J'aime pas spécialement ma vie à la campagne. Mais faut reconnaître que c'est pas donné tout le monde de voir un ciel comme ça presque tous les soirs. Jamais exactement le même mais à chaque fois très beau. (bien que cela soit la croix et la bannière pour réussir à prendre une photo avec les fils electriques..)
Mercredi 8 novembre 2006 à 15:38
J'aime pas spécialement ma vie à la campagne. Mais faut reconnaître que c'est pas donné tout le monde de voir un ciel comme ça presque tous les soirs. Jamais exactement le même mais à chaque fois très beau. (bien que cela soit la croix et la bannière pour réussir à prendre une photo avec les fils electriques..)
Mardi 7 novembre 2006 à 21:48
Dehors il fait à nouveau beau, et chaud surement. Mais dans le bus avec cette putain de ventilation qui m'arrive en plein dans le cou, je vais finir congelée. De l'autre côté de la rangée, il y a deux mecs, dont un qui dort avec sa veste sur lui. Veinard. Ce que je ne sais pas c'est que dans quelques heures je sortirai du bus en parlant avec ces deux jeunes hommes, un autre troisième, et une amie à eux. Je projetterai de passer la journée avec eux, et c'est effectivement ce que je ferai. La sortie qui s'annoncait solitaire et plutôt ennuyeuse est devenue la meilleure que j'ai pu vivre dans ce célèbre parc d'attractions parisien.
Ca commence à dater.. quelques mois. Qui passent à une vitesse fulgurante. Et je retrouve dans les dossiers de mon ordi un texte que j'avais commencé à écrire après cette journée mémorable. Dans mes contacts msn les 4 sont là, même si je parle surtout à l'un d'entre eux.
"La journée d'hier .. je me suis levée à 4h30 du mat ...je suis descendue à moitié à poil parce que je ma robe de chambre était restée en bas .. je file sous la douche et je me suis habillée avec ce qui m'est tombé sur la main (le résultat n'était pas génial comme vous allez le voir) Oui désolée tout cela n'est guère captivant mais il faut commencer par le commencement..
Ma mère me conduit ensuite à Valenciennes, où je me force à avancer vers les gens de mon collège, ptain j'avais pas envie... j'ai eu droit à un acceuil enthousiaste ... c'était vraiment Ô joie ! bref passons.
Dans le bus je m'assois seule, dans le fond, rangée de droite.
Bien sur je me tape la seule ventilo dont le cache est pété, donc alors que je veux dormir j'ai l'air froid qui va dans le décolleté en V de mon pull : Ô joie ! Bon je rafistole avec du papier sous le regard de deux mecs de la rangée de droite.
D'ailleurs l'un deux avait une veste, qu'il mettait pour lui pou pas avoir froid .. salaud Derrière moi deux filles, dont une arabe, écoutant du R'n'B (je précise qu'elle est arabe pour la suite, sinon je pense que vous me savez assez ouverte d'esprit pour reconnaitre que arabe ou non je m'en fous royalement !) A ma gauche deux filles aussi, à l'air simpa, mais une bavarde.. si il n'y avait eu que cela, cela ne m'aurait pas dérangé, le problème c'est qu'elle avait une voix soulante... mais soulante ...
La halte... prétendument pour prendre la photo de groupe, ils n'ont jamais pu la prendre. J'en profite pour faire connaissance avec mes animatrices, sympa comme filles, elles me proposent d'aller avec elles si je le veux ect ... m'enfin.
Je remonte dans le bus et je réussis à changer de place avec les fillles !! Je fais d'une pierres deux coups, cette voix soulant s'éloigne de mes anims, moi je me retrouve plus près d'elles et en plus j'ai plus la ventilo ...
Mais trop tard !! J'arrive plus à dormir. Tant pis. Je me sens partir pour un dessin. Un phénix. Sans gomme ni rien fait de travers mais c'est pas grave ...
La fille arabe qui était avant derrière moi aperçoit mon dessin et demande si elle peut le regarder. Je lui dit que oui, bien sur.
Et là pour moi surprise, elle le trouve très beau et le fait tourner aux gens de son lycée ... Elle me demande même ce que je veux faire plus tard, croyant que je veux partir dans le dessin. C'était la première fois que l'on me demandait ça, j'étais complétement ébahie devant les "oua tu dessines super..." mais heureuse, vraiment. J'explique que je dessine quasiment jamais et je pensais que c'était tout.
Mais à ma grande surprise alors que j'essayais de dessiner autre chose (" tu pourrais pas me dessiner un dragon qui crache du feu" de Farida) un mec me tape sur la tête, le voisin de celui à la veste, un blond, au cheveux mi longs : tu peux me passer une feuille ?
Ben moi je lui passe une feuille bien sur, et puis ... quelques minutes plus tard j'ai un retour de feuille, avec une Bd..
Les aventures de Zobbo. Quelques secondes de disctutions avec ces deux jeunes hommes, férus d'informatique..
La machine était lancée, j'allais passer une journée inoubliable."
Ca fait longtemps ce texte... juin dernier quoi. Il y a pas longtemps, alors que je devais voir l'un à VA je suis tombée sur l'autre. Comme quoi rien n'est jamais perdu. Fichtre envie tout de même de nous faire un ciné. Et puis, je dois un massage. J'aime pas avoir des dettes.
Un coup d'oeil ici : juste parce que c'est bien.
Mardi 7 novembre 2006 à 17:56
Tu aimerai leur crier dessus; leur expliquer que c'est toi pas eux, qui va te battre pour garder leur tranquillité. Si ils veulent tant te donner des conseils, allez je en vous prie, qu'ils prennent ta place tu la laisses de bon coeur. Faut pas non plus pousser toi tu n'avais rien demandé, on t'a dit va là bas et défend moi. Alors tu ne pouvais qu'accepter mettre un peu en place tes idées et commencer à occuper cette place à ressorts, ce siège éjectable programmé pour la première défaite. Pas grand chose d'autre à faire. Refuser ?? Bien sur, tu y as pensé.. quelques secondes. La confiance que les gens mettent en toi, est le pire des étau. Pour s'en délivrer la haine ne marche pas, la peur non plus, l'amour encore moins. C'est sa liberté pour son égoïsme. Dur à justifier. A soi même en particulier.
On veut se croire d'un altruisme exemplaire, d'une bonté infinie, d'une serviabilité sans limites. Mais elle en a. Et oui. Quand on les trouve ça fait bizarre. C'est un petit monde qu'on se sert sur un plateau, une vérité fabriquée pièces par pièces, aisée à comprendre, et agréable à persuader. Les limites pourtant, ça fait basculer le plateau. Parfois ça tombe. Il ne faut pas être un éminent physicien, ni fameux ingénieur, pour deviner que, lorsque ça tombe, il y a de grandes chances pour que cela se brise... Derrière, il y aura une personne pour ramasser les morceaux. Ou pas.
Lundi 6 novembre 2006 à 21:41
Tu as envie de sauter au dessus de cette barrière. De prendre la poudre d'escampette et t'échapper.
Tu ne le fera pas. Autour de toi c'est moche, ça t'a donné peur de ce qu'il peut y avoir dehors. C'est un stade que tu as passé. Tu ne t'attends plus à la beautée, à la simplicité de quelque chose ou de quelqu'un d'heureux. En fait c'est assez contradictoire. Ne plus supporter le monde duquel tu es prisonnière, mais ne pas supporter non plus l'idée que tu pourrai te faire du dehors. Tes chances de t'en sortir se sont évanouies à l'instant où tu as cessé d'y croire. Croire que tu pouvais faire ce que tu voulais. Sans choisir. Sans te limiter. Ta liberté t'a enfermé dans l'esquisse de tes propre rêves.
Dimanche 5 novembre 2006 à 22:17
Au premier rang des spectateurs, debout près de l'entrée, dans les coulisses, les loges, ou sous les feux des projecteurs...
On est pas contrariant. On reste là jusqu'au jour où l'on ne reste plus. Suffit alors de le dire. De donner une raison ou pas, par politesse, on est pas obligé, sauf que si on aime les gens, personne ne te reprochera de t'expliquer.
C'est l'ambiance aussi, inimitable. Les autres mots ne sauraient donner une idée juste.
Celle des saltimbanques qui se bousculent dans tous les coins, des clowns qui font pleurer de rire dès que l'on aperçoit leur figure peinturlurée. Des conteurs, qui font pleurer d'émotion en nous transversant leurs histoires, goutte à goutte, comme un liquide précieux dont la vie dépend.
Ca donne envie de se perdre dans ce tourbillon de couleurs, de bruits, de vie en somme. Après, comme j'ai pu vous le dire, cela change, selon la place qu'on a choisi.
Si vous vous mettez là, oui là, derrière moi, vous verrez l'angoisse des répétitions, la compétition acharnée entre les musiciens, les comiques, les artistes. Vous verrez la réalité du spectacle, où pour livrer quelques heures de vie et de bonheur intense on vit des jours et des nuits intenses. Dans leur splendeur, dans leur démesure, dans leur déchéance.
Je vous parlais de rivalité, elle est exacerbée à chaque changement majeur dans la troupe ou dans sa direction. Mais si un étranger arrive pour semer le trouble, il sera vite éconduit. C'est la loi ici, être artiste, être faiseur de rêves c'est dur. Nous sommes durs entre nous.
Pour ne jamais subir les blessures infligées par les autres.
Merci à 151 personnes qui sont venues hier.. je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter cela.
Demain la reprise. La flemme et plein de taff pas fait.
M'enfin.
1000 Bises Mymy
Samedi 4 novembre 2006 à 23:44
De me répondre. Je veux un ordinateur portable. Les mots manuscrits ne vont pas assez vite. Ne sont pas assez beaux. Je les touche de trop près.
Alors qu'ici. Avec mon clavier. Et mes doigts de pianiste à moitié enfermés dans mes mitaines noires. Ca va vite. c'est effacable. Sur une fenêtre msn aussi. On peut révéler la bonne centaine de choses qu'on a à révéler et finir par : j'ai peur d'appuyer "accidentellement" sur la touche Entrée.
Un de ces jours j'appuyerai vraiment dessus. Volontairement ou pas. C'est fou la montée d'adrénaline que peut procurer la simple apparition sur l'écran des mots qu'on ne se sent pas la force de dire.. A moins que.. cette touche.. si près..
Ctrl+a Suppr.
Pas encore.
Et je me vois toujours. Dans mon lit. Avec cet ordinateur sur les genoux. A écrire. Ecrire. Plus, plus.
Sans pouvoir finir cet article. Parce que ma mère m'appelle. Il me faut un portable.
Samedi 4 novembre 2006 à 22:44
J'ai hésité à faire cet article après être retournée au cimetière. Quelque chose à vous faire partager encore..
" 22h30 !
Enfin un peu de tranquillité ! Les couers ont repris depuis une semaine et j'ai déjà envie d'être en vacances ! Il faut dire que la 1ère c'est vraiment un rythme différent. Il faut s'accrocher, comme dit le professeur d'anglais " there is a will, there is a way" ; quand on veut, on peut. Mais en ce moment, après ce qui s'est passé, je n'ai plus le goût ni l'envie de faire quoi que ce soit. Mon ami est décédé, 16 ans, la vie est injuste. Je n'ai plus la force aujourd'hui de faire mes devoirs !
Mon ami ROMAIN me manque tellement, je n'ai pas de mots pour t'exprimer ma douleur journal. Et dire qu'il y a 15 jours, nous étions ensemble, à pousser la chansonnette au beau milieu du salon, Romain, je pense tellement à toi.
Aujourd'hui j'ai ressenti quelque chose d'étrange, de particulier, un sentiment nouveau. J'avais l'impression qu'il me suivait, qu'il était toujours derrière moi, qu'il me traquait. Je sens son souffle dans mon cou.
Pour demain j'hésite, je ne sais pas si je dois lui rendre visite, j'ai peur ! Qu'en penses tu journal ? Je pense à ses parents, à son père surtout, voir son enfant s'arracher à la vie, ce doit être terrible.
Pourquoi lui ? Pourquoi si jeune ? Qu'avait-il fait de mal ? Je n'en peux plus, je craque. La vie est si dure, si injuste, si cruelle !
Avant de me coucher, une petite visite sur http://romaingenech.skyblog.com pour voir la photo de cet ami qui m'était si cher et lire les commentaires sur ce jeune homme si souriant qui restera toujours dans mon coeur.
Journal, ne m'en veux pas si je dédie cette page à Romain."
Et moi Romain ? Qu'ai-je à te dédier ? Des ressemblances que je trouve partout ? Des souvenirs ? Un peu de tout. Un peu de rien. Un peu de l'avenir que nous n'avons pas devant nous. Un peu de ces fleurs sur ta tombe.
Samedi 4 novembre 2006 à 18:07
Pour trouver d'la tendresse
Jt'ai ouvert mes bras
Pour partager la détresse
Je t'voyais partout
Pour ne pas voir ton mépris
Je cachais ta vie
Pour oublier tes envies
J'ai pas trouvé les réponses
dans mes nuits blanches
j'ai pas vengé mes questions
dans tes souffrances
L'envie de penser à autre chose qu'à ça
Pour mériter d'être un peu plus près de toi
Je voulais te respirer pour capturer ton odeur
Je t'écoutais pour entendre battre ton coeur
Pas déçue, juste confuse
L'envie n'était visiblement pas la bonne excuse
J'ai essayé de voler des moments pour nous
Je me suis retrouvée au fond d'un trou
Fallait pas que je cherche à comprendre
Mais moi je voulais seulement t'apprendre
Il n'y avait pas de mensonges dans nos promesses
On savait que la liberté est la plus grande des richesses
On s'est juste arrêté de croire
Que c'est parce que c'est demain qu'il y aura encore de l'espoir.
Je m'en fous. En ce moment ma vie n'est qu'un grand n'importe quoi.
Et je les aime quand même..
Faut vraiment être tarée.
Vendredi 3 novembre 2006 à 19:41
La question est donc : pourquoi ?
Alors que c'est quelque chose qui me passionne et que je suis de très près. Pour dire vrai, je n'en sais rien. Et ça me parait aberrant. Donc, d'ici quelques secondes la création d'une catégorie : "entre les mailles du filet" pour parler un peu de ce qui se passe, ici mais surtout ailleurs.
Photo by : StudioFovea
Vendredi 3 novembre 2006 à 14:33
Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage. A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien réel.
Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus rien.
La vie est vécue, en quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours, malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi cela rime. Si cela rime à quelque chose.
La réflexion est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir
Photo et texte de moi.
Vendredi 3 novembre 2006 à 12:17
Pour dire à quel point je suis en train de me déconnecter : envie de supprimer les 3/4 des articles de ce blog. Ca m'énerve.
Vendredi 3 novembre 2006 à 0:02
Mymy
Jeudi 2 novembre 2006 à 23:44
Ce n'est pas les volets. Je ne suis plus là bas. C'est mon velux qui donne cette lumière. Je retourne ma tête dans la loque que j'ai piqué un jour au dojo pour sentir son odeur, pleine de souvenirs rassurants. Cela fait longtemps qu'elle ne sent plus rien. Je la garde pourtant.
Sur ma table de chevet l'appareil photo numérique. J'ai regardé les photos jusqu'à.. tard la nuit dernière. J'avais la musique dans la tête. Tatatadam.. tatadam.. Et aucune nostalgie. Enfin si, une nostalgie, étrange, pas le moins du monde triste. J'ai passé de très bons moments. C'est un euphémisme.
J'aimerai recommencer bientôt. Je me lève. Embrouillée, ma tête est sur le point d'exploser. Les fringues, mes fringues sont à terre. Surement pas eu le courage de les enlever correctement. Levée, pas réveillée. Des images m'assaillissent par moment. Les combats. Les chansons. Les repas.
Un coup d'oeil dehors. Il neige. Ca y est. Vrai de vrai les flocons tombent . Le changement d'ambiance est radical. Le fond sonore bruyant de l'excitation générale a laissé la place au silence de ces matins où l'hiver arrive sans que ne le remarque.
Il faisait chaud. Ici je suis glaçée. Partout. Pour tout.
Le fil qui nous relie se détend. Les sensations deviennent moins intenses, l'air est moins chargé d'électricité. Et je me sens horriblement seule.
Un coup d'oeil sur le portable. J'attends un sms qui n'a aucun rapport avec ces derniers jours. Non même pas. Je l'espère. Il ne viendra pas.Quelques pas dans la chambre. Le temps de rassembler de quoi m'habiller et éventuellement le peu de pensées cohérentes qu'il me reste. Je vois une autre chambre. Une autre époque presque.
Les escaliers, il faut les descendre. Manger ? Non. Se laver ? Pas de suite. Allumer l'ordinateur. Attendre. De quelle humeur suis-je ? Bonne question. A jamais sans réponse.
J'ai révélé des trucs que je pensais ne jamais révéler. Ca soulage. Ca fait peur aussi.
Je ne sais plus vraiment où j'en suis. Comme d'habitude. Je mens. Une habitude aussi ? Pour être honnête je sais exactement où j'en suis. Je commencais à écrire cet article ce matin. Il est 23h39 je le finis. Toute notion de .. je ne saurai même plus comment dire, m'a quitté.
1000 Bises
Mercredi 1er novembre 2006 à 1:45
Comme quoi ce connard de bonheur il ne tient pas à grand chose. Et nous comme de pauvres délurés que nous sommes on continu à en vouloir plus, encore et encore. Histoire qu'il nous détruise tous mieux, les un après les autres.
Quelques notes, quelques mots et une période s'envole en fumée, se consume. Même les cendres ne parviennent pas à nous la faire revivre en pensée.
Y'a les putains de grandes périodes dont on ne se souvient pas. Mais alors vraiment pas. Pourtant on ne les remettra pas en cause. Parce qu'on se persuade qu'elles existent. On en a besoin je présume.
Par exemple,cette enfance dont on se persuade que c'était la plus totale félicitée. Le shoot de joie absolu qu'on se donne l'impression de retrouver dans certains moments qu'on ne devrait pas avoir en tant que jeune génération d'une société construite, ouverte, en un mot idéale.
Qui croit à cela ? Qu'on me trouve l'innocent qui peut y croire après avoir vécu. Un nourrisson perçoit déjà qu'il a devant lui une semi-vie, qui n'est qu'une semi-mort dans le fond. Ensuite on devient trop hypocrite pour se l'avouer. Un des nombreux bénéfices de l'auto-persuasion. 1:11. Quand on a la chance de croiser des gens en qui l'on croit vraiment, le plus souvent on ne compte pas pour eux. Alors que d'autres quelque part croient en nous. D'un commun accord on reste dans nos rôles de pâles copies d'êtres humains. Même les personnes dotées d'un fort caractère ne jouent qu'un rôle. On a besoin d'elles pour trouver une norme.
De temps à autres on lève une partie du voile. A mi-mots. L'autre n'écoute pas. Ou du moins ne réagit pas. On cherche pas plus. Pourquoi donc demander plus. C'est une sorte de connivence. L'un perçoit les gestes. Le second attend la première réaction pour pouvoir ne plus rien faire ensuite. Parle. Seule. On ignore pour quoi. Pour qui. La seule donnée sure c'est à qui. Et encore.
Bêtement on reste. Pour voir les gens que l'on aime occuper la place que l'on aimerait avoir. A détester les gens parce qu'ils nous aiment trop ou font semblant de trop nous aimer. Dire des conneries en sachant bien qu'elles n'aboutiront jamais. Qu'on continuera puisqu'il le faut. S'envoyer en l'air avec les choses qui nous enfoncent mille pieds sous terre.
L'envie subite de tout effacer. Pour ne jamais, au grand jamais recommencer. Pour ne plus avoir mal. Pour ne pas voir cette compréhension que je n'ai pas, pour ne pas sentir dans les regards la pitié, le doute. Pour oublier de parler sans cesse de souvenirs et d'oublis qui ne viendront pas. Pour toutes ces nuits où le sommeil ne me trouve pas et je sais pourquoi sans vouloir l'admettre.
Je veux pas fixer la beautée de ce monde. On essaye de le faire trop souvent. Je veux vivre cette beautée ou la voir mourir avec ce que j'en pense.