Vendredi 4 juillet 2008 à 22:04

Bon bah. La valise est prête. Y'a plus qu'à mettre la carte, le casque, le ipod et son chargeur dans le sac. Y'a plus qu'à dormir*. Y'a plus qu'à se réveiller à 4h30. Y'a plus qu'à prendre le train à Lille à 6h25. Y'a plus qu'à poser ses fesses dans le TGV pour 5heures de trajet. Y'a plus qu'à vivre après ? Y'a plus qu'à vous dire à... Bah, à la prochaine. Peut-être demain matin qui sait. Bref. J'ai une valise à descendre moi.


*Muhahaha, on y croit !

Mercredi 2 juillet 2008 à 22:50

Je n'en peux plus de me réveiller chaque nuit. Ou chaque matin. Ça a commencé à 5h. Puis à 4h. La nuit dernière à trois. Mon horloge biologique est pénible. Ou c'est peut-être que je somatise encore. J'attends de pouvoir m'endormir, rassurée et heureuse. Si possible. S'il y a encore une possibilité, je cours vers elle. Sinon il n'y aura plus qu'à. Des si... C'est pas avec ça qu'on va refaire le monde. Voilà qui tombe plutôt bien : je n'ai pas cette ambition. On m'a juste dit un jour que j'avais un très grand océan. J'ai des phrases qui me reviennent, comme ça. Comme une pulsation. Un rappel. Un électrochoc. Youhou. Tu es toujours en vie. Sauf que maintenant j'aimerais que le "toujours" cesse d'être indispensable.

Samedi 28 juin 2008 à 22:32

En deux jours j'ai acheté plus de vêtements qu'en 4 mois. Ça fait donc ma première paire de converses, et quelques indispensables que c'est Anne qui va être contente. Trois pauvres fringues en fait. Mais j'ai une valise rouge. Vous ne pouvez pas imaginer l'impact qu'a sur moi l'achat de cette valise rouge. Un truc de fous. Je suis déchaînée. J'ai une vie sociale dans Brillon puisque Timothée qui devait venir déposer quelque chose pour ma mère est au final resté une heure pour parler, dehors qui plus est.  L'histoire ne dira pas que ni lui ni moi n'avions envie de retourner à nos corvées ménagères. Ce serait moche bien sûr. Non. Plus sérieusement ce fut sympathique. De bonnes idées sont venues. Notamment pour les révisions de l'an prochain. Par contre l'histoire de la colocation. Euh. Richard, plus Fabien, plus Robin... Risquée. Juste assez explosive pour foutre le feu à la moitié de cette belle ville de Lille. On verra ça quand il sera temps donc. Et comme je n'ai pas envie de voir 5h17 demain matin je vais tenter d'aller me coucher. Maintenant si possible. Etant donné que demain encore une grosse journée, et que lundi sera pire. Mardi j'aurai de la fièvre, ainsi que mercredi. Jeudi sera une journée fébrile, suivie d'une nuit avec peu de sommeil. Et après j'ai envie de dire... Après. Tout le reste, de l'article notamment n'est pas vraiment important. Sauf que ça fait du bien de taper sur ce clavier.

Samedi 28 juin 2008 à 9:40

Ce matin le réveil était à 5h17 pour moi. Et bien, à attendre dans son lit, seule, sans réussir à s'endormir, c'est fou comme le temps est long. Mine de rien. J'ai la carte de retrait, le code (ce qui ne ne tombait pas sous le sens), et je vais chercher la valise. Voilà. Dans une semaine. J'y serai. Dans le TGV du moins.
J'ai fait un rêve étrange, il était aussi grand que moi. C'était un centre aéré. Un bateau suspendu aussi. De Mathilde à Caroline en passant par Simon. Ils étaient tous là. Et plus encore. Même le jeune homme d'hier, de mon bac. "Laisse-moi deviner, la sortie c'était dans l'autre sens ?". Le pire c'est que je m'en foutais, d'eux. Une seule personne.

Mercredi 25 juin 2008 à 15:33

J'écris moins, j'écris moins... Facile à dire. Certains se souviendront peut-être d'avoir lu ici que mes mots avaient trouvé quelqu'un vers qui aller. Bah là c'est juste le retour du mur. D'où le peu de textes postés. Il faut que je me mette à la maçonnerie, je sais. Donc. Bon. Sinon. Des nouvelles ? Pour ne pas avoir à le redire (juste pour des raisons pratiques, merci beaucoup à vous tous de vous intéresser à ma petite vie) ; mon oral c'est vendredi, à partir de 14heures. J'ai récupéré un classeur de textes, tout fait le classeur. Ce qui m'arrange bien. J'ai les cheveux coupés. Mais. C'est assez peu commun. Enfin. Samedi je passe à la banque. Je vais aussi faire des courses. Dimanche je vais à la piscine. Lundi soir je fais un vaccin. Enfin, deux vaccins. Notamment celui contre l'hépatite B, parce que tout de même, surtout quand on prévoit de passer le BAFA et tout le tintouin, c'est un peu un vaccin obligatoire (même que j'ai fait un camp d'enfants l'an dernier, et que si j'avais été contrôlée.. erf), donc, puisque vaccin lundi soir, mardi et mercredi : fièvre de cheval. C'est pour ça que je n'ai pas fait le vaccin mardi... Parce qu'on (ma mère) y a pensé alors que nous étions dans le cabinet du médecin. On a fait coucou beuh du coup. Je crois que l'interne en stage ne s'en remettra jamais. J'ai le dos qui me martyrise, ça faisait longtemps. Sinon. Bah voilà. J'ai passé mon ipod en mode disque dur, j'ai vidé mon sac, bref, ça arrive. Plus que dix jours...

Et je m'inquiète de la vitesse à laquelle je peux remplir ce cadre texte. Aussi.

Sans oublier, au cas où vous voudriez savoir à quoi je ressemble... * C'est l'apprentie qui le dit, la coiffeuse, elle, est pleine de bons conseils. Surtout que je n'aime pas Rihanna.




Dimanche 22 juin 2008 à 20:02

C'est pas le moment de craquer ma fille. Bon. Ok. C'est jamais le moment de craquer, mais là encore moins que les autres. Ravale tes larmes. Tu dois même faire en sorte de ne pas avoir à les ravaler. Oublie-les. Purement et simplement. Efface. Comme tu as encore effacé quelqu'un de ta vie il y a peu. Et puis c'est quoi ces questions à la con ? Bien sûr que je suis jalouse ! Bien sûr que je crève de trouille ! Bien sûr que j'ai la pression, que je me mets la pression. Tout. Tout arrive en même temps. Ca ne me dérange pas, d'habitude j'aime ça, au contraire. Mais quand à cette pression qui m'excite normalement on ajoute le deuil et l'angoisse, le manque et l'absence, et bien je n'ai qu'une seule envie : imploser. Elle n'a pas besoin d'aide. Moins non plus. Parce que le sourire n'y change rien. Demain je serai seule. Ce soir je serai seule. De toutes façons elle me l'avait dit : "Tu seras toujours seule, on est toujours seul.". Et moi je n'ai pas voulu la croire. Je ne veux pas la croire.

Dimanche 22 juin 2008 à 10:50

Hier soir, en fait, nous avons regardé le Roi Lion. Avec Simon, Agathe et Timothée, avec qui j'étais en primaire et Laurie (pièce rapportée, mais mémorable "Le mal qui ronge... Ahaha c'est toi le mâle qui ronge !" *rires* Laurie : "J'ai jamais compris cette vanne..."). Bref. Une soirée mémorable, vraiment. L'émotion devant le texte que visiblement je suis la seule masochiste qui lit assez vite pour s'en occuper, mais juste, sur le fond bleu azur, y'a eu une flopée de souvenirs qui est remontée à la surface. La bande annonce de Pocahontas, vachement longue, mine de rien. Et puis l'année 1995 "Oh ! J'avais trois ans !" "Nous on en avait quatreuuh.". Sans oublier le film en lui-même. Les répliques qu'on peut enfin comprendre (j'suis sûre en fait c'est une dénonciation de la tyrannie), le film qu'on fait dix secondes à l'avance, ce qui fait que les rires viennent avec dix secondes d'avance également, et puis les soeurs d'Agathe qui nous rejoignent, Mélanie et son rire bien trop communicatif. Les hyènes, Scar, Rafikiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (on est tous fan), l'admiration "Et c'est LA qu'on voit que c'est américain n'empêche." "Bah, en même, si ça n'était pas américain, y'aurait pas eu de budget". Sans oublier Timothée (désolée Christine, mais NON NON ET NON, depuis la primaire on est passés à autre chose), ce cher S, qui doit être très soulagé d'avoir passé son bac français, l'écrit du moins. Parce que bon. Entre le conditionnel et le futur...

"C'es mots signifient, que tu vivras ta vie...  
- Attends, ça existe "vivra"
- oO Bah oui.
- Non mais ça fait bizarre, c'est pas plutôt que tu vives ?
- Euh... Timothée c'est juste ce qu'on appelle un futur de l'indicatif là..."

Et, bien sûr, nous avons tous chanté en chœur... D'ailleurs, nous sommes tombés d'accord, nous de la génération Disney (la meilleure), la mort du Papa de Simba est bien pire que la mort de la Maman de Bambi. D'abord.




Jeudi 19 juin 2008 à 22:38

Il me manque. Il me manque. Il me manque. En fait. Tu lis ici. Encore. Un peu. Alors tu me manques. Tu me manques. Tu me manques. Tu me manques. J'aime pas m'afficher. Muhaha. C'est si peu paradoxal avec un blog pareil. Non mais là c'est clair, y'a pas à chercher pendant des heures. C'est toi et c'est tout. C'est un manque typique pour une gamine de 16 ans. Sauf que c'est pas typique. T'es tout sauf typique. Mais pendant ce temps là moi je ne sais pas avoir confiance. C'est moi le problème, peut-être bien. Mais merde. Je voudrais savoir. Que c'est toujours pareil. Que tu attends toujours. Parce qu'on a décidément pas le même mode de fonctionnement. Ce soir je crève d'envie d'avoir un live. Sauf que non. J'espère juste que c'est parce que je te manque aussi. Bah quoi.  On peut bien rêver. Je demande pas grand chose. Juste une nouvelle dose pour me rassurer. Me faire tenir ces 16 jours. Ceci est le langage d'une toxico. J'assume. Parce que est-ce que tu te souviens du jour où je t'ai demandé ce que ça donnait ? Oui, je suis toujours dépendante. Malgré les derniers coups. Rien à foutre. Ou presque. Tu peux taper. Beaucoup. Tant que c'est toi qui tape.

Mercredi 18 juin 2008 à 10:35

(je crois que je dois me soigner : j'ai envie d'aller danser avec JulieCharlotteNoaSimonThomasSolNoémiePierreJulesBaptisteNicolasCléaSophie sur les pavés de Lille...)



Mardi 17 juin 2008 à 19:07

J'aurais voulu m'endormir hier et m'être réveillée aux aurores, même avant, le 5 juillet. Mais non. Je me suis endormie et levée aujourd'hui. Alors je vais finir ma journée. Et il n'y aura plus qu'a souhaiter m'endormir et me réveiller au 5 juillet. Et je me réveillerai demain. Alors il n'y aura plus qu'à vivre une journée supplémentaire, comme une le mode "réserve". Et encore, encore. Jusqu'à ce que demain arrive et efface hier, enfin. Jusqu'à ce que aujourd'hui ne soit pas supplanté pour mieux. Tellement mieux.

Samedi 14 juin 2008 à 16:40

Parce qu'il faut qu'une Valentine soit à un concert et que la France se prenne une raclée par les Pays-Bas pour que je puisse sourire. Honnêtement, je trouve ça moche. Ah. Y'a eu le bulletin. Ca veut bien dire que l'année est finie. Youhou. Ce matin : "Tu vas faire quoi ce week-end ?" "Euh, je présume que la notion de révisions serait bien placée dans ma réponse ?" "En fait j'aimerais plutôt que tu commences ta valise, que je sache où on fout les pieds.". Normalement j'aurais éclaté de rire et déjà commencé depuis longtemps. Bref. Non mais sinon ça va...

Lundi 9 juin 2008 à 22:34

J'ai mal au dos. Je me drogue à DCFC. J'ai trois photos dans mon portefeuille. Faut que j'équilibre : j'aimerais en avoir plus. Aussi. De ces gens qui en veulent toujours. Normalement un gros texte viendra là-dessus. Sur mon vellada il n'y a que quatre mots, marqués au feutre violet. Tout ce que je veux c'est enlever le passé. Quitte à faire mentir le titre de la chanson. Je veux tout mettre au présent. Je veux vivre. Vivre ce présent. Le transcender. Être la fille qui fait rêver, rire, la fille qu'on aime peut-être bien. Comme il y a quelques trois mois ? Parce que j'ai du mal. Pour ça ne fait pas mal d'avoir de temps à autres une aspiration "normale". Même si à cette époque de l'année les pensées et les souhaits se tournent plus vers les examens. Sauf que ça n'est pas mon genre. Il n'empêche que je vous dis "merde" à tous. A certains plus qu'à d'autres. L'an prochain je crois que je vais passer mon temps à faire la navette vers Lille. Je sais pas, une impression comme ça. Demain sujet bac sur le thème que j'aurai obligatoirement, en SVT. Mercredi je dois avoir préparé mon classeur de français. Bien sûr. Demain aussi, aller acheter du crédit. Rendre les livres à la médiathèque. Vendredi je finis. Vendredi j'ai répétition générale. Je dois trouver les costumes. Me préparer. Alors franchement, le bac, c'est si j'ai le temps, ou entre deux portes. Faut avoir des priorités dans la vie. Je regretterai, ou pas.
[Sa voix me manque, en parlant d'entre deux portes.]

Vendredi 6 juin 2008 à 22:20

J'écris trop et je ne poste pas assez. J'écris mal, à l'encre noire sur un bloc-note, affalée dans l'un des sièges du théâtre, ma chanson dans les oreilles. Merci le ipod. Merci le casque. Je peux regarder les autres jouer tout en chantant. Et en écrivant donc. C'est assez étrange. Aujourd'hui j'ai pu faire des photos avec l'appareil argentique que je n'avais pas oublié. J'espère juste qu'elles seront réussies. Aujourd'hui les terminales ont terminé leur année. C'est le cas de le dire. J'en ai serré certains dans mes bras. J'ai eu les boules en les regardant s'éloigner sous la pluie, pour la dernière fois. Me dire que je finirai bien par les revoir, ouais. Mélodramatique tout de même. Je suis repartie avec une enveloppe, quelques mots de l'un, avec son porte-bonheur. De l'autre j'ai eu un bijou. Ils ne sont pas du genre à faire des cadeaux, pourtant. J'étais sans mot. Alors oui. Je les ai serré dans mes bras. A s'en péter quelques côtes. Chacun leur tour ils sont partis. Ils sont passés, comme ça, dans ma vie, depuis mai de l'an dernier. Mon année portera deux regrets, ces regrets portent leur prénom. J'ai intérêt à les croiser dans Lille l'an prochain. J'vous le dis.

Et à côté de ça, il y a tous les autres...
L'an prochain c'est mon tour et tant mieux.
Je ne supporterai pas un départ de plus. Je crois.

Jeudi 5 juin 2008 à 21:11

Des soirs comme ça. Qui se multiplient les petits salopards. "Ca ira." mais je ne veux pas savoir que ça ira. Je veux que ça aille. En voir un. Que l'autre soit moins amoureux. Que le dernier s'oublie, les oublie et me laisse revenir. Alors oui. C'est du domaine du l'impossible dans l'immédiat. Donc le constat est là : ça ira. Et encore. Si j'ai de la chance. Je vais chanter je crois ce soir. Coller et découper. Des photos. Qui me font tagadatagadatsouintsouin. Sourire, vivre, sourire. Être. Le genre de photo que j'ai moi envie de prendre.

Samedi 31 mai 2008 à 20:57

Certains soirs où elle aimerait être fragile. Sauf qu' il y a cette voix dans la tête, d'abord faible mais dont la puissance s'accroit. Cette voix qui lui rappelle qu'elle n'est pas faible. Qu'elle ne le supporte pas. Alors bon. Il n'y a pas d'alternative. La tête qui tourne. Elle n'est pas fragile. Seulement cette envie de l'être. Ce devenir peut-être. Ça n'est pas la fragilité qu'elle désire. "Seulement" ses bras autour d'elle. Et puis. Au final. Être fragile paraît être une très bonne excuse. S'il en fallait encore une. Il lui en faut encore une, probablement, pour se justifier parce qu'avoir confiance elle n'y parvient pas pleinement.

Samedi 31 mai 2008 à 11:39

Comme une envie de vivre. De courir dans Lille. Sous la pluie. Ou sous le soleil. Les deux sont acceptés. Mais courir, courir, à en percer mes semelles déjà bien usées. De prendre le train. De rire au nez de passants qui n'y comprennent rien. Leur dire tiens. Leur crier même. VOUS N'Y COMPRENEZ RIEN !!! M'asseoir au beau milieu. De quoi ? Bah. De tout. Au milieu de la cour comme lors de la dernière répétition. Au milieu de la place. Au milieu du pont. Au milieu de la gare. Hurler aux jeunes artistes qui mettent des trucs bizarres en place, en bas, leur hurler donc que les couleurs sont en train de se faire la malle. Que personne n'y comprenne rien. A ce qui se passe dans ma tête, derrière mon sourire. Mais sourire et être suivie. Oui. Sur le coup, j'ai envie d'aller courir dans Lille. De tout flouter. De ne pas voir. Et de moi comprendre, tout de même. Moi parler comme je veux. Avoir un rire. Énorme. C'est énorme. Ce serait énorme.

Vendredi 30 mai 2008 à 19:06

Ils veulent aller au cinéma. J'ai envie de rester chez moi, en loques et avec une pizza devant une série télé plus ou moins débile. Qui sait. Dans quelques minutes ce sera peut-être : ils vont au cinéma, je vais rester chez moi, en loques et avec une pizza devant une série télé plus ou moins débile. C'est tout le mal qu'on me souhaite au final. Que je me souhaite, ouais. C'est encore un peu plus pitoyable qui sait. Aller lire quelques blogs qui parlent de la vie que je n'aurai jamais. Savoir qui lui manque, faudrait pouvoir reformuler en qu'elle lui manque sans perdre le sens grammatical original de la phrase. Sinon ça veut dire la même chose. Mais la grammaire et moi c'est une grande histoire d'amour. Comme je n'aime pas la rigueur mais que je n'aime pas les fautes, j'apprends le principal (six ans de latin notamment ça aide) et ensuite je compose. J'arrive vite à des trucs assez fun. Du genre. Du genre. Du genre vous avez quelques 213 pages de blog pour vous faire une idée. Sinon, pendant ce temps là, moi j'explose.

[Ma tête.
Mon coeur.
Mes poings.
Mon dos.
Mes cordes vocales.
Mon corps.
Au choix.]


Vendredi 30 mai 2008 à 11:57

Ca fait trois nuits que je me dis que vraiment, un ordinateur serait bien pratique. Pour deux raisons différente chacune appartenant à un monsieur. La première c'est qu'écrire à la main ne va pas assez vite. La deuxième c'est que lorsqu'on écrit à la main, on voit ce qu'on écrit. Voilà. C'est dit.

L'optimisme je crois que je vais me réabonner. Ca ne changera rien à l'angoisse qui me tord le ventre chaque nuit, enfin, je ne crois pas, mais tout de même. D'une manière ou d'une autre ce qui doit arriver arrivera. Autant se bercer d'illusions en attendant, non ? Ca n'est pas une solution ? Mais il est bien là le problème : je n'ai pas de solution. Alors je n'ai plus qu'à rêver. Ca on ne peut pas me l'enlever, ni avant, ni pendant, ni après... Juste l'équivalent de quelques claques m'enfin. Pour me consoler d'une absence je me réfugier dans une présence. Ca parait plutôt logique. Sauf que si l'absence est réelle, la présence n'est qu'un souhait. Oh, et alors, au final, c'est une chance sur deux. Alors vaut mieux se planter en tentant de chasser cette angoisse que de se planter en se complaisant dedans. Enfin. Dans la manière. Pas dans le but. C'est sûr qu'à l'arrivée, si je choisis effectivement la solution "souris et rêve", j'aimerais qu'elle se révèle être la bonne.

Dimanche 25 mai 2008 à 19:16

"Embrasse moi par dessus bord, vient mon ange retracer le ciel, j'irai crucifier ton corps laisse-moi dépunaiser tes ailes, t'embrasser, te mordre en même temps,  enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant, te supplier de revenir et tout faire tout, pour te faire partir mais vient emmène moi là-bas, donne moi la main que je ne la prenne pas, écorche mes ailes envole moi et laisse moi tranquille à la fois, et mille fois entrelassons  nous et nous lassons même en dessous serre moi encore serre moi, jusqu'à étouffer de toi !"


Les souvenirs sont bien sûr des choses bizarres. Mais et alors ? Ils sont mouvants, c'est l'important. Sans transition aucune ; c'est le pied les ordinateurs portables décidément. Tapoter des textes au beau milieu d'un immense terrain d'herbe, au soleil, c'est tout de même pas trop mal. Le téléphone sur les genoux. Par contre avec une connexion internet ce serait mille fois mieux. Mais bon, je ne vais pas trop me plaindre. Hier soir couchée 2h35, endormie après 3h30. Faut avoir la forme pour tenir le rythme. J'ai normalement un peu, beaucoup de taff à faire. Ne parlons pas de ça entre nous. Dans un mois et deux semaines, oui, ça parait bien plus court dit ainsi. Y'a de la tarte à la rhubarbe, du café et du gâteau au chocolat. Le soleil dans le Nord, on a beau se moquer il est bien là. Dire que dans le Sud on annule des représentations théâtrales pour cause de mauvais temps... Viendez ! Viendez tous ! Soit. A toutes les Sophie : bonne fête ! Et merci à elle. N'empêche c'est un pur bonheur de recevoir des mails de lecteurs. Ca fait pas modeste du tout dit comme ça, mais c'est pas vraiment loin de la vérité. Y'a la cousine "exilée" à Paris qui est là. Paris peut-être entre la fin de mes cours et le 5 juillet. A voir. Selon la poste notamment. Le bac c'est pas trop grave ça par contre. Je suis motivée c'est assez impressionnant. C'est la bataille des bouteilles d'eau. Mymy et sa tenue virginale... Mauvais plan, j'ai plutôt intérêt à me tenir à carreaux. Carole, Caroline, Catherine, Maman, Madame le Maire, par contre, n'y échappe pas. Ce que je deviens ? Voilà. Je suis la fille en jean et en liquette blanche, la fille aux bijoux en argent et à la clé de sol en or, la fille qui écrit et rit tout en restant toujours un peu insatisfaite, celle qui se décide à mettre ses lunettes de soleil et à éventuellement se pencher sur ses affaires scolaires. Son trieur, sa trousse, un bloc-notes, un paquet de copies doubles, un dictionnaire d'espagnol. Tout roule donc. Mon bordel se transforme en foutoir et j'attends de vivre vraiment pour remettre un peu de désordre artistique. Pendant ce temps, on parle de ma grand-mère. Et je suis peut-être tellement égoïste que des souvenirs reviennent, sans aucun rapport ou presque. "Ma grand-mère a quelque chose, que les autres femmes n'ont pas...". Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Et lui, il part aussi. Dans un an je le suis.

Mardi 20 mai 2008 à 18:30

Éclater de rire en voyant la voiture arriver. Elle est là la bouffée d'oxygène tant attendue ? Peut-être bien. Lui dire de ne pas rester sur le seuil, cette fois-ci. Écouter de la bonne musique en faisant joujou sur les ordinateurs. Jouer  à se chercher et n'en plus pouvoir du cinéma de la dernière fois. En avoir mal aux côtes d'un rire qui n'est même plus forcé. Regarder un film et se dire qu'on a de la chance. Attendre l'un comme l'autre que tout cela se termine, pour de bon. L'entendre raconter ses déboires, lui raconter les miens, promettre un pique-nique sur les rails d'un TGV. Et puis se dire que non c'est pas bien de déranger les gens, et ce serait trop con de mourir écrasés juste pour manger un film entre amis. Manger un film. Bah voilà. Lapsus. Manger un sandwich donc.

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