas répertorié, si ça se trouve c'était son garage. J'y retournerai. En espérant le voir. Histoire de pouvoir lui dire au revoir s'il devait partir, si tout était bien fini. Histoire de lui dire merci.

Lundi 29 décembre 2008 à 15:19

Je voulais lui crier qu'il n'avait pas besoin de ça... Qu'il était la classe incarnée et que si la confiance ne venait pas toute seule c'est qu'elle était sacrément bête. Mais on ne crie pas sur les gens, ça ne se fait pas. Même si certaines choses ne peuvent qu'être criées, alors on les tait. C'est petit et médiocre, c'est refouler un instinct bien plus futé que toutes nos pensées. Et comme de grand imbéciles que nous sommes nous le faisons.

B. t'es la classe incarnée.

Ambre nous a quittée depuis quelques temps déjà. Cette fille est et restera probablement un mystère. Arrivée et repartie aussitôt après. Je crois qu'elle a vu trop de choses d'un coup. Je ne le saurai jamais. Enfin. Il reste cette chanson...

Lundi 29 décembre 2008 à 12:42

Après tout voilà le parfait exemple. J'ai suivi mon envie, c'était clair, honnête. C'était une action pas forcément réfléchie, avec les bons et les mauvais côté que cela implique. Je ne suis sûre de rien. Ou d'une seule chose. J'ai tenté. Il n'y aura pas de regret. C'est déjà ça de gagné. Si suivre ses envies équivaut à suivre ses idéaux ça me va. En crever d'envie c'est bien en crever d'envie. Cet après-midi ce sera patinoire. Demain ce sera St Amand. Ne pas chercher à voir plus loin c'est y arriver plus vite. "I smoke everyday I smoke my little nights, I'm burning away..."

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