Dimanche 28 octobre 2007 à 0:28

Oui, on peut dire que j'ai été malade. Et à vrai dire, je ne suis pas sûre que cela soit totalement passé. Mais je continue, j'avance. On se doit bien ça.
Que les inquiets se rassurent vite : je n'envisage absolument pas la fermeture de ce blog.
Du moins... Pas avant son deuxième anniversaire ;)
Je profite de ce petit billet tardif pour féliciter (une nouvelle) fois, cette chère Kadja qui est aujourd'hui une mère et une tante comblée. Et, sans subtilité aucune, je lui /vous conseille ce site : Maman au secours ! qui narre avec un humour sans faille les joies de la maternité !

Samedi 27 octobre 2007 à 18:37

Le portable qui vibre, un message : un coup au coeur.
Ça n'est rien, le baby-sitting que je pensais faire hier c'est bien ce soir à 20h45, avant c'est 20h, mais bon.
J'avais déjà en tête la phrase à dire. J'avais déjà à l'esprit tous les problèmes qui pouvaient survenir.
On sonne. Une fois. Je suis dans ma chambre. Pas grave. Deux fois. Je dévale les escaliers.
C'est impossible. Non ça n'est pas possible !
Non, ça n'était pas possible...
Je tourne distraitement les pages de mon livre jusqu'à tomber sur un ticket d'embarquement. Au nom de H.B. C'est la meilleure.
Et je ne parviens pas à me l'ôter de la tête. Pourtant je n'ai pas la sensation d'avoir grand chose à y mettre, quelques miettes ramassées ici et là.
Boire jusqu'à m'en désenivrer.


Samedi 27 octobre 2007 à 16:11

Rien. Personne.

Là mec tu t'es lamentablement planté. Je ne suis pas de celles qui attendent. Ou je ne le suis plus.
Il caille sur ce parking alors il faut vraiment pas rêver. Ni toi ni moi.
Je m'éloigne d'un pas rapide de la place du village, mes talons claquent et résonnent dans les rues vides, éclairées d'un soleil froid.
Il n'y a pas eu l'ombre d'une hésitation, d'un regret, comme, si j'avais toujours su ce qui allait arriver.
Je repense à ce songe brumeux, où j'écrivais qu'au contraire je t'avais attendu, et que tu t'étais dépêché d'arriver. Je prophète l'inverse de ce qui m'arrive. Et pourtant je n'ai pas réussi à achever mon espoir.
Je ne suis pas sous une emprise, encore moins la tienne. On ne m'influence pas : c'est cela qui t'attire et t'effraie à la fois.
Sur la porte du presbytère il y a un post-it, où l'on trouve écrit, au gros feutre violet, d'une main d'enfant : "on doi aitre amis".
Paraît que ça n'est pas l'orthographe qui compte.

Jeudi 25 octobre 2007 à 21:38

En fait j'aimerais aller la voir samedi et lui souhaiter un bon anniversaire, tout simplement.
Comme si nous nous étions quittées peu après le voyage en Angleterre, ce fameux voyage en Angleterre, comme si nous étions en octobre 2003. Ou même 2005.
C'est utopique, je le sais bien : trois années ont passées depuis, et si nous parvenions à nous retrouver, rien ne dit quelque chose puisse encore nous unir. Exceptés ces vieux souvenirs.
Il faisait froid en Angleterre. Et sans avoir rien prévu nous sommes restées ensemble, comme cela n'était pas censé se faire. L'aquarium, la place, le bus, la maison. Le soir avec Adeline, la brosse à cheveux qui s'éclate contre le mur, les oublis de serviettes dans la salle de bain, la longue nuit emplie de discussions.
Nous étions toutes plus ou moins amoureuses de Kevin, ce Kévin Brousse. Celui qui est parti à Nantes. Je crois que je n'ai jamais autant envoyé de sms que cette année là, vers deux SFR en plus de tout. Vraiment c'était génial.
Le bowling en mars... Inoubliable ce bowling. Avec cet intêret pour les poissons avant de partir, c'est qu'ils étaient fascinants ces animaux là.
Vers la fin ce furent les jeux européens, James Bond... Nous nous sommes quittés ainsi, sur une dernière plaisanterie, sur une dernière emmerde qu'on voulait bien prendre. Il n'y a pas eu de vrais adieux. Il est parti, c'est tout.
Et deux ans plus tard c'est elle qui partait. Parce qu'elle n'a plus voulu y croire, du moins c'est ce que je pense.
On en a jamais parlé non plus.
Encore aujourd'hui j'ai des sensations bizarres lorsque je veux me souvenir de cette époque. Mais une fois que je commence, je ne m'arrête plus.
Les cadeaux de Noël, d'anniversaires, ma fête, la neige, Linda que j'ai enfermé dehors, sa soeur, les Sims, le judo, halloween et Mélodie quoi. Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien.
On est tellement stupide, et maintenant on ne peut plus rien faire.

Jeudi 25 octobre 2007 à 21:22

S'endormir avec Radiohead.
Se réveiller avec Radiohead.
Se coucher à minuit.
Se réveiller à cinq heures.
Monter les escaliers à cloche-pied.
Rire toute seule le soir.
Rire toute seule la nuit.
Rire toute seule le matin.
Attendre et craindre les vacances tout à la fois.
Avoir des idées plein la tête.

Même que je suis dans le journal. Je vous jure que ça commence à me lasser.

Mercredi 24 octobre 2007 à 23:42

Depuis Sac.a.mots.

On en demande pas beaucoup... Par contre je propose de se côtiser pour lui offrir un micro de meilleure qualité. Et aux mauvaises langues qui viendront me dire que j'aime plus le physique du jeune homme (qui, je ne le nie pas, est très à mon goût) que sa voix, je dirai simplement que : j'ai entendu avant de voir !! Na ! D'abord. Très simplement quoi.
Et même si ça n'est pas parfait, j'aime, voilà tout. Alors pourquoi pas.



Mercredi 24 octobre 2007 à 22:52

De toutes manières il y aura toujours une belle connerie pour en rattraper une autre.
Sur son visage il y a un air réjoui qui me dérange, c'est bête, je sais pourtant à quoi m'en tenir. Mais bon on ne peut pas refaire le monde avec quelques bons sentiments posés ici et là.
Souffler un grand coup et tout reprendre à zéro.
Besoin de se défouler. Même pas. Être fatiguée, encore, toujours.
Pas envie de faire l'étalage de sentiments, de faire dans un lyrisme exagéré. Se surprendre sans le deviner.

Merci, connard.


Mercredi 24 octobre 2007 à 15:51


Juste un pas à faire. Je pose un pied. L'autre. J'y suis. Suis-je bien installée? Oui, je crois. Plume.
Ceci est le 1300 ème article de Mymy. C'est qu'elle écrit beaucoup cette Mademoiselle. Avec sa voix et les patineurs. Son mystère. Sa facilité à cerner les gens. Surtout son coeur.

Peur des gens? Non, peur de trop les aimer. C'est bizarre: j'en conviens.

Dis, Mymy, tu as dis un jour:
"Notre monde n'est plus fait de certitudes mais de doutes. Enfin, je crois. Pour le mien j'en suis persuadée, ça doit venir de là. Peut-être bien."

Alors tu sais, tu as l'art des phrases, celles qui nous aident plus que tu ne le crois. Tu sublimes. Comme une étoile, oui. Tu brilles, et on aime ça.
Je crois qu'on t'aime, aussi.
Alors, monte, monte, vas-y, nous ne te retiendrons pas: on te hissera au sommet. Mais une fois là-haut, dis, tu penseras à nous, un peu?

Mardi 23 octobre 2007 à 22:30

"Ciao bella"...

C'est facile à dire quand on le pense. Faut-il encore le penser. C'est une autre paire de manches. Les adieux s'éloignent de plus en plus, et les derniers sourires deviennent flous alors que les premiers ont depuis longtemps été gagnés par la nuit. C'est ainsi que les choses sont faites. Pourquoi chercher à faire autrement ? Au nom de quoi ? Du bonheur ? Même lui, cet absent de toujours, ce fantôme d'espoir, avait oublié de renouveler son abonnement par chez moi.
J'ai descendu mon paradis pour le rendre accessible. A vrai dire il s'est carrément cassé la gueule, il a loupé plusieurs marches.
Et alors ? Ca dérange quelqu'un ?

Mardi 23 octobre 2007 à 22:08

 
Ca fait maintenant plus d'un an qu'on me parle du "mystère Mymy", mais je ne tiens pas à le cultiver ce fichu mystère !
Alors voilà, un nouvel article de questions/réponses. On en a parfois besoin...



Mardi 23 octobre 2007 à 21:23

Il n'y a pas de cigarettes dans le cendrier. Il n'y a même pas de cendrier.
L'hiver s'avance et il faut veiller à fermer correctement les portes et la moindre interstice ; pour ne pas laisser le vent s'engouffrer, parce que maintenant le matin est synonyme de gelées.
Les livres sont recouverts de poussière et l'espace se résume en un bordel monstre.
Au milieu des affaires éparpillées sur le sol se perdent quelques souvenirs : des chansons, des mots, des lettres, longues ou pas, des chemises... Des morceaux de tissus qui prennent bien trop de place par rapport à leur importance. Mais bon, ça occupe le vide. Qui n'en est pas vraiment un... C'est compliqué en fait. C'est vide de vie. Chaque verbe se retrouver conjugué au passé, sauf celui ci : prendre.
"Il y a des morceaux de tissus qui prennent bien trop de place par rapport à leur importance." Rajoutons le verbe avoir, pour ne pas être de mauvaise foi.
Et puis, aussi, dans un coin, ou l'oublierait presque, il y a une fille. Pas une fille extraordinaire. Pas un canon de beauté. Pas une intelligence supérieure. Rien qu'une fille. Pas l'une que l'on remarque quoi.
Rien que. Si seulement vous saviez tout... Vous la trouveriez  exceptionnelle par sa simple présence.



Mardi 23 octobre 2007 à 20:19

Et moi à cette heure là je dormais déjà. Du sommeil lourd de ceux qui n'ont plus envie.
C'est s'abandonner, lâcher ce qu'on ne tient déjà plus. Je ne sais pas si cela rime à quelchose à vrai dire. On s'en veut alors de ne pas réussir à vivre comme auparavant, on s'en veut de ne pas retrouver ses habitudes. Elles se sont fait la malle, le reste avec elles.
En fait, je crois que le sommeil sert juste à mettre la machine en veille, et le faire de plus en plus souvent prouve peut-être qu'on va bientôt l'éteindre pour de bon.
Plus de sensations, il ne fait plus chaud, il ne fait plus froid et c'est l'insensibilité qui prend ses quartiers.
Subvenir à soi-même. C'est un beau concept. Quelque peu utopique voilà tout.
Au final on ne se subvient pas, on survit à cause d'un connard d'instinct qui après des siècles d'évolution a trouvé le moyen de rester incrusté dans nos gènes.
J'attends toujours le court-circuit.

Lundi 22 octobre 2007 à 21:53

Quelques frissons le long de l'échine. Rien de plus. Rien de moins. Et les couvertures qui se sont cassées la gueule du lit.
La sonnerie du téléphone. Non, je ne veux pas. La main qui s'agite sur la commode. Un bruit sourd. Je crois dans mes pensées embrumées que ce sont mes lunettes. Connard de portable. Les feuillets sont en bordel sur mon lit et il y doit y avoir deux trois stylos avec.
Je confirme ; je sens de l'encre, froide sur le bout de mon index. S'il y avait encore besoin d'une quelconque confirmation : je hais le matin. Surtout à cinq heures.
Putain de téléphone portable...


Quelqu'un veut faire ma rédaction d'espagnol ?
Ou ma courbe de maths ?
Mon exposé de Sciences Politiques peut-être ?
Puah. Bande d'égoïstes !


Lundi 22 octobre 2007 à 19:07

- Je ne comprends rien à rien... J'essaye pourtant, tu le sais bien. Mais là !
- Oui, je n'ai pas tout compris non plus.
- Dans ce cas là, pourquoi le laisses-tu partir ? T'es incompréhensible comme fille.
- Ou presque. ET puis, je ne le laisse pas partir : elles l'emmènent avec elles.
- Lui... Non ?
- Pas à la base.
- Mais cours alors !! Dégrouille d'aller lui parler, lui expliquer !
- J'ai rien à dire.
- Tu vas trouver une excuse, quelque chose, un moyen de t'en sortir, de rester à ses côtés.
-C'est pourquoi je suis toujours là. Je me suis dit que "rester à ses côtés" n'est peut-être pas à un moyen de m'en sortir.
- Je ne vois pas où tu veux en venir exactement.
- REster près de lui n'a rien apporté de bon à ma vie.
- Tu te fous de moi ?!?! C'est de l'auto-persuasion ça ! Ces moments avec lui sont d'après toi-même les meilleurs de ta vie.
- Je sais. Cela reste un problème. Mais je suis capable de l'oublier, ou du moins de faire semblant.
- Tu es folle. Le jeu en valait-il vraiment la chandelle ?
- Eh, c'est là le départ de toutes choses avec moi ! Quant au jeu, il est la chandelle.

Dimanche 21 octobre 2007 à 20:24

Je ne trouve pas toujours la réalisation belle, mais faut admettre que c'est quelque chose...
Merci à Adeline pour la découverte.



Dimanche 21 octobre 2007 à 19:25

- Alexie, dis-moi, t'avais quel âge la première fois ?

Alexie releva la tête de son bouquin et posa son regard sur la jeune femme, son regard, pas besoin de savoir autre chose.

- 23 ans.

Sa "compagne" réprima un petit cri de surprise. C'était si tardif ! Elle s'attendait à tout sauf à ça, comme toujours. En fait elle devrait cesser d'attendre ; ce serait un formidable gain de temps.  Et dans leur métier le temps est bien la seule chose qui compte réellement.

En attendant Marine n'a pas réussi à ôter de son visage la stupéfaction qui s'y était installée après cette annonce.
Comment était-ce possible ? Il y a deux ans... Seulement deux ans.
 Et pourtant elle avait déjà tant d'expérience, de résolution et de révolte. Elle avait sûrement enchaîné ensuite. Pour sa part, c'était il y a de cela un an et demi, un écart si faible entre leur première fois lui semblait extraordinaire.
Désormais elle lui apprenait. Alors que cela aurait très bien pu être l'inverse. Ou presque.


Dimanche 21 octobre 2007 à 17:21

Lire du Daniel Pennac.
Rêver des uns, des autres.
Rêver pour les uns, pour les autres.
Et avoir deux textes  à écrire.
Mais deux textes qui m'enserrent le coeur.
Trouver le chargeur de mon appareil photo.
Ça urge. C'est fait. Et de l'encre violette sur les doigts.
Les bracelets d'or fatigué qui tintent.



Le passé : XII, arrêt, travail sur soir, méditation, progrès imposé par la douleur.
Le présent : I, commencement, tout peut se faire, astuce, homme destiné à s'élever, désir.
Futur : action dans le monde, voyage, talent, conquête, artiste à succès.

J'aime mon tarot. Et si quelqu'un devine quelle question a été posée, je promets de finir de me donner la réponse.

Samedi 20 octobre 2007 à 16:41

Une épuration. Un grand coup d'instinct et je suis de retour.
Nan mais je voulais juste vous prévenir, histoire de vous éviter un choc post-traumatique. J'ai toujours adoré dire ça, faut pas chercher pourquoi.
Et je dois absolument vous écrire qui me trotte dans la tête depuis le mois de juin. Après la noire et blanche. Si si. Et puis celui que j'ai en tête.

Surtout : j'ai pu trouver (enfin !) le bouquin d'Anne-So. Si vous aimez le genre de "Blonde Attitude", "Le Diable S'habille En Prada" "Ce crétin de Prince Charmant" "People or Not People" pour vous divertir : je ne peux que vous conseiller. Parlant de la blogosphère avec la vivacité qui caractérise la plume de notre chère Anne-So et son humour qui touche juste, je ne peux qu'aimer. Parce que voilà, où s'arrête le blog ? Où s'arrête notre vie ?

Ca me donne envie de balancer une info dont vous n'avez sûrement que faire et qui n'a d'ailleurs rien à faire ici, là, maintenant. Mais j'ai envie de faire, peut-être dans un an ou deux, mon anniversaire entre blogueurs. Ca me travaille depuis longtemps et avec ce que va faire Romain... Bref.



Samedi 20 octobre 2007 à 14:13

Par metro-boulot-dodo le Samedi 20 Octobre 2007 à 14:10
je passe par ici
a vrai dire je n' y avais jamais était comme si on m'a poussé a venir
mais je suis venu de mon plein grès, et je ne men veux pas
au contraite, je suis ravi, tu trouve les bon mot et tu les accorde aux autre comme on accorde un coeur a un coeur pr appeler sa de lamour, comme pour faire de ce qui es banale kelke chose de splendide. alors a vrai dire je suis pa très doué pr sa
mais je vous souhaite, vous mademoiselle, une bonne continuation


... Merci...

Et je me trouve tellement con à ne pas savoir quoi dire d'autre.

Vendredi 19 octobre 2007 à 18:20

Le téléphone sonne. Une voix enjouée à l'autre bout du fil. Si je me souviens pour demain ? Oui, parfaitement. Tu viens me chercher à 19 heures ? Ok c'est bon pour moi.

Je sens que les prochaines 24 heures vont être longues, longues et fatiguantes.
Un absent, un regard sciemment tourné vers le ciel, un silence...
Un vague regret qui se promène dans ma poitrine quand on me fait repenser à tout cela. Cependant, il s'estompe, de plus en plus, et je sais qu'un jour il n'en restera rien. Ou presque.
Il n'y a pas à chiquer : la vie continue. D'une drôle de manière certes, mais elle continue, c'est l'important.

Les mains sont froides, l'esprit flou et le coeur clairsemé : j'aime ma cohérence.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast