Dimanche 14 septembre 2008 à 16:20

Chercher un jeu toute la matinée sans réussir à mettre la main dessus. Entendre "if you feel like a liar" dans ma douche et éclater de rire. Faire des bolas comme si "c'étaient des armes de destruction massive". Passer un peu de temps avec Simon et Thomas. Finalement n'avoir qu'une seule envie, encore une fois, celle de partir. M'accrocher à un blouson de cuir et partir en moto. Je ne sais où. Je ne sais pas si c'est pour revenir. Juste histoire de partir. Frissonner et se dire que partir reviendra à toujours finir au même endroit. "You must always have kites in your head." Peut-être. En attendant je reste sur place. Il faut que j'apprenne à la garder. Putain. Arrêter de vouloir.

Dimanche 14 septembre 2008 à 11:28

Et si mes articles sont courts et incompréhensibles ces temps-ci c'est "cause in my head, there's a greyhound station"...



Parce que les F ont toujours sur 4F un F de faux. J'ai bien fini par avoir un F.F mais qui n'est pas F.

Vendredi 12 septembre 2008 à 22:44

Me blottir quelque part. Se lover dans une couverture. Dans un coin. Chut. Faut plus penser à rien. De toutes manières il n'y a rien à penser. Les yeux grands ouverts dans le noir. Il y a un petit air de musique, très loin, et qui s'éloigne encore, bientôt ce sera le silence. C'est reposant le silence. Depuis le temps qu'on l'attend, qu'on nous l'annonce. Il s'est fait prier. On peut le comprendre. Ca se mérite le silence. La nuit. Ne plus penser, ne plus voir, ne plus sentir. Tu sais, je me suis déjà cassée la gueule. Mais j'ai pas crié, ça aurait rompu le silence. Et il est si beau. Vous me faites sourire, vous deux.

Dimanche 7 septembre 2008 à 11:14

L'exception c'est alors la simplicité. Sourire parce qu'on a pas de raisons de ne pas le faire, et puis se remettre à courir dans les rues de la ville, sous la pluie, les pieds nus sur les pavés. Continuer en sachant qui l'on est et ne plus se poser de questions. Après tout les réponses viendront d'elles-mêmes. Nos buts ne sont pas bien différents. Alors je cours, sous la pluie, sur les pavés de Lille, un sourire aux lèvres. Laisser le temps faire son oeuvre, comme elle le dit. Avoir toujours une idée en tête et garder dans un coin d'espoir la volonté de voir cette idée se concrétiser. Le plus difficile dans tout ça, en fait, c'est de savoir qui l'on est. Mais ça n'est pas forcément grave : il suffit de changer, d'un instant à un autre, de le savoir et de ne pas s'en cacher. En croisant les doigts. Pour éviter les faiblesses.

Jeudi 28 août 2008 à 21:11

"On a tous notre enfer quelque part..."

Tu t'en souviens de ça ? C'est con. Mais j'ai juste envie d'une guitare et d'une paire de rollers. Le billet de train pourrait être utile aussi. Même si pour la première fois ce n'est pas moi qui part. Il va falloir que je m'adapte. Que j'apprenne à accueillir. Ça aussi ça risque d'être coton. Dijon, Paris, Caen,  Rennes, Amsterdam, Bruxelles... Encore tant d'endroits où aller. Encore tant de départs à prendre, de retours à subir. Y'a pas à chiquer, je suis foncièrement masochiste. Attendre encore. Revivre ce que j'ai vécu pendant six ans. Sauf que ce coup-ci, c'est la fin. Sept ans. A croire que je règle ma vie par tranche de sept années. Le problème c'est que je n'ai aucune assurance. De te retrouver. Si je le veux encore. Il n'empêche que tu me manques, parce qu'il n'y a pas qu'avec cette géniale "Elle" que j'étais bien pote, mine de rien.

Samedi 23 août 2008 à 17:55

Il faudrait que je prenne le temps de vous retaper la grosse centaine d'articles écrite durant mes vacances. Il faudrait. Mais. Je n'ai pas d'excuse valable en fait. Alors je ne vais pas m'excuser. La nuit dernière il était 2heures quand je me suis souvenue d'un truc génial. Parce que voyez vous, il m'arrive parfois de me faire dessiner sur les joues à la craie. Ou d'avoir du scotch sur le nez. Ce soir ce sera "juste" de l'alcool, des cigarettes, des gens intelligents, qui jonglent, dansent, chantent et jouent. Ca sera bien. Je me change et trouve un ticket de tram Montpelliérain dans la poche arrière droite de mon jean. Une poche chacun. Une poche par jean. Ça devrait le faire. Je retourne à la gare.

Jeudi 21 août 2008 à 1:20

Relire. Comprendre. De plus en plus. De mieux en mieux. Ça ne changera rien, certes. Mais c'était réel. Et c'est déjà ça de pris. C'est la seule chose qui m'avait fait plus de mal que l'absence. Nier. Me faire croire que tout n'était qu'une autre chimère. Une autre de mes chimères. Non. Ça a existé. Moi avec. J'étais en vie. Parce qu'au fond il reste toujours quelque chose. Qui peut toujours prendre. Si on a pu croire que j'avais rallumé la mèche, c'est que j'en étais capable. Toi avec. C'est con de s'être arrêté. Le papier cadeau était défait. Il restait juste les bulles à éclater. Au cas où j'aurais été fragile. Pourtant les grands gamins aiment éclater les bulles. Les petits aussi d'ailleurs.

Mercredi 20 août 2008 à 22:29

Apprendre à vivre sans et ensuite, éventuellement, réintroduire. Petit à petit. L'important maintenant c'est de ne pas perdre de terrain. Et de savoir ce que l'on veut. Peut-être de l'annoncer. Haut et fort. Hum, ce serait trop rapide. Pour le moment, apprendre à vivre sans. Se taire. Attendre. Apprendre. Voir ce que ça donne et si ça vaut vraiment la peine. Je connais déjà la réponse. Oui. Et alors ? Y'a pas de mal à rêver. Non, vraiment aucun. C'est moi le chef.



Je n'aime pas mettre des musique "live".

Mardi 19 août 2008 à 14:00

 C'est un beau bordel. Je mets des coupures de papiers pour cacher les trous, les coupures de papiers font de nouveaux trous que je veux recacher avec de nouvelles images que j'enlèverai après. Toujours recommencer les mêmes actions vaines. J'ai failli être motivée. Et puis non. C'est parti en fumée. La chambre comme le reste. Le mur que je me prends.

Lundi 18 août 2008 à 21:05

A la guitare jusqu'à pas d'heures. Oublier de se lever. Bosser. Lille.

Je risque de ne plus être vraiment là. Oh. Je vais probablement continuer à poster. Je ne sais pas faire autrement. Mais d'une certaine manière je m'absente. Sans savoir comment mais en ne sachant que trop bien pourquoi. Encore aujourd'hui je n'ai pas besoin d'un univers que je ne maîtrise pas. Je peine à trouver une réponse. Un élan.

"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin."

Fraiche mais frêle fille, folle fuyant foules et fracas, frivole fileuse de flammes, fleur des feux, fit fondre le froid, figea fatalement famines et fins. Elle même, finissant frôlée par sa fougue, se fraya un chemin dans le fouillis de ses frayeurs.

Dimanche 17 août 2008 à 22:25

C'est hallucinant de voir à quel point les habitudes reviennent vite. Et puis j'ai retrouvé le Ipod. Et Mademoiselle donc. Heureusement. J'ai de quoi faire. Mes cernes sont encore plus grandes que d'habitude. Ces vacances furent... Bref. En famille. Ambiance bizarre. Humeur bizarre. Quelques coups au coeur. Normal quoi. On m'l'avait dit m'enfin. J'affirme une nouvelle fois l'amour inconditionnel que je porte aux habitants du Benelux. Parce que ouais, même dans un Pierre et Vacances pourri en Ardèche je réussis à me faire sept potes, trois hollandais, deux belges et un luxembourgeois. Il faudrait que je parvienne à faire la même chose avec des filles. Dans un idéal lointain. Heureusement que j'ai trouvé ceux là, je vous le dis. Je n'ai eu que quatre fois envie de prendre un TGV. De temps en temps la voiture pour aller à Alès, les premiers jours. Si seulement je l'avais su, n'est ce pas très chère être supérieur ? Oui, je raconte des conneries que certains seulement comprendront. Mais si je ne le fais pas ça va péter. Durant ces quinze jours j'ai tout fait pour qu'on me permette de répondre au défaut qui n'en est pas un de quelqu'un à qui je tiens beaucoup. Ca n'a pas marché. Ou ça marchera trop tard. Et ça, comme à l'accoutumée, ça me tue. Sinon je compte me gaver de musique. Ma nuit quoi. Amis du soir, bonsoir.

Mercredi 30 juillet 2008 à 18:07

Putaind'bordeldezutvindijuilestoùceipod? Grrr.
Il a fait trop chaud à Lille aujourd'hui.
Troublée par la présence de deux charmants jeunes hommes dans la salle d'attente de l'agence immobilière, j'ai totalement zappé de leur demander pour Antigone. > <
La clé USB est elle aussi toujours portée disparue.
J'ai notamment perdu un Canard Enchainé dans Lille. Ça fera un heureux (ou pas).
Je pars vendredi vers 4h30, du matin bien entendu.
Je suis crevée.
Je suis.

Le jour où j'ai cessé d'être schizophrène. =)
(enfin je crois).


Lundi 28 juillet 2008 à 22:37

J'ai juste envie de m'arrêter. De me poser un instant. Dans un instant qui n'est pas celui-ci. Retrouver un moment passé et que je voulais sans fin. Je savais bien que ça n'était pas possible. Mais des moments semblables étaient au programme. J'ai un parfum dans le nez et un poids dans la poitrine. Le temps est lourd. J'attends la pluie avec impatience. On passe sa vie à attendre... Oui. Sauf que non. De la merde. Je n'attends plus que la pluie. Le reste. Putain. Ça ne sort pas. Ne pas lâcher. Le reste donc, arrêter d'écrire. Agir. Ou pas. Oui, oui, c'est une philosophie de vie. Et toutes ces envies qui restent. Envoyer chier l'auto-censure. La cohérence avec.

Vendredi 25 juillet 2008 à 22:14

"Le problème c'est que le nouveau chateau attirait des touristes, et donc les fonds récoltés permettaient le maintien des premières ruines."

Métaphore médiévale. C'est grave docteur ?

Jeudi 24 juillet 2008 à 21:45



- T'as mauvaise mine.
- C'est le T-shirt qui fait ça.

~

- Tu vas faire le groupe de recherche historique ?
- Si j'ai le temps.

~

- L'école de chant pas maintenant.

Dimanche 20 juillet 2008 à 21:41

Existe-t-il quelque chose de plus triste qu'une fille pleurant sur la plage ? Allongée au soleil. Cette fille qui tournera ensuite la tête. Même pas par pudeur. Comme ça. Elle a tourné la tête, encore une fois.



Lundi 14 juillet 2008 à 13:08

Bien sûr que non, je ne lui en veux pas. Sur la forme je le pourrais, sauf que je n'en veux jamais aux gens à cause de la forme. C'est trop bête. On a pas assez de temps à perdre pour ça. Alors peut-être que comme les autres, je suis tombée. Mais non. Cette certitude que non. Parce que j'ai osé poser la question. Parce que j'ai osé recommencer. Parce que j'oserai revenir une fois que ça sera un peu passé. Parce que j'ai tellement de fierté que je n'en ai plus. Parce que je me sens apaisée après les cataclysmes. Parce que je suis une folle, que je n'ai plus jamais dit le contraire. Parce que je suis paradoxale et que ça ne me dérange pas. Parce que même en agaçant je pouvais attirer et fasciner. Et qu'aujourd'hui c'est le cas.

Être niaise et cynique.
Se détester et ne pas pouvoir faire autrement.
Et tout le reste.

Je voulais devenir entière. Celle que je pouvais supporter. Je l'avais dit une nuit d'ailleurs "je me sens moi, et entière", voilà la fille que je suis. La fille de cette nuit là. Qui porte un poncho rouge et s'enfile des cachets de vitamine C à deux heures du mat.

Samedi 12 juillet 2008 à 22:02

- Quoiqu'il arrive, dis-toi que tu es toujours en vie.

- Ah, parce qu'il te suffit d'être en vie pour vivre toi ?

- Oui...

- Tu as bien de la chance.


Cet article, court, je le concède, a été songé dans la salle de bains d'Antoine ce matin, après une superbe soirée passée avec les zarzapliqués. Eux que je suiq bien incapable de décrire et de remercier comme ils le méritent. Alors voilà. Merci. (promis ils entendront encore parler de moi)

Jeudi 10 juillet 2008 à 23:12

"C'est l'histoire d'une petite brune ( chatain virant roux selon le soleil pour etre plus précise ) qui attend une grande blonde ( pas trop trop blonde non plus hein... quoique. ).
C'est l'histoire d'une petite ballade dans montpellier, d'un croque messieur et d'une pizza à Sucré-Salé, d'un retrait à la poste, de trouver la place Antigone, de parler de tout de rien mais de quelques sujets particuliers, de penser à Anne, de faire un long tour dans la fnac, de vouloir tout acheter.
C'est l'histoire de deux moutons.
C'est l'histoire de dessins.
C'est l'histoire Alcools d'Apollinaire et de moults autres choses dans un coffre aux merveilles qui met des paillettes partout, surtout dans les yeux.
C'est l'histoire de skotch sur les joues, de sourires à la craie.

C'est l'histoire de rires. De Un jour en vrai c'est Aujourd'hui.

Et demain on va à Nimes. <3."

Je n'ai fait que pomper son article, mea culpa. Parce que cette journée c'est aussi des coups de bouteille pour moi. Des rires qui ne rient pas vraiment. Parce que ce que j'attendais depuis si longtemps est juste arrivée avec 5 jours d'avance. Et ça me mine, un peu. L'ironie du sort, décidément. Aujourd'hui c'est la grande Bee, celle en majuscule et la petite Mymy. D'abord. J'ai le dos défoncé, le bras défoncé, le cou défoncé. Je suis défoncée. Mais une partie de moi n'est pas à moi. Putain. Même ça.

Samedi 5 juillet 2008 à 18:24

Chut. =)
Euh, oui, je suis toujours en vie. Ni les réveils impromptus ni les quelques heures de  TGV n'auront eu raison de moi. Le soleil non plus par ailleurs. Tout va (très) bien, et pour la première fois j'ai envie de garder ça un peu pour moi. M'enfin, mes textes finiront par parler pour moi. Comme d'habitude !

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