Les mots me glissent entre les doigts.
J'ai conscience de la confusion qui règne à travers ce feu d'artifice d'émotions… Mais tout est là pour me pousser à exorciser. De la musique, découverte grâce à une de tes chères amies qui malgré les apparences l'est aussi pour moi, au courant glacial du ventilo qui me secoue de frissons… Mais il n'est pas le seul responsable, loin de là.
Aucun ordre dans cette effusion de pensées, pourtant il faut bien en venir au sujet. Oublions les frissons, oublions tous les sons, et posons nous la question.
J'en choisis une sans savoir si c'est la bonne : (les frissons s'arrêtent brusquement)
Qui es-tu ?
Par cette photo, cette promesse au reflet, que cherches-tu ? Que désires-tu ? Qui es-tu ?
A vrai dire, ce que j'ai cherché, pour ma part, ce n'est pas les réponses, mais le fait de me poser ces questions. C'est un pas en avant, (un pas secoué de frisson à nouveau) une autre enjambée vers la lumière.
Et hélas, qui peut dire si j'y arriverai un jour, à cette lumière, et qui peut dire à quoi elle ressemblera ? Une chose est sûre, elle exigera des sacrifices.
Surtout à ne pas prendre à la légère. Alors –lâcheté ou sagesse ?- je dois attendre d'être prêt. Je dois arrêter la machine. Comme toi.
Peut-être enfin pourrais-je capter ce message, l'accepter, le comprendre :
"La vie n'est pas ce que tu crois . C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, vite. Retiens là ."
Antigone
J'ai d'ailleurs le sentiment que j'approche de lui en faisant une halte. Après tout, ne suis-je pas en train de fermer mes mains ? Brusquement. Et de la retenir (et non là ^^).
Sans savoir ce que je retiens. Si c'est moi, ou autre chose.
Je dois continuer à avancer, pour comprendre, accepter, capter. J'espère y arriver.
Je n'ai pas tout dit, parce que je peur que mon esprit me trahisse et révèle une vérité éphémère, ou pire… un mensonge éternel.
Je suis ce lâche là.