Lundi 6 octobre 2008 à 22:42
Sortir en ce début de soirée d'octobre. Refermer doucement la porte blanche, un sourire aux lèvres. Apprécier pleinement le fait de pouvoir discuter avec quelqu'un, rire, sans pression aucune. Être détendue et de bonne humeur. Décidément, j'adore ce type.
Lundi 6 octobre 2008 à 22:12
Te echo de menos.
Dimanche 5 octobre 2008 à 15:08
L'essentiel c'est la rapidité. Arriver rapidement. Repartir rapidement. Pour ne pas avoir le temps d'être touchée. Vouloir cette autorisation. Non pas pour ce qu'elle représente mais pour pouvoir expérimenter. Pour savoir, si je suis réellement seule ou non. Mais les gens commencent comme ça la plupart du temps. Après tout qu'est ce que l'ordre ? "La vertue des médiocres..."
Dimanche 5 octobre 2008 à 1:17
J'ai du mal à supporter qu'on m'efface.
Samedi 4 octobre 2008 à 23:41
C'est fou. Quand on retourne sur nos vieux blogs, on retrouve de vieilles photos. On relit de vieux articles. Et on voit à quel point on a changé, grandi. Heureusement. Mais avec certaines personnes les choses sont restées les mêmes, parce qu'elles étaient exceptionnelles dès le départ. Tant mieux.
Samedi 4 octobre 2008 à 23:02
J'aimerais bien. M'enfin. Va bien falloir que je remette les pieds sur terre.
Samedi 4 octobre 2008 à 22:49
Il y a des soirs comme ça où l'on aimerait pouvoir s'oublier. Pouvoir oublier aussi tous les conseils, toutes les recommandations. Ne penser à rien. Laisser venir les bons souvenirs, comme des automatisme, des bulles d'air qui remontent vers la surface. Les bons souvenirs et les rêveries. Quoiqu'ils en disent. Après tout, c'est une manière de se donner des envies, et les envies des objectifs. Ou juste une manière de s'évader. Lille Flandres, je n'ai pas envie de courir pour attraper le RER de 18h13. Celui qui m'intéresse c'est celui de 12h16. Voire même le TGV de 19h20. Paris. Ça devient une obsession. L'oublier elle aussi. Pour fermer les yeux et se reposer un instant. S'être fatiguée de soi-même. Ne plus supporter sa voix. D'où elle sort celle-là ? D'où viennent ces intonations ? Le naturel, j'veux bien, mais s'il ressemble à ça je ne signe pas. Bref. Au final ne refuser qu'un seul oubli. Parce qu'il ne m'intéresse pas. Et puis même si c'était le cas je ne suis pas sûre du tout de pouvoir l'assumer. Alors bon. Aller de l'avant sans s'empêcher de regarder en arrière.
Samedi 4 octobre 2008 à 19:34
Avoir fini par utiliser ce fichu billet de métro Lillois. Mais si, celui coincé entre deux photos et un très à quatre feuilles. J'ai failli le perdre d'ailleurs, le trèfle. M'enfin. Je l'y ai remis. Entre les deux photos et le trèfle. Parce que rien n'a changé.
Et j'ai toujours un billet Parisien. En fait, je viens de m'apercevoir que ça fait plus d'un an que je n'y suis pas allée. Tellement de choses ont changées durant cette année. Pourtant je suis toujours en manque.
Et j'ai toujours un billet Parisien. En fait, je viens de m'apercevoir que ça fait plus d'un an que je n'y suis pas allée. Tellement de choses ont changées durant cette année. Pourtant je suis toujours en manque.
Samedi 4 octobre 2008 à 19:10
"Mieux vaut un inconnu près de soi qu'un amoureux au loin."
Je n'aime pas choisir parce que ça fait intervenir quelque chose qui me semble être ma conscience.
Je n'aime pas choisir parce que ça fait intervenir quelque chose qui me semble être ma conscience.
Vendredi 3 octobre 2008 à 21:52
J'adore cette sensation du matin. Quand tu sais qu'il fait froid, quand la pluie tape contre ton velux, ou ta fenêtre. La chaleur de la couette. Rien que pour ça ça vaut le coup de vivre dans une région ou le temps n'est franchement pas génial. Quand tu sais que tu n'auras pas à te lever. Pour ma part, demain, si, je vais devoir me lever. Mais dimanche non. Je m'endormirai dans l'alcôve de la fenêtre, la nuit sera en train de partir peu à peu et j'aurai l'ordinateur sur les genoux. Décidément, une semaine sur deux ça ne peut être qu'un bon week-end. Et cette envie de dormir ailleurs...
Vendredi 3 octobre 2008 à 20:49
Jeudi 2 octobre 2008 à 22:13
Parce que les chances sont minces. Que je risque d'être privée de ce qui était au final mon plus grand espoir concernant l'an prochain. Me gorger de musique. Je veux une overdose. Au point que je ne sais pas laquelle vous mettre.
Jeudi 2 octobre 2008 à 20:38
Bien sûr que oui, les nuits étaient fraîches et même
froides. Bien sûr que oui elle sentait le froid. Le fait d'être de ce pays ne
l'en préservait pas. La preuve : elle avait tremblé. Mais il était alors
trop loin pour s'en rendre compte. Si seulement elle avait pu… Lui dire :
« oui, il fait froid, mais j'avais dit que je serai d'accord pour te
réchauffer quand tu seras là » puis le prendre dans ses bras. Ca, ça
l'aurait réchauffé. Physiquement, moralement. D'une chaleur qu'on aime
plus que tout. Sauf que non. Ca n'est pas permis. Le jeu n'autorise rien de tout
cela. Alors le froid l'a traversée et ensuite elle n'a plus rien senti.
Totalement insensible. Cold as ice… L'expression était valable dans cette
situation. Elle ne craquera que lorsque la glace aura fondu, pas avant. Pour le
moment elle s'éloigne dans la nuit. Ses pas ne sont pas aussi grands que
lorsqu'elle s'était enfuie, laissant juste derrière elle un post-it.
« Je t'aime. Pardon. »
Qui sait si le vent l'avait ou non emporté.
Mercredi 1er octobre 2008 à 22:59
Grâce au kiné pouvoir à nouveau faire quelques séries d'abdos. Avoir toujours très mal mais ne pas être bloquée. Je ne sais pas si c'était un service à me rendre. Je continue. Je les enchaîne. Jusqu'à en avoir mal, justement. Avoir mal à en vouloir hurler de douleur. Mais se taire, et s'en foutre, continuer, avoir mal, s'en foutre. Dormir peu. Rêvasser trop. En sachant oui que ça n'est pas réel. Pas grave. L'avoir toujours en tête mais ça n'est pas grave. Bosser un peu. Toujours aux mauvaises heures. Avoir des coups de pression. En avoir marre. Avoir envie d'être à ce week-end. Se détester. Avoir envie d'être à l'an prochain. Ne réussir à détester personne d'autre. Tellement soi. Et pourtant être persuadée qu'on a raison. "What if you would have taken the wrong way ?" " I'm sure I've not.". Songer à François, rire avec Thomas, écouter chanter Martjin, s'inquiéter pour Martin, s'informer sur la vie de Pierre, échanger des regards et des sourires avec d'autres, se réchauffer avec un maillot à longues manches vert, qui n'est pas à ma taille. Toujours en arriver au même point. Chercher frénétiquement ma fierté. Même si je sais que je ne l'ai pas perdue. Traiter certaines personnes comme de la merde parce qu'il faut s'en sortir. Réapprendre. A s'insensibiliser. Réintégrer la notion de jeu. Redevenir non pas la reine, mais celle qui bouge les pièces. J'avais dit aussi, je m'en rappelle seulement maintenant, que j'étais une reine, non pas une princesse. Parce que "le prince des voleurs" m'avait fait craquer. Très peu pour moi. C'est avoir avancé puis avoir reculé. Repasser par les deux étapes m'a permis de voir que je loupais quelque chose. Je ne suis pas faite pour être un pion. Et pouvoir être gentille et souriante n'y enlève rien.
Comme avant. Et si ensuite. Je pourrai me dire que je me trahis. Être schizophrène c'est passer son temps à se trahir. Arrêter de l'être également. Les miettes je les dégage parce que je ne m'en contente pas. J'aime ce vent. Le vent d'aujourd'hui. Qui introduit l'air de force dans tes poumons. T'es en vie. Marche. Parce que tu ne sais faire que ça. Fonce à nouveau dans le mur, peut-être. Quand à force tu l'auras pété tu te souviendras que tu l'avais construit seule. Quelle était là, ta muraille.
Retour. Because I'm back.
Comme avant. Et si ensuite. Je pourrai me dire que je me trahis. Être schizophrène c'est passer son temps à se trahir. Arrêter de l'être également. Les miettes je les dégage parce que je ne m'en contente pas. J'aime ce vent. Le vent d'aujourd'hui. Qui introduit l'air de force dans tes poumons. T'es en vie. Marche. Parce que tu ne sais faire que ça. Fonce à nouveau dans le mur, peut-être. Quand à force tu l'auras pété tu te souviendras que tu l'avais construit seule. Quelle était là, ta muraille.
Retour. Because I'm back.
Mercredi 1er octobre 2008 à 18:02
"When I close my eyes I remember that kiss
I'd rather keep them wide open
And if I miss that train do you really think
That even here, I'd be closer to you"
I'd rather keep them wide open
And if I miss that train do you really think
That even here, I'd be closer to you"
Si on arrêtait d'associer inconsciemment les gens aux émotions, aux états que l'on traverse, dans le bonheur comme dans le malheur, nos vies seraient moins paradoxales et nos désirs cesseraient d'être aussi contradictoires. Mais je crois que j'en ai un peu marre de me répéter.