Mardi 11 décembre 2007 à 22:26
Assise dans son lit les écourteurs de son MP3 dernier cri débitant un flot continu de paroles anglais et de sonorités pop rock, son portable qui avait aussi fait sauter la carte de crédit de papa, à sa droite, vibrait de temps à autres, signal d'un sms.
Elle paraissait complétement immobile mais on apercevait parfois ses lèvres se faner en un soupir ou suivant la parole particulière d'un morceau.
De temps à autre elle tendait le bras pour prendre une gorgée d'eau, à la longue elle avait du en boire des litres de cette saloprie d'Evian.
Mais vers 3h elle se leva, aussi légère et silencieuse qu'une ombre, sa silhouette frêle avancant rapidement dans son immense chambre pour aller chercher dans l'armoire qu'elle fermait toujours à clé, une paquet de malboro, son briquet argenté et une bouteille de Vodka, c'est fou ce qu'on peut avoir dans ses placards quand on est une jeune fille de bonne famille d'a peine 16 ans ..
Se réinstallant dans son lit, ayant attrapé son lourd cendrier en verre au passage, elle regarda la photo posée sur sa commode. Une étincelle passa dans ses yeux, pour s'évanouir aussitôt.
Elle décida de bouger un peu, arracha la musique de ses oreille, grimpa sur son velux, toujours grand ouvert, elle aimait sentir l'air de la nuit sur sa peau, et comme elle l'avait lu quelque part, "le picotement des étoiles" Elle ne savait plus où elle avait trouvé ça. Ses lectures ne restaient pas dans son esprit , comme ses sourires, aussitôt esquissés ils disparaissaient de son visage.
Assise sur le toit elle laissa un certain nombre de minutes s'écouler. Tirant régulièrement sur sa cigarette, et laissant échapper de sa bouche de petites volutes de fumée. D'un geste lent et désinvolte elle écrasa ce qui restait de la Malboro, à savoir le filtre, contre une tuile et se laissa choir sur le lit.
Le portable vibra une nouvelle fois, son regard de nouveau se porta sur la photo. Elle reprit une gorgée de l'alcool aux effluves envoutantes et se tourna vers le miroir accroché au mur.
Se leva. Examina son reflet quelques instants. Passa son doigts sur le point noir qui s'était inscrit sur ses lèvres à force de poser ses clopes au même endroit.
Et d'un geste décidé empoigna son portable, le balança par la fenêtre et commenca son sac...
Vendredi 30 novembre 2007 à 23:11
Elle manquerait presque de tout. Sauf qu'elle me dit. Je préfère l'ombre, c'est plus sûr. Elle s'expose et se prend des claques, et assume. Elle ne manque ni de courage, ni de générosité. Elle donnerait tout pour ses amis. Quitte à devoir partir pour cela.
Moi je pars, je retourne à mon ombre. Elle ce soir, décide de travailler. Parce que, texto "Il n'y a plus que cela à faire. Et attendre sept ans."
[sans la photo originelle]
J.M.
Mercredi 21 novembre 2007 à 20:18
- Et tu comptes faire quoi d'ici cet été ?
-Vivre.
- Vaste programme... Tu veux vraiment le faire ?
- Et toi que veux-tu ?
- Tu ne réponds pas à ma question.
- Pour une fois que je t'en pose.
- Je ne suis pas un exemple à suivre.
- Moi non plus, et je n'ai pas l'ambition de l'être.
- Bien. Nous sommes d'accord.
- C'est trop facile, tu passes par dessus tout.
- Je sais, ça fait mal.
- A qui ?
- A tous il me semble.
- Modeste par dessus le marché.
- Navré.
- Pas autant que moi.
- Qui sait un jour dans..
- Un jour quand tu auras quelque chose dans le pantalon oui. Qui vivra verra. Et merde à la fin. Tu me feras signe. Il ne sera surement pas trop tard.
Les dialogues imaginaires I .
Mercredi 31 octobre 2007 à 18:41
Parce que dans tous les cas, laisser quelqu'un à moitié mort ne rapporte que des emmerdes ; vengeance ou vie encore plus difficile qu'auparavant, du coup cette personne répète les mêmes erreurs.
Et le pire, c'est que le meutrier, ou du moins l'apprenti meurtrier, qui reverra cette personne des années plus tard, se voilera la face. Parce que ce n'était pas un homme dans cette voiture, c'était moi. Et même avec un silencieux dont on est sûr, il ya une marge d'erreur.
Lundi 15 octobre 2007 à 22:37
Y'a des jours où l'ont se dit que c'est si simple d'être heureux.
Une pause méridienne, dans la cour d'un lycée.
Des gens assis dans l'herbe. D'autres sur les bancs.
Adeline, Clémence, Lucie, Simon, Thomas et moi.
Même qu'on m'appelle Clémence et qu'on appelle Clémence Margaux.
Mais il y a toujours quelque chose pour m'y ramener.
Et puis demain les lunettes de stars.
Dimanche 30 septembre 2007 à 18:53
Je ne le fait pas. Je serai dérangée. Le risque est grand. Les imbéciles heureux qui reviennent de leur périple urbain, et Elle qui est couchée dans son lit parce qu'elle n'a plus la force de se battre même pour nous.
Maintenant je suis là. A nouveau. Pas le courage de braver les interdits. Pas entièrement l'envie non plus. Trop à perdre. Dès que je serai enfin seule. Véritablement seule. Dans ces moments il n'y que moi. Quoique, j'ai songé à un invité.
Sa chanson. Pause.
Comprendre, c'était le plus important jusqu'à aujourd'hui. A présent je sais que mon intuition à toujours été la bonne, cela ne change rien.
Il est tard pour moi. Je ne suis qu'une pâle copie de ce que dois être. Je passe en accélèré, on tente probablement d'écourter le massacre.
Les minutes passent vite, et elles me rapprochent toujours un peu plus de ce futur improbable que j'aime inventer.
21:30. J'aurai tendance à croire qu'il est plus de minuit. Drôle de soirée. Qui n'en était alors pas encore une.
(cf : le quatre centième)
Jeudi 20 septembre 2007 à 22:41
Enfin, après tout, c'est le plus important. Qui viendra me le reprocher ? Cela suppose de connaître les valeurs dont je parle, et qui les connait ne peut que les respecter. Il est impossible de faire autrement ; cela équivaudrait à un meutre. Purement et simplement. Ne voyez aucune exagération nulle part.
On a souvent pris les choses à la légère. Le résultat n'est pas beau à voir : nous ne sommes pas prêts.
Il est de notre devoir de remédier à cela. Dans les plus brefs délais. Si on veut encore en avoir un jour. Des délais.
Samedi 8 septembre 2007 à 20:18
"On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve."
Il doit bien avoir une place. Même toute petite. Un coin où me caser. Je n'embêterai personne. Mettez moi là, avec deux ou trois jouets. Ou un joli livre, oui, un receuil de contes, ou de poèmes, je serai le silence.
Le silence d'un enfant enfermée dans son monde. Qui ne veut pas le quitter. Parce qu'il n'y a que là bas qu'elle peut encore entendre sa voix. Et cette voix, elle l'oblige à sourire, de tristesse même. Sourire de tristesse, vous imaginez. Parce que cette voix elle a peur de l'oublier. Alors elle fait tout pour la garder.
Dimanche 2 septembre 2007 à 17:57
Je ne dois m'attendre à rien. Je ne suis pas en mesure d'attendre quoique ce soit. Je suis pour l'heure incapable d'exprimer un avis, un souhait, une opinion. Alors je fais semblant.
Comme j'ai fait semblant, j'ai joué le jeu parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et j'ai fini par m'y faire, m'y prendre à ce jeu sans but et sans règles.
Je voulais lui faire dépasser toutes les frontières, l'emmener en dehors de moi, en dehors du monde. J'ai vu trop loin, ou trop grand : quoiqu'il en soit j'ai échoué.
Alors je suis retournée sans orgueil à mon petit plateau, aux cases bien définies et désormais immuables.
Ce qui il y avait au dehors ne m'intéressait plus, parce que je me suis aperçue avec horreur que cela n'était pas beaucoup plus différent que le dedans. J'ai arrêté de combattre ma propre envie, je savais que sa victoire signerait ma perte. J'ai toujours été comme tout le monde.
Jeudi 30 août 2007 à 22:02
Pourtant j'en ai rêvé. Nous étions trois avec Paris et la pluie. Les bords de Seine. Ton sourire qui s'était enfui, qui était tombé avec le masque.
Je voulais te le rendre. Je parlais du théâtre. Je te faisais jouer l'équilibriste sur un pont glissant, tu prenais ma main pour en descendre. Dans ce rêve je parvenais à t'en accrocher un autre de sourire, un vrai, un sincère que le temps ne pouvait pas amenuiser. C'était si beau que je n'y croyais pas. C'était aussi confus, parce qu'il n'y avait pas de gêne et que je n'y croyais pas non plus : cela devait être un accident et tu ne disais rien parce que ça n'en valait pas la peine.
L'antiquaire chinois et un cadeau-surprise qui n'avait rien d'une surprise. Moi je m'éloignais et je te cherchais. Une parole que je prends comme un défi, alors je le fais. J'ai à peine le temps de profiter de cette acalmie et de ce réconfort que cette situation rêvée m'apportait que je croise le regard de ton frère. C'est lui qui me fait comprendre que dans le rêve tout est vrai. Et en même temps c'est lui qui me réveille. J'ai fait le rêve de tes bras. Sacré regard.
Enfant de mots parce qu'il ya de tout mais une chose qui les rejoint.
Lui*
L'autre(s)
et Romain...
Lundi 20 août 2007 à 19:04
Je te vois posé dans l'herbe avec des amis à toi et j'ai envie de te rejoindre. De ne rien dire et de passer un bon moment ensemble. Reprendre « La Renarde », comme avant. Oublier les fausses notes, oublier les fausses querelles, les blessures, ces ennuis que nous nous étions fabriqués. Te rendre ton pull. Le pull, le reste. Il y avait les tissus de toutes les couleurs posés dans le vert tendre et pas encore cramé du parc du lycée. Il y avait ta musique, les photos de Sophie, les textes de Charlotte, ceux de Cédric, les peintures de Lily. Tout cela me manque. Mais non. Je suis passée devant toi, je n'ai pas freiné, je n'ai pas crié à mon père de s'arrêter. Je n'ai pas récupéré mes chaussures dans le sac. Non. Je me suis mordue la joue, j'ai fredonné les paroles d'une chanson…Machinalement.
Merde : « et cette maudite flemme, m'a collée à toi, comme un spectre à sa chaîne. »
Choisir.
Vendredi 17 août 2007 à 22:08
Personne ne nous connaitrait vraiment, autrement que ce que nous voudrons bien montrer, mais cela nous ira.
Toujours pas mesurée cette pauvre gamine déjantée, et non toujours pas !
Chaque jour nous brulerons de cette putain d'ambition, cette grande ambition de VIVRE
Jeudi 16 août 2007 à 18:43
Et un matin, je n'avais rien demandé à personne, il s'est installé à côté de moi dans le métro avec son éternel...
*flash-back*
- Ca va ?
-On va on va, et toi ?
- Bien, mais avec les valises que tu as sous les yeux tu as un problème.
- Qui te dit que je n'ai pas fait la bringue hier soir ?
- Je te connais.
- Pas vraiment.
- Je te regarde alors, c'est suffisant.
- Effectivement. C'est juste que mon trajet est long.
- C'est con, j'habite dans la rue de ton école.
- Je le sais bien.
- Tu emménages ?
- Mais et ta colocation avec... ?
- Ca ne dure jamais éternellement..
- Je prends beaucoup de place.
- Pas moi.
*fin du flash-back*
Comme quoi ça peut aller très vite. Dans quelle situation je me suis encore fourrée ? Oh et je m'en fous. J'adore cet appart et je l'adore. C'est pas plus compliqué que ça.
Cachée dans le lit, avec l'ordinateur sur les genoux. Aux dernières nouvelles il est trois heures. Au moins ça tient chaud.
Jul')
Dimanche 12 août 2007 à 16:30
Ce n'est pas de sa faute, du moins je crois, ça ne peut pas être de la mienne non plus. Je ne vois pas comment. Mais les rares fois où je croise son regard je suis mal à l'aise. Pourtant il en faut pour ça. Non, elle je n'ai besoin que de me voir quelques instants dans ses yeux noisettes et je suis à nouveau le gamin qui n'osait prendre la main d'une fille, même quand nous n'étions qu'à deux dans le noir. Cette époque est révolue. Pour moi enterrée depuis longtemps. Là je ne sais plus. Un doute. C'est elle qui me gêne. Ou ce qu'elle incarne ? Mais qu'est ce qu'elle incarne ?
Je me perds. J'ai voulu le faire, j'ai été perdu.
Depuis longtemps j'ai cassé le peu de contact que nous avions par procuration. C'est assez dur à expliquer. C'était comme ça, une fois que vous avez compris cela, vous en savez autant que nous. Elle l'a appris avant ? Elle a anticipé ? Non. Pas Elle.
Merde. Pourquoi j'ai été cet esprit obtus. Non c'est le mauvais mot. Pourquoi je l'ai suivi ? Sans toutefois lui laisser les réponses. Dans son jeu dangereux et tordu j'ai gagné. Sans y prêter attention. Ca me retombe dessus maintenant.
La maturité à cet âge, cela doit être la pire des gamineries.
Et à celui que nous avons désormais ? C'est la désillusion.
Vendredi 10 août 2007 à 23:27
Comment la soif d'un monde ???
Mardi 7 août 2007 à 17:31
Il ne faut pas oublier les raisons, les anthitèses, les conjonctions, aussi, surtout.
"Mais, ou, et, donc,car.. " On l'apprend jusqu'à ne plus en connaître la signification.
Alors que parmis nous se trouvent des personnes qui, encore, s'arrêtent et observent, décryptent et s'acharnent;
Non, ces phrases ne me laissent pas : elles me hantent, comme autant de coups de pied au cul.
Complétons : Je t'aime beaucoup "Mymy" tu sais mais je suis pas fou.
Voilà une part qui revient de droit à la catégorie "ça me fait chier cette folie" que vous retrouverez ici, ici, ici, ici (même si j'avoue n'avoir toujours pas compris la fin) et ici
Ouais, c'est assez rare pour être souligné.
Mardi 7 août 2007 à 15:41
La bonne parole :
"Ce mec est juste le fantasme absolu de toute fille hétérosexuelle normalement constituée."
Je n'ai qu'à me réjouir durant une centaine de jours parce qu'il m'a envoyé un SMS.
Sans que je n'ai eu à l'harceler.
Ca va, ça va.
Ou comme dirait Kiki : vous êtes grand, brun, à la peau mate, aux yeux noirs (marron fonçé accepté), appelez Mymy !
Offre soumise à condition, dans la limite des stocks disponibles et pouvant être modifiée sans avis préalable.
Mardi 7 août 2007 à 15:31
Oui je l'avoue, cela a failli être une très bonne soirée. J'ai failli partir sur une note positive.
Mais non je me suis enfoncée et je me demande si je vais m'en sortir un de ces jours. Faut vraiment être bête pour chercher à ce point ce qui nous fait mal.
Je vais aller dans ma chambre, je vais danser, m'entraîner, parce que j'aurais simplement dû en rester là et ne jamais quitter ma place.
Pour ceux qui veulent vraiment tout savoir, il y a quelque part un commentaire où en quelques phrases je lève cette fichue auto-censure.
Et puis, toi, tu n'es pas bête, tu as deviné, arrête donc de m'enfoncer et aide moi. On se comprend, si l'on pouvait ne faire qu'une ce serait parfait. Mais nous sommes deux. Alors on assume puisque l'une peut changer pas l'autre. Pourquoi vouloir favoriser une troisième ?
Merde. Je suis fatiguée. Merde je régresse.
Lundi 6 août 2007 à 17:20
C'est dur de dire « au revoir » quand je sais qu'à chaque fois que je prononce ces mots je donne un nouveau coup à une histoire qui a peiné à se construire, et qui s'érode avec le temps. C'est bête, nous ne sommes pas encore enterrés, je pourrais tenter de sauver ce qui reste à sauver et rebâtir là-dessus. Je ne le fais pas. Mon manque de conviction m'irrite.
Je vous vois en deux fois, vous, que j'apprécie peut-être, et votre position, que j'envie.
Ca ne m'avance pas. Je redoute cet instant, qui viendra, il ne peut en être autrement, où mes vies se rejoindront.
C'est fait.
Mardi 31 juillet 2007 à 16:46
Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage. A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien réel.
Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus rien.
La vie est vécue, en quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours, malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi cela rime. Si cela rime à quelque chose.
La réflexion est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir
Photo et texte de moi.