Jeudi 20 avril 2006 à 21:52


Si la lumière n'atteint plus tes yeux fermés
Nous serons les rayons de soleil venant te rechauffer




Vous vous souvenez ? Nous étions quatre dans la voiture, osant à peine bouger, parler encore moins, sauf quand l'un de nous faisais l'effort surhumain d'ouvrir la bouche pour dérider l'atmosphère. Effort toujours plus ou moins vains.
Le paysage que nous avions pu nous permettre avec tant de facilité de ne pas voir  à l'aller, trop absorbé par nos retrouvailles, et bien ce paysage cette fois ci nous l'avons vu.
Pire que vu, il était partout, je ne pouvais presque pas en détacher les yeux, oppressant m'enfermant, il volait mes derniers moments, quand je gravais le maximum de choses en moi.
La radio, trafic info, l'animateur parlait mais qui l'entendait vraiment ?
Et puis cette chanson, j'ai essayé d'en capter les mots, le plus possible, m'y raccrochant comme un naufragé se raccroche à sa bouée. Ecoutant avec toute l'attention dont j'étais capable, pour ne pas perdre le nom précieux de cette chanteuse ... "
Pour que j'oublie les jours d'avant ,pour que je protège ton corps et ton âme, des mirages que tu attends ..."
Ces  mots me marquérent, pourtant ce n'était pas exactement cela mais dans ce moment, tout concordait. Trop omnibulée pour voir une autre vérité.
Vite, mon carnet, sous vos regards. Nem, puis Maki, vous m'avez vu griffoner deux, trois mots, réactions immédiate, peut être même que vous avez réussi à les lire, je ne cache pas ce genre de chose. Mais il n'y a eu aucune question,  je pense que chacun avait compris qu'il n'y avait pas de réponse.
Comment expliquer un trajet pareil ? A la fois avec tout ce qu'il faut pour être heureux, mais se dire que tout ces éléments seraient perdus une heure après.
Cette heure n'aura pas été la meilleure loin de là, mais sans doute celle qui m'a marqué le plus.
Le départ ou chacun retient ce qu'il faudrait dire, ils font bien laisser les gens partir, et quand les regards se croisent, on y devine les rires ou les larmes. Et le pire c'est que je fais des rimes alors que je ne le veux pas. J'aimerai juste vous dire ce que j'ai pu ressentir,  même si je sais que pour vous c'était exactement la même chose. Foutues rimes à la ***  elles s'infiltrent toutes seules alors que je ne leur ait rien demander, comme ce jour là,  la mélancolie et la tristesse viennent alors que c'est JUSTE ce que l'on voudrait éviter.  Et merde après tout que faut il dire d'autre ? Quand on part, qu'on recroise une dernière fois les regards ? Savez vous ce qui se passe ? Je parle à tout ceux qui n'ont jamais vécu une expérience semblable ? Et bien on s'imagine faisant marche arrière, on revoit tout ce que l'on a fait avec ces personnes qui vous sont chères, et au final on ne s'en rend pas compte mais on à déjà le cul posé sur un siège du train, en train de chialer, les mains tremblantes et le coeur battant à 100 à l'heure.
On hait ce moment et on l'adore à la fois, parce qu'une telle retombée prouve que l'on est allé très loins en haut, très loin dans un bonheur parfait avant. Parce que c'est cette retombée qui dans un sens nous fait revivre sans eux.
Maki, Spero, Nem...
Séverinne, Sabin, Coralie je vous adore, j'ai passé 4 jours exceptionnels avec vous et je pense qu'il n'y a plus rien à dire que vous ne sachiez .


Partie mais mon cœur reste la bas
Enfin partout pourvu qu'ils y soient
Tant que vos rires reste ce présent
Je serais toujours là où l'on m'attend
Si la distance sépare ce qu'il y a de plus grand
Une histoire comme ça toujours se défend
L'espoir de se revoir ne suffira pas
Pour contenter une soif de vous trois
C'est un gouffre dans lequel nous avons bien voulu tomber
Tous ensemble pieds et mains liés
Si la présence est le seul remède à nos peurs
C'est aussi celle qui alimente nos pleurs
Ce vide dans nos coeurs
Mais  quand ce vide sera comblé
Nous aurons pour nous l'éternité
Si l'amitité permet de s'envoler
Alors il n'y a plus rien pour nous arrêter









Mardi 11 avril 2006 à 21:54

Tu as peur de quoi ? De me voir évoluer ? Ou de te voir avançer jusqu'au point ou tu regresses ?
Tu en deviens méchante pour le plaisir de ne pas comprendre. Ne cherche pas les pourquoi, les comment, depuis la nuit des temps les choses sont ainsi. On aime se dire que l'on a le pouvoir de faire changer. Non on peut avoir l'espoir de changer c'est ce qui donne la force pour continuer d'être là c'est tout.
Probablement tu aimes me faire quitter mon monde, comme tu aurais voulu quitter le tien, mais je ne suis pas ton miroir.
Taper dans un miroir c'est bête, mais ca prouve quelque chose, quand le miroir n'est plus et que tu t'es défonçé, tu es seule à saigner devant les morceaux tombés à terre.
Tu existes encore mais lui il est juste blessé à mort, comme on dit brisés en mille morceaux, qui en recassent ensuite mille autres et sans fin jusqu'a ce que plus la moindre parcelle d'objet, de vie n'existe.
Ou je me dis que je suis juste fendue, que même si je ne serai plus jamais identique, ça ne peut me donner que quelque chose en plus.
Il y a toujours ensuite la possiblité de trouver un baton de colle, qui répare la brèche. Mais quand la colle sèche et s'évapore, c'est comme si il n'y avait rien eu.




                                                                                                                   pour ma mère, et mes batons de colle ..


Samedi 8 avril 2006 à 14:09

The Rose



Some say love it is a river
that drowns the tender reed
Some say love it is a razer
that leaves your soul to blead

Some say love it is a hunger
an endless aching need
I say love it is a flower
and you it's only seed

It's the heart afraid of breaking
that never learns to dance
It's the dream afraid of waking
that never takes the chance
It's the one who won't be taken
who cannot seem to give
and the soul afraid of dyin'
that never learns to live

When the night has been too lonely
and the road has been too long
and you think that love is only
for the lucky and the strong
Just remember in the winter
far beneath the bitter snows
lies the seed
that with the sun's love
in the spring
becomes the rose


       


* TRADUCTION*

Certains disent que l'amour, c'est une rivière
qui noie le tendre roseau.
Certains disent que l'amour, c'est un rasoir
qui laisse ton âme en sang.

Certains disent que l'amour, c'est un désir ardent
un besoin qui infiniment fait mal.
je dis que l'amour, c'est une fleur
et toi, sa seule graine.

C'est le coeur, par peur de se briser
qui n'apprend jamais à danser
C'est le rêve, par peur de se réveiller
qui ne prend jamais la chance
c'est celui qui n'est pas choisi
qui semble ne pas pouvoir donner
et l'âme, par peur de mourir
n'apprend jamais à vivre

Quand la nuit a été trop seule
et que la route a été trop longue
et que tu penses que l'amour n'est que
pour les chanceux et les forts
souviens-toi dans l'hiver
que loin dessous les neiges amères
est enterrée une graine
qui avec l'amour du soleil
deviendra
une rose du printemps

 

Mercredi 5 avril 2006 à 21:42

Alors là nous passons maintenant au blog de Mymy, mon alterego ... le même nom, les mêmes idées, et sensiblemment les mêmes goûts ... n'empêche c'était moi la premiere lol!!
Le blog de Mymy a une autre vocation que celui de angel , il est dans un sens beaucoup plus grave, c'est une autre forme de beautée, plus "sculpturale" en fait c'est moins pétillant, mais franchemment ca lui va superbement bien, on est pas obligées d'être à cent à l'heure, avec pleins de couleur, d'être un tourbillon de vie, et heureusement, ce blog est une subtile alchimie qui transporte vers un autre sentiment, monde.
Ce blog là, le blog de Mymy, on se pose et on le savoure..
Maintenant à votre tour ... Mymy à son clavier



Même si ton amour a été déraciné
Et surtout d'ailleurs avec mauvaise volonté
Il faut toujours y croire
Pour un jour espérer le voir.


                                                                        Mymy pour Mymy

Mercredi 5 avril 2006 à 21:00




Alors je voulais vous présenter Ange dans les Nuages, dit Angel, que vous avez déjà pu croiser dans les méandres des commentaires de ce blog ...(vouaaa la phrase^^) donc cette miss à un nuage bien à elle et j'aime bien faire un tour dessus. C'est pertinent, et drôle avec des petits bouts de rien et de tout, son blog est la preuve que l'on peut faire beaucoup de choses en maniant les mots et l'esprit.
Ce nuage est une bulle qui fait partie de ma boîte à sourire tout comme les blogs de Mymy  et Gribouille-moi-un-Nuage.
C'est vraiment de purs bonheurs, et celui de Mymy je vous le présente au prochain article !



Mercredi 5 avril 2006 à 18:45

Je tiens à remercier les admins de cow boys pour m'avoir répondu aussi rapidement, car désormais je détiens le savoir ...
JE SAIS METTRE DES LIENS !!!!!!!!!
Bon je vais bien sur devoir éditer certains articles, mais quel bonheur que de pouvoir enfin vous faire partager mes coups de coeurs...
On se retrouve dans quelque minutes pour un premier blog !!!!



Dimanche 2 avril 2006 à 22:35

moi aussi je l'adore cette chanson.



Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Et lassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi

Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles

J'aime tes larmes quand tu aime
Ta sueur le sang, rendons nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon ecorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux

Reviens moi, reviens moi
Tu partira mieux comme ça
A force de se tordre,
On en finirai par se mordre
A quoi bon se reconstruire,
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, Malgré nous,
A quoi bon se sentir plus grand
Que nos, deux grains de folie dans le vent
deux ames brulantes deux enfants

Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
des Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles

Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
Pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Elassons nous meme en dessous

Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi {x2}

Serre moi encore serre moi

Vendredi 31 mars 2006 à 22:01




A quoi cela peut bien servir
Lorsque personne ne voit ton visage
Tu veux donc conserver tes soupirs
Et ta tristesse sans âge ?
Ta ronde est infinie
Tant que durera ta nuit.






bande son inspirée, Le Mépris, Camille, Instrumentale



pix by *key-0

Mercredi 29 mars 2006 à 22:21

Et voilà.
C'est bon.
L'affaire est faite.
Pour longtemps ?
Je ne le sais pas moi même.
En tout cas c'est arrivé rapidement
Silencieusement aussi voire, un peu trop silencieusement.
Ces choses là ne sont pas faites pour arrriver par surprise.
On les prépare, on les attends, avec impatience ou parfois résignence.
Vous ne savez pas pourquoi j'écris ça ?
Je ne le sais pas moi même.
Une envie subite en attendant.
En attendant d'aller me pieuter
D'aller essayer d'oublier pour pouvoir rêver.


Mercredi 29 mars 2006 à 14:43

Tu plonges, tu ne penses à rien tu plonges.
La tête haute, le dos droit, la musique dans les oreilles, des étoiles dans les yeux et la fugue des noms dans le coeur.
Attention une marche, surexcitée tu l'as saute et retombe 5 mètres plus loins ...
Du calme, respire, fait un petit ommmmmm peut être si tu en as besoin . Je ne sais pas moi mais tu ne dois pas avoir l'air énervée comme ça, c'est tout naturel, enfin cela devrait l'être.
Et puis MERDE cri, court, va y hurle un bon coup, je vois que tu n' attends que ça, et si ca n'est toujours pas passé tape dans un mur, tu vas encore te faire supra mal, (tant que tu n'es pas blessée c'est bon) en tout cas ça calme bien!!
Tu vas pas commencer à jurer parce que la douleur et grande non plus ? Alalala je te jure tu es incurable !
Maintenant tu arrête de faire des bêtises et tu reprends un rythme cardiaque normal. C'est à dire normal ?? Ben juste assez pour que l'on ne puisse plus entendre ton coeur battre à travers ton manteau !!



Dimanche 26 mars 2006 à 21:20

Je sais pas si cela peut intéresser quelqu'un mais je me sens mal.
Alors voilà je le dis parce que j'ai envie de le dire. Je ne suis plus sure de pouvoir compter sur les personnes auxquelles je faisais confiance, je deviens encore plus méfiante, acerbe et bêtement méchante que je pouvais l'être auparavant.
La raison de tout cela ? La peur, du moins je pense, la peur d'être déçue et/ou de déçevoir. La peur de  comprendre que je n'arrive pas à me tenir à ce que j'avais décidé. Le pire c'est que  ça marche par période, une montagne russe infernale, qui ne fait jamais d'arrêt. A la fin je pense pouvoir comparer ça à une roulette russe, à un moment je dépasserais le "stade de non retour" à voir si ce n'est déjà pas fait.
Alors c'est décidé point final. On verra si cette fois ci cela marche ou non. Par contre ce blog j'y tiens et je ne suis pas prête de le stopper, tant mieux si certains en sont heureux.
Et puis mes étoiles je ne les colle plus, imbécile ce rituel du doute. Je vais les garder pour tout faire en même temps.
Ce sera probablement plus réjouissant si à ce moment je serais capable encore de me réjouir de quelque chose.
Les gens bonne nuit.

                                                                                                                                                                    Mymy


Samedi 25 mars 2006 à 20:03


Il parait qu'un vrai amour ne peut jamais mourir
Qu'il est toujours là, visible, présent dans les regards
Il parait qu'un vrai amour ne peut jamais mourir
Que dirais tu alors si nous l'enterrions vivant ce soir ?

Dimanche 19 mars 2006 à 15:53


Faire semblant d'écouter.
Tout ça pour continuer à jouer.
Je vous le dis,
Nous vivons dans un monde de tarés.
Où le jeu consiste à se faire mal,
Où les regards sont des lames,
Et le gagnant celui qui arrive à ne plus aimer.



Samedi 18 mars 2006 à 23:00

On s'était promis beaucoup de choses
On voyait la vie ensemble, presque en rose
De temps en temps une petite voix nous soufflait que nous n'y arriverions pas
Si nous avions pu lui dire vraiment ; "raison tais toi !"
Mais nous étions confiants,
Trop beau pour être réduit au néant
Le néant aurait peut être été préférable
A ce gachis plus que regrettable
Pourquoi n'avons nous pas plus tôt rendu les armes
Tout simplement parce que nous ne pouvons rester de marbre
Ensemble séparément
Toujours, jamais en même temps








Texte de moi .................


                                                                                 Mymy qui ne l'était pas encore ........




Samedi 18 mars 2006 à 22:37

Oh l'enfoiré m'annoncer ça comme ça de but en blanc
J'sais même pas qui c'est cette foutue Christina cette pute en blanc...
Une infirmière nan mais j'te jure
Bah faut qu'on t'opère ça c'est sûr
Je verrais bien une ablation
Sans tes couilles tu sera ptête moins con...

Oh j'ai du rimmel plein les yeux
Et en plus y pleut...

Et merde chui en r'tard
Faut qu'j'les prévienne..bah oùest mon portable?...
Ah nan!...j'l'ai laissé au bar...
C'est bien ma veine il était sur la table...
A tous les coups on m'la piqué
Ou un mec saoul l'a embarqué
J'dois être au bureau dans 10 min
J'y s'rai pas à cause de cette pute..
Aïe ...mon talon a foutu l'camps...
Et'pleut à torrent...

Ya pas une cabine téléphonique dans ce putain de quartier de merde?!
Ah ben super l'bar est fermé
J'ai raté mon rendez-vous
Quoi?! qu'est-ce t'as toi?
T'as jamais vu une nana sans parapluie?!
Pourquoi tu m'regardes comme ça?
T'as rien d'autre à foutre cet après midi?...
"Excusez moi madame mais vous allez vous faire renverser
Montez sur le trottoire, c'est moins risqué..."
Mademoiselle! C'est mademoiselle!
Et puis d'abord de quoi j'me mêle?!
Nan mais c'est vrai ça hein? De quoi j'me mêle?!De quoi j'me mêle?!
Manquait plus qu'la grêle...

Pourquoi ces murs blancs?...
J'crois qu'j'peux plus bouger...
La douleur s'étend...
J'arrive à peine à respirer...
Qu'est-ce qui s'est passé? qu'est-ce que j'ai mal...
Qu'est-ce qi s'est passé? mon dieu j'ai mal...
"Bonjour mje m'appelle Christina, Je suis l'infirmière qui s'occupe de vous Madame, je vous apporte votre petit dej.."

Christina...Petit dej...
J'crois bien qu'il neige...



Magnifique chanson de Anais ...

Samedi 18 mars 2006 à 14:39



4 gouttes qui me tombent dessus
Qui inondent ma rue
D'un soleil de pluie
D'une vie de minuit
De la vie que je voudrais avoir

4 petit bouts de tout
De tout de rien
De lumière et d'ombre
De sauvetages et de sombres


 pix by madfet

Mardi 14 mars 2006 à 18:40

Je veux absolument vous faire partager MON  blog coup de coeur de ces derniers temps.
Un blog plein de poésie, aussi bien en prose,en vers, en images, ou en réflexions.
Gribouille-moi-un-nuage rien que le titre vous invite au voyage vers un autre monde.
Celui d'une miss qui par ses mots, doux, tendres, joyeux et parfois amers, ne peut que vous toucher.
Celui d'une mamz'ell qui ose être le plus important et c'est ce qu'il y a peut êtr de plus beau dans son blog :
elle même.

http://gribouille-moi-un-nuage.cowblog.fr/

                                    Voilà je suis fan, et j'espère (pour vous) que vous comprendrez pourquoi !!!
texte de gribouille-moi-un-nuage


Un déferlement de pluie. Voilà comment on aurait pu appeler le temps d'aujourd'hui. Des bribes d'orages. Le ciel pisse ou pleure ? Je me le demande bien. Toute façon j'ai rien d'autre à faire que de me poser des questions connes. Et puis finalement, si on y réfléchit bien, c'est pas si con. Après tout… Bon mais merde. J'ai pas envie de m'étendre sur le sujet, là ça m'énerve déjà voyez vous. Je suis assise sur un banc du XIème et je n'ai pas de parapluie. Tant pis. Ca fait du bien une bonne douche. Non mais en plus, rendez vous compte, je suis assise n'importe comment. On me regarde bizarrement. En face de moi, il y a une longue rue. On en voit pas le bout tellement elle s'étend. Ca fait deux bonnes minutes que j'observe une ombre noire qui s'approche tout doucement. Je miserais plutôt sur un homme. Grand, longue veste, chapeau melon. Parapluie. Et voilà un marmot qui saute dans une flaque juste devant moi. Et ben ! Comme si j'avais besoin de ça. Sale gosse va ! Ah ! Mon mystérieux inconnu s'approche. Pardon, me dit-il. Je me pousse un peu pour qu'il s'asseye. Il me regarde. Hésite. « … Vous ? » Il me montre son parapluie. Je hausse les épaules. « Si ça peut vous faire plaisir » et le voilà qui m'abrite sous son parapluie. Dieu, dieu, dieu. Et là. Vraiment. C'est fou. Je ne sais pas comment vous expliquer. Il me fait, comme ça, sans prévenir :
- Il pleut vraiment fort dites donc !
- Ah… vous avez remarqué…
- ...
- Vous sortez d'où pour dire des trucs pareils ?
- D'Avignon. 12 rue du Fléau.
- Je vois…
- …
- Je me demandais, à votre avis, le ciel, il pisse ou il pleure ?
- Je ne sais pas. Vous croyez qu'on peut pisser autant ?
- Non.
- Bon bah alors il pleure.
- Vous croyez qu'on peut pleurer autant ?
- Oui.
- Ah…
- …
- Euh… Vous faites quoi au juste là ? Assis sur ce banc ? A me tendre votre parapluie ? Vous attendez le bus ?
- Vous voyez un arrêt de bus, vous ?
- Non.
- …
- Bon mais alors ? Vous attendez qu'il arrête de pleuvoir ? Vous vous êtes dit ‘merde y a une délurée toute seule sous la pluie, qui doit mourir de froid, je vais aller lui tenir la main et quand il fera beau, elle aura plus besoin de moi.'
- Et vous ? Vous foutez quoi là ?
- J'attends que le temps passe. Parfois ça fait du bien. On a l'impression de se sentir mieux.
- …
- Dites, le ciel, vous croyez qu'il pleure pour moi ?
Et là, il se lève, je sais pas pourquoi. Il se tourne dos à la route.
- Tout ce que je sais c'est qu'en restant assise ici, vous allez l'attendre longtemps, le soleil. Mais si vous vous levez et que vous marchez. Vers n'importe quel endroit. Peut-être qu'y aura de la lumière quand vous arriverez. Mais là, vous faites rien. Vous subissez. Avancez merde ! Levez votre cul. Allez le chercher votre bonheur !
Et là. Pof ! Il part. Et comme une conne, j'me lève. Je reste là longtemps. Comme ça. J'comprends pas et en même temps tout est clair. Alors voilà. Je cours. Oui. Je cours. Je sais pas vers quoi.


Il m'a bouleversée je crois.



ET COMME ******************
JE SAIS TOUJOURS PAS METTRE DE LIEN L'ADRESSE EN GRAND AU DESSUS !!!!!!!!

Samedi 11 mars 2006 à 23:15


Une croix de plus
Et un jour de moins
J'attends ce bus
Et je regarde  au loin
Voyant ce que personne ne voit
Ce à quoi seule je crois
Continuant d'attendre
Un moment pour m'entendre
Je me reveille 10 minutes plus tard
Mon meilleur ami me sort du noir
Nous sommes arrivés
Ca fait vraiment du bien de rêver
Encore faut il réaliser





pour spero, maki et nem ^^

Vendredi 10 mars 2006 à 23:59

Le bracelet de bois noir
Qui me ramène sans cesse à toi
Perd ses perles d'ébène

C'est depuis le dernier soir
Où l'on s'est croisé je crois
En jetant un fin "je t'aime"
Qu'il expire sans espoir
Qu'il perd ses billes de bois
Qu'il ne rappelle plus que la peine.

C'est ce bracelet de bois noir
Qui me ramène sans cesse à toi
Qui va seul et se promène
Sur les veines de mon bras

Lui seul connaît ma peine
Et lorsque tu l'enfileras
Tu souffriras de tout l'ébène
Une ombre lourde et le Tracas

...

C'est un bracelet de bois noir
Qu'elle m'a donné un jour sans joie
C'était le jour du grand départ
Et depuis lors il reste froid

Vendredi 10 mars 2006 à 23:24

Il respire un grand coup
Fait tout ce qu'il peut pour ne pas prendre ses jambes à son coup
Elle, nerveuse
Fait un petit signe de croix c'est l'heure d'être pieuse
La rencontre,
C'est bien beau quand on nous la raconte
Mais dès lors qu'il faut la vivre
Les places ne sont plus prises
Un gigantesque moteur
A la place du coeur
Heureusement c'est pas comme ça tout les jours
D'ailleurs beaucoup l'attendent toujours
On l'imagine une, deux, trois fois
On s'en lasse pas
Dans sa tête elle la dessine
Tant qu'elle n'est pas parfaite elle s'obstine
Il n'y pense pas trop
Enfin c'est qu'il tente de croire
Encore un peu macho
Mais il reste un espoir
Pour cette pensée obsédante
Qu'il refoule dans la partie inconsciente


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