Lundi 4 septembre 2006 à 17:08

"As long as the mind is enslaved, the body can never be free"
               
                                                                                                   
Martin Luther King

Je redécouvre des citations ou de proverbes.. juste pour faire réfléchir quelques instants. S'arrêter un peu même (surtout ?) si on n'a pas le temps. Et je sais ce que je dis. Afin de faire taire des rumeurs ridicules quant à mes derniers textes : c'est quelqu'un que j'ai vu pour la dernière fois en décembre dernier et que je ne compte pas revoir. Aucun rapport avec ce que j'ai entendu. D'ailleurs cela va un peu mieux. Oh je ne dis pas que je dors comme un bébé, mais les mauvais rêves remplacent désormais plus souvent l'insomnie.
Je devais vous dire un truc.. important ou pas je ne sais plus.. les mots glissent et me trompent.
[...]
Non je m'en souviendrai pas. Noir. Blanc. Arc-en-ciel. Les courleurs se confondent. Existent elles vraiment ?
[...]
Hier en début de soirée, si ça interesse quelqu'un j'ai encore fait deux trois mises au point. Importantes elles aussi. Subconscient en travaux pour j'espère plus trop longtemps.
[...]
J'ai laissé passer mon 200ème article. Le 222ème aussi. Ainsi que le 232ème.
Le temps passe vite avec vous.



J'ai presque mon grand écart droit.
[...]
Une phrase retenue de Anaïs (la chanteuse, pas la mienne) : Et quand son rêve se casse, un autre le remplace.
[...]
Ce blog n'est pas bien interessant en ce moment, vous m'en voyez navrée.
[...]
1000 bises, Mymy

Dimanche 3 septembre 2006 à 21:55

"Before you do anything, think. If you do something to try and impress someone, to be loved, accepted or even to get someone's attention, stop and think. So many people are busy trying to create an image, they die in the process."
 Salma Hayek



Si il y a une phrase que je devrai me faire graver dans la main pour ne pas l'oublier c'est celle là. Un peu longue je dois dire. Mais pour les grandes bêtises je présume qu'il faut parfois aussi de longs sermonts.

Hier soir j'ai rêvé, en partie, d'Anaïs, curieuse sensation que de retrouver son visage, sa bonne humeur, sa gentillesse dans un rêve. Brève manifestation d'un subconscient en ce moment saturé. Je la retrouverai à Paris. Dans un, deux, trois, cinq, dix, quinze, vingt ans. Mais je la retrouverai. Sur un tatami avec un peu de chance. Pour se redécouvrir ou pour 4 minutes de combat, 4 minutes de compétition, 4 minutes dont nous sommes souvent ressorties blessées, 4 minutes après lesquelles on fondait dans les bras l'une de l'autre, en pleurs, après le salut tu te souviens ? Certaines fois on tombait même avant le salut. Une fois m'a marquée en particulier, combat intense qui s'était achevé par un wazari-wazate-ippon, à deux dans un mouvement semblable en tout points, nous nous sommes écroulées et avons cherchées la main l'une de l'autre. Qui trouve dans pareille situation une gagnante ou une perdante ?
Seuls les arbitres et les recruteurs. Nos mères étaient ensemble, nous encourageaient toutes les deux. Lorsqu'une de nous avait finie avec une fille elle donnait des conseils à l'autres, et inversement.
Sur les podiums, nous étions à deux sur la première marche. On tenait ensemble la coupe. Ou les deux cous dans les deux médailles.
Un jour je t'ai cassé le poignet, l'autre tu m'as cassé un orteil.
La journée des jeunes, la compétition dont je garderai toujours le souvenir intact. Je me suis cassée l'orteil le matin après le footing, lors de l'entrainement technique. Je n'ai rien dit à personne, même à toi pour ne pas t'influencer, le midi j'ai couru comme à mon habitude, et lors de la compétition je me suis défoncée, j'ai souffert mais pas en silence. Comme toujours le dernier randori fut le tien, tu as combattu comme une tigresse. J'ai poussé un cri de rage et de victoire après t'avoir fait chuter pour la dernière fois. Je crois bien que tout le monde dans la salle m'a entendu. Je t'ai serré la main, on s'est salué, puis les arbitres,  et enfin le public,  je suis partie m'asseoir, j'attendais que tu me rejoignes. Tu as tardé. Au final te voici, avec le prof et le médecin, tu avais remarqué ma blessure, et tu n'avais rien dit parce que tu savais que je ne le voulais pas. Tu aurais pu. M'empêcher de souffrir, me faire disqualifier,  non. Tu m'as laissé me battre, contre toi, contre moi, et tu as fait le meilleur randori de ta vie pour me montrer que j'en étais digne. Merci.
Faut être réalistes, nous le savions toutes les deux, j'ai été meilleure que toi. Je te battais, c'était dur mais je te battais. Moi première, toi deuxième. Le duo de l'équipe inexistante de St Amand.
Les photos étaient à chaque fois identiques. Sauf ce jour là.
J'ai été blessée, j'ai loupé  une compétition, deux, je t'ai vu combattre.
Je n'étais pas la seule.
Dernière remise de récompenses. Tu étais la première, moi la seconde. Revirement de situation qui ne me dérangeait pas. Nous savions toutes les deux ce qu'il en était et on s'en fichait. Tu étais heureuse pour moi. Moi heureuse pour toi.
Il a fallut en ce jour précis que tu annonces ton déménagement. C'est toi que le sélectionneur est venu voir. Pas moi. Parce qu'il t'avait vu sur la première marche. C'est peut être mauvais ce que je vais dire, mais tu sais que je t'aime tellement que ça ne l'est pas. Je sentais un rêve se briser en moi. Toi tu récupérais les morceaux et tu fabriquais le tien de rêve. On en a beaucoup parlé. Ce qui était fait était fait. Tu n'allais pas refuser. Pour moi il n'y avait plus de place.
Tu es donc partie en me laissant là derrière. Et aujourd'hui j'apprends que tu n'as pas encore réussi. Ton nom n'est pas sur la liste. Je ne peux m'empêcher de me demander si c'était moi qui était partie, est ce que mon nom y serait déjà ?
Cruel. Bête. Oui. Tout ça parce que nous avions, avons d'ailleurs, la même passion, la même ambition, tout ça parce que tu faisais 2kgs de plus et parce que j'étais la "meilleure".
Si je dois retrouver quelqu'un à Paris, ce ne sera pas, Cécile ou François (ça fait du bien d'avoir mal XD) ça ne sera pas Ice, ni Charline, ni Nem, quoique, si en partie. Ce sera avant tout toi.



Samedi 2 septembre 2006 à 21:36

J'ai cette image qui me revient sans cesse en tête alors que je voudrai dormir. Et puis il y  a
LA bague.. qui me fascine, m'envoute presque, je veux retirer cette bague de son doigt et la porter, peut être juste quelques secondes mais la porter, savoir si elle est lourde légère, si son métal est chaud, froid, si la surface contre ma peau est quelque peu rugueuse ou parfaitement lisse. Savoir, savoir, tout savoir..

En ce moment pas beaucoup de visites sur ce blog, peut être parce que je raconte à nouveau des sentiments à moi.. les miens à moi comme m'a dit un pti coeur aujourd'hui.
Ben si c'est le cas, je dois dire que je m'en fous mais alors royalement, parce que j'ai besoin d'écrire. Cependant, pour ne pas décevoir certains, j'essaye d'écrire encore des textes, des nouvelles.. j'essaye, je le jure Mr Le Juge !

J'ai lu sur un blog celui là cet avis de recherche :

Un BEAU brun ténébreux, yeux marrons, verts, NOIRS, bleus [tout est admis], stylée, classe, gentille, calin, attentionné, qui AIME la mode, les FRINGUES, les sorties, LE cinéma, cultivé, intéressant, un BRIN jaloux, PAS dragueur, attachant, qui aime la même musique que MOI, posé, sérieux, intelligent .. Le MEC parfait ..

je pose donc le mien : P

Un CHARISMATIQUE brun ténébreux, yeux marrons, verts, NOIRS, bleus [tout est admis], stylé, classe, qui aime les sorties, LE cinéma, cultivé, intéressant, indépendant, libre, dragueur, pas collant, qui aime la  musique, posé, sérieux, qui sait délirer aussi, manipulateur sur certains bords  intelligent .. mon MEC parfait ..

Comme quoi quelques changements changent beaucoup de choses. Qu'on arrête de me dire que je suis quelqu'un aimant les stéréotypes !!!




En ce moment je n'aime que le noir.
Allez savoir pourquoi.
[Et il m'avait souligné le texte sans que je demande rien.. zeen]

Samedi 2 septembre 2006 à 18:44



J'attendais un truc je présume. Quelque chose hors des frontières que nous imposent les distances, les absences, les différences, les départs, les arrivées et surtout notre presque haine l'un de l'autre.

Nous savions que ça ne durerait pas, et de mon côté j'espèrais probablement quelque chose "d'intense" ça a été bref et banal, ce à quoi nous nous attendions quoi, il me l'a dit lui même hier soir. La marge entre espoir, volonté, attente et ce qui se passe a encore une fois été énorme. On rétablira le contact plus tard je crois. Quand j'aurai fini de faire mes conneries. Et qu'il aura fini de compter les points que je perds.
Ce qui me fait peur c'est de sentir dans sa voix
autre chose que la chaleur et l'insouciance habituelle.

Peur d'y trouver du mépris.
J'ai toujours dans mon ordi le fichier Jokers.. pour les conversations où l'on ne sait pas quoi dire. Je devrai le supprimer ou tout effacer et marquer en grand ÊTRE SOI MÊME !
Cela a bien marché une fois... si tu passes par ici (mais je sais que tu ne le fera pas, puisque tu ne le peux techniquement pas) j'aimerai que tu ailles lire ceci..

Et si vous passez par ici, amis, amies, inconnus, inconnues, prof même, allez lire ce texte que j'ai écrit il y a longtemps.. Je le souhaite toujours autant et je l'aime à la fois parce qu'il est impossible, ou presque. Un retour en arrière pour revoir mon futur. C'est d'une logique qui m'est propre.

[il suffit de cliquer ici pour lire ce dont je vous parle..]

1000 bises Mymy

Samedi 2 septembre 2006 à 13:50



"Nan, mais moi aussi (ou non plus ?) je suis pas folle t'inquiète"


Sur le coup je ne pensais pas cette phrase. Je la pense encore moins désormais.
Je ne suis pas folle, je ne sais pas si au final je le suis ou pas mais en tout cas , j'aimerai l'être. Du moins je le crois. Dès qu'on me dit que je suis folle ou tarée je repense à cette phrase. Celle la précédente était elle vraiment pensée ? Ou juste un test ? Je n'aurai peut être pas du y répondre ainsi. Dire que c'était dommage parce que d'après moi la folie a du bon.

Vous est il  déjà arrivé d'être par exemple en vacances, et q'une chanson, une parole, une citation, un poème ou je ne sais quoi d'autres vous fasse pensez à quelqu'un que vous n'avez pas vu ou à qui vous n'avez pas parlé depuis longtemps ?
Oui surement.
Et quand vous revenez chez vous, que vous parlez à cette personne, elle commence à citer ce texte, cette chanson ou autres.. dans les premières minutes de vos retrouvailles ??
C'est moins fréquent.
Bien sur fallait que cela tombe sur moi, pas plus tard qu'hier, et bien ça fait une drôle de sensation dans le bas ventre pour ne rien cacher. Une pensée que vous avez en secret, derrière laquelle vous vous cachez et qui vous semble découverte...

Je n'ai jamais rêvé quand j'étais gamine, de devenir une star, une grande aventurière ou autre.. le problème c'est que je rattrappe des rêves en cours de route, à l'adolescence, et mes rêves se transforment en ambition.. faire de la politique.. de la photo, des arts, des spectacles... etc..
Ca risque de devenir embêtant, la chute fera mal, mais pour l'instant elle n'arrive pas.




Alors je profite, en pensant à dans quelques années mais pas trop vite. J'ai surtout hâte de voir comment les gens que j'aime vont évoluer. Avec ou sans moi. Je me dis que si c'est avec moi, j'ai encore du temps pour évoluer avec eux. Peut être pour trouver cette folie ?
Peut être pour la transformer ? Quand les rêves qui ne sont que folie deviennent réalité, avenir.





Bande son : Lonah, Milestone, Mickey 3D, Cali
Il faudrait tout à la fois pour me contenter.
1000 bises retrouvées Mymy

Vendredi 1er septembre 2006 à 21:29



Ce soir j'ai retrouvé ma place.
Sur un tatami. J'y suis depuis mes 7 ans et pour encore longtemps.
Sauf que désormais j'y ajoute une scène de spectacle et avec mes 4fs.
Voilà un montage photo de presque 10 ans de judo.
Je suis pas émotive mais quand je regarde à nouveau ça .. oua
En particulier la photo tout en haut à gauche.
Heureuse d'avoir gagné, tournée vers ses adversaires (et avec, je l'avoue ce qui me fait très plaisir, c'est le poids et la morphologie de la combattante idéeale)
Pour ceux qui se souviennent de mes objectifs. J'ai un nouveau club.
Qui me prend au sérieux. Très au sérieux.
Je dois être à la hauteur.

Vendredi 1er septembre 2006 à 19:26

JE RECHERCHE :

DES GENS MOTIVES POUR MONTER UN GROUPE DE ROCKS AUX INFLUENCES VARIEES

DES MODELES POUR DES PHOTOS, EN PARTICULIER UNE DANSEUSE DE CLASSIQUE.

UNE BOUTIQUE OU AVEC MON PHYSIQUE DE 1M78 POUR [68 KGS JE POURRAI TROUVER DES VETEMENTS DE DANSE ET SURTOUT DES POINTES EN 43]

UNE BOUTIQUE OU TROUVER UNE FLUTE EN BOIS ET DES PARTITIONS DE L'OCTAVE INTERMEDIAIRE (je suis nulle en solfège mais aujourd'hui je m'en fous)

ET PUIS LE BONHEUR !!!



Si vous pouvez m'aider à trouver ça aux alentours de Brillon, St Amand, Marchiennes, Valenciennes, Orchies, je suis prenante !!
Envoyez moi un message ou un email (suffit de regarder dans profil ;) )

mode : je suis surexcitée et ça fait du bien !!

Vendredi 1er septembre 2006 à 17:42

Les plus perspicaces d'entre vous (kof kof) c'est à dire à peu près tout les gens qui ne viennent pas sur ce blog pour la première fois, remarqueront que j'ai changé le fond musical.

J'aimais bien l'ancien, mais parfois (quand j'actualisais 20x en quelques minutes parce que je travaille le Css par exemple) il m'énervait légérement XD.

Alors pour la rentrée, parce que même si comme moi vous avez décidé de vous voiler la face, elle arrive quand mêmen et bien changement. Retour d'une valeure sure, Milestone !!

J'aime particulièrement celle là. Alors n'hésitez pas à donner votre avis.





Encore un petit goût de vacances dans la bouche. J'ai hâte qu'il s'en aille.

Vendredi 1er septembre 2006 à 17:22




Je ne sais pas trop ce qu'est ce tag. Je l'ai pourtant pris en photo. Comme si j'allais trouver quelque chose dedans.
Il me plaît. C'est tout.
*********************
Une nouvelle cicatrice est apparue sur mon corps. A aimer ou à haïr ? Je verrai bien.

Jeudi 31 août 2006 à 21:32



J+58 et un pari stupide qu'elle gagnera surement.

Aujourd'hui c'était les grands retours, les amies, les amis, et les autres. J'avais prévu de passer la nuit sur msn avec eux pour faire comme si ce vide n'existait pas.
Pourtant il est là. Et je le ressens d'autant plus que je ne passerai certainement pas ma nuit sur msn.
Je suis sur un blog avec des photos sublimes pour trouver l'inspiration, un sens.
L'inspiration est là, mais pas celle que je voudrai. Ce serait mentir que de dire autre chose.
C'est vide ce soir. Presque mort. Je sens un vide dans ma poitrine. L'impression de mourir à petits feux.

Qu'est ce qu'il me manque donc pour me sortir de cette torpeur ? De l'activité, surement.
Mais dès que j'aurai repris les cours d'arts, j'ai l'impression que le contraste n'en sera que plus frappant.

Cynisme. J'en fait preuve assez souvent. Toujours sous contrôle, voulu, dirigé, canalisé.
Là ça m'échappe.
Ce n'est qu'un exemple parmis tant d'autres de ce qui m'échappe en ce moment.
Même mes mots me quittent.
Dès que la nuit tombe ou plutôt que la solitude arrive. Je n'ai jamais fait partie d'une véritable meute. J'aime être solitaire, de temps à autres, assez régulièrement d'ailleurs, pour réfléchir, mettre des choses aux claires entre moi et moi. Je devrai dire j'aimais ? Un passage indispensable ? Certains m'y font penser, mais le passage commence à être long, plus long que le chemin total, du moins il me donne cette impression. Comme si pour poursuivre une route vous deviez passer sous un tunnel, et que le tunnel vous parait plus long que la route. Une impression. Une illusion, qui vous parait cependant si réelle, car elle l'est pour vous, qu'elle vous fait mal.
Un passage à vide. Une demi-mort pour apprécier la vie ?
Pour une fois que je l'appréciais vraiment, c'est mal tombé. En ressortant de là, aimerai je encore plus être ce que je serai, ou ce que j'étais ? Dans tout les cas je n'aime pas ce que je suis.

J'AI BESOIN D'AIR !! 

D'un froid qui rentre dans mes poumons, d'un frisson qui me parcoure, d'un vent qui pique tellement que je ressentirai à nouveau ma peau au point de me demander si c'est bien celle là qui m'enferme dans mon corps. " sentir le picotement des étoiles"
J'ai besoin de consistance, j'ai besoin d'un rire, d'un sourire, d'un clin d'oeil, j'ai besoin de me trouver une histoire ailleurs que pour moi même !! J'ai besoin de me trouver dans les yeux de quelqu'un d'autre ! J'ai besoin d'arrêter d'être égocentrique pour me rassurer.
J'ai besoin de vivre pour quelqu'un ...




Peut être ai-je donné les clés aux mauvaises personnes ?
Non.
Peut être ai je donné les mauvaises clés.







citation du soir :

" Offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif "

Je veux pleurer en chantant.

Jeudi 31 août 2006 à 11:01





Ce qui trouble c'est son regard, parce qu'on se demande ce qu'il regarde. Comme il est de face normalement c'est vous, spectateur, témoin, opérateur - mais vous ne pouvez pas croire cela : vous savez bien, dans l'ombre où vous vous tenez, qu'il ne vous voit pas, et que d'ailleurs  vous ne saurez susciter à première vue un regard d'une telle intensité -, qui êtes vous, anonyme, pour être à ce point désiré ? Car ce qui frappe dans ce regard, ce qui sidère, c'est qu'il est comblé, totalement et mystérieusement ravi par un chose invisible à vos yeux, et , d'une certaine manière, aux siens : tourné vers vous, il faut face à l'espace vide laissé entre lui et vous, l'ombre de vous. Il n'y a donc pas d'objet dans le champ de son regard, c'est un regard comblé de quelque chose qu'il regarde sans le voir, d'une chose absente. Et pourtant non, c'est impossible : l'absence ne peut donner vie à un tel regard. Il faut qu'une forme nécessaurement l'explique, qu'une image splendide en justifie l'extase.



Extrait de "Ni toi ni moi" de Camille Laurens.
Un jour je serai là.
Photo by me.
1000 bises Mymy.


Mercredi 30 août 2006 à 21:23





Je repoussais douc
emment la porte, songeuse. La lanière de ma guitare me faisait mal dans le dos, j'allais la poser sur le lit, avec mon carton. Plein de dessins, de textes, de poèmes, de photos et de partitions...
Je me laisse glisser tout doucement le long de la fenêtre et je pense.
Je pense à cette fille que je viens d'apercevoir dans l'escalier, Ella. Ah vrai dire je ne la vois que rarement, et cela fait presque un an.
Elle m'avait toujours fasciné sans que je sache pourquoi.
Elle dégageait quelque chose. Mais pas ce à quoi vous vous attendez, pas du charisme, pas de la joie de vivre.. non cette fille sentait la solitude à mille kilomètres.
Habitant juste au dessus de mon studio je dois dire que je n'avais jamais eu à me plaindre d'elle, difficile d'ailleurs : je ne me souviens pas l'avoir vu plus de 5 fois.
Et pourtant elle a déclenché quelque chose en moi. Une envie de la connaître.
Un sentiment bizarre. Celui de la cotoyer sans pourtant la croiser.
Je n'ai jamais réussi. Mais après tout, je revenais d'un an d'études à l'étranger, j'allais poursuivre un master à Sciences Po tout en continuant à prendre des cours d'arts du spectacle et de photographie. Cela ne devrait pas être si difficile de lier connaissance avec une voisine d'immeuble qui avait sensiblement le même age que moi.

Retrospectivement, je dois avouer que c'est l'une des choses que j'ai le plus regrettée de mes années passées au studio; d'avoir peut être laissé une fille exceptionnelle me passer entre les doigts. Je me dis pourtant que si je l'avais découvert banale, j'aurai été très déçue..
Il y a probablement des choses qu'il ne vaut mieux pas découvrir ne croyez vous pas ?
Et je regrette tout de même..




J'ai pas pu résister j'avoue ...
1000 bises Mymy


Mercredi 30 août 2006 à 15:00


C'était aujourd'hui ou jamais. Ce sera jamais.
Je dois me défouler. Je me casse en forêt. Vieux pantalon, rangers, t-shirt de chasse.
J'avais besoin de le dire. Si vous vous trouvez en forêt de marchiennes entre 15heures et 17 heures aujourd'hui, faites attention. On ne sait jamais quelle folle on peut trouver au détour d'un chemin.

D'humeur massacrante.

Lundi 28 août 2006 à 15:59



Comme je n'en avait pas eu depuis longtemps .. un blog, un monde découvert la nuit dernière, au détour d'articles postés tard dans la nuit, ou plutôt très tôt dans le jour ..." Mes jours sont des nuits blanches.."

Vous arrivez sur ce blog. Une musique sublime vous acceuille, dans un décor pas surchargé, bleu, clair, couleur de rêve. Vous apprenez que la créatrice du blog, son âme même, ne connait pas la musique.
Vous savez que vous mettez les pieds dans un rêve. Alors vous y allez tout doucement, de peur d'abimer quelque chose, vous tentez de vous faire discret dans cet univers qui n'est pas le votre mais que vous aimeriez vous approprier.
Vient ensuite le temps des photos, empreintes d'émotions, ce ne sont pas des pixels de couleurs mis bout à bout qui forment des images non, ce sont des clichés de vies, de sentiments. Ca vous touche. Vous n'y pouvez rien et vous n'y voulez rien changer.
Dernière découverte, qui ne se finit jamais, les mots. Qui sont là, posés, bien sages, en ordre, ça ne fait pas de vague, et c'est peut être pour ça que c'est si beau.
Parce que c'est simple. Que tout le monde pourrait faire pareil ou presque si tout le monde avait le pouvoir comme cette demoiselle de se mettre à nu. Et ce faisant de nous mettre à nu.
Même ses commentaires sont un vrai régal, qu'on attend avec impatience, cela fait moins de 24heures que je la connais. Et il m'en faut déjà plus. Je n'ai pas tant envie de vous faire partager. Parce qu'en entrant là bas on à l'impression d'être seul, avec elle et ses mots. Et pourtant ...

Lundi 28 août 2006 à 15:13


Il n'avait pas le droit de l'appeler comme ça.

Il a perdu ce droit. Il lui avait, inconsciemment donné une vie, mais cette vie elle en avait pris possession et il n'en faisait pas partie.
Hors de question qu'il vienne maintenant qu'il a compris, lui réclamer quelque chose.
Elle s'était donnée coeur, corps et âme pour en arriver là, ce n'est pas une vieille chimère qui réduirait ses efforts à néant.
Cela lui avait fait véritablement mal d'entendre ce nom dans sa bouche.
Non pas qu'elle ressentait quelque chose pour lui, au contraire. Ce nom mêlé à sa voix lui rappelait trop celle qu'elle avait été autrefois. Qu'elle avait décidé de ne plus être.
Dans la bouche des Autres désormais, ces syllabes presque secrètes étaient synonymes de chance, joie, réussite, projets.
Ne pas se rabaisser à lui, ne pas le laisser l'atteindre. Le mépris, c'est tout ce qu'il méritait. Il l'avait abondonnée, humiliée, elle n'en ferait pas autant. Parce qu'elle avait relégué ce mauvais souvenir dans un coin dont elle ne voulait pas le faire sortir.
Ne pas juger trop vite.. et surtout ne pas condamner. Malgré lui il lui avait appris cela aussi.
Jugé, il l'était depuis longtemps. Condamné.. non, elle le laisserait se détruire seul.
ELARA
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Elle n'est pas l'insignifiance que l'on peut croire.. Ne pas juger trop vite. Ne pas condamner, surtout dans son monde.


Lundi 28 août 2006 à 11:03



"La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, vite. Retiens là."


Cette phrase, je devrais me la graver au creux de la main pour être sure de ne jamais l'oublier. Parce qu'à un moment donné, j'ai laissé la vie s'écouler en refusant volontairement de la retenir. Pire. En refusant de la vivre.

Je ne sais pas quand ça a commencé. J'ai juste lentement arrêté de vivre, aussi simplement effrayant que cela. Je me suis coupée des autres de peur de les aimer. J'ai abandonné tout ce qui comptait pour moi. Je ne m'intéressait plus à rien. Je ne ressentais plus rien. Je n'était que la simple spectatrice de ma propre existence et je laissais le temps s'écouler en refusant d'y prendre part.

Je n'ai aucune explication. Ou plutôt des dizaines sans pour autant avoir la bonne. Une partie de moi-même me hurlait de réagir. Mais je n'avais plus aucune volonté, ni aucune force. J'étais morte intérieurement et le peu d'énergie qui me restait me servait juste à porter un masque, à faire semblant que tout va bien. Après tout, avec moi, il n'y a en apparence jamais aucun problème... Et voilà comment on frole la dépression dans l'ignorance générale.

Je ne sais pas ce qui m'a conduit à fuir ma propre vie. Je ne connais pas le début de cette histoire, mais j'en connais au moins la fin. Une rencontre, un électrochoc. Ils ont réussi à réveiller la personne que j'étais il y a bien longtemps. Ils sont pour moi un condensé de vie qui m'a forcée à ouvrir les yeux. Leurs espoirs, leurs passions, leurs désillusions aussi, parfois, m'ont confrontée à ma propre existence, vide et dépourvue de tout émotion, de toute attente. Leur personnalité, leur talent, leur amour m'ont redonné envie de vivre, de vivre vraiment et d'en accepter tous les risques, même celui d'aimer et de faire confiance à nouveau.

Ils ne mesureront sans doute jamais ce qu'ils m'ont apporté. Mais eux peuvent me demander l'impossible, je le ferai sans hésiter.

Melle M.

Dimanche 27 août 2006 à 23:04



Il est tôt ce matin, trop tôt. Je veux dormir. Qu'on me laisse dormir. Je me retourne. Vide. Froid. Les couvertures, elles rapportent tout de même un peu de cette chaleur qui m'est nécessaire. Oh bien sur pas assez, mais déjà un peu, ce n'est pas si mal.
Mes yeux papillottent, non je ne veux pas. Ils piquent, ils pleurent. Et moi je veux tout retenir, la joie, la peine, la douleur d'une mauvaise nuit. Moi je veux "juste" dormir.
Ca parait si simple aux gens qui y arrivent. C'est à dire la majorité d'entre vous.
Quand je me laisse tomber dans ce lit qui est le mien, je commence une chute qui finit trop vite, ou pas assez je l'ignore. Je revois son visage dans l'ombre, et je culpabilise, toujours un peu plus, toujours un peu trop ? Je ne saurai me prononcer sur la question.

A elle, une autre je lui ai fait dire à travers moi, ce que je voulais m'entendre dire. Le piège que j'avais tendu s'est refermé au mauvais moment. Les mots que j'avais écrits sont allés à la mauvaise personne.

Ma tête se renfonce dans les draps. Ils sentent, j'aurai pu, dans un autre moment qui me semble être une autre vie, enfouir encore plus mon nez dans ce tissu, respirer une odeur, la ressentir. Là elle m'oppresse, je suis enfermée dans ma tête.
47 jours.. déjà, seulement, c'est une éternité d'angoisse qui vient de passer.
Et qui continue sa route. Pourtant je suis pleine de volonté, je veux aller à St Amand, à Valenciennes, monter un nouveau groupe, recommencer le théâtre... je veux vivre en somme. Vivre comme j'ai toujours vécu, et encore plus. Vivre comme avant.. oublier ?
Ce ne sera pas possible.. comme il m'est impossible de dormir pour oublier durant quelques heures de repos.

Je ne sais pas quelles limites me poser. Je ne sais pas quelles limites je peux lui poser. Je ne sais pas quelles limites nous poser.
Mais il y a celles de mon corps, qui elles sont bientot atteintes. Celles de mon coeur je les repousse à chaque fois, involontairement, pour avoir plus de place. Pour les mauvaises choses, les choses qui font mal.

Autour on rit, on s'amuse presque de la situation.. cocasse effectivement.
Quand quelqu'un tombe, avouons le, tout le monde rit. Quand le monde se rend compte que c'était la dernière chute parce qu'elle a été fatale, il en est tout autrement.
Et ce, parce qu'il est trop tard.
Pourtant quand on tombe, on rit également, après coup, et alors on recommence, ou l'on continu.

Pour moi l'après coup est trop fort, et puis il est moche.

Je parlais d'envie.. je sais que j'ai pas envie de dire je t'aime. Ce serait trop vrai, trop dure comme vérité. Et puis il y a ce que ca implique.

"Parce qu'une telle retombée prouve que nous étions allés tellement loin avant, ensemble"
J'ai écris ça à un propos si différent.

Que ce passe t'il quand la retombée vous cloue au sol ? Vous achève ? On ne dort pas.
On pense. On rumine même, on devient cynique, cruelle parfois.
En un mot moche. Et on culpabilise encore plus de le devenir juste parce qu'on a été heureuse.

Moche. Je répète souvent ce mot en ce moment.

Je veux dormir.


Samedi 26 août 2006 à 23:04




5 heures.
Elle commence l'entrainement. Juste après s'être réveillée. Vêtue de couleurs sombres, d'une tenue facilitant les mouvements, elle salut, s'étire, et commence à courir.
Dans le noir. Savoir se repérer, sentir les mouvements du bout des membres.
Fléxions, sauts, roulades, chutes.. pendant 2
0 minutes tout en continuant de courir, elle amène vers soi des combattants invisibles, elle stoppe.
S'immobilise. La jambe droite tendue en l'air au niveau d'un visage.. elle l'a fait descendre, se retourne, et d'un geste rapide, saute pour envoyer son pied frapper à environ 2 mètres. Et elle recommence, avec le pied gauche.
Elle arrête à nouveau, souffle, fait des exercices de souplesse, écarts, jeté, dos..
De nouveau, au centre de la salle, enchainement, coup de pied jetté, puis sur le côté, poing dans le plexus solaire, tranché au niv
eau de la gorge, d'un bond elle se rejette en arrière, roulade, ramène son corps tendu, chaque muscle à l'affut de la moindre demande.
D'un mouvement qu'on voit connu et répété, elle fauche  deux jambes hypothétiques.
Puis esquive une contre attaque et commence un kata.. puis deux.. jusqu'a faire la totalité de ceux qu'elle connait dans des disciplines diverses.. le tout met un peu plus de 3heures.
Puis elle déjeune un peu, prend une douche et renfile une tenue.
Se rend dans la réserve pour aller chercher le plus intéressant à ses yeux, les plaques à briser, les mousses à frapper sans relache, et les batons de combat.
Ne fait que répéter, répéter, perfectionner, les mou
vements qu'elle connait, et en invente d'autres.
Le jour se lève, elle va dehors et respire, de ces mouvements lents qu'on lui a enseigné, ce matin plongée, cet après midi centre de tir.




En remerciement à mon maître. Pour une journée inoubliable.


Vendredi 25 août 2006 à 22:23

La prochaine fois ensemble
Ne pas avoir les mains qui tremblent
La prochaine fois ensemble
Des regards qui se ressemblent

La prochaine fois ensemble
Le souvenir du matin d'une nuit
Le début de l'enfer au paradis
Le sourire de la première rencontre
La joie des nouvelles qu'on raconte

La prochaine fois ensemble
L'exaltation des meilleurs instants
La mélancolie des derniers moments
Quand on garde un clin d'oeil pour le départ
Sale tour d'un jeu de hasard

La prochaine fois ensemble
Les coeurs qui s'assemblent
Les gestes qui rêvent à se suspendre

*********************


Ca faisait longtemps un poème.. aucun rapport avec quelqu'un qui me connaît trop ..

Mille Bises Mymy


Vendredi 25 août 2006 à 15:39

C'est très dur de reposter sur mon blog après cet article : Lambeau.. merci à Mr S. qui, pour dissiper les derniers doutes, est bien l'auteur de ce texte. ( que, pour ma part, je trouve bouleversant).

Mais voilà, je ne pouvais pas continuer sans écrire ici.

J'ai fait ma pause. Je ne sais pas si elle a été assez longue. 
Elle m'a cependant déchargée de certains problèmes. Dire tout ce que l'on a sur le coeur. N'attendre aucune réaction. Et oui aucune réaction n'est venue. Rien de surprenant. C'est ce qu'il me fallait. Ni gêne, ni faux semblants. Une grande mise au point, sur plusieurs aspects de ma vie. Je ne dors toujours pas pourtant. Je vais donc devoir chercher un nouveau noeud à l'écheveau.
Je ne sais pas si j'en aurai le courage. Mais je n'ai de toute manière pas celui de continuer à vivre comme ça.
Je suis rassurée dans un sens. Je me suis sentie soutenue, et confortée dans mes idées.
Je sais que je suis avec les bonnes personnes au bon moment. Pour longtemps, et pour une des choses que je souhaite le plus ( ne serait ce pas juste la chose que je souhaite le plus ?), un avenir ensemble. Alors que je ne m'étais jamais imaginée autrement que seule, étudiant, ou travaillant, j'ai désormais la possibilité d'ajouter cette couleur à mes projets.. une université près de paris... des études à l'étranger, j'ai d'autres désirs qui ne se résument plus à sciences po, USA/Japon et ambitions.
Merci les 4fs ... encore une fois, merci.
J'ai peur que ce mot merci, finisse par ne plus rien vouloir dire à force de le répéter à tant de gens.. mais ça me permet de me rendre compte que nombreuses sont les personnes qui font des choses pour moi.
Et à qui je pourrai me confier entièrement. Mais je ne le fais pas.
Cet article n'était pas là pour ça.. juste à la base pour une chanson, dont le refrain m'est venu.. et que j'essaye de terminer. Et que je viens de mêler au chemin qui plonge.. c'est peut être comme ça que je m'en sortirai.

Dans une autre galaxie
J'apprend à retrouver ta vie
Dans d'autres emprisonnements
Dans une autre galaxie
Je m'attends à retrouver ta vie
Et de nouveaux tourments

Sur le chemin qui plonge
Tu rêves et nous emportes
Dans ton propre songe
Ferme la porte




Hum.. non les couplets ne me viennent pas.. et ces deux chansons représentent trop pour moi pour que je puisse les associer.
Peut être que leur aboutissement sera aussi le mien, je ne sais pourquoi j'en ai l'intime conviction.

A suivre.

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