Mardi 19 août 2008 à 14:00

 C'est un beau bordel. Je mets des coupures de papiers pour cacher les trous, les coupures de papiers font de nouveaux trous que je veux recacher avec de nouvelles images que j'enlèverai après. Toujours recommencer les mêmes actions vaines. J'ai failli être motivée. Et puis non. C'est parti en fumée. La chambre comme le reste. Le mur que je me prends.

Mardi 19 août 2008 à 12:27

Tout a été mis dans des boîtes à archives. Montées sur l'étagère. La grande étagère du bureau. J'ai retrouvé des papiers sympas. Je n'ai qu'un seul regret. Et c'est confirmé : une nouvelle cicatrice en-dessous du genou gauche. Comme un petit trident. On en aurait ri.

Mardi 19 août 2008 à 1:09

Ils vivent sans moi. Sont heureux. Et bordel ça ne me fait strictement rien.

Lundi 18 août 2008 à 21:05

A la guitare jusqu'à pas d'heures. Oublier de se lever. Bosser. Lille.

Je risque de ne plus être vraiment là. Oh. Je vais probablement continuer à poster. Je ne sais pas faire autrement. Mais d'une certaine manière je m'absente. Sans savoir comment mais en ne sachant que trop bien pourquoi. Encore aujourd'hui je n'ai pas besoin d'un univers que je ne maîtrise pas. Je peine à trouver une réponse. Un élan.

"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin."

Fraiche mais frêle fille, folle fuyant foules et fracas, frivole fileuse de flammes, fleur des feux, fit fondre le froid, figea fatalement famines et fins. Elle même, finissant frôlée par sa fougue, se fraya un chemin dans le fouillis de ses frayeurs.

Lundi 18 août 2008 à 20:55

Là tu as un grand vide dans la poitrine. Parce que tu sais. Ce que tu as toujours su. Ce que tu n'as jamais vraiment pu occulter. Tu n'es qu'un pion. La grande histoire ça n'est pas la tienne. Ca n'a jamais été la tienne et ça ne le sera jamais. Au pire tu pensais que ça pourrait les remettre sur les rails. Pourquoi donc t'es tu laissée prendre à ton propre jeu ? Encore une fois ? Je vais te le dire moi : on appelle ça le manque d'affection. Y'a rien de plus redoutable. Il ne fallait rien attendre de bon de tout cela. Tu y trouveras peut-être quelques moments sympas. Mais au final tu n'as réussi qu'à compliquer les choses. Voilà. Un beau bordel comme toi seule sait les faire. Aucun moyen de t'en sortir. Si ce n'est la fuite. Oseras-tu t'enfuir ? Une nouvelle fois ? Après tout tu l'as déjà fait, en un an on ne change pas tellement. Mais. Tu espères encore. C'est pas possible ça. Tu sais ! Pourtant ça ne t'aide pas, savoir te faire supposer encore plus. T'es irrécupérable. Tu es une pauvre fille. Tu es pitoyable. Tu le sais aussi. Mais tu ne veux pas l'admettre. Vouloir ensuite lui parler de courage... Pour rester c'est que tu les aimes vraiment ces deux là. Pourquoi faut-il que tu sois si conne ?

Lundi 18 août 2008 à 16:47

Je peux à nouveau massacrer consciencieusement Jet Sex de Ghinzu. J'envisage même de démarrer une nouvelle torture, ou l'apprentissage d'un nouveau morceau, selon votre degré de gentillesse. Si c'est pas beau d'être chez soi. (Cet article a pour unique vocation de mettre de la musique et de vous demander ce que vous me conseillez encore comme groupes-morceaux-etautres à découvrir ; j'suis en manque et mon fournisseur a foutu le camp.) Maintenant faut peut-être que je m'interroge sur la musique en question. [J'ai failli poster quatre fois cet article sans musique... Voilà  votre journée de faite.]





Dimanche 17 août 2008 à 23:18

Oui, ça revient vite. Je me demande si c'est une bonne chose. Mélanie l'a dit. Le plus dur c'est de revenir. Après une échappée (belle ou pas), retrouver les lieux de la vie d'avant, des attentes, des espoirs, des rêves, des rires, des silences, beaux ou pas, des éclats, des musiques,  des mots,des colères, des coups de fierté, des déceptions, des solitudes... Les lieux d'une vie qui n'est plus la même. Qui n'est est plus une. Depuis Décembre bordel.

Dimanche 17 août 2008 à 22:49

J'aurais beaucoup, beaucoup de choses à dire.
Mais ça ne vient que par petites touches. Des phrases courtes, quelques mots.
De quoi faire une bonne cinquantaine d'articles.
Sauf que quand c'est court, c'est clair. Trop clair.
Même maintenant. Cependant mon orgueil me dit de ne pas tout jeter.
Alors ce sera dans la masse. Compressé. Comme tout le reste.

Dimanche 17 août 2008 à 22:32

Les médisants pourraient souligner que dans notre conte de fées la véritable question était de savoir si la fausse princesse avait le droit d'embrasser le vrai crapaud.

Ils le pourraient. Mais ils ne seront pas (plus) assez stupides pour.

Dimanche 17 août 2008 à 22:25

C'est hallucinant de voir à quel point les habitudes reviennent vite. Et puis j'ai retrouvé le Ipod. Et Mademoiselle donc. Heureusement. J'ai de quoi faire. Mes cernes sont encore plus grandes que d'habitude. Ces vacances furent... Bref. En famille. Ambiance bizarre. Humeur bizarre. Quelques coups au coeur. Normal quoi. On m'l'avait dit m'enfin. J'affirme une nouvelle fois l'amour inconditionnel que je porte aux habitants du Benelux. Parce que ouais, même dans un Pierre et Vacances pourri en Ardèche je réussis à me faire sept potes, trois hollandais, deux belges et un luxembourgeois. Il faudrait que je parvienne à faire la même chose avec des filles. Dans un idéal lointain. Heureusement que j'ai trouvé ceux là, je vous le dis. Je n'ai eu que quatre fois envie de prendre un TGV. De temps en temps la voiture pour aller à Alès, les premiers jours. Si seulement je l'avais su, n'est ce pas très chère être supérieur ? Oui, je raconte des conneries que certains seulement comprendront. Mais si je ne le fais pas ça va péter. Durant ces quinze jours j'ai tout fait pour qu'on me permette de répondre au défaut qui n'en est pas un de quelqu'un à qui je tiens beaucoup. Ca n'a pas marché. Ou ça marchera trop tard. Et ça, comme à l'accoutumée, ça me tue. Sinon je compte me gaver de musique. Ma nuit quoi. Amis du soir, bonsoir.

Dimanche 17 août 2008 à 21:59

De retour.

Je ne sais pas si ça sera pour très longtemps mais je suis de retour.

J'ai reçu des cartes, des emails, des lettres, un article, et je vous en remercie.

Ce qui est chiant c'est quand on est à deux doigts d'y passer et qu'on ne voit pas sa vie défiler devant soi, comme on l'a toujours lu. Quand après coup, quand la vie est sauve et qu'on a à nouveau le temps de penser, sans se soucier de l'oxygène qu'on pourra respirer dans dix secondes. Parce que le "quand", ce moment précis qui dure une éternité d'horreur, et bien il n'est pas différent des autres. On pense à la personne à laquelle on aurait jamais dû penser. A laquelle on a pensé sans le dire. A laquelle on a pensé en le criant sur tous les toits. Mais on en avait pas le droit et il y avait une bonne raison pour cela. C'est terrible de se dire que l'esprit humain reste intact. Fantastique mais terrible. Tout de même, ça aurait été con de mourir comme ça. Je n'aurais pas pu vous raconter.

Vendredi 8 août 2008 à 14:23

    Dans un pré, allongée, se dire qu'il avait raison de s'enfuir. La vie ici n'est plus aussi prenante qu'elle l'avait été par le passé. On s'était bien amusés, ça, on ne l'oubliera pas, mais lorsqu'il faut tourner la page, il est toujours le premier à le faire. Il faut avancer. J'avais évité les adieux, non pas parce que je ne les supporte pas, mais parce que je n'avais pas envie de les supporter. Je ne sais même pas quand il doit partir. Est-ce que ce sera dans 3 heures, 6 mois, 2 semaines ? Faire son sac, ça lui prendra quoi, 3 secondes ? Et m'oublier ? Pareil. J'aimerais en faire autant, ou plutôt juste... Oublier qu'il m'a oubliée, mais garder en moi son sourire plein de cynisme. J'adore son cynisme. J'ai l'impression que sa voix raisonne en moi, dans chaque recoin de ma tête ; des échos, qui s'entrechoquent, se répondent ou s'ignorent, mais quoiqu'il en soit, qui parlent et parlent encore. Ce n'est pas qu'il me manquera, c'est juste que son image s'arrêtera là. Ce n'est pas plus mal, elle est belle cette histoire, elle ne pouvait pas être plus parfaite, en tout cas pour nous. Finalement, je pense qu'il ne m'oubliera pas. Il y aura bien un bout de son âme qui flottera quelque part en chuchotant mon nom. Il ne m'a pas dit où il allait. Je ne le lui ai pas demandé. Si d'une façon ou d'une autre je l'avais su, ça n'aurait rien apporté de bénéfique. J'aurais soit cherché à frôler l'endroit où il serait, soit j'aurais tout fait pour éviter la zone. C'est mieux de m'arrêter à "il part", question de liberté.
    Alors se relever, sentir le vent qui se lève, et se dire que c'est peut-être à mon tour de partir.

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A part ça, je ne sais pas. Je voulais user ton mot de passe invité ma clonée, t'écrire un petit mot, n'importe quoi, pour te montrer que je pense à toi, et c'est ça qui est venu. Je tiens à souligner que ça fait des mois que je n'avais pas écrit, mais vraiment hein, des mois. Il m'aura suffit d'une fenêtre pleine de toi pour que ça coule, comme avant ; il suffit de ne pas y penser, enfin je crois.

Je t'embrasse et j'espère te voir, bientôt.

Ta cellule-mère !

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