Samedi 6 décembre 2008 à 15:43
Non mais mon coeur à moi il déconne grave, tu t'en doutes bien. Il ne bat plus, ou alors au mauvais moment, et parfois, rarement, il bat si fort qu'il me fait paraître morte. C'est une machine compliquée au moteur hybride. Tellement que l'on a pas encore trouvé de carburant stable. Mais c'est autre chose. Et tu sais, il suffirait de pas grand-chose. Genre. Pour s'allumer. Enfin. Pour allumer nos cigarettes. Ou pas. Mais toi je ne te laisserai pas. Au jeu des petites annonces je peux être très fourbe. Pas le bol de laisser ma place. Quant à toi... Reviens dans mon dos. Surtout restes-y.
Lundi 1er décembre 2008 à 0:19
Chaque matin en voyant mon reflet dans le miroir de la salle de bains je me dis qu'il faudrait que j'aille m'acheter un anti-cerne. Mais putain j'ai 16 ans ! Pas encore 17, il y a deux ans je passais mon temps à faire du sport, à jouer, à chanter... Si je dormais plutôt ? "D'un sommeil sans songe." et je si je m'éveillais dans une vie qui perdrait moins de son temps à réfléchir ? Sauf que quand j'ai ce que je veux je m'arrête pour savoir comment je pourrais avoir plus. Je suis une perfectionniste. En fait. Mais chez moi ça n'est ni une qualité ni un défaut. Au quotidien je suis plutôt brouillon. C'est au fond. C'est enraciné. Je suis une sale conne qui sait ce qu'elle ne veut pas, et sait que ce qu'elle veut sera toujours supplanté quand elle l'aura enfin. C'est devenu une tare.
Quand ça pourrit à l'intérieur, on opère, on ampute.
Ca repousse ces choses là. Par contre il n'y a pas d'anesthésie possible.
Repenser à Mme. C : "faites vous mal l'an prochain", ça n'avait pas grand rapport mais si.
Vendredi 28 novembre 2008 à 21:27
Il y a certaines choses qui restent secrètes. Enfouies. D'autres qu'on a pas le temps de poser ailleurs que sur un vague brouillon de préparation en cours. Et enfin quelques unes parviennent à échapper à cette mêlée de médiocrité pour arriver à s'exposer. Seule les meilleures, on ne sait jamais lesquelles, réussissent à devenir réellement : à trouver au delà d'une entente, une écoute. Parfois une réponse. Je vais te dire quelque chose M. mais garde le pour toi : décidément je hais ces deux trottoirs. Plus spécialement encore lorsque tu es en face de moi, de l'autre côté.
Vendredi 28 novembre 2008 à 18:16
Quand tu penses à tout ce que tu as perdu tu sens venir la nausée. Juste à cause de cette fichue envie d'y croire. Je te l'avais dit pourtant, que les rêves c'est pour les petites filles. Tu n'as pas voulu les vivre à l'époque mais aujourd'hui il est trop tard. On ne s'invente pas un passé au présent. Même toi.
Mercredi 26 novembre 2008 à 20:24
Tu n'aurais jamais du me regarder avant que mon train ne parte. Parce que ce regard ne pouvait pas être le dernier. Le dernier je l'avais déjà eu. Je l'avais déjà étiqueté. T'aurais pu me laisser crever seule dans mon coin. Tu aurais du. Ca aurait été plus cohérent. Voilà la seule et unique chose pour laquelle tu t'es trahi. Il a fallu que tu me foutes en l'air. Connard de regard alors que tu descendais les escaliers.
Mercredi 26 novembre 2008 à 18:16
C'était un monde dans lequel elle n'avait pas le droit d'être fatiguée, ou blessée. Elle ne pouvait pas non plus avoir un instant d'hésitation, encore moins craquer. C'était un monde dans lequel elle ne pouvait pas être elle. Et le pire c'est qu'elle en avait fait une généralité. Il ne lui restait plus qu'à retrouver une identité. Quoiqu'il en coûte.
Lundi 24 novembre 2008 à 22:35
Comment on fait quand on a envie de dormir, de courir dans tous les sens et de se rouler à deux dans la neige ? Tout ça en même temps ? Et bien l'on rêve. En se disant que le lendemain matin lorsque l'on se réveillera avec la personne que l'on aime à côté de soi, on aura envie de rejoindre notre vie. Celle qui certains matins nous semble nous sauter à la gorge alors qu'on aimerait tant s'en défaire. Parfois on se laisse seulement glisser sur le côté avec une main qui va se poser sur le corps d'une autre personne. Si importante. Quand on ose on lui murmure un je t'aime. Mais on peut également se réveiller en sursaut au milieu de la nuit, la voir toujours là et lui écrire. Avec le bout du doigt, sur son épaule gauche. Ca ne reste pas. Ca n'est pas visible. Mais ça a été là.
Lundi 24 novembre 2008 à 17:37
J'ai le droit d'aller étudier à Paris si je le veux et si je le peux l'an prochain. C'est tombé comme ça, sans que je ne m'y attende. Paris c'est par extension tout le reste. Prendre de l'avance sur les sourires. Réussir l'histoire. Croiser les doigts et être exaucée. Avoir les joues rouges. Faire des bolas sous la neige. Boire un chocolat chaud. C'est une belle journée.
Dimanche 23 novembre 2008 à 18:16
Faire une bataille de boules de neige. Remettre sa photo dans mon portefeuille. Non ça n'est pas la même neige. Et même si la première je la considèrerai pendant encore longtemps comme l'une des plus belles que j'ai connues, ça n'enlève rien à la magie de l'actuelle. Ca n'est pas non plus pour autant que j'ai envie qu'il parte. Mais je me ferai bien à l'idée. De toutes façons c'est la seule solution : ne pas en trouver.
Elle avait longtemps couru dans la ville à sa recherche, croisant quelques personnes qu'elle aimait mais pour qui elle n'avait pas le temps de se poser. Pour finir elle avait décidé de changer de but. De suivre ces personnes : elle les retrouva dans un bar. Qu'est ce qu'elle faisait ici ? Exactement ce pourquoi elle avait songé arrêter sa course folle : les retrouver autour d'un verre et commencer. Par le recommencement.
Elle avait longtemps couru dans la ville à sa recherche, croisant quelques personnes qu'elle aimait mais pour qui elle n'avait pas le temps de se poser. Pour finir elle avait décidé de changer de but. De suivre ces personnes : elle les retrouva dans un bar. Qu'est ce qu'elle faisait ici ? Exactement ce pourquoi elle avait songé arrêter sa course folle : les retrouver autour d'un verre et commencer. Par le recommencement.
Vendredi 21 novembre 2008 à 21:42
C'est clair : nous ne sommes pas d'accord. Et alors j'ai envie de te dire, c'est pas ça qui va nous empêcher de vivre. A fortiori ensemble. Oh, à la longue ça nous empêchera peut-être d'être heureux. Mais après tout... Si je te disais maintenant que le bonheur je m'en fous du moment que je suis avec toi. Tenterais-tu de fuir encore une fois ?
Mardi 18 novembre 2008 à 20:09
Foutue pour foutue j'ai envie du retour de la neige. Comme en Mars.
Celui de la neige seulement. C'était beau n'empêche... Tout ça.
Mardi 18 novembre 2008 à 18:47
Elle ne sait pas trop où elle va mais elle y va quand même. Parce qu'après tout il n'y a plus que ça à faire. Et qui sait, un jour peut-être elle réussira à rejoindre l'un des deux guitaristes du fond de la cour. Il faut parfois laisser les choses venir. Le temps faire son oeuvre. Certes "qui ne tente rien n'a rien". Sauf que "qui vivra verra". Et puis le plus important au final de ces fichus proverbes reste : "ne jamais faire de généralités". Contradictoire peut-être. Tant que ça reste compréhensible. Pour elle.
Lundi 17 novembre 2008 à 20:27
Oh ça... Ma quééééé tu vas en bouffer de la vie réelle mon chéri. Mais vraiment en bouffer. Et tu as plutôt intérêt à aimer ça.
Dimanche 16 novembre 2008 à 16:17
D'ores et déjà savoir que la soirée sera pourrie. Entre engueulades et devoirs de spécialité.
To be zen. Est-ce que tu te souviens de ce pyjama rose qui nous avait valu tant de rires ? De ces appels et sms ? De on crédit bien mal en point parce que vous étiez tous les deux sur sfr ? Je me souviens surtout de son sourire finalement, pas du tien.
To be zen. Est-ce que tu te souviens de ce pyjama rose qui nous avait valu tant de rires ? De ces appels et sms ? De on crédit bien mal en point parce que vous étiez tous les deux sur sfr ? Je me souviens surtout de son sourire finalement, pas du tien.
Samedi 15 novembre 2008 à 22:03
Se faire une réflexion très bête en sortant du train à Orchies : j'ai envie d'aller à Londres, Paris, Dijon, Rennes (jusque là, ça va), et Lille. Sauf que j'en viens de Lille. Eternelle insatisfaite, fichue de telle sorte qu'elle a ses pulsions a posteriori. Quand l'instant est passée. Je me fais parfois engueuler parce que je ne réfléchis pas assez. Mais j'aimerais que cela soit vrai, que je ne réfléchisse pas justement.
Mercredi 12 novembre 2008 à 19:04
Au fait, j'ai encore oublié un dernier petit détail. On peut être sensible et cynique. Ca n'est pas un problème. On peut d'ailleurs être très attirant et intéressant comme ça, mais vraiment. Sauf qu'il faut infiniment plus de classe que tu n'en as. Peut-être même d'intelligence, voire de talent. Comme lui que je n'ai jamais vraiment cité et que je ne citerai plus car d'autres pourraient le prendre mal. Mais si tu le connaissais tu comprendrais. Il faut avoir cette envergure. Sinon on passe juste pour un pauvre petit connard. Dommage n'est-ce pas ?
Samedi 1er novembre 2008 à 0:08
Se réveiller au beau milieu de la nuit. Plusieurs fois. Se réveiller en sursaut. Sentir mon coeur descendre dans ma poitrine en une fraction de seconde. Avoir chaud. Avoir froid. Se retourner. Une moitié de seconde. Un peu trop soudainement. Arrêter toute la machine d'un coup. Laisser la couverture retomber. Et se sentir remonter un peu. Regarder. somber à nouveau dans le sommeil, sans s'en rendre compte et seulement pour quelques heures. Le beau moment n'était pas tout à fait celui-là.
L'autre je vous le raconterai peut-être. De toutes façons il ne sert à rien de garder pour soi les chimères. Même celles qui sont réelles. Alors nous sommes repartis.
L'autre je vous le raconterai peut-être. De toutes façons il ne sert à rien de garder pour soi les chimères. Même celles qui sont réelles. Alors nous sommes repartis.
Vendredi 31 octobre 2008 à 22:56
Sortir du métro et croiser François. Comme par hasard. On sait que le hasard n'existe pas avec nous deux. Se parler un peu. Avoir soudainement l'envie de repartir, d'écouter du jazz, d'accepter d'aller boire un verre et reprendre à zéro. Ou presque. Juste changer. Et revenir. Puis recevoir un sms. Pousser un léger soupir. Lui sourire et lui dire que j'ai un train à prendre. Parce que s'il ne fait pas partie de ma vie.... Il n'y en a pas sans. En dehors de tout. Comme en dedans. C'est aussi à ça que je pensai. Je ne m'endormai pas. Un de ces jours je te le dirai.
Marcher vers la gare. Continuer. Ne plus retourner en arrière.
I Keep Walking.
Le problème c'est que les gentils bonhommes je ne les trouve pas intéressants.
Vendredi 31 octobre 2008 à 15:41
Ils sont en train de monter le marché de Noël sur la place Rihour.
Ca va être long après ça.
Ou court.
Dans les deux cas. Fèche.
Dimanche 26 octobre 2008 à 14:53
Non, je ne crois pas. Il y a un problème. Et pas un petit d'ailleurs. Alors maintenant tu vas sortir de cette salle de bains, me regarder droit dans les yeux et me dire que c'est fini. Si tu ne veux pas sortir ça ne me dérange pas plus que ça : tu sais très bien que je suis capable de défoncer la porte. J'suis sympa : je te laisse encore choisir. Pas le fond mais la forme.