Nous serons les rayons de soleil venant te rechauffer
Vous vous souvenez ? Nous étions quatre dans la voiture, osant à peine bouger, parler encore moins, sauf quand l'un de nous faisais l'effort surhumain d'ouvrir la bouche pour dérider l'atmosphère. Effort toujours plus ou moins vains.
Le paysage que nous avions pu nous permettre avec tant de facilité de ne pas voir à l'aller, trop absorbé par nos retrouvailles, et bien ce paysage cette fois ci nous l'avons vu.
Pire que vu, il était partout, je ne pouvais presque pas en détacher les yeux, oppressant m'enfermant, il volait mes derniers moments, quand je gravais le maximum de choses en moi.
La radio, trafic info, l'animateur parlait mais qui l'entendait vraiment ?
Et puis cette chanson, j'ai essayé d'en capter les mots, le plus possible, m'y raccrochant comme un naufragé se raccroche à sa bouée. Ecoutant avec toute l'attention dont j'étais capable, pour ne pas perdre le nom précieux de cette chanteuse ... " Pour que j'oublie les jours d'avant ,pour que je protège ton corps et ton âme, des mirages que tu attends ..."
Ces mots me marquérent, pourtant ce n'était pas exactement cela mais dans ce moment, tout concordait. Trop omnibulée pour voir une autre vérité.
Vite, mon carnet, sous vos regards. Nem, puis Maki, vous m'avez vu griffoner deux, trois mots, réactions immédiate, peut être même que vous avez réussi à les lire, je ne cache pas ce genre de chose. Mais il n'y a eu aucune question, je pense que chacun avait compris qu'il n'y avait pas de réponse.
Comment expliquer un trajet pareil ? A la fois avec tout ce qu'il faut pour être heureux, mais se dire que tout ces éléments seraient perdus une heure après.
Cette heure n'aura pas été la meilleure loin de là, mais sans doute celle qui m'a marqué le plus.
Le départ ou chacun retient ce qu'il faudrait dire, ils font bien laisser les gens partir, et quand les regards se croisent, on y devine les rires ou les larmes. Et le pire c'est que je fais des rimes alors que je ne le veux pas. J'aimerai juste vous dire ce que j'ai pu ressentir, même si je sais que pour vous c'était exactement la même chose. Foutues rimes à la *** elles s'infiltrent toutes seules alors que je ne leur ait rien demander, comme ce jour là, la mélancolie et la tristesse viennent alors que c'est JUSTE ce que l'on voudrait éviter. Et merde après tout que faut il dire d'autre ? Quand on part, qu'on recroise une dernière fois les regards ? Savez vous ce qui se passe ? Je parle à tout ceux qui n'ont jamais vécu une expérience semblable ? Et bien on s'imagine faisant marche arrière, on revoit tout ce que l'on a fait avec ces personnes qui vous sont chères, et au final on ne s'en rend pas compte mais on à déjà le cul posé sur un siège du train, en train de chialer, les mains tremblantes et le coeur battant à 100 à l'heure.
On hait ce moment et on l'adore à la fois, parce qu'une telle retombée prouve que l'on est allé très loins en haut, très loin dans un bonheur parfait avant. Parce que c'est cette retombée qui dans un sens nous fait revivre sans eux.
Maki, Spero, Nem...
Séverinne, Sabin, Coralie je vous adore, j'ai passé 4 jours exceptionnels avec vous et je pense qu'il n'y a plus rien à dire que vous ne sachiez .
Enfin partout pourvu qu'ils y soient
Tant que vos rires reste ce présent
Je serais toujours là où l'on m'attend
Si la distance sépare ce qu'il y a de plus grand
Une histoire comme ça toujours se défend
L'espoir de se revoir ne suffira pas
Pour contenter une soif de vous trois
C'est un gouffre dans lequel nous avons bien voulu tomber
Tous ensemble pieds et mains liés
Si la présence est le seul remède à nos peurs
C'est aussi celle qui alimente nos pleurs
Ce vide dans nos coeurs
Mais quand ce vide sera comblé
Nous aurons pour nous l'éternité
Si l'amitité permet de s'envoler
Alors il n'y a plus rien pour nous arrêter