Jeudi 3 juillet 2008 à 19:04
- Je n'en sais rien...
- On sait toujours.
- Je te dirai ça dans quelques jours si tu veux bien.
- Ce n'est pas à moi de vouloir !
- C'est pas ce que je voulais dire et tu le sais.
- C'est à toi de disposer, d'être, sans peur du lendemain !
- Une phrase trois erreurs...
- C'était à moi de te faire la morale. Pour que tu sois heureuse.
- Une Reine peut tout faire, ou presque. Y compris la morale.
- C'est vrai que j'ai voulu te faire despote, mais pour ton bonheur.
- A être trop puissante on devient trop faible. Alors...
Jeudi 3 juillet 2008 à 18:33
Jeudi 3 juillet 2008 à 13:54
Mercredi 2 juillet 2008 à 22:50
Mercredi 2 juillet 2008 à 22:29
(parce que vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis contente, pour lui, pour eux, pour elle)
Mercredi 2 juillet 2008 à 20:19
Le ciel s'est couvert si vite que personne ne s'en est aperçu, il va pleuvoir.
Elle a à peine eu le temps de penser cela que les premières
gouttes se mettent à tomber, grosses mais peu nombreuses. C'est une pluie d'été, une pluie nouvelle. La première de sa vie présente. Ou la dernière de l'ancienne. A voir. C'est avec délice qu'elle retire ses chaussures avant de se
laisser mollement tomber sur son matelas. Les gouttes tombent sur son velux. Bruit. Elle ferme les
yeux. Arrive au bout du chemin, ce chemin pavé et souvent glissant, elle voit.
Se voit ? La lumière se fait brusquement, se lever et agir. Elle dévale les escaliers, ouvre la baie vitrée et court
jusqu'au bout du jardin, toujours pieds nus, sous la pluie. L'air est
un peu plus respirable qu'il ne l'était ces derniers temps. Sous ses pieds elle sent le sol glissant, elle connaît cette sensation de déséquilibre. Où les dérapages ne se contrôlent pas. Elle s'arrête net. S'allonge
dans l'herbe déjà détrempée, elle veut regarder la forme des nuages. Il ne manque plus qu'une cigarette qu'elle peinerait à allumer et qui mêlerait la fumée amère à la [...] du tabac mouillé.
Elle sait que derrière le grillage il y a un champ, elle le voit, et derrière ce champ il y a une route…Pavée. Sur cette route se trouvent quelques une de ses désillusions remarquables, de ses rêves les mieux piétinés, de ses fumées les plus vite dissipées.
Mercredi 2 juillet 2008 à 14:56
Au final on ne se subvient pas, on survit à cause d'un connard d'instinct qui après des siècles d'évolution a trouvé le moyen de rester incrusté dans nos gènes. J'attends toujours le court-circuit.
Mercredi 2 juillet 2008 à 12:42
Mardi 1er juillet 2008 à 17:14
Des éclats de voix. Revient ce foutu mal de tête. Qui arrive sans prévenir, et qui m'enferme selon son bon vouloir... Le reste aussi.
Des conditions telles qu'il n'ai jamais eu à venir, oui j'aurais apprécié, pouvoir réentendre tout cela et m'en foutre complètement. Non. Les autres ne comprennent pas, ils ne gardent pas en mémoire. Lentement mais surement, tu les rejoins. Envie de te crier dessus, de te faire réagir, de faire bouger les choses, figées dans une situation trop facile.
Comme si je n'avais pas toujours su que je me battais et allais me battre en vain.
Du coup je reprends mon carnet et le remplis de mots et d'esquisses dénués de sens.
Je ferme les yeux.
Les images me reviennent, finissent de m'enfoncer. Tant pis, il est tard désormais. Je les laisse devenir floues, je laisse l'ombre les gagner peu à peu. Je me laisse les oublier.
Les coups durs et les mains tendues, les désillusions, et la réalité qui s'impose. Pas assez terrible à mon goût. Je me réfugie alors dans courses sans fin, des ciels imprévisibles et chemins tortueux.
Au final ça ne change rien. Tu me colles à la peau.
Mardi 1er juillet 2008 à 16:26
J'ai jamais voulu écrire des mots d'amour ici. Parce que pour ceux qui sont là, à moitié cachés, ça me tue déjà de les retrouver alors que le futur les a fait mentir. Pareil pour les mots d'amitié. Mais ceux là me semblent tellement indispensables. Et pourtant. Je l'ai fait. Je crois qu'on peut jamais s'en vouloir de ça. On peut juste souhaiter ne pas les salir, ne pas les abîmer, ne surtout pas les faire mentir. Un jour on tombe sur quelqu'un d'autre. Sur des phrases semblables et différentes à la fois.
Pour finalement se demander si l'Histoire, si les histoires ne sont que ça.
Un éternel recommencement.
Mardi 1er juillet 2008 à 15:49
Je sens le pain qui cuit et la farine en dessous qui crame.
J'avais de la farine plein les bras.
Et c'est à ce moment là que m'est revenue cette phrase, inscrite il y a un peu plus d'un an sur le mur des premières fois : "C'est la première fois que mon Doudou il tombe amoureux." d'une certaine Célinska. Et autres perles. Aucune idée du pourquoi du comment la farine sur mes bras m'a refait penser à ça. Ce soir je vais à Valenciennes. J'ai mal. Le 5 juillet. Le 7 juillet. Le 9 juillet. Le 11 juillet. Le 15 juillet. Le 16 juillet. Le 19 juillet. Le 20 juillet. Le 22 juillet. Le 23 juillet. Quoiqu'il en soit, ce mois de juillet sera important. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts. Les doigts, les orteils, les mèches, les bretelles, les trousses, les lacets, les tissus, les ficelles, les élastiques, les...
Mardi 1er juillet 2008 à 11:42
Au final je le savais. Et je suis venue malgré tout. La seule peur qui reste c'est celle de regretter. Mais d'un autre côté... On a le temps. Le temps de regretter ce qu'on a dit. Le temps aussi de se dire que ces regrets étaient cons. C'était pas trop mal répondu. Est-ce un quitte ou double ? Non, je ne connais pas ce jeu là moi.