Elle aura rit un instant. En se disant que le seul prénom qui comptait vraiment n'avait pas été inscrit sur cette table durant les cours. Au stylo rouge. Pas grave : ils se sont effacés, les autres.
Mardi 24 mars 2009 à 19:17
Elle aura rit un instant. En se disant que le seul prénom qui comptait vraiment n'avait pas été inscrit sur cette table durant les cours. Au stylo rouge. Pas grave : ils se sont effacés, les autres.
Dimanche 22 mars 2009 à 21:50
Samedi 21 mars 2009 à 16:41
- Elle sert à quoi ta guitare ?
- Pas faux.
- Je sais.
...
- Qu'est ce que tu veux ?
- J'aurais aimé que tu me dises bon anniversaire en face.
- Y'est un peu tard pour ça...
- Ou un peu trop tôt. A toi de voir.
- Mais on ne sait pas où tu seras l'an prochain !
- On c'est un con. Et tu sais où tu seras toi ? L'an prochain ? En train de jouer ou en train de te lamenter en fumant ?
- Tant qu'à faire...
- Voilà, exactement. Alors, si tu lâches cette main maintenant, elle te quitte.
- Ou elle me gifle.
- T'as tout compris !
Samedi 7 mars 2009 à 15:10
Mardi 3 mars 2009 à 14:57
La vérité c’est qu’il n’était plus le même. Il avait changé du jour au lendemain. Elle qui avant n’était pas attachée l’était alors devenue. Plus on la rejette plus elle aime, cette imbécile. On ne s’attache Jamais de la même manière. Maintenant, lorsqu’elle relit ces messages d’un autre temps, elle se sent encore rougir. Mais tout a changé. Car ils sont aussi d’une personne différente. Une personne qui lui manque et qu’elle ne retrouve que dans certains gestes, certains mots. Des messages d’un Autre à une Autre. Elle aurait pu les appeler ainsi. Dans « Mademoiselle… » également.
Samedi 28 février 2009 à 21:48
***
Je rentre chez moi demain. Je repars lundi matin. Il semblerait que mon ordinateur soit mort là-bas, je verrai. Février sera une parenthèse. Février finit cette nuit. Ces vacances seront donc une parenthèse. Il est tellement plus dur de parler sur des personnages imaginaires une fois qu'on les a rencontrés.
Mardi 24 février 2009 à 21:56
Lundi 23 février 2009 à 20:29
Paris. Matin. Gare du Nord.
La question que je me pose à chaque fois que je suis assise à cette table c'est celle de l'attribution des rôles. Derrière la vitre qui est l'acteur et qui est le spectateur ? Est-ce un spectacle de rue ou un spectacle en salle ? Des mimes sans saveur. Qu'importe. Ou presque. Je m'en fous. Tu n'es ni l'un ni l'autre, pour une fois. Sourire figé.
"On le voit au chocolat chaud." D'après mon grand-père c'est selon les toilettes. Je ne te l'ai jamais dit.
Mercredi 18 février 2009 à 23:14
Mercredi 11 février 2009 à 16:21
Mardi 10 février 2009 à 18:36
Dimanche 8 février 2009 à 12:36
J'en ai marre des gens qui citent Wilde et d'autres grands auteurs et à côté de ça revendiquent ne pas aimer lire, parce que "lire c'est chiant" et "on a assez de livres à lire avec l'école".
Cf : Pacôme, Clignotants, Castille et toutes ces autres demoiselles.
Dimanche 8 février 2009 à 11:30
- C'est probable.
- Tu t'en fiches.
Notez que ça n'était pas une question.
- La sensibilité d'une femme est une arme à feu dont la crosse est un poignard.
Mardi 3 février 2009 à 21:11
Dimanche 1er février 2009 à 22:56
Dimanche 1er février 2009 à 18:17
Vendredi 30 janvier 2009 à 23:14
Vendredi 30 janvier 2009 à 18:50
Ca n'est pas de vodka. C'est comme les autres. Les vrais Lui provoquent des tremblements. Qu'ils soient de la jambe ou du bras. Mais toujours du côté droit. Pourtant il paraît qu'elle a le coeur à gauche. Médicalement parlant, toujours. Passer à autre chose. Un autre bar, une autre cigarette, une autre musique...
Jeudi 29 janvier 2009 à 19:10
Le tout noté sur un papier, un post-it, qu'elle avait incidemment laisser tomber à côté de sa chaise. Oups. Qu'importe.
Dimanche 25 janvier 2009 à 13:30
C'est d'une certaine manière rassurant de savoir qu'il y a pire que moi. Mais vous deux franchement... Vous deux quoi. Vous faites une sacrée paire ! Je vous regarde de loin et je ris, très jaune mais je ris malgré tout. Je reste persuadée qu'il y a encore quelque chose à faire, que cette histoire n'est pas finie, que la page n'est pas tournée. Ou alors elle a été très mal tournée, bien cornée au passage, et donc ça ne sert à rien. Pour faire ça je reviendrais au début du livre si j'en avais la possibilité, quitte à devoir réécrire la fin, que cela soit pire ou non il serait bon que cela soit au moins fait dans les règles.
J'avoue que je suis ma placée pour donner des conseils. Sauf que voilà, au final, si les seules personnes bien placées sont celles qui ont réussi, d'une part elles sont peu nombreuses et d'autre part il y a fort à parier qu'elles n'aient jamais eu à faire face à des problèmes semblables. Alors voilà. Nous sommes tous dans le même merdier. La seule solution qui s'offre à nous est répétée depuis des lustres et on peut douter de son efficacité, mais elle est unique : tenter, tant bien que mal, de s'aider. Et puis patienter.
"L'absence est là où le malheur prend forme."
Il y a un an je disais ça. Mais les choses changent. Toutes. Ou presque. Il y a certains effets qui ne varient jamais. Leur page n'est toujours pas correctement tournée, elle est toujours cornée, les mots qui y sont écrits à l'encre noire sont abîmés par les gouttes de pluie autant que par les larmes, sans compter les cendres de cigarette. Parfois j'aimerais être un marque page. Celle qui vient se glisser entre eux. Ils reprendront le livre plus tard, ou pas. Je l'ai déjà fait une fois, je ne suis pas à ça près. De toutes façons je ne finirai mon propre chapitre que quand je l'aurai eu. Je ne sais pas écrire en duo. Je m'immisce. Mon livre est un livre de solitude, une bouffée d'air au milieu d'une histoire trop haletante ou une chute pour mieux remonter. Selon les jours. Selon les genres.
Reste que la citation ne connaît pas la crise.