Mercredi 2 janvier 2008 à 21:44

Je profite du passage de Balthazarine Reine des Fées et de Mademoiselle Vigotte (qui se reconnaîtront sans doute, à moins qu'elles soient vraiment aussi cruches qu'elles ne veuillent bien me le montrer) pour vous souhaiter une nouvelle année. Ou plutôt non. J'ai certes un jour de retard, et je n'ai pas envie de le souhaiter, et je vais vous l'expliquer.

Nous souhaitons un événement périodique qui célèbre, en quelque sorte, un anniversaire d'un point de vue héliocentrique. J'entends d'ici des protestations d'indignation, des bouh et autres rejets, des sifflets éhontés qui fusent au-dessus de mon crânes, des fruits rouges peu mûrs qui s'abattent au bas de l'estrade, manquant de peu mon pantalon. Oui c'est vrai, je me rappelle soudainement que vous êtes sans doute des profanes dans l'art, que vous n'êtes pas en terminale S. Rectification : certains d'entre vous ne sont pas encore en terminale, et je profite de ma position de senior dans le domaine scientifique pour avancer un peu ma théorie.

Nous fêtons un retour au même endroit si nous sommes placés au centre du soleil, sans brûler car virtuellement dans notre théorie, nous ne tenons compte de la température et encore moi de la mortalité. Fêtons donc le premier janvier, c'est-à-dire le même moment que la fois d'avant où nous étions au même endroit.

Je ne veux pas célébrer le soleil. Il brûle certes, il chauffe notre peau et la brunit quand il ne la grille pas, offre la chaleur et la photosynthèse pour nos amis les végétaux, qui nous délivre le dioxygène tant précieux. Je préfère célébrer la lune, la froideur et le calme de la nuit, la mélancolie et la dualité de cet astre blanc, trompeur, qui dissimule toujours à nos yeux ce qu'elle a derrière la tête. Je préfère célébrer le noir, l'obscurité, là où l'on peut s'attendre à tout. Je veux célébrer la nuit, paradoxalement quand on parle du soleil (mais le soleil provoque le jour et la nuit direz-vous ?)

Qu'est-ce qu'un an ? Je vais vous dire, ce n'est rien. je me sens à un pied d'égalité avec des gens bien plus jeune. Je considère votre (notre) aimable hôte comme une personne ayant un esprit bien plus mûr que moi, et ayant atteint mon vénérable âge, elle brillera sans doute (non, ne rougis pas mymy, chut). Du haut de mes vingt-quatre ans solaires, je me sens plus dénudé et moins évolué que certains individus qui n'ont atteint la vingtaine. L'année solaire est sacrée, et nous la célébrons, mais elle n'a aucun sens, car ce qui est important est le degré d'intensité avec lequel chauffe notre coeurs et notre esprit. Alors qu'importe, dix, quinze, vingt, vingt-cinq. Oublions nos âges, oublions-les "tu es trop jeune pour comprendre car tu n'es pas majeur" ou "il est beaucoup trop vieux il a passé son quart de siècle", oublions les mathématiques de l'esprit, les systèmes décimaux et les points de vue géo-hélio-sélénocentriques.

Regardons juste nos coeurs aussi purs et réfléchis qu'ils sont, oublions la nouvelle année, les résolutions, les hivers et les retour à zéro ou vers l'infini. Oublions les 01/01 et les 31/12, oublions les rides ou les boutons d'acné, regardons simplement qui est en face de soi, ce qu'on a envie de lui apporter, pas par expérience ou par jouvence, mais simplement par pure amitié, générosité et complicité.

Hum, je voulais juste parler de ne PAS fêter le nouvel an et voilà où ça m'a conduit. Je vais donc partir avant de trouver des non-explications à tout.

(Non-Romancier)

[Et excusez la police et la couleur qui me fait souvenir à mon chez moi]

Mercredi 2 janvier 2008 à 15:11


Mardi 1er janvier 2008 à 23:13

Pourtant je le connais bien François, lui et sa manière de combattre, nous nous sommes souvent battus l'un contre l'autre, il y a eu de nombreux entraînements où nous étions ensemble. Et puis Quentin aussi, un peu moins mais tout de même. Malgré tout, assise en haut des gradins je n'ai pas pu m'empêcher d'être impressionnée. Cette maturité, cette force, cette adresse... Les coups pleuvaient, les esquives étaient impeccables, et je savais que cela faisait déjà au moins une demi-heure. Là les gens peuvent penser que Quentin prend le dessus : François se recule après un coup de poing dans le plexus solaire, mais les deux savent que le coup n'a pas atteint sa cible. Balayette, saut, recul, reprise, et la garde. Enfin, l'affrontement pour la garde. Les bras dansent d'une manière presque effrayante, la force et la violence de l'affrontement sont extrèmes mais l'agilité des garçons les rend secondaires, ou presque. Alors que François se concentrait sur la garde, la main droite se démenant pour atteindre le col, Quentin change la donne, le surprend par une garde à gauche qu'il réussit à imposer, tentative de projection, ippon seo nage, sans surprise. Il échoue parce que son adversaire a roulé sur son épaule. C'est toujours la même erreur. On pense devoir recommencer à zéro mais la victoire arrive, rapide et innattendue, c'est ainsi qu'elle est vraiment belle, le pauvre fou qui avait oublié ses jambes, Franz se jette à droite, comme dans une tentative désespérée d'un oso-to-gari à gauche, mais ses bras restent vers son arrière à lui, l'avant à Quentin... L'avant. La jambe de François qui semble traîner là agit, impitoyable et sans faille. On dirait qu'elle se pose sur le genoux droit de l'autre judoka : iza guruma, la roue autour du genoux. Wazari-wazate, ippon !
Il a toujours été le meilleur. Et ce matin là ils m'avaient appelée, il manquait une personne pour l'entraînement. Alors à sa plus grande surprise j'ai emprunté un de ses judogis à François ; perdre 10 kilos et prendre 2 centimètres ça aide depuis la dernière fois. Le tissu bleu est lourd et rêche. Je m'étais promis de le porter, au moins une fois encore.

J'aurais pu être eux.

Mardi 1er janvier 2008 à 22:05

Je me sens tellement bête à l'attendre. Il va bientôt téléphoner, à défaut d'arriver. Trente minutes de retard ça n'est pas grand chose en fait. Non, vraiment pas grand chose. Et puis la nuit est brumeuse ; il doit être retardé quelque part sur la route. Oui, ça doit être ça. Ça ne peut être que ça. Mais ça n'est pas non plus là peine que je m'inquiète. Dans moins d'un quart d'heure il va arriver, avec son habituel sourire sur les lèvres et je me sentirai encore plus bête que maintenant. Ouais, il le faut. C'est une promesse qu'il va tenir. Avant mon départ. Avant que nous ayons à arrêter. Non, non et non. Je veux que cela tienne, au moins pour que nous puissions être nous devant tous, au moins une fois. Il faut me laisser ça. Pourquoi tout semble devenir compliqué ? La situation ne l'est-elle pas assez ? Oh que si elle l'est. Je sors difficilement d'un enfer innommable, les portes du paradis sont là, si proches, et pourtant c'est comme si j'étais assignée à résidence, au purgatoire. Un purgatoire qui se réchauffe de plus en plus d'ailleurs. Pas facile de rester calme et confiante avec une atmosphère pareille. Au moindre faux pas je plonge, et le pire c'est que je plongerai seule. Il est hors de question d'entraîner qui que ce soit dans ma chute. Ah ! Je n'y suis pas encore. Pour l'instant je tiens. Je tiens et j'attends.

Mardi 1er janvier 2008 à 18:46

- J'avais du mal à me l'imaginer mais tu joues très bien la victime.
- Merci.
- Et maintenant ?
- Oh, maintenant je vais attendre, laisser les choses se faire un peu seules. C'est seulement s'il le faut que je donnerai un dernier petit coup de pouce.
- Mais tu penses qu'il ne sera pas nécessaire ?
- En effet, ce que nous avons fait là devrait suffire.
- Ce que tu as fait là.
- Sans doute, mais peu importe la manière, seul le résultat compte.
- Je ne pensais pas t'entendre dire ça un jour.
- Moi non plus à vrai dire, les temps changent n'est-ce pas ?
- Oui, et j'ai peur que nous ne faisions qu'accélérer ce changement.
- Tant mieux.

Mardi 1er janvier 2008 à 13:55

Merci.


Et bien sûr les voeux, les gueules de bois, les cernes, les extinctions de voix, les maisons à moitié détruites et tout ce que je peux vous souhaiter pour une belle année 2008.
Mais [bip bip bip (les gens qui m'entendent parler savent quoi y mettre)]  : merci !

Mardi 1er janvier 2008 à 5:35

Parce c'est la nouvelle année depuis bientôt 5 très passée et trépasser aussi (lol), enjoy, mdr) et que je n'ai rien de mieux à faire mais que je suis sûre que grandemymy de mon coeur tu me pardonneras. (introduire ici un smiley).


Après moultes et moultes cris de joie dans la rue, àprès avoir recherché du reseau pour souhaiter la bonne année à des amis ? qui ne nous renveront qu'un message copiés-collé, après s'être excusée sans raison, s'être rendus compte de plus où moins certaines choses, après ne pas avoir reçut ce que l'on attendait, après quelques embrouilles aussi, après un arrivé aux abonnés en retard, après un départ plus que tôt, après une aprèm qui aurait dût être chargée, et après s'être souhaité la bonne année bien sûre.

Après  des jeux de lumières même pas drôles, après des bonbons qu'on à caché pour mieux manger à quelques uns seulement, après les jeux vidéos, après un film zapé, un autre pseudo-regardé et enfin un qui n'as servis que de fond sonor. Après le champagne qu'on n'a pas eu, le cidre qui n'a pas bullé, et les super belles photos de nous. Après qu'on nous ai dit chuuuuuuut alors qu'on n'en avait rien à faire, après avoir bu tout le coca, le jus d'orange et ce qui aurait pu rester de quelques alcools que ce soit.

Après avoir regardé l'heure toute les quelques secondes, après s'être rendut compte qu'on avait pas tous la même heure.Après les crèpes, la guitare, les chants, les jeux de cartes auxquels certains n'ont pas participé et les fous rires qu'on se demandaient pourquoi. Après le chien qui nous bave dessus ou qui exite certains ... certaines, après léo, le rhum et d'autre encore.
Après tout ça on savait plus trop quoi faire.

Alors après tout pourquoi ne pas rajouter à notre liste "emmerder de pauvres lecteurs qui croyaient viender sur un blog un peu plus réputé".
Et tiens bonne année aussi.

Mardi 1er janvier 2008 à 5:24

Devant le desespoir de sarah en cette nuit de la nouvelle année ne trouvant aucun nouvels articles sur les blogs qu'elle visite, j'ai décidé de remédier à cela en publiant un article.

Sauf que moi je suis une vilaine fille, je ne veux pas polluer mon propre blog avec des conneries sans aucun sens, alors je décide de polluer celui d'un autre.

Or pour cela il me fallait trouver le blog d'une personne que sarah visite régulièrement et qui avait aussi un mot de passe invité. C'est de cette manèire que je me suis retrouvée en cet endroit ci à écrire des choses sans aucun interêt mais c'est pour elle donc j'ai le droit

Parce que pour le nouvel an tout le monde devrait être heureux, et il devrait être interdit de desespérer tout ça parce que tous les cowblogeurs sont occupés à boire comme des trous et à ne pas publier d'articles pour les terriens en detresse.

Et au passage, fait étrange que j'ai noté quand minuit à sonné: Tout le monde s'est sauté dans les bras et 5 econdes après tous se sont rués sur leur portable pour envoyer des textos à la con à un certain nombre de contacts avec dedans "bonne année".

A quoi bon? Je ne sais guère, apès tout à quoi cela rime de souhaiter une bonne année? Bien sûr que nous voulons le meilleur pour les autres, mais pourquoi faudrait il le faire savoir seulemet le premier de l'an? A quand des "bonnes journée" envoyés le matin à certains personnes, ou encore "je te souhaite un bon repas  la cantine et espère que tu ne mouras pas d'intoxication alimentaire". C'est sûr que cela aurait le mérite d'être original et prouverais qu'on est capable de penser aux autres sans avoir besoins que le calendrier fixe une date rien que pour ça.

Voila, je pense que j'ai assez abreuvé ce blog des reflexions philoophiques qui peuvent avoir lieux dans ma tête d'écervellée tard le soir, la paix sur vos jardins, et bon réveil après votre cuite de la soirée (et pour les intelligents qui ne se laissent pas à des soirées grivoises, bonne nuit à vous)

Sur ce...

(elfe perigourdine)

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