Mercredi 15 avril 2009 à 21:58

Aujourd'hui mesdames et messieurs plusieurs millions de personnes ont vu la vie perdre le sens qu'ils lui donnaient jusqu'à présent.
Une fille de Terminale ES a démontré, en 2 minutes, que Dieu n'existait pas, qu'aucune divinité ne pouvait exister*, et même que c'était "trop facile", même plus "drôle". Tant la personne en face d'elle était facile à convaincre, elle s'y connaît si peu.

Je suis heureuse de ne pas être en cours de philo avec cette fille et M. Z n'est vraiment pas un type pour moi Adeline : bien trop patient.

* c'est Maurice qui va être déçu.

Mardi 14 avril 2009 à 19:17

En avoir marre. Être impatiente de les voir arriver : les concours, les lettres d'admission, ou de refus, qu'importe. Les voir arriver pour voir les autres partir. Tous ceux qui me pourrissent la vie. Le problème c'est que dans le lot il y en a que je ne voudrais quitter pour rien au monde. Paradoxal n'est ce pas ? Et attendez, le mieux est à venir : ce sont ceux qui me créent le plus d'emmerdes. Cool ta vie. Ouais je sais. Du coup je vais bosser. Même pas vider la chambre. Même pas jouer de la guitare. Non. Bosser. L'espagnol et l'anglais. Pour partir. Je suis en rage. Et je n'ai le droit de rien. J'aimerais pouvoir lui en parler, au moins. Oui, ça va.

emmerde ?

Dimanche 12 avril 2009 à 22:40

A croire qu'elle reportait son obsession. Au son d'un morceau, toujours le même, ce jazz entêtant qui filait dans son casque sans discontinuer. "You're always waiting for tomorrow, whereas I'm closing my eyes, burning this day, burning away...". Par paquets alors qu'elle ne fumait plus. Normalement. Des minutes de vie à 5€, certes, mais nécessaires. Tout cela était en parfaite contradiction avec les idées reçues et les vérités. Rien que ça. Juste parce qu'il est parfois agréable d'entendre son prénom crié dans la rue à 8h30. Parce qu'il y a encore quelques bonnes surprises qui traînent dans les coins. Il arrive qu'on aime se faire "taxer une clope". Pour, plus que tout, pouvoir en partager une.


Il est aussi plus facile de parler de cette fumée là que de l'autre.  De la vraie.

Mercredi 8 avril 2009 à 16:24

L'envie de pleurer est arrivée soudainement. "Sans raison", c'est ce qu'elle a envie de se dire. Mais si, il y a une raison. Même deux. Mais dont l'achalandement est encore plus inhabituel qu'étrange.  Plus pour ses erreurs à lui que parce qu'elle venait de voir ses envies partir en fumée. C'est le cas de le dire. A croire qu'elle devient quelqu'un de bien. A croire que c'est chiant.

Lundi 6 avril 2009 à 17:54

Juste envie de hurler. Après l'objet perdu. Après la valeur perdue. Après les moments perdus. Après les merci perdue. Après les sourires perdus. Après toutes ces choses que je n'ai su gagner.

Vendredi 3 avril 2009 à 20:38

Rentrer chez soi sous le soleil, en dansant à moitié, les chaussures à la main. Ne voir que la valise rouge, l'atebas. Ne voir que le vendredi, que les soirées. Ne voir que la musique et les mots. DCFC chez les oiseaux et Baudelaire sur les panneaux, voilà qui seraient impeccables. Vive le mélange des genres. Prôner la mixité sociale. Avoir son bac blanc avec mention. Sans rien foutre. Mais être déçue quand même à cause d'une note plus que bizarre. Bref. Organiser, voir ce qu'on pourra faire et voir aussi les choses se réaliser. Les sourires, les bisous. La fumée des cigarettes et les regards en coin. Le frère la soeur, la soeur le frère. Avoir hâte d'avancer, non pas parce qu'il y a des espoirs, mais simplement parce que c'est avec eux. Avoir envie de photos sans appareil.

Les filles ces 1ères S3.
Les filles ces TES.
Les filles. Vous. Du net. Mylène, Bee, Anne, Laure, Julie, Camille...

Et les mecs. Ces mecs. Au passage.

Mercredi 25 mars 2009 à 15:50

La chambre. Un éclair. La clé USB. La mémoire de deux histoires. Si différentes. Avec leurs crises et leurs moment de gloire, d'espoir, d'amour peut-être. Et y revenir. Avec une facilité déconcertante, les mois se sont enfuis pourtant. S'il vous plaît. Dites-moi que. Enfin. Non. Ne dites rien. Les preuves sont là. Les photos. Et les mots. La boîte sur l'étagère. La boîte sous le lit. Une vie dans chacune. Simplement se demander où atterira l'actuelle, dans quelle nouvelle boîte ?

Dimanche 22 mars 2009 à 21:50

Après tout, avait-il vraiment besoin d'une raison ? Devait-elle nécessairement justifier cette envie qu'elle avait ? S'il pouvait juste la prendre dans ses bras. C'était peu demander. Ca aurait dû sembler la chose la plus naturelle au monde. Et non. C'était là tout le problème. Ils avaient loupé une étape. Mais elle se trouvait incapable de dire laquelle. Quelque part entre ces milliers de papiers, voilà où devait se trouver la solution. Sauf que... Ca faisait mal. Si on se laissait juste le temps ? De redevenir les personnes que nous étions. Laisser le temps faire son oeuvre. Phrase bateau au possible. Nous n'avons pas tellement le choix pourtant. Moi encore moins. Oui. Tu manques. Dis-moi juste, où il est l'intérêt dans cette histoire ? Nous sommes médiocres... Tous. Le pire c'est que ça ne change rien. A l'envie. T'avais raison. Une partie du problème. Il n'y avait que ça. Je n'y crois toujours pas. Elles non plus.

Samedi 10 janvier 2009 à 22:11

C'est tellement con parfois l'envie d'écrire que ça en devient stupéfiant. Comme un paquet de stylo neufs posé à terre sur le nouveau tapis d'une chambre. Comme les ongles qui s'enfoncent pour arracher le carton, comme les ongles qui s'enfoncent dans un dos parce que.Comme un garçon trop beau, comme une odeur qui reste scotchée à vous. Comme un tableau peint par une amie, comme un tableau aimanté où écrire à la craie et afficher des cartes postales. Comme une musique que l'on écoute en boucle, comme un regard trop rapide. Comme une photo que l'on a envie de prendre, comme une promesse que l'on aimerait voir tenue. Comme un anniversaire que l'on aimerait fêter, comme une fête où l'on voudrait qu'il soit présent.

Dimanche 30 novembre 2008 à 21:06

Je reprends le texte d'un monsieur qui n'aurait, à mon sens, jamais dû arrêter d'écrire. Si je le reprends sans demander d'autorisation préalable c'est parce que j'en ai envie. Justement. Et que justement je devrais marcher un peu plus souvent comme ça.

"Il n y a dans ce monde qu'un enchevêtrement de masse et de chair. Une étincelle pourtant et l'édifice prend feu. Les corps en harmonie, un bouillon de vie. Et ces envies, comme des torrents d'eau noire, rouge, jaune. S' enivrer de chaque sens et sentir le soleil grignoter chaque parcelle de ces chairs. Partir au confin de chaque être, explorer chaque millimètre. Il n y a pas de demi mesure. Seulement l'envie."

C'est ça oui, il ne reste que l'envie. Pas qu'un peu d'ailleurs.

Vendredi 21 novembre 2008 à 21:42

C'est clair : nous ne sommes pas d'accord. Et alors j'ai envie de te dire, c'est pas ça qui va nous empêcher de vivre. A fortiori ensemble. Oh, à la longue ça nous empêchera peut-être d'être heureux. Mais après tout... Si je te disais maintenant que le bonheur je m'en fous du moment que je suis avec toi. Tenterais-tu de fuir encore une fois ?

Dimanche 9 novembre 2008 à 19:22

Leur demander du feu. Fumer. Partir. Répondre. Espérer. Observer. Cligner. Bouger. Se rapprocher. Lire. Lire encore. Se préparer. Partir. Fumer. Rire. Apprendre.  Se regarder. Vouloir photographier. Chanter. Ecouter. Ecrire. Fumer. Chanter encore. Croire. Ne pas croire. Mentir. Chanter. Téléphoner. Convenir de rendez-vous. Apprendre.Parler. Passer. Jouer. Les regarder s'approcher. Sourire. Ecouter. Zigzaguer entre les sixièmes. S'ennuyer sans. Avoir envie de.

Mardi 28 octobre 2008 à 13:33

Pas envie d'aller chez le médecin.
De me lever.
Envie de prendre un bain.
De dormir.

Et de trop d'autres choses.

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