Jeudi 18 octobre 2007 à 22:27



Nous ne pouvions pas partir. Cela aurait été trop bête. Alors nous sommes restés, logique.
Et ce fut l'une de nos plus belles conneries.
Nous n'étions pas prêts à vivre ça. Mais d'un autre côté il nous semblait inacceptable qu'on nous le refuse. Toute la présomption de la jeunesse est là. C'est malheureux à voir et à dire à posteriori.
Nous ne comprenions pas le sens du mot "nous". A l'époque c'était juste nos cheveux emmêlés et nos corps enlacés dans une étreinte juste un peu plus qu'amicale. Notre histoire était la folie causée par la joie, l'adrénaline de l'effort. Rien de plus, rien de moins. Pourquoi les choses doivent-elles devenir si compliquées ?

Jeudi 18 octobre 2007 à 19:25

"Excellent début d'année !"

Bah putain j'en bave.
Pas forcément dans le sens auquel vous pensez immédiatement.

Mercredi 17 octobre 2007 à 21:50




Je devais le mettre et puis non, parce que voilà quoi... Je ne suis pas vache.

Sauf que voilà ce que m'envoie le Sieur peu après :




Sur ce il m'explique qu'ainsi il a de quoi riposter si je l'attaque. Mai-euh, même là il est gentil et me compliment. Bouh !

Il sera vraiment bien accueilli dans le Nord en tous les cas ! ; )

Et pour les jamais contents : en veux tu en voilà, une mini-photo de moi !

D'abord. Qui ose encore me demander si j'aime cowblog ! (roooh pas J-D non ! Faut arrêter là, il est timide !)

Mercredi 17 octobre 2007 à 17:31

3 BONNES RAISONS DE NE PAS DANSER LA TECKTONIC

Ou un nouveau fléau pour la France.

Qui n'a pas du tout pris une tournure politique au fil de mon délire.

 

1°) Entre les chinois, les hongrois et les belges ça donne presque envie de devenir xénophobe. Sans parler des torticolis (italiaaaaa ?).
Ou un contexte économique et international tendu.

 Ceci est un communiqué (presque) officiel du Ministère de la Santé, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

 Avis à la population, alerte santé : un courant encore mystérieux à ce jour, en effet, nos sources ne sont pas formelles quant à sa provenance, (l'hypothèse la plus plausible reste celle d'une tentative d'invasion lancée par nos amis belges à travers ce courant, musical, vestimentaire, osons – ou pas – le mot : culturel) un courant nouveau donc, sévit.
En un mot, ce dit courant, a envahi nos boîtes de nuits, nos petites soirées entre amis, le cadre privé, les lieux d'enseignement supérieur, les lycées, les collèges, les écoles, les maternelles et semblerait-il même dans un regain de dynamisme les crèches (Mais non Mme Dupond ! Mon garçon n'a pas mis de poil à gratter dans le pull de votre fille, c'est cette nouvelle mode. La teche-tonique qu'ils appellent ça, la danse quoi.  Alalala ces jeunes, nous ne sommes déjà plus à jour, Véronique et Davina c'était autre chose tout de même . Ce qu'ils sont précoces ces bambins !).
Mais l'atrocité de cette « mode » vient des conséquences dramatiques qu'elle entraîne. En effet nos marchands de minerves n'ont pas un réel besoin de voir leur chiffre d'affaires augmenter en prévision des accidents se produisant lors des répétitions  et des spectacles de tecktonic.
Comme, pour ne citer qu'elle, la désormais tristement célèbre figure « je-me-prends-l'épaule-dans-la-tête-en-passant-sous-le-genou-et-même-pas-mal » dont l'équivalent traditionnel reste le hurlement d'un gamin/e (pas de sexisme entre nous) de 5 ans ayant la tête coincée dans les escaliers.
Il est donc demandé aux citoyens de notre belle nation de retourner aux activités qui ont fait sa gloire. A savoir actuellement le canevas et le tricot pour soutenir les efforts de notre secteur textile face à la concurrence chinoise.

 

PS : nous tenons à signaler que l'individu passant à la télé et gesticulant sans cesse, celui se tenant la plupart du temps à nos côtés, n'est pas un adepte de ce phénomène mais bien notre cher Président de la République. On t'aiiiime Nico !



2°) Ca coûte cher et c'est vilain pas beaaaaaau.
Ou les conséquences sur la vie quotidienne (en outre les relations humaines) et sur l'adaptation du paysage urbain.


Danser (ou gesticuler pour faire de) la tecktonik coûte cher ! Et oui, outre l'usure anormalement rapide des semelles de vos Converses et des manches de vos maillots qui ne sont pas préparées à subir de tels traumatismes. Il faudra compter sur bien d'autres traumatismes, justement.
En premier lieu, les vôtres, on ne s'improvise pas danseur et encore moins danseur de tecktonik (cf. partie n°1 et les risques d'une demande trop forte en matière de minerves et autres matériels thérapeutiques).
Mais aussi et c'est, plus préoccupant que ce qui pourrait vous arriver de pire (après tout c'est votre choix et je le respecte), les traumatismes infligés à votre famille qui va devoir trouver la force de garder une unité, des liens avec vous, alors que sa seule envie est de vous arrêter dans votre ascension auto (cf. parenthèse précédente) mais surtout destructrice.
Nous rappelons que les cendres de Pépé Jean sont toujours en liberté après la chute du « vase » et que le quartier respectera une minute de silence demain en mémoire de Minou, le chat de la voisine qui s'est malencontreusement approché de vous lors de vos répétitions.
Enfin, ayez une pensée pour les pauvres badauds à qui vous imposez des couleurs flashies, tiens en fait quand j'y pense Véronique et Davina auraient « kiffé ». Egalement de la partie, dommage pour ces passants qui n'avaient rien demandé à personne, des gens parfois étranges, des sociologues à tendance freudienne, des journalistes n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent, sans oublier une musique à faire se retourner Willem La Tortue dans sa tombe, qu'il n'a (malheureusement ? question d'appréciation personnelle) pas encore creusée.
En conclusion, c'est mauvais pour votre santé quand vous le faites, et par un système intéressant de causes à effets, les répercussions seront également mauvaises pour votre santé (on étrangle avec des fils de Mp3 vous savez) et vous coûteront donc cher en médicaments, comme elles coûteront cher à l'Etat en augmentant le trou de la Sécu et en placant le pouvoir politique dans une situation critique.

 

3°) C'est une question d'attitude (Christophe Maé décline toutes responsabilités quant à la rédaction de ce paragraphe).
Ou une analyse d'une intelligence supérieure du phénomène de masse.


Non mais tu n'es pas censé être un rebelle toi ?!? Tu n'aimes pas faire les choses comme les autres, tu peux le dire, maintenant on se connait. Mais si, ça commence à faire un bout de temps que je tente de te faire faire appréhender la portée qu'ont tes actes. Euh. Que je te « saoule » quoi.
Bref ; aujourd'hui tous les moutons de Panurge t'ont suivi il faut bien que tu trouves quelque chose d'autre !
Je ne sais pas encore mais j'y réfléchi.
Hum… En fait, j'envisage sérieusement, de t'exposer dans un prochain avis trois bonnes raisons de se mettre à la guinguette biélorusse.
Ah. Déjà fait ?
Bon. Sauter en remuant la tête. Déjà fait aussi ?
Oula, ça devient dur. Il y a du niveau.
T'habiller à la Titi avec une perruque façon Barbara Streisand.

Déjà fait ?!?



Mais nooon, tu n'es pas stupide. Voyons, enfin !



 

Tu le fais comment sinon le « Bêêêêê » ?

 

 Conclusion (ou conclusion) [hors-concours ?] :


Si tu es un jeune façonné par la mode et ses affres, fonce !
Si tu es un jeune façonné par tes passions et qu'elle en fait partie (pauvre de nous), fonce !
Si tu es anticonformiste, stop !
Si tu as assez d'argent pour t'amuser d'une manière plus classe, stop !
Si tu as assez d'argent pour le dépenser en marques et produits dérivés, fonce !
Si tu as compris le second et le premier degré de cet article bah…
A toi de voir.

Ou.

Si tu prônes un individualisme ambiant, fonce.
Si tu es pour une conformité totale (L'Internationaaaaaaaaale ?), fonce.
Si tu veux la ruine du système français, fonce.
Si tu veux une ère nouvelle, gérée par les fabricants de minerves, fonce.

 **

Comment ça je suis contradictoire ? Comment ça je suis schizophrène ? Comment ça ça ne veut plus rien dire ?
Nan mais je vous jure, rendez service…


Et puis cette version là est "light".

 Le relai est passé à Piano-Bar et à deux autres, les premiers arrivés sont les premiers servis quoi.

Mardi 16 octobre 2007 à 14:06

Ce qui fait vraiment mal c'est de voir que la confiance que les gens placent en vous est déçue.

Ainsi, avant de passer on trouve les encouragements, les cris chauffent le cœur, même si au fond on trouve que c'est « de trop ». Mais a posteriori c'est encore pire. Le retour dans la salle, en affichant un sourire, en voyant les amis qui ont la figure claire, le regard sûr, non pas d'eux, juste de vous. Et voilà ce moment fatidique qui arrive : les sourcils se froncent, les visages se chiffonnent… C'est fini. Pourtant on entend encore le bruit qui s'était fait au départ ; le silence qui s'installe n'en est que plus impressionnant.

Il fallait bien que cela arrive : un échec. La seule chose qui est insupportable en fait, c'est que je ne suis pas en cause. Mon jeu était très bon, l'expression de mon visage excellente, je suis en progrès constant...Ca n'est pas moi : c'est mon profil. Pour le sport c'était pareil. Pour la danse aussi. Pour le chant ça va venir, qui sait, peut-être.

 

Mais mon profil vous emmerde.

 

Bonsoir.

Lundi 15 octobre 2007 à 22:37





Y'a des jours où l'ont se dit que c'est si simple d'être heureux.
Une pause méridienne, dans la cour d'un lycée.
Des gens assis dans l'herbe. D'autres sur les bancs.
Adeline, Clémence, Lucie, Simon, Thomas et moi.
Même qu'on m'appelle Clémence et qu'on appelle Clémence Margaux.
Mais il y a toujours quelque chose pour m'y ramener.

   


Et puis demain les lunettes de stars.

Lundi 15 octobre 2007 à 22:21

D'un coup, d'un seul, je voulais sourire. Simplement pour être à la hauteur. C'est bête et méchant n'est ce pas ? Mais que voulez-vous, ça marche alors on ne va pas se plaindre.
Et j'oublie au fur et à mesure toutes les choses que je ne suis pas censée oublier. Quand on y songe, il n'y pas vraiment de mal.
Ou du moins on peut ne pas en voir en faisant un petit effort. Après tous les miens ce serait la moindre des choses.
"Elle a 20 ans. Les premiers mots qu'elle prononce sont: "Je porte le deuil de ma vie. Je suis malheureuse.""
Vous croyez qu'il n'y a pas de rapport. Moi non plus. Sauf que ça a de la gueule. Plus que le reste. Plus qu'une main posée sur la mienne, plus qu'un éclat, plus qu'un passage. C'est ça, la vraie tragédie.


Dimanche 14 octobre 2007 à 22:55

C'est un sms qu'il m'a envoyé en vitesse. Tellement qu'il a tout envoyé en majuscules...
Je ne suis pas choquée. Je ne suis pas inquiète. Il faut arrêter ce cinéma au bout d'un moment.
Je suis révulsée. Et c'est ce qu'il y a de plus choquant...
Quatre ans que cela dure, quatre ans et il n'a toujours pas compris. C'est bien malheureux.
Je ne suis pas faible. Je comprends que mon amie se soit énervée lorsqu'on lui a dit cela.
Si les liens du sang sont forts, il le sont bien plus avec elle qui est ma cousine au deuxième degré qu'avec l'autre, cet homme que je suis censée admirée.
Non désolée, c'en est trop pour moi.
Mon coeur ne lui appartient plus depuis longtemps. Voilà.
Demain il faudra sourire, finir ce que je n'ai pas fait ce soir, sourire et masquer encore, puisqu'il le faut...

Dimanche 14 octobre 2007 à 22:08

Désolée Anne si je ne te laisse pas l'exclusivité... Bien piètre j'en ai peur. Dès que j'ai à nouveau de la voix (je suis d'ailleurs navrée pour l'ultime fausse note, c'est à ce moment là que j'ai perdu la voix :s) je refais un enregistrement autre que le premier essai qui suit :





Dimanche 14 octobre 2007 à 19:44

Les 'autres problèmes à côté m'ont fait réaliser une chose. A vrai dire, ce principe, je le connaissais déjà, mais je ne le mettais pas en application.
Sauf que voilà. Si je continuais ainsi j'allais rendre la situation malsaine, et je n'ai pas besoin de ça.
Alors j'ai pris mon courage à deux mains, parce que oui il en faut du courage pour revenir sur une habitude humaine que l'on a depuis toujours, et j'ai rallumé l'ordinateur, j'ai remis le logiciel de messagerie en route, pour lui parler, enfin, comme à un ami. S'il devient plus tant mieux, si nous restons ainsi tant mieux également. Je ne veux pas le perdre. Comme j'ai failli perdre Jan.
Pour finir, cette citation de Salma Hayek, celle qui figure depuis quelques jours dans mon pseudo, à nouveau, elle prend son sens, et je la vis, et ça soulage.

"Before you do anything, think. If you do something to try and impress someone, to be loved, accepted or even to get someone's attention, stop and think. So many people are busy trying to create an image, they die in the process."
 Salma Hayek

Samedi 13 octobre 2007 à 23:30

Quelques réponses à quelques commentaires tous les samedi...

"Par schwarze-sonne le Samedi 13 Octobre 2007 à 19:47
Bonsoir madame parapluie ^^
hey !!! Fonce !! assied toi en face de lui passe et repasse en face de lui un peut d'amour dans la vie sa fait du bien !! faut prendre les choses en main alors ose et fonce !!!
( sort lui le coup du plateau ... tu prend ton plateau et tu lui rentre dedans :" oh pardon excuse moi je t'avais pas vue..." et lui comme un gentleman : " oh non sa fait rien c'est moi ..." ... c'est beau de révé huhu XD ) Allez zou bonne continuation biZoo"

Ah ! Si seulement ! Mais mon réfectoire est fait de telle sorte que ce type de manoeuvre reste impossible...  Mon article parle-t-il seulement de ce refectoire là de toutes manières ? :P
Tiens,  et pourquoi les gens commencent à m'appeler "Madame",  je reste l'une des plus jeunes des "grandes" blogueuses, au passage !


"Par aleatoire le Samedi 13 Octobre 2007 à 21:20
Et là mamselle que je suis, arrive et fait chier son monde avec son pessimiste à la con en sortant un truc du genre :
"et si du bonheur naissait le malheur ? " Hein, c'est vrai ça pourquoi pas ?
si ça marche ds un sens, alors pourquoi pas ds l'autre ?
C'est vrai qu'après avoir connu le bonheur suprème, plus rien ne nous parrait pouvoir l'égaler ... en même temps on n'est jamais trop heureux ... en même temps ... en même temps je devrai peut-être y réfléchir à deux fois la prochaine fois, avant de dire une connerie.

°est sortie parce que les gens commencaient à la fixer méchament°"

Ma chère Sarah ! Je ne sais pas si tu es pessimiste parce que je partage ton point de vue. Le bonheur comme le malheur n'ont besoin que de peu de choses pour naître et se développer, l'Homme est bien assez doué pour finir d'inventer ce qu'il veut (parfois même sans s'en rendre compte) faire de sa vie.

"
Par que-vent-emporte le Vendredi 12 Octobre 2007 à 21:44
Il n'y a que des ploucs en informatique (comme moi) qui commentent ici ?
Navré !"

Défendez-vous amis blogueurs ! Prouvez votre force : que puis-je faire pour cette %^*£µ*% de barre d'outils ? En tous cas, les ploucs comme Jean ne me dérangent absolument pas, bizarrement...

"
Par Mots-de-tete le Lundi 8 Octobre 2007 à 23:00
Hummmmmm.
"On y arrive presque [...] Tête en l'air, petits glisés, on se jette, on se lance, entre dans la danse..."
Je l'écoute en boucle. <3 Vas-y, rougis. "

Voulez-vous que je poste la chanson dont parle Anne ?


Comment ça il y a plus de questions que de réponses ? Rohh. Bande de chieurs. Je vous aime quand même va.

 




Vendredi 12 octobre 2007 à 21:44

Raconter quelque chose... Roh, vous savez moi mademoiselle, je n'ai plus grand chose à raconter.

Je peux toujours vous parler de la musique dans mes oreilles alors que j'avançais à grandes enjambées vers ma maison, mon sac meurtrissant ma jambe à chaque pas, avec cette unique phrase en tête, et Dieu seul sait pourquoi : "Sex, Drugs and Rock'n'roll".

Je peux vous raconter mes amies, ces gens qui sont loins, trop, pas assez, ces messages, ces coeurs et ces sourires.

Je peux vous raconter les pointillés, les lettres, les conversations, l'anglais, l'espagnol, la danse, le théâtre.

Je peux vous raconter les ennuis, les loupés, les ignorés.

Je peux vous raconter l'après-midi, passée à l'admirer, en train de faire du skate, de se casser la figure, aussi.

Je peux vous raconter la manière dont je suis passée devant lui, un autre, une fois, deux fois, trois fois, parce qu'il était auparavant resté sans bouger non loin de moi.

Je peux vous raconter les films, les rêves éveillés, les observations.

Je peux vous raconter mon regret, pourquoi j'aurais du prendre mon plateau et me lever, pour aller m'asseoir en face de lui.

Je peux vous raconter les bêtises, et comment j'ai finalement changé de place, alors qu'il n'était pas trop tard.

Je peux vous raconter les dilemmes, les interrogations, le bus, la marche, le train.
Les trois.

Je peux vous raconter la balance étrange qui s'est installée en moi.

Je peux vous raconter tout un tas de choses en réalité.

Mais jusqu'ici elles avaient du mal à sortir.

Alors merci Mademoiselle. D'avoir posté ce tag. Qui n'est pourtant je le sais, pas grand chose.

Vendredi 12 octobre 2007 à 21:31


"L'absence est là où le malheur prend forme."






Graffiti de Mai 68.
Et si du malheur naissait le bonheur ? Hein ?





Vendredi 12 octobre 2007 à 19:51

"T'as l'air triste ma poule."

Non ? Tu crois ? Les jours passent et ne se ressemblent pas. Mais au final ça ne change pas grand chose.

Je pense détenir le record de la plus courte prestation réalisée lors d'une audition pour une troupe de théâtre. Résultat : je recommence lundi.
Je n'ai vraiment plus de voix.

L'un ne comprend pas.
L'autre reste distant.
Et le dernier nécessite un combat probablement hors de ma portée.

Jeudi 11 octobre 2007 à 22:27



A part vous montrer cette magnifique capture d'écran de mon bureau (avec les trois détails qui tuent), cet article a pour vocation d'être un appel à l'aide : comment enlever cette putain de barre d'outils que ma mère ou mon frère (?) a mis sur mon bureau... Franchement ils n'auraient pas pu le faire sur le leur ?!? Parce que si je n'ai aucun problème sur le net, j'avoue que je ne passe pas mon temps à m'occuper de la dissection de ma becane, qui de toute manière n'est pas assez intéressante pour ce faire.
Bah bravo. En plus avec cette capture d'écran sur cet habillage ci on ne voit rien. Bref, c'est une barre d'outils mais sans icônes dedans. C'est donc juste moche et ne servant à rien.

Jeudi 11 octobre 2007 à 22:02

Tu restes statique et tu meures. Tu bouges et et tu meures. Tu attends et tu souffres.
Vas-y pour trouver une échappatoire. Ou un. Je crois que les deux sont possibles. Et après tout qu'est ce qu'on s'en fout.
C'est un verre d'alcool enfilé à la va vite dans un bar pas très reluisant. Ce sont des paquets de cigarettes entiers enfilés en quelques heures devant un écran d'ordinateur trop lumineux.
Le jeu est toujours là, malsain et posté en embuscade. Les cernes se font de plus en plus marquées, et les traits restent tirés.
Depuis quelques jours le brouillard a tué les derniers espoirs en s'installant d'une manière qui semble définitive. Mais elle ne l'est pas. Bien sûr qu'elle ne l'est pas, l'espoir ne serait pas désespérant s'il n'en subsistait pas une infime parcelle. On le sait, le reconnaître c'est autre chose.
Seigneur, comment faire pour se tier de là ?
T'es plus là, de toutes manières. Alors. Rien à dire. Rien à foutre.

Jeudi 11 octobre 2007 à 18:55

Un sursaut d'orgueil, venu un peu tard : "Ça c'est hors de question".
 La phrase était venue toute seule, sans qu'elle eut pris le temps de la réflexion, poussée comme un cri venant tout droit du coeur. Et c'est ce qu'elle était, à n'en point douter ; un cri de rage et de désespoir.
Elle prenait conscience de là où son chemin l'emmenait et au dernier moment, sur la dernière ligne droite, elle s'y refusait. La marche arrière était enclenchée. Elle voulait trouver une autre voie, celle qui lui permettrait de faire abstraction, d'avancer sans avoir à réfléchir.
Elle se refusait un relâchement, un échec : elle n'aimait pas minimiser. La vie devait être grande puisque son appétit était titanesque.
Pourtant cela lui était possible, elle pouvait se le permettre, se dire que pour une fois ça n'était pas grave.
Sauf que voilà, l'orgueil vous comprenez... Et les minutes passant, il ne faisait que croître.

Mercredi 10 octobre 2007 à 20:38

L'odeur du tabac froid, la fumée disparue, lui prend la gorge, la fait s'étrangler, suffoquer, c'était à une heure très matinale aujourd'hui et pourtant, dès lors elle se sait perdue, abîmée. Son humeur est variable et incontrôlée. C'est pénible pour les autres mais davantage encore pour elle-même.
Passer du plus grand des sourires à un visage malade d'ennui sans étape intermédiaire : c'était devenu sa spécialité.
Et cette voix qui s'échappait n'arrangeait rien, elle avait trop forcé et arrivée à ce niveau là, l'incident prenait une tournure quelque peu dramatique. Parce que, cette voix déchirée, devenue grave et rauque, c'est  ce qui la rattache à nous. Tendue, fatiguée, crispée, elle s'échappe à une vitesse croissante.

Ecouter : Three Doors Down.
Il est venu, il me fait sourire...

Mercredi 10 octobre 2007 à 17:35

Jean de La Fontaine Fables de La Fontaine

Le Chartier embourbé
Le Chartier embourbé

Le Phaéton d'une voiture à foin
Vit son char embourbé. Le pauvre homme était loin
De tout humain secours. C'était à la campagne
Près d'un certain canton de la basse Bretagne
Appelé Quimpercorentin.
On sait assez que le destin
Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage.
Dieu nous préserve du voyage !
Pour venir au Chartier embourbé dans ces lieux,
Le voilà qui déteste et jure de son mieux.
Pestant en sa fureur extrême
Tantôt contre les trous, puis contre ses chevaux,
Contre son char, contre lui-même.
Il invoque à la fin le Dieu dont les travaux
Sont si célèbres dans le monde :
Hercule, lui dit-il, aide-moi ; si ton dos
A porté la machine ronde,
Ton bras peut me tirer d'ici.
Sa prière étant faite, il entend dans la nue
Une voix qui lui parle ainsi :
Hercule veut qu'on se remue,
Puis il aide les gens. Regarde d'où provient
L'achoppement qui te retient.
Ote d'autour de chaque roue
Ce malheureux mortier, cette maudite boue
Qui jusqu'à l'essieu les enduit.
Prends ton pic et me romps ce caillou qui te nuit.
Comble-moi cette ornière. As-tu fait ? ─ Oui, dit l'homme.
— Or bien je vas t'aider, dit la voix : prends ton fouet.
— Je l'ai pris. Qu'est ceci ? mon char marche à souhait.
Hercule en soit loué. Lors la voix : Tu vois comme
Tes chevaux aisément se sont tirés de là.
Aide-toi, le Ciel t'aidera.

Mercredi 10 octobre 2007 à 15:46

Et si j'y vais demain, et si j'y vais en mai, et si j'y vais en juin et si, et si... C'est grâce à vous. J'ai eu un passage à vide. Comme si on avait recouvert quelque chose en moi. Mais je suis en train de me reconfectionner des ailes. Je pourrais citer. Est-ce vraiment utile ? Les personnes en question se connaissent, et si pas je vous le dit : c'est vous.
Les mots ne perdent pas forcément de la force avec le temps.

On commence par les auditions, on finit par les castings en passant par les voyages... <3

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