Jeudi 16 octobre 2008 à 22:18
Une vie entière qui tient à cette simple petite pilule jaune. Source de tant d'inquiétudes. Est-ce un crime ? Est-ce un droit ? Est-ce moral ? L'habitude prend le pas sur toutes les questions : elle l'avale. Sans eau. La pilule n'a aucun mal à passer. La pilule a du mal à passer. Haut-le coeur. Quand la différence entre sens propre et figuré n'importe plus.
Jeudi 16 octobre 2008 à 20:55
" Vous croyez encore que l'on n'embrasse qu'avec les lèvres ;
mais les vrais baisers sont des sourires "
mais les vrais baisers sont des sourires "
[Denys Gagnon]
Mercredi 15 octobre 2008 à 17:15
Tu es plus beau que tu ne pourras jamais l'imaginer.
Tu te souviens de cette tenue ?
C'est dans celle là que je t'ai plu pour la dernière fois. En jean et en maillot kaki. Simplement ces fringues basiques, celles dans lesquelles je me sentais bien. Ou j'étais moi. Y'a des chances. Ça me tue. J'ai croisé ton regard et j'ai eu l'impression d'être projetée deux mois en arrière. Quand j'avais capté le même coup d'oeil. Ca m'avait fait sourire. J'étais bien. Je crois que je t'aimais. Encore. J'aimerais que la réserve d'encre de ce stylo ne s'épuise jamais. Mieux, qu'elle ne s'épuise pas avant que je ne t'ai retrouvé. Mais comme pour l'odeur je sais que c'est impossible.
Mercredi 15 octobre 2008 à 16:13
Prendre enfin le temps de poster les mots écrits dimanche soir. Ou avant
Chercher que faire. Une solution. Parce que oui, moi j'ai envie d'amélioration. Même si au jour d'aujourd'hui je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas chercher à "m'emmerder" avec ça. Mais si. C'est chiant. Chiant de ne pas savoir se contenter. Faire des efforts pourtant. C'est chiant de devenir chiante en voulant éviter de l'être. Alors que d'une certaine manière c'est se contenter qui nous fait chier. Ca manque peut-être de clarté. Ouais, et alors ?
Tu deviens amer, à toujours regarder en arrière, scotché à un idéal associé. Ose encore me dire qu'il suffit de le vouloir pour vivre. Apprendre à parler sans craindre de n'avoir plus que des souvenirs à qui parler, justement.
Chercher que faire. Une solution. Parce que oui, moi j'ai envie d'amélioration. Même si au jour d'aujourd'hui je devrais m'en foutre. Je ne devrais pas chercher à "m'emmerder" avec ça. Mais si. C'est chiant. Chiant de ne pas savoir se contenter. Faire des efforts pourtant. C'est chiant de devenir chiante en voulant éviter de l'être. Alors que d'une certaine manière c'est se contenter qui nous fait chier. Ca manque peut-être de clarté. Ouais, et alors ?
Tu deviens amer, à toujours regarder en arrière, scotché à un idéal associé. Ose encore me dire qu'il suffit de le vouloir pour vivre. Apprendre à parler sans craindre de n'avoir plus que des souvenirs à qui parler, justement.
Lundi 13 octobre 2008 à 17:43
Ce qui est étonnant et qui est peut-être aussi un signe d'amélioration c'est que je n'attends fébrilement ni l'email sur mon compte, ni le bon dans ma boite aux lettres.
Dimanche 12 octobre 2008 à 19:48
Un trou dans le ventre. Je sais pourquoi les mots ne viennent pas. Ils savent que je m'énerverais sur eux. Et ils savent aussi que je n'ai pas envie de les perdre. Mais savent-ils que si je m'énervais je ne penserais rien de ce que je dirais ? Ou peut-être que si... Sauf que je ne voudrais pas y croire. Je ne sais pas qui je suis mais je sais ce que je ne suis pas. C'est un bon point de départ. Maintenant il suffit de convaincre les gens. De leur rappeler.
Retomber amoureuse. Être à nouveau la petite fille qui va jouer dans les fontaines. Retomber amoureux de la personne qu'on aime n'a au final rien de bien intéressant. Ca n'est qu'une manière supplémentaire de se voiler la face. Alors que retomber amoureux d'une personne qu'on a aimée c'est redevenir un peu de la personne qu'on était alors. Et je crois que je préfère celle que j'étais en cinquième. Après tout, commencer par la cinquième pour revenir vers la première me semble assez raisonnable. Certains moments risquent d'être difficile à passer mais j'entame le processus en accéléré. Je n'ai pas de temps à perdre. Je n'ai pas envie de me perdre. En route ou ailleurs.
Retomber amoureuse. Être à nouveau la petite fille qui va jouer dans les fontaines. Retomber amoureux de la personne qu'on aime n'a au final rien de bien intéressant. Ca n'est qu'une manière supplémentaire de se voiler la face. Alors que retomber amoureux d'une personne qu'on a aimée c'est redevenir un peu de la personne qu'on était alors. Et je crois que je préfère celle que j'étais en cinquième. Après tout, commencer par la cinquième pour revenir vers la première me semble assez raisonnable. Certains moments risquent d'être difficile à passer mais j'entame le processus en accéléré. Je n'ai pas de temps à perdre. Je n'ai pas envie de me perdre. En route ou ailleurs.
Dimanche 12 octobre 2008 à 19:29
Y'a comme un vide. Et elle est littéralement crevée. Elle n'a pas envie
de sortir. Elle n'a pas envie d'aller au soleil. Ni de sourire parce
qu'il faut bien leur sourire à eux. Prendre sa douche, s'habiller, se
maquiller, je n'en parle même pas. Elle resterait bien toute la journée
en peignoir, à travailler un peu si elle s'ennuie, et le reste du temps
à vivre comme elle l'entend. Elle trouve flippant de s'en foutre de son
capital sympathie désormais. C'est pas en étant toujours sympa qu'on
gagne. Ce serait trop simple. Ce serait une piste sur laquelle il
faudrait courir. Les chemins de montagne c'est déjà plus son truc. Sans
compter les envies. C'est vrai quoi, on en fait quoi de ses envies à
elle ?
Samedi 11 octobre 2008 à 21:03
Dès l'âge de quatre ans elle avait appris à chuter. Tomber sans se faire mal, elle excellait dans ce domaine.Quelques instants de flottements et c'était reparti. La rage au ventre. C'est seulement à la vingtaine passée qu'elle se disait qu'on aurait peut-être mieux fait de lui apprendre à rester debout. Parce que quelques instants de flottements, ça n'est rien, nous sommes d'accord. Mais à l'échelle d'une vie ça dure beaucoup plus longtemps.
Samedi 11 octobre 2008 à 20:48
Et des fois, ils lâchent tous. Ces mecs auxquels je tiens tant. C'est là que je me souviens qu'heureusement, elles aussi, elle sont là. J'ai trop tendance à vous oublier mes belles.
"A compter de la rentrée universitaire 2008-2009, une nouvelle aide complémentaire à une bourse sur critères sociaux, d'un montant mensuel de 200 € sera étendue à l'ensemble des formations universitaires et concernera :
pour le cursus licence : les étudiants éligibles à une bourse sur critères sociaux et titulaires d'une mention « très bien » au baccalauréat, quelle que soit la formation suivie dans la mesure où cette formation est habilitée à recevoir des boursiers, versée durant les 6 semestres de licence, sous réserve d'une progression régulière dans les études."
Merci Adeline. Mais ouais. Y'a plus qu'à tenter la mention très bien. Et ensuite cap sur Lille 3.
"A compter de la rentrée universitaire 2008-2009, une nouvelle aide complémentaire à une bourse sur critères sociaux, d'un montant mensuel de 200 € sera étendue à l'ensemble des formations universitaires et concernera :
pour le cursus licence : les étudiants éligibles à une bourse sur critères sociaux et titulaires d'une mention « très bien » au baccalauréat, quelle que soit la formation suivie dans la mesure où cette formation est habilitée à recevoir des boursiers, versée durant les 6 semestres de licence, sous réserve d'une progression régulière dans les études."
Merci Adeline. Mais ouais. Y'a plus qu'à tenter la mention très bien. Et ensuite cap sur Lille 3.
Samedi 11 octobre 2008 à 20:39
Même si je ne connais pas vraiment, même si je n'apprécie pas vraiment... J'aurais été ailleurs.
Vendredi 10 octobre 2008 à 21:15
Elle retrouve les mots, je les perds. Et décidément ils s'en vont bien trop loin. Aucune âme charitable ne m'aidera à recouvrer mes droits. Mes envies, aussi. Même s'il s'en trouvait une à vouloir essayer. C'est bien dommage. Pour moi. "Je te promets qu'il ne l'est pas." le problème c'est que le mien non plus. Try again.
Vendredi 10 octobre 2008 à 20:47
Ne toujours pas avoir effacé le dossier. Relire moins. Avoir retrouvé le clavier et la batterie.Avoir des envies de photos. En parler. C'est en fait en parler qui a donné l'envie de photos. Laisser couler. Être soulagée. C'est tellement plus fatiguant de nager à contre courtant. Et pourtant on le fait tout de même.
Du coup je regarde le ciel.
Du coup je regarde le ciel.
Jeudi 9 octobre 2008 à 18:15
Se croiser, se fuir, se croiser, se fuir, se croiser, se sourire, se sourire, se parler. Passer ma main dans ton dos. Ou pas. Se croiser. Se fuir. Croiser nos regards. Détourner les yeux. Se regarder à nouveau. Sourire.
Merci. Et tu ne sais même pas pour quoi.
Merci. Et tu ne sais même pas pour quoi.
Mercredi 8 octobre 2008 à 23:52
Et du coup on se rend compte des gens qui nous manquent, de ce qu'on fait de nos jours et de nos nuits, de notre reflet dans un miroir, et on se dit qu'on est peut-être bien, nous aussi, en train de dépérir. S'ils avaient raison ?
Mardi 7 octobre 2008 à 22:15
Me blottir dans les couvertures. S'imaginer ailleurs et avoir décidé de replonger. Parce que vivre ailleurs est probablement une bonne solution. C'est celle qui permet de jouer. De passer d'une vie à l'autre. Mais maintenant je l'assume. Ça n'est plus de la schizophrénie. Et après coup, j'y pense, c'est peut-être comme ça, que tout reviendra. Comme elle, qui était incapable de ne se faire aimer que d'une seule personne à la fois. Elle était bien trop complexe pour eux. Elle ne devait jamais se tromper de rôle. Du coup aujourd'hui elle enfile des costumes.
Mardi 7 octobre 2008 à 22:07
Suivre mes propres conseils.
Montre-toi vivante ou tu finiras par ne plus l'être.
Montre-toi vivante ou tu finiras par ne plus l'être.
Mardi 7 octobre 2008 à 21:32
Je viens d'apprendre que c'est une reprise.
Et j'en pleurerais de rage (pas de la chanson).
Et j'en pleurerais de rage (pas de la chanson).
Mardi 7 octobre 2008 à 19:41
Samedi j'avais prévu d'aller à l'Octopus pour écouter de la musique (que j'espérais bonne) et prendre des photos. Au final je me retrouverai à cuisiner pour une soirée qui ne me branche pas plus que ça. C'est pas si grave. Pour l'octopus. Mais dans mon idée de base, qui date certes un peu, j'avais songé à faire d'autres choses diverses et variées tout aussi voire plus intéressantes qu'un mini-festival. L'autre sera violent. Très violent. Vaut mieux prévenir que guérir. Ou pas.
Mardi 7 octobre 2008 à 19:35
Claquer des dents, être pâle, avoir des valises sous les yeux et en effet dormir peu. Ne vous y trompez pas : ces signes montrent que je vais bien. Ils le montrent. C'est déjà ça. Encore un petit effort et on y sera presque. Après tout, pourquoi ne me donnerais-je pas les droits qui me font aujourd'hui défaut ? On lui en a bien donné que la morale jugerait inacceptables. Parce que les miens le sont ils devraient être jetés aux oubliettes ? Pas d'accord. Non mais.