Lundi 14 janvier 2008 à 18:53

C'est faux parce que ça ne peut pas. Simplement. Et si j'avais envie d'y croire ? A part de me casser la gueule une fois de plus je ne risque rien. Ou pas grand chose. La prochaine fois je te prends par la main et on s'enfuit. La prochaine fois je réponds sans réfléchir aux conséquences. J'agis sans penser à ceux qui nous entourent. Les gens... Ces salauds qui s'amusent à mettre des bâtons dans les roues du monde même. Le temps est passé tellement vite, et j'ai peur qu'il accélère encore. J'ai parlé sans cesse. Tu m'as sûrement trouvé saoulant. Ca m'arrive, mais qu'avec toi. Je veux te retenir. Enfin, c'est la seule explication que je trouve. Je fais des efforts, je cache ma déception lorsque je te vois fouiller tes poches. Et puis un stupide espoir ; celui que ça ne soit qu'une manière de gagner quelques minutes en plus.  Je sème des invitations aux quatre vents et j'espère que tu vas en saisir une. Sans réfléchir non plus. Nous verrons bien. Oh oui. Comme j'aimerais ce nous là.

*C'est un lui qui parle. Pas d'erreur.

Lundi 14 janvier 2008 à 18:30

- Margaux, lâche ton portable.
- Pourquoi ? Tu vas pas me dire de suivre tout de même ?!? XD
- Non, c'est juste que t'es en train de te faire mal là.

J'ai probablement du mal à voir les gens qui me sont proches ces temps-ci. Demain c'est tempête. Je suis déjà en plein dedans et je cherche un roc auquel m'accrocher. De toutes mes forces. Ma tête est remplie de grelots et eux aussi s'agitent déjà. Ça fait un bruit d'enfer et en même temps si l'enfer ressemble à ça ce serait assez acceptable. Je reviens après. Je finirai, ou pas.
Sinon la phrase de la journée ce serait bien "Ils n'avaient qu'à la flinguer." Je suis limite flippante.

Lundi 14 janvier 2008 à 18:01

Bon anniversaire Hélène  !!!

*



J'espère que tu aimes ton cadeau !
Et puis vous, je vous informe : cette fille est géniale et mérite bien plus que cet article.
Une prochaine fois ; promis.

Lundi 14 janvier 2008 à 11:09

I'm sorry that she's still in your mind
And I can't do anything
But I would like
I'm listening you without a word
Trying to leave my feelings
Why is it forbidden to forget ?

Days are just too long for us
Which doesn't prevent my nights
From being haunted by her strange figure
Dreams harbour forbidden thoughs
That's why we are scared to kill her
Again...

Dimanche 13 janvier 2008 à 22:14

Il y a avait tant de choses à dire. Tant de mots enfermés. Tellement qu'elle aurait pu s'en faire une vie. Tellement qu'ils débordaient de partout et avaient commencé à ronger le reste. La concordance des temps n'existe pas. Ils étaient désormais bien enfermés. Ils sont désormais bien enfermés. Dans une boîte rouge pleine à craquer. Tout autour du Scotch. Environ un rouleau et demi. En-dessous du lit et bientôt au grenier. Sauf que cette boîte ne sera pas descendue pour les braderies. Elle va rester là quelques temps, à prendre la poussière. Jusqu'au jour où elle l'aura oubliée. Et ensuite jusqu'à ce qu'elle s'en souvienne, à cause d'un détail bête. Quand je pourrais l'ouvrir sans plus rien ressentir. Alors je l'ouvrirai et je finirai. Ou elle ira à la poubelle. Si elle n'a pas déménagé d'ici là. Ce soir s'endormir sur cette boîte et sur les mots qu'elle contient. Les étouffer avec les oreillers. Il ne reste que ça à faire.
Ça n'est plus une boîte à souvenirs. C'est un cercueil à souvenirs. Quand le temps viendra il faudra juste faire une dernière autopsie.

Dimanche 13 janvier 2008 à 18:38

S'adapter est une preuve d'intelligence.

Oui, j'ai déjà entendu ça, souvent en plus. Mais j'ignore si c'est réellement vrai. Je supppose que certaines adaptations sont si contradictoires qu'elles sont totalement incompatibles. J'ai peur d'en voir arriver une énorme. Vraiment grosse. Le genre de contradictions qui vous projette à terre et vous piétine. Même si l'adapation se fait partiellement. On, ce prénom imbécile, dit encore qu'il faut alors trouver une source de motivation suffisante. Et si c'est cette source qui est  la cause des problèmes ? Je fais comment moi ?

Dimanche 13 janvier 2008 à 0:47

La grippe arrive. Ouais. Mais ça n'est pas le plus grave.
Y'a la :

ECDPF


l'Envie Compulsive De Pouffer Facilement



Je suis vraiment à enfermer, mais ça va,  y'a des gens qui le prennent bien.
Enfin, je crois.


Dimanche 13 janvier 2008 à 0:46

Oui, des étoiles il y en a des tonnes dans le ciel ce soir. Qui m'a dit que je devais me réjouir parce qu'il vivait sous le même ciel que moi ? Je crois que c'était un commentaire. M'enfin. C'est fini cette histoire là. Révolue. Je ne suis pas rancunière mais je n'oublie pas. Là je n'oublie pas mais je n'y pense plus. C'est pas forcément facile, c'est technique. Les jours sont passés. Puis les mois. Les années aussi. Ça tombait assez bien pour pouvoir tirer un trait. Je mets longtemps à le tirer mon trait. Mais je présume qu'il y a des choses qu'il faut faire correctement. Ce qui n'enlève rien à la beauté du ciel de cette nuit. Ça sublimerait presque l'ensemble : la mélancolie peut avoir ce pouvoir là si elle est soutenue.
Remonter sur le toit, s'asseoir sur les veluxs et gueuler aux étoiles de me répondre.
On me dit que ça se fait pas... Tant pis.

Dimanche 13 janvier 2008 à 0:17

Y'a des choses qu'il vaut mieux éviter de ressasser certains soirs. Des chansons à zapper, des imagers à chasser dans un recoin sombre de la mémoire. Des mots à lire, mais vite, sans s'y attarder. Histoire de ne voir qu'eux. De ne pas s'embrouiller. Ou du moins pas plus que nécessaire. Genre il y a un nécessaire. Le froid s'installe à nouveau. Je crois que les étoiles ont pris le large sans moi. Ce sera pour une prochaine fois, s'il y en a une. Ca eclate en mille morceaux et il ne reste plus qu'à courir les récupérer.

Samedi 12 janvier 2008 à 22:59

Curieusement j'en viens à me raccrocher aux mêmes notes. Pendue à la portée. C'est marrant de se balancer entre deux mesures. J'essaye dans la mesure du possible de ne pas abîmer la partition sur laquelle je fais mumuse ; ce serait bête pour maintenant. Déjà cette heure-ci ? La récréation est bientôt finie. Encore un peu ! Encore un peu ! Une dernière partie, une apothéose ou une jolie chute. J'aurais aimé entendre une fugue. Comme le temps passe vite quand on s'amuse. Cette partition sonnait comme un bonheur enfin atteint.  Malheureusement ce beau rêve, cette mélodie trop courte, reste lointain et en pianissimo.
Cependant la musique reste universelle et c'est une superbe consolation.

Il est temps de remettre les compteurs à zéro.
Désormais pour faire valoir un passé commun il faudra faire vivre mon présent.
Na. D'abord.

C'est comme le reste, une idée, pas en l'air mais difficile à appliquer.

Merci à thegrannysmith qui m'a fait souvenir de ma phrase manquante.

Samedi 12 janvier 2008 à 11:59

Je voulais commenter. J'aurais voulu dire des choses intelligentes sur le coup, de jolies choses. Je suis restée sans voix. Il a fallu du temps, voilà quatre jours que je digère. Que je savoure. Lentement. Un déjà qui résonne. "Et si ça devait être beau et vrai, bah, avec toi ça l'est déjà." Déjà. C'est magnifique. Tu es merveilleuse. Je voulais te dire que je l'aime ton habillage. Une histoire de nouveauté, mais je change tout le temps. Le mien non plus n'est pas mal quoi c'est vrai. Non: je préfère les vôtres, parce qu'ils viennent de vous peut être bien. Que vous entourez mon monde. J'aime l'idée. Un an que j'existe pour toi, dubitative. Hum. J'ai regardé dans le dictionnaire et bazardeuse effectivement, je ne pense vraiment pas l'être. Pourtant la première impression est toujours la bonne, et l'habit ne fait pas le moine. C'est fou comme les proverbes peuvent être contradictoires. Tout est contradictoire et ne l'est pas. Bref. Il n'y a pas du tout du vent dans ton article, il n'est en rien superficiel et même, bah, je l'aime. J'ai failli pleurer mais j'allais manger. Vivement cet été. Tu me reconnaîtras parce que tu verras deux folles qui courront sur les quais... Je nous y vois déjà. Déjà, encore. J'aimerais te voir chanter. Et aussi jouer. Sur scène en tous cas. Puis j'aimerais que tu m'y vois aussi peut être bien... Je voudrais te voir demain. Je ne sais pas si je réussis dans des domaines auxquels tu tiens, mais je comprends ce que tu veux dire: la procuration, c'est cela. La lettre attendra, mais c'est vrai que j'aimerais avoir une lettre, tu sais, qui est une forme, et un poids, qui existe. Notre amitié repose sur un écran et c'est très bizarre, j'ai découvert cela il y a peu. Avec toi en fait. Je suis démesurée c'est vrai. Égoïste en un sens parce que je veux les gens pour moi. C'est compliqué. Tu me manques alors que je ne t'ai jamais vue. C'est formidable ou horrible: au choix. Cet été et le coeur qui bat. Vivement.

Samedi 12 janvier 2008 à 1:24

De rien

Une façon de répondre à ton mot de passe, ou à toi. J'sais plus. Bah, on commence à avoir l'habitude, hein...
Un jour j'me déciderai à venir chez toi poster un truc constructif ( ouai ouai j'ai bien dit constructif...)

[ Ha ouai et puis... Ca compte pas... ]

Vendredi 11 janvier 2008 à 22:44

Merde, merde et merde. Qui veut bien me rappeller ce que je fous là ? Pourquoi je tremble encore comme avec l'autre ? Fèche. C'était pas censé être ça ma soirée. Je ne devais pas reprendre leurs fils. Je devais oublier. Les oublier. Oui. Toujours plus facile à dire qu'à faire. Pourtant il y avait de quoi faire. C'est impossible. Impossible à voir. Impossible à reconnaître. Non, non et non. Pas besoin d'un quatuor. Avec un ou deux r. Dire que demain il faudra revenir à la "normale", flipper pour un DS de maths, savoir que je vais le louper et juste que ça m'enquiquine. Trois heures le cul posé sur une chaise alors qu'il y a tellement mieux à faire. J'en oublie la langue avec laquelle j'écris. Ouais. Je crois que Jonathan a été le premier à s'en rendre compte (mon pauvre voisin), mais en ce moment j'ai un sérieux pèt au casque.
Rire un peu. Parce que Männe a 25 ans et que décidément, ça lui va bien.
Tout annuler et revenir encore ailleurs.

Et les minutes qui viennent après.

Vendredi 11 janvier 2008 à 18:34





Claire.

Son piano. Son bar.

Et un jour peut-être, avec de la chance, un piano-bar en Belgique. Avec beaucoup de jazz.

Je te souhaite un excellent anniversaire ma chère et j'en profite pour te remercier du fond du coeur.


Vendredi 11 janvier 2008 à 15:26

Je crois qu'en fait j'avais peur. Tu sais, comme lorsque l'on sent que derrière la porte qu'on est en train d'ouvrir se cache une mauvaise surprise. On l'ouvre quand même. Mais on a tendance à vouloir fermer les yeux. Voilà où j'en étais : j'avais les yeux fermés et peur de les ouvrir.
Il m'a chatouillée.
Comme on chatouillerait un oisillon en piètre état pour savoir s'il est encore en vie. En fait.
Et j'ai réagi. J'étais visiblement encore en vie. J'ai ouvert les yeux et je me suis pris son sourire dans la gueule.Il était devenu le mur du fond, celui de cette pièce dont je craignais d'ouvrir la porte. La porte était ouverte et la pièce restait à découvrir, éclairée et accueillante.
L'oisillon n'était pas mort. L'oisillon était un oiseau à qui on avait brisé les ailes et qui les avait donc repliées. Pour l'instant il est en pleine réeducation et vous salue.


Vendredi 11 janvier 2008 à 14:23

C'est une nouvelle qui es tombée comme la lame d'une guillotine.
C'est tout ce que je n'espérais pas. Décidément ma chance est unique.
Une petite pensée pour Justine ; au moins mon amant inexistant (et impuissant)
ne me trompe pas. Ouais, c'est déjà ça de gagné, et encore, je ne suis pas sûre.
Je m'excuse de ne pas avoir écrit hier mais une histoire de yaourt m'a tenue éloignée de l'ordinateur.
Si si, vous lisez bien, une histoire de yaourt. Un paquet de pépitos à qui trouve pourquoi.
Je n'écrirai pas beaucoup non plus ce soir à cause du DS de maths du lendemain. Même si je doute que réviser
serve à quelque chose pour maintenant. Mes envies restent très paradoxales.
Par exemple, je ne veux pas quitter le lycée. Je veux juste quitter les cours. Je ne suis pas sortie de l'auberge.
Je suis en manque de sourires. Pas des siens, je sais qu'ils sont vrais et je ne sais plus quoi dire pour l'en remercier, c'est pas génial à dire mais j'ai encore besoin d'autre chose.
Des siens. Par exemple toujours.


Mercredi 9 janvier 2008 à 23:02



Sans déc', à la descente du train j'espère qu'il y aura Bee, parce que en plus de vouloir la voir absolument, s'il n'y a que cette demoiselle, moi je ne vais jamais la reconnaître.
Magnifique.

Mercredi 9 janvier 2008 à 22:53

Désolée pour les articles d'aujourd'hui, très courts et pas vraiment intéressants. Mais ça arrive.
Ce soir c'était IEP, Martin et le Reste. Je dois tout de même faire une dernière chose.



Hier soir.

Sms.

Un premier.

Un second.

Un troisième.

A minuit et seize minutes.

Un éclat de bonheur qui sonne comme un rire.

Seule dans mon lit, mais eux au milieu du coeur.

Mercredi 9 janvier 2008 à 22:19

C'est quoi ce smiley ? C'est quoi ce sourire ? Qu'est ce qu'il vient faire là ? C'est tout ton art du doute. A croire que tu le travailles chaque jour, histoire de t'améliorer. Ca ne me donne plus l'envie d'avancer. Au contraire, je rêve de me poser à ce moment précis, de camper sur mes positions et de ne plus rien faire avant l'obtention d'une réponse nette et précise. Oui, il m'arrive d'être assez utopique comme fille.
J'en arrive d'ailleurs à oublier d'être moi-même. Il m'aura vraiment tout fait et tout fait faire ce con. Paraît que j'ai signé, que je suis d'accord. La prochaine fois je penserai à vérifier les petits caractères écrits en néerlandais au bas du contrat.

Mercredi 9 janvier 2008 à 18:08

"Trust the Old Giant-Jack, little man, it's a good shadow, cold like ice but it will protect you well,well, well, o wow, ow !"

Quand le chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu écrit un bouquin ça donne un titre et une histoire qui marquent : Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi et c'est ... Je crois qu'Antigone trouve dans mon coeur et mon esprit un alter-ego masculin et moderne.

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