Dimanche 20 janvier 2008 à 15:14

Ik mis je

C'est vrai en plus qu'il me manque ce grand con. C'est dans l'absence qu'on connaît ses véritables sentiments paraît-il. Et il me manque comme me manquerait mon meilleur ami. Il me manque quand j'entends de la musique, je me dis qu'on en a pas écouté assez. Il me manque quand je joue au basket et au foot, parce que je me souviens qu'il était derrière moi et qu'on passait notre temps à se marcher dessus. Sa main me manque quand après nos chutes nous nous relevions mututellement : c'était tout un spectacle. Quand je me retrouve dehors à 2heures du matin je pense à lui parce qu'on a passé de superbes soirées. Idem dès que je vois un billard. Même nos débuts de conversations que je détestais parce que j'ignorais si nous allions parler quatre minutes ou quatre heures me manquent.
J'étais à la recherche de quelqu'un, de quelqu'un d'entier. Je l'ai trouvé et il son amitié me manque. Seulement son amitié. Mais quelle amitié alors.

Dimanche 20 janvier 2008 à 12:51

"Tu as la tête ailleurs !"

C'est vrai. J'ai la tête ailleurs. J'ai la tête à Mars et à la Belgique. J'ai la tête à juin et à la Hollande. J'ai la tête à Juillet, à Août et au Sud. J'ai la tête quelque part dans de lointaines origines, aux Balkans. J'ai la tête au chant, j'ai la tête à la danse, au foot, au basket, au tennis, au cinéma, à la guitare et au piano. J'ai la tête à l'Histoire, aux écoles qui coûtent trop cher, à changer mes rêves et à m'inscrire dans une école de chant.  Je n'ai pas la tête aux cours et aux demi-mesures. J'ai la tête à la violence et à la recherche. J'ai la tête aux rires et aux espoirs. J'ai la tête aux jonglages et aux carnets bien remplis. J'ai la tête à dimanche et à la gare.

Samedi 19 janvier 2008 à 23:38

"Des choses sans importance mais qui en ont pour moi."

La phrase de la soirée. L'importance est relative, il suffit de considérer qu'une chose est importante pour qu'elle le soit. Point barre. Pour moi c'est aussi simple que ça. S'il y a un trouble qui apparaît, ou si c'est au contraire un sourire qui naît sur ton visage et bien ça n'est plus négligeable. Il y a des conséquences. Il y a toujours des conséquences. Au moindre mot que l'on oublie, au moindre mot dit en trop, au moindre mot coincé dans le fond de la gorge ou du coeur. Il y a aussi du monde autour. Un monde qui se forme, qui se désagrège, qui évolue, régresse, prend de l'ampleur... Sans cesse. C'est fatiguant de le regarder évoluer sans y être. Il vaut mieux se fondre à l'intérieur et se laisser porter par le courant. Y aller comme on le désire : en plongeant, en sautant, tout doucement ou d'une manière plus brusque. Qu'importe. Certains nagent avec le courant, certains contre, d'autres se contentent de flotter. Après tout, qui vivra verra. S'il y a une terre à atteindre et à vivre.

Samedi 19 janvier 2008 à 22:38

Creep
Tita
Mister K
T'es beau
Mise à nue
Stone
Jalouse
Silence
Mistral Gagnant
La lettre perdue
Mr Bue
Ciao Bella
Falling Slowly
Une ombre
Yellow
Imagine
Les patineurs
My funny Valentine


Liste à compléter. Et sourire, pour une seule phrase, une seule et minuscule phrase. Mais sourire à s'en fendre les joues.

Samedi 19 janvier 2008 à 1:22

Je fais des "haha expressifs en plein silence" ouais, rien que ça.
Mais à la veille d'un DS d'éco (c'est en plus à cause de la découverte de la présence de la définition/théorie du financement de l'économie dans mon dico d'éco adoré et chéri que j'ai fait ce "haha") ça fait du bien. Vous êtes autorisés à revenir en arrière pour comprendre ces quelques lignes. M'enfin, on fait travailler les abdos. Et l'industrie des cachets de vitamines. Sinon c'est vérifié : sur une chanson qui me pose des difficultés quant à son rythme, il n'est pas la peine de tenter un live guitare/chanson par webcams interposées. Toujours bon à savoir. Mais non je ne suis pas fatiguée. J'ai juste changé le programme de mon week-end : DORMIR ! Et Martijn, si tu passes ici, j'aurais besoin d'abuser encore une fois de ta gentillesse extrème.
 = )

Vendredi 18 janvier 2008 à 20:54

Éclater de rire et pleurer en même temps dans la rue. Pour rien. Pour les nerfs, pour ces heures de sommeil manquantes. Quand je m'endors dans un cours de français pour la première fois. Pour Marion qui m'a dit à quel point j'avais une sale tête. Pour une interro de maths. Pour une interro d'histoire que j'ai eu le temps de faire deux fois au lieu d'une. Pour un dossier oublié sur un coin de bureau. Pour un agenda perdu et un piège qui se referme peut-être. Pour une place de parking. Pour un sms qui n'avait aucun sens, et qui commence à dater. Pour une conversation, la première je crois, courte et pas franchement intéressante mais qui m'avait fait du bien, qui avait rallumé quelque chose. Je savais que ça ne menait à rien, ce qui n'empêchait pas la lumière d'être là. Depuis on l'a éteinte : par deux passages et la perspective des jours à venir. Quand la semaine a été horrible et qu'on en redoute encore plus le week-end. Je crois que l'autre va revenir à la charge. J'ai froid.

Vendredi 18 janvier 2008 à 19:09

Maïka arrive à 12h34 à Lille Europe et repart à 18h35.
Le dimanche 27 janvier.


Vous savez tout de cette rencontre et des horaires prévus pour le moment.
Il ne manque plus que les vôtres.

Vendredi 18 janvier 2008 à 17:56

Je veux des excuses.

Bravo à raph.a.ailes.
Et à J-D.

Vendredi 18 janvier 2008 à 0:52

Il y a des mondes inaccesibles, de ceux que l'on n'atteint pas. Battir des empires sur les terres de l'espoir ou simplement se laisser aller sur les fleuves du bonheur. Il restera de ces mondes, inventés par nos rêves, enviés de nos sens. Suffit-il d'y croire ?

Jeudi 17 janvier 2008 à 21:51

Tu te tiens debout, devant tous ces gens, tu oublies le nom même de ceux qui te sont les plus familiers. Et là ton regard accroche celui d'un autre. Que tu connais moins que les autres. A cet instant précis tu sais que tu es foutue. Environ une heure plus tard un cri résonne dans l'assistance "OUAIS MYMY !" et tu ne ris pas. Non, tu trembles. Fébrile tu sors de scène et demandes des explications. Ouf, c'était une vieille amie. Un an plus tard tu apprendras que ça n'était pas elle mais une autre fille au demeurant fort sympathique. Ce qui t'as inquiétée c'est que tu n'ai pas été contente de ce cri. Non, tu en as eu peur. Alors que ce regard silencieux te donne encore aujourd'hui un imperceptible frisson.

Deux de moins.

Jeudi 17 janvier 2008 à 21:25

La chanson de Caro est magnifique.
Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'elle se crispe alors qu'elle est magnifique aussi.
De mon côté il y a eu un revirement de situation qui m'a collé un énorme sourire.
J'ignore si je mérite cette confiance plus que lui mais j'imagine que l'on verra ça en temps et en heure.
Les chansons (et non pas la chanson, enjoy it) ont l'air sympa.
A bosser bien sûr, ma tessiture à augmenter toujours, mais j'aime ça.

Yeah.

Alors pourquoi les ailes qui vont avec le rôle n'arrivent pas à battre ?

Et je ne tape même plus correctement au clavier.
Ptain.

Jeudi 17 janvier 2008 à 21:17

D'un coup il n'y a plus personne. C'est étrange mais pourquoi pas. Je doute que quelqu'un réussisse à trouver ce mot de passe. Je me suis toujours demandée comment et pourquoi les gens en arrivaient à mettre leur blog sous mot de passe. Je n'ai pas forcément compris mais c'est une envie que j'avais. Faut-il suivre ses envies ? Ce n'est pas à vous de juger. Ni à moi, au final. Je redeviens la maîtresse absolue de ces pages virtuelles. Pour rien. Pour voir à quel point je me suis égarée. Ouais. Une conne cernée. Il n'y a que moi qui vais lire cet article. Du moins avant un certain temps. Peut-être juste deux ou trois heures. Mais elles n'auront été qu'à moi. Maintenant j'attends de voir si elles y changent quelque chose.

Jeudi 17 janvier 2008 à 19:24

Parce que les "à ce qu'il paraît" sont pour la plupart aussi cons que le reste.

Ma première claque c'était il y a trois ans. J'ai juré. J'ai crié. Tellement fort qu'autour de moi on a fait silence. Tellement fort que j'ai cru que c'était fini pour moi. Déjà on arrêtait les combattantes. On m'a demandée si j'allais bien. Sursaut d'orgueil, et en plus, c'était vrai : j'allais bien. Ça grognait. Je ne sais même pas si l'affrontement a encore duré trente secondes.
J'avais été giflée mais je n'étais pas celle qui restait à terre.

Mercredi 16 janvier 2008 à 23:06

C'est chiant de ne pas pouvoir écrire exactement ce que l'on veut. J'avais perdu l'habitude en plus. Alors du coup je dois bien réfléchir à chaque article... Quoique, la qualité du blog s'en retrouvera peut-être améliorée. Ouais mais n'empêche que fèche. Elle me semblait pas trop mal cette qualité là. Juste pas assez. Ca change de trop.

Dr. House, alors que bon, normalement je ne suis pas vraiment télé. Ça fait bizarre de poser ses fesses dans la banquette pour passer une heure à regarder, à zapper et a avoir froid.
"Y'a Thomas qui est passé alors que tu dormais." Bah en même temps si de deux à quatre je pionce c'est qu'il y a une raison. Voire plusieurs. M'enfin. Aucun rapport avec lui. Il n'aura qu'à repasser demain, ou après-demain. Mieux encore il n'a qu'à pas repasser. Ça m'énerve qu'on fasse un pataquès pour le seul voisin que j'apprécie. Parce que j'étais en plein cauchemar je suis une égoïste. Ah bah je me mets à la générosité dès cette nuit, ça va me changer.

J'ai mal au dos.

Alors que je me "plaignais" de la taille de mes pieds avec ma mère et ma grand-mère dans la voiture mercredi dernier (mes pieds et moi, une TRES grande histoire d'amour) j'ai surpris un aspect de ma grand-mère qui se développe avec, c'est horrible de dire ça, mais l'évolution de sa très légère tendance à la folie. Au final  le rendu n'est pas mal du tout. Quoiqu'en dise les médecins, je doute qu'elle perde les pédales, je crois juste que ma grand-mère se lâche et ça donne ça :

"Mais pourquoi vous m'avez foutu des pieds pareils ??"
"Tu sais, on fait ces choses là dans le noir et souvent on est pas trop occupé avec les pieds, sauf cas particuliers !"

78 ans... Respect. Moi j'ai eu du mal à comprendre de suite.
Je suis blonde sinon.

Mercredi 16 janvier 2008 à 18:40

Parmi de nombreux autres, malheureusement. Ca ne vous coûte rien et ça peut revenir à beaucoup, alors s'il vous plaît. Merci pour eux.

ICI

Pour soutenir une famille qui pensait avoir tout et qui risque de tout perdre encore une fois.




NB : je rappelle que pour les personnes désirant relayer ce genre d'informations, mon blog est toujours disponible !

Mercredi 16 janvier 2008 à 18:26

Je n'ai pas envie de choisir. Voilà, c'est posé.
Je veux continuer ainsi, passer les jours sans les voir, fermer les yeux sur l'insignifiant et mes tourner vers l'invisible, vers le futur voire vers l'impossible. C'est tourner lentement sur moi-même afin de ralentir la cadence, prendre le temps de comprendre. Sauf que je m'emmêle souvent les pieds, alors j'accélère, les couleurs et les formes se floutent. Plus dangereux mais plus joli également. Les choix sont parfois simplement bêtes et méchants "Tu préfères qu'on t'arrache quoi ? Le coeur ? La cervelle ? Les deux poumons ?" Excusez-moi mais j'aimerais autant conserver le tout. Amstramgramn pic et pic et colegram, bourré brourré ratatam, am stram gram. Bien sûr faut voir ça en phonétique. Sinon ça n'est pas drôle. J'ai toujours eu la flemme de tricher pour ça. Fallait compter un peu et porter mon attention sur une suite bien précise et ça m'ennuyait. Un jours alors que nous étions sous le préau bleu de l'école primaire nous en avons fait quelques séries, sans sens et sans but. Mais depuis ce temps j'y vais à l'instinct. Et ça me réussit bien. Enfin, ça me réussissait bien. J'ai peur de tomber sur un choix plus compliqué. Deux bonheurs infiniment risqués. Deux bonheurs que j'ai désiré. Et maintenant je doute. Je n'y vais plus en me fiant à mon intuition et compter ne servirait à rien, il faudrait encore savoir par où commencer. Si nous laissions vraiment faire le hasard ? Est-il donc de si mauvais conseil ?




Mardi 15 janvier 2008 à 21:31

A. Le ridicule ne tue pas
B. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort

Parce que je peux me balader si j'en ai envie avec mes bretelles et ma cravate rouge, comme un vieux. Parce que je peux m'amuser à sauter de bandeau blanc en bandeau blanc sur les passages cloutés (d'ailleurs, en passant, des passages cloutés y en a bien plus à Londres qu'à Paris, là où ils appellent ça des "zebra passages", étonnant ?) et marcher sur la ligne en équilibre aux milieu des gens en costard à la Défense. Parce que je peux emmener ma tube à bulles pour passer le temps sur le quai et faire des scoubidous quand j'ai oublié de prendre mon bouquin dans le train. Parce que je porte des écharpes même en intérieur parce que d'après Wikipedia une écharpe c'est un accessoire de mode alors je verrai pas pourquoi je m'en priverai. Parce qu'à 16h je peux me déhancher comme si je sais danser de la "tecktonik" (paraît que c'est juste le nom de la soirée, mais j'm'en fiche). Parce qu'aujourd'hui j'ai voulu prendre en otage un collègue à la sortie du CROUS avec une banane en guise de pistolet dans la main droite et une pomme verte dans la main gauche comme si c'était une grenade. Parce que c'est marrant de se balader avec un carton où est affiché "tête de belle-maman" dedans. Parce que c'est amusant de paragrapher un "oyez oyez..." d'une page A4 en pseudo-médiéval juste pour dire qu'on a paumé la carte de café et qu'on est en manque de caféine.

Vous le voyez ce type qui vous fait rire dans la rue parce qu'il fait des trucs bizarres et que vous ne le reverrez plus jamais ni d'Eve ni d'Adam ?
Qui fait l'objet d'une belle anecdote et que vous vous dîtes que vous aimeriez bien apporter votre grain de folie pour apporter du sourire chez les maussades ?

Faites pareil, ça coûte rien.

Mardi 15 janvier 2008 à 21:14

Le vent souffle. Je l'entends à travers le volets. Beaucoup n'aiment pas, moi j'adore. Savoir qu'il y a plus fort que nous, juste là, derrière ces quelques centimètres de briques. Parait qu'il faut vivre fort. Pas forcément vite, mais fort, au moins. Y'a du vent ailleurs, à l'intérieur. Des roseaux ploient et des chênes se brisent. Des arbres qui au moins ne feront pas de mort. Tout est lié, tout se barre, rien n'a pourtant de rapport. Sauf moi peut-être. Au milieu. Et j'essaye de me faire une place, de la tenir. On me donne des coups dans les jambes, mes genoux tremblent. C'est pas tous les jours facile. Mais en même temps personne n'a dit que ça l'était. Alors quand on nous offre une bonne suprise faut pas passer à côté, faut pas la laisser se barrer avec le reste. Je suis en train de courir après. Elle s'enfuit vite. Sûrement qu'elle n'a pas envie de rester et dans un certain sens je la comprends. Ca doit être dur la vie d'un espoir. C'est une incertitude à l'état pur, et pourtant une incertitude qui doit faire vivre. Je croise les doigts pour que personne ne tombe. Je ne sais pas si j'y crois vraiment mais je le fais. Ca ne coûte rien, ou pas grand chose. Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs.

Mardi 15 janvier 2008 à 19:58

A cause de ces gens qui veulent tout savoir de ma vie sans la connaître, je vous livre deux exclusivités :

1°) Mon amant impuissant couche avec ma cousine nymphomane.

2°) Je fais retrouver à mon auto-censure le niveau qu'elle avait auparavant. Tant pis pour vous.


Et bon appétit bien sûr.


Lundi 14 janvier 2008 à 19:16

J'ai toujours dit à mes amis qu'il y a des cernes qui valent mille fois le coup. Mais certains matins, alors que je regarde mon cachet effervescent (et bourré de vitamines) colorer d'orange un grand verre d'eau, je me pose franchement la question. Je retrouve la réponse dans quelques sourires. Et elle reste positive. Ca vaut mille fois le coup.



Sinon, entre minuit et cinq heures du mat' il y a de fortes chances pour que je ressemble à ça.
(- le clavier ne rentrait pas dans le cadre-)

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