Lundi 9 juin 2008 à 20:50
Jeudi 5 juin 2008 à 18:45
C'est toujours plus simple en anglais.
Ma vie serait peut-être plus simple en anglais.
J'en sais rien à vrai dire. On verra ça, plus tard. Comme on pourrait très bien ne pas le voir. Tu m'en poses aussi toi des questions à la con. Dix-huit, dix-neuf, vingt ans, j'ai oublié qu'elle était la différence.S'il y en a eu une un jour. Ce dont je doute. Toi. Toujours présent. Toujours absent. Je ne t'ai rien demandé à la base. Mais je suis une incapable sans toi. C'est pas de ma faute. Ça n'est pas de la tienne non plus. Y'a pas de coupable. Peut-être parce qu'il n'y a pas de crime. Cela reste à voir.
Ne plus penser. Mon coeur tu es un beau salaud.
Vendredi 30 mai 2008 à 13:48
Jeudi 29 mai 2008 à 16:13
"Non." C'est drôle, il n'a pas oublié mon nom. Ni mon numéro. Il ferait mieux pourtant.
"Pardon. Un chocolat ?"
"Pourquoi ?"
Manquerait plus que ça. Mais c'est vrai que je n'aime pas le café. Il s'est souvenu de ça aussi. De plus en plus étonnant. Enfin, je dis ça mais ça ne remonte pas à des mois. Tout au plus à quelques jours. Quelques heures même. Ça ne change rien. Et puis qu'est-ce qu'il fout là son pardon ? Pardon pour quoi ? Pour le café ou pour ce qu'il a fait ? Je ne crois pas qu'il puisse s'agir de la deuxième option. Si ça se trouve il n'a pas compris. Pas compris ce qu'il y avait de terriblement vexant et blessant dans cette annonce. Dans cette non-annonce plutôt. Il a une force incroyable pour me blesser, involontairement (et c'est ça le pire) mais je ne pense pas qu'il possède la finesse nécessaire pour comprendre ce qu'il a fait à ce moment là.
"Parce que j'ai envie de te voir."
Ces caractères ne méritent pas de réponse. La dernière était déjà de trop.
"Tu me manques."
... Rien.
"Je suis désolé."
Et c'est censé changer quelque chose à ce que je ressens moi ?
"Je me suis laissé emporter..."
Il semble avoir découvert l'art du sms. Il ne s'arrête plus.
"Après tout, on n'avait rien convenu ! "
Effectivement. D'où tire-t-il donc son besoin de se justifier ? Nous n'étions que des amis. Il n'y a donc pas lieu de faire un scandale si je décide de ne plus lui adresser la parole. Il n'est question que de mon orgueil. Il n'est pas même pas vraiment bafoué. Je n'ai eu le droit qu'à des chimères et à des semblants d'illusions. Des amis. Qui ne l'étaient pas vraiment. Qui ne se parlaient pas vraiment.
C'est fort. Très fort. Chaque mot ajouté ne fait qu'en rajouter à cette frustration qui m'habite depuis longtemps déjà.
"Je viendrai te chercher. Du moins j'essayerai. Si la grille n'est pas ouverte je passerai au-dessus. Tu l'avais bien fait. Et si je dois me faire refouler alors que tu es choquée, offensée ou simplement surprise par mon culot, et ben tant pis. Ça ne me changera pas des masses."
"Juste... J'aurais pu répondre quoi d'autre devant lui ? J'aimerais changer. Sans heurts. Si c'est encore possible."
Ça ne coûte rien d'essayer. Après tout, mon amour propre est désormais au-dessus de tout ça. Il a crevé le plafond, le con.
Mardi 27 mai 2008 à 19:50
Ah bah je n'ai pas eu besoin d'attendre dix ans...
Samedi 24 mai 2008 à 22:17
Mardi 20 mai 2008 à 23:43
Qui vivra verra. Et nous nous vivrons, vous verrez. Cette version là. Merci
Lundi 19 mai 2008 à 22:09
Jeudi 15 mai 2008 à 19:44
Dimanche 11 mai 2008 à 16:41
Vendredi 9 mai 2008 à 18:50
Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.
Mardi 6 mai 2008 à 21:40
Ce sont quelques photos. Ce sont 60€ envolés en une journée. Deux images. Des sourires. Ce sont 4 fils de laine tissés à mon poignet, on s'est fait plumer et alors, c'était bien fait, il n'empêche qu'il en reste un voeu, pour de vrai. C'est bête n'est ce pas ? Mais quand je tourne une page de mon carnet pour revenir en arrière, je vois ceci "Je ne veux pas penser à eux, la chanson finit bien."
[Au final, ça a peut-être mal fini. Qui sait vraiment ? Ecouter Agora Fidelio et Archive. Sourire. Et ne plus penser qu'à ce week-end et cet été.]
Mercredi 30 avril 2008 à 19:35
Jeudi 24 avril 2008 à 19:37
Salue d'abord les spectateurs
[...]
Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendus "
Les deux personnes que je garde au coeur.
" Il n'y a rien qui ne m'arrache à cette fin,
n'écorche ce dessein
je ne vois rien qui n'efface ce chemin "
ne m'achève enfin.
Samedi 19 avril 2008 à 23:03
Impossible. C'est ce que tu me fais haïr chez les autres. Comment alors tenter d'atteindre ce niveau sans offenser l'image que je me suis faite ? Étrange, ce soir, et depuis longtemps en réalité, je ressens un apaisement. J'ai abattu mes cartes, les unes après les autres et chacune a été irrémédiablement balayée d'un revers de main que j'ose encore parfois croire accidentel. On ne supprime pas ce à quoi on attache aucune importance. Ce n'est pas un apaisement. C'est un vide.
[C'est tellement différent, aujourd'hui.]
Jeudi 17 avril 2008 à 14:42
Mardi 15 avril 2008 à 23:34
Y'a des boîtes poussiéreuses à côté de moi. Là dedans on peut retrouver des années de correspondance. J'y jette un coup d'œil, encore, ça me fait toujours un petit pincement au cœur de voir ça. Des lettres datant de dix, vingt, trente ans, et j'y retrouve des dessins, les adresses successives, les états civils successifs, les pays dans lesquels j'ai voyagé, ceux où j'aurais aimé voyager… Est-ce que j'ai mis au grenier ces rêves en même temps que cette boîte ? Je me pose vraiment la question.
Et il y a aussi des mots d'amour, tellement usés à présent... Dont la vérité est désormais tout autre. S'ils savaient seulement à quoi ils en sont réduits au jour d'aujourd'hui, les conséquences qu'ont entraînées leur présence, ou leur absence… Je ne sais plus trop.
L'encre est parfois un peu délavée, le papier plus fragile sous mes doigts, mais les odeurs sont restées les mêmes, celles d'un passé suranné et dont j'aimerais regagner l'enceinte protectrice, la bulle de cristal.
Ce soir j'ignore si je suis encore capable d'écrire un conte de fées…Lundi 14 avril 2008 à 15:16
Entre autres. Du 5 mars 2008.
Vendredi 11 avril 2008 à 16:40
Une partie d'article.
Aucun rapport. La musique. Mais je l'ai en tête.
Jeudi 10 avril 2008 à 17:02