Mardi 10 février 2009 à 18:36

Une ivresse qu'elle n'avait pas connue depuis trop longtemps. Piquer un sprint, sous la pluie, avec le vent de face, un vent de tempête, pour arranger les choses. Reprendre son souffle au bout de la course, arrêtée lorsque les douleurs dans ses jambes et son dos se sont faites trop lancinantes. Elle reste dehors, au milieu de son coeur. Les gouttes d'eau lui mouillent le visage. Le vent envole son écharpe. Un sourire aux lèvres, un rendez-vous manqué à reprendre et un avenir en dents de scie mais plein de promesses. Que demander de plus ? L'affection.

Lundi 9 février 2009 à 22:02

Fume trop, chante trop, parle trop, écrit trop dans sa tête, joue trop, écoute trop, s'intéresse trop, réfléchis trop, les voit trop, les aime trop... Mais ne vie jamais assez. Mon bémol a oublié d'être mineur. Mieux vaut avoir des remords que des regrets. Bis. Les opportunités sont tellement belles. Ca serait bête de se limiter, de choisir. Même si j'ai perdu le papier, le plus important.

Dimanche 8 février 2009 à 12:36

Grandir, on ne peut pas faire sans. Grandir c'est naturel, presque un passage obligé si tu veux. Ce que l'on cherche dans l'enfance n'est notre innocence et notre émerveillement. On peut retrouver tout ça à l'âge adulte*, grandir ça nous ouvre d'autre portes et permet d'avoir plus d'opportunités. L'émerveillement peut rester si la volonté et la curiosité restent, l'innocence aussi. Chercher l'innocence à l'âge adulte c'est être lâche car l'innocence de l'enfance est principalement causée par l'ignorance. Alors, tu choisis quoi ? Si tu restes là je veux bien prendre ta place ma chérie, ne t'inquiète pas.

J'en ai marre des gens qui citent Wilde et d'autres grands auteurs et à côté de ça revendiquent ne pas aimer lire, parce que "lire c'est chiant" et "on a assez de livres à lire avec l'école".

Cf : Pacôme, Clignotants, Castille et toutes ces autres demoiselles.

Dimanche 8 février 2009 à 11:30

- Et toi, n'es-tu pas un élément contraire ?

- C'est probable.

- Tu t'en fiches.

Notez que ça n'était pas une question.

- La sensibilité d'une femme est une arme à feu dont la crosse est un poignard.

Samedi 7 février 2009 à 14:54

C'était délicat de lui expliquer tout ce qu'il perdait. Surtout qu'il ne l'avait jamais eu. Et il ne s'y attendait tellement pas... Dès lors c'était impossible de prendre des chemins de traverse. Alors nous attendions tous. Qu'il comprenne, qu'il apprenne, ou quelque chose d'autre. Qu'il arrive pour sourire. Enfin, ça c'était peut-être en demander un peu trop et ils le savaient. Alors. Qui vivra verra. La soirée sera rouge. Autrefois ce fut une nuit.

Vendredi 6 février 2009 à 19:01

Ils avancaient. Encore. Toujours. A la même vitesse. Dans le même monde. En se regardant, parfois. En se souriant, parfois. Jamais en même temps et surtout, de son côté, sans jamais l'assumer. Mais après tout deux parallèles peuvent bien se couper. Tout dépend du niveau.

Jeudi 5 février 2009 à 18:38

Je suis acceptéeeeeeeeeeee  ! =D

Bon, c'est juste un stage de préparation mais... RAH ! Ca me sauve la journée ça !

Mardi 3 février 2009 à 21:11

Y'a des soirs où ça sature. Entre les souvenirs et les illusions qui nous manquent, les souvenirs et les désillusions que l'on ne veut pas retrouver, pas maintenant, pas tout de suite, parce que l'on avait pas prévu les choses comme ça. Ajoutez à ça les gens qui vous ignorent, ceux qui feraient mieux de faire, le manque de nicotine, le manque d'alcool, le manque de fête, le manque de sexe, le manque d'amour, aussi... Alors on remplit, remplit, remplit, jusqu'à en déborder d'insignifiant. On tente par tous les moyens de combler ces fichus vides. Et au final il n'y a qu'une seule chose qui ressort de tout ça. Un sanglot.

Lundi 2 février 2009 à 18:56

La valise rouge est posée dans un coin de la "pièce blanche". Appelée la pièce blanche uniquement parce que c'est la seule pièche de la maison qui n'est pas tapissée. Une petite pièce au fond d'un couloir. Et dans un coin de cette pièce, un coin minuscule alors que la pièce est déjà petite, dans ce coin donc, il y a la valise rouge. Sa valise rouge. Restée là depuis plusieurs mois. Encore parfois la nuit elle se réveille en y pensant et dans ces cas là elle va dans la pièce blanche pour s'asseoir en face de la valise. Rarement, elle l'ouvre. Revit un peu, prévoit légèrement et attend beaucoup. Si tout va bien elle commencera à la remplir mercredi soir. Avec de l'avance. Mais juste assez pour tenir.

Lundi 2 février 2009 à 0:13

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0257.jpg

Je suis le "je t'aime" d'un soir qui n'existe pas.

Dimanche 1er février 2009 à 22:56

Commencer un livre par la fin et ne jamais arriver au début. Débuter par les désillusions et les prises de tête. Et ne jamais parvenir à la prétendue récompense, au bien-être promis et qui finit toujours par s'échapper. Se faire remarquer sans pour autant réussir à se poser. Se sentir peu à peu défiler, rien de plus, rien de moins. Après tout, on a ce qu'on mérite.

Dimanche 1er février 2009 à 18:17

Alors voilà. On y sera. Dans un mois. Ou plutôt dans moins d'un mois. Que se passera-t-il ? Qui serons-nous ? J'ignore si j'ai envie de le savoir. Nous n'avons pas vraiment le choix de toutes façons. Toi un peu plus que moi, mais qu'importe ! Quand on est forcé à un retour en arrière il n'y a plus qu'à l'assumer. Pas le retour, le passé.

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