Mardi 9 octobre 2007 à 23:04

Il ne prête pas. Il donne. Parfois reprend. Aime et hait. Rien d'autre. Pourquoi faire dans la demi-mesure ? La demi-mesure c'est pour les faibles. Pour les incapables. Lui avait foi. En lui, et c'était le plus important. Il était inutile de croire en un quelconque supplément. Homme, femme ou sentiment.
Sur son bureau s'entassent les feuilles de brouillons. Vierges et remplies à la fois. C'est cela son grand secret. Combler le vide sans pour autant le remplir. Et ne laisser derrière lui que de longues nuits froides, pleines d'absence.

Si j'avais auparavant un cœur c'est lui qui en a fait ce qu'il est aujourd'hui.

Et ça n'est pas beau à voir.

Pourquoi alors devrais-je ête touchée ? Pas de changements à l'horizon. J'ai eu raison de ne pas baisser ma garde, lui, l'autre, m'a prouvé aujourd'hui que cela aurait été une erreur. Grave.

Mardi 9 octobre 2007 à 22:41

Tempête. Tornade. Cyclone.

Je continue, j'y vais crescendo.
Je joue avec le feu et pour la première fois j'ai peur de me brûler, je retire ma main, comme une bête craintive. D'où vient cette phobie nouvelle ? De l'expérience ? De la vie ? C'est atroce de perdre son courage au fur et à mesure. De sentir les forces nous abandonner parce qu'on veut les utiliser plutôt que les posséder. Malgré toutes les peines nécessaires à leur assemblage. Étrange paradoxe. Comme si nous étions incapables de disposer de nous-même.
C'est un soupir qui s'échappe, imperceptible, et insignifiant. Causé par des ombres, par des envolées, par des déceptions. Mais il ne dure pas. Il ne dure jamais. C'est ainsi qu'il est vraisemblable.

Lundi 8 octobre 2007 à 22:13

Nan mais en fait en cours de sciences sociales (genre), je dois faire un exposé sur une habitude de vie, dans un pays de l'union européenne.
Et comme les gens sont souvent surpris par la manière de dire bonjour qu'ont les Français, je veux faire une comparaison. C'est vrai quoi, pareil pour le fameux "french kiss", il n'a rien de vraiment particulier.
Donc ma question d'avant cette explication était : comment dis-tu bonjour ?
Hum. "Hey !" pour certains et la bises pour d'autres. Tu serres la main des mecs je présume ? Oui... Et la bise pour les filles n'est pas automatique ? Non, pour les anniversaires, ok je note. Tiens, c'est différent chez moi ça. Et, euh, désolée de te demander ça mais, pour tpetite copine ? (genre gênée la fille...), parce que c'est bien le genre de questions que je ne me vois pas poser à ta soeur ! Lol.
Ah zut, je dois aller manger, je te parle de suite après ! (c'était vrai ça par contre)
Il me dit oke. Ok.

Mais il n'a pas de petite copine en ce moment...
Hum.

Lundi 8 octobre 2007 à 18:56

Vent. Bourrasque. Tempête.
Aperçu. Passage. Frôlée.
Et rien. Un vide. Une fuite. Perdre pied et sentir les espoirs s'envoler en fumée. Il y a encore une chance. Dans nos vie perdues il reste encore une chance. Dans trente minutes. Il est 16h24. La tension va aller en augmentant. Un certain malaise va s'installer. Je me mets la pression : il faut devenir quelqu'un. Quelqu'un que l'on désire attendre, de préférence. Je parlais de trente secondes. Ici de trente minutes. Désormais de dix.
Enfin, neuf et trente secondes. Je veux cette avance.
Trente secondes d'avance.
Après trente secondes d'avance.
Un vent. Une bourrasque. Une tempête. Une esquive.

Dimanche 7 octobre 2007 à 23:20

Ojos que no ven, corazón que no siente... Grr.Estoy dispuesto a hacer la vista gorda en este asunto.
Una amiga dice : "No hay que remover la mierda, porque cuanto más la remueves, más huele", y esta situación está claramente de la mierda en rama. En boca cerrada no entran moscas no tiene ni pies ni cabeza. Le llevo metida en el cuerpo y es para echarse a tremblar. Pienso que estoy muy jodido. ¿ Cómo me ha dado por decir una cosa así ? Desgraciadamente, ya es demasiado tarde. Tengo frío y me muero de cansancio. Pero estoy seguro de que las cosas acabarán arreglándose. Por favor. Van a hacerlo.

[Estoy harto de escribir en francés... Dedicar a J-D]

Dimanche 7 octobre 2007 à 22:01

J'ai retrouvé au fond d'une bibliothèque un ouvrage intitulé "L'Histoire de France à l'école élementaire", qui vient de l'Enseignement Chrétien. Publié en 1891. Je ne résiste pas à l'envie de vous en donner des extraits dans cette nouvelle série/catégorie, Histoire de France.
Je commence doucement, et donc non pas par l'introduction (pffiu) mais par le chapitre 1 portant sur nos ancêtres les Gaulois. Pauvre Astérix.

"

La Gaule.

A mesure que les descendants d'Adam se multiplièrent, ils allèrent peu à peu s'établir par toute la terre. Des tribus parties du centre de l'Asie s'avancèrent vers les pas d'Europe, dès le temps où les enfants de Jacob habitaient l'Egypte. Notre pays fut occupé à l'origine par des peuplades venues de l'Espagne, de la Grèce, de l'Italie, etc.
Au sud étaient les Ibères ; au nord les Belges ; au centre les Celtes, ou Gaëls, d'où le nom de Gaulois donné plus tard à tous les peuples occupant le territoire de la France actuelle, jusqu'au Rhin.

Moeurs et religion des Gaulois. _ Les Gaulois avaient des cheveux blonds, le teint blanc et les yeux bleus. Ils aimaient la chasse, la guerre et les courses aventureuses. Ils étaient idolâtres comme tous les peuples de la terre, excepté le peuple Juif, parce qu'ils avaient perdu la connaissance de Dieu par l'effet du péché. Cependants ils avaient gardé croyance à l'immortalité de l'âme, ce qui ls rendait très braves ; mais ils étaient grossiers et superstitieux, par la suite de l'ignorance dans laquelle ils étaient tombés. Leurs prêtres appelés druides, immolaient des victimes humaines, rendaient la justice et exerçaient la médecine. Ils attribuaient au gui du chêne la vertu de guérir tous les maux. Ils n'avaient pour autels que des dolmens, grosses pierres posées sur d'autres et grossièrement taillées. On en voit en Bretagne.
Des guerriers gaulois se trouvant en face d'Alexandre le Grand, lui dirent fièrement : "Nous ne craignons rien, sinon que le ciel ne tombe." Ils allaient au combat couverts de peaux de bêtes, portant des lances et des massues.
En 390 avant Jésus-Christ, ils prirent la ville de Rome, qui dut leur payer uyne forte rançon. Dès l'an 600, les Grecs avaient fondé Marseille, qui donna aux Gaulois la vigne et l'olivier, en même temps un commencement de civilisation. Les Phéniciens,  peuple de marchands, avaient déjà fondé Nismes. Les Romains, venus ensuite, fondèrent Aix, Narbonne et apprirent aux Gaulois le commerce et l'industrie. Mais le métier des armes était toujours ce qu'ils préféraient, et Rome les a souvent rencontré dans les rangs de ses ennemis."

Hum. C'est bien écrit, le style est agréable, je me suis juste retenue de quelques (sic !) fabuleux.
Ahhhh. La prochaine fois nous verrons La Gaule sous la domination romaine.
Je prendrai aussi le courage de vous taper l'introduction, un chef d'oeuvre du genre.

Dimanche 7 octobre 2007 à 15:02

Je peine à m'enlever cette idée de la tête. Et plus je lis, plus l'envie de partir grandit.
C'est tellement différent, dès que je passe la frontière je le vois, alors si c'était là-bas...

Je voulais remercier Maëva pour sa carte, en provenance du Sénégal : ça fait vraiment chaud au coeur.
Et ce week-end, avec un coeur, deux sourires, une brune du Sud et une blonde de l'Est, avec les autres qui gravitent au tour, avec des riens et d'autres choses, une chanson dans les oreilles, je me sens revivre. Même en allant accrocher le linge dehors.

Ce qui est superbe c'est que j'arrive à nouveau à faire des liens : à Amsterdam il y a des boutiques de champignons hallucinogènes.

Je vais aussi inaugurer le trépied que j'ai pu avoir à la braderie. Tiens, je dois songer à ramener son gilet à la petite Chloée.



Il y a du soleil comme on l'attendait au mois d'août, nous sommes le 7 octobre et je me balade en t-shirt, un sourire aux lèvres. C'est ti pas beau ?

Samedi 6 octobre 2007 à 21:19

J'ai la chair de poule à cause d'une simple chanson dans un "film-comédie-musicale" qui n'est en toute objectivité pas fameux. Ca ne s'arrange pas. *

C'est un bout de plastique bleu. C'est vraiment pas exceptionnel. Ca n'est même pas beau. Un vulgaire bout de plastique bleu. Et pourtant quand je l'ai vu je me suis empressée de le récupérer au fond de la poche avant de mon sac. Ca n'est pas qu'un simple bout de plastique. C'est le camping de l'Orée. C'est le première soir où j'ai cru, de loin, que je ne pourrai pas aller sur la plate-forme de sport parce que c'étaient trois jeunes pédants, trop sûrs d'eux, que Danielle était la copine de l'un d'entre eux et qu'ils étaient venus entre amis comme d'autres boulets du camp. Et puis non. J'y suis allée seule. Ils sont arrivés. Je suis restée seule. Ils ne parlaient pas français. Les autres ne parlaient pas anglais. Il suffit de ça. Savoir parler anglais. Il suffit de... Dit-on. C'est pas la même chose en espagnol.
Danielle, Casper et Martin donc. Une semaine en tout. Je me suis défoulée comme jamais en jouant, me dispersant, basket, foot, le sport auquel on jouait importait peu en réalité. Il fallait jouer, se dépenser. La finale du tournoi. Les courses. Les lentilles de contact. Les détails.
Des soirées inoubliables. Qui se finissaient sur les bords de la piscine. Ou autour du billard. C'était de l'inquiètude au fond de nos yeux à trois heures du mat. La peur et l'attente.
Les objets perdus, les objets trouvés...
La lettre, écrite à 5 heures du matin. Avec une seule angoisse : ne trouver personner pour lui, euh leur (? ^^') donner le lendemain, après notre départ.
Croiser leur père qui va leur apporter des croissants pour le petit-déj' à onze heures.

Comme une envie d'aller là-bas. En juin. Avant, durant les vacances. Pour quatre heures de train.
Réaliser ce faux-projet complétement fou.

Samedi 6 octobre 2007 à 15:29

"J'attends.
                                                   Je suis en attente."

J'avoue avoir été sonnée. Et du coup les mots qui sont passés derrière je n'ai eu la possibilité que de les rattraper en vol, un peu comme je le pouvais.
"J'attends."C'est si logique. L'expression même de ce qui a été fait, de ce qui se fait, de ce qui sera fait..
Je pense que je n'étais pas loin, sauf que je n'avais jamais songé à mettre quelque mot que ce soit sur des pensées confuses qui m'arrivaient d'ici, de là, de temps à autres, juste par intérêt.
L'attente est-elle une bonne chose ?
Peut-on, nous qui représentant l'extérieur, venir l'égayer, la rendre moins solitaire ?
En a-t-on seulement le pouvoir ? En a-t-on le droit ? Plus qu'un magazine dans la salle d'attente d'un généraliste ?
En attendant, il attend, et j'attends de savoir quoi faire, bien qu'il n'attende rien de moi. Ce qui est normal, peut-être. Ah cette inflexion dans la voix.

Mais pourquoi ?
Et pourquoi pas ?

Comme quoi, il en faut peu parfois.

Vendredi 5 octobre 2007 à 21:25

MAURETTE !!! *tape sur le front*

BON ANNIVERSAIRE AVEC UNE JOURNEE DE RETARD !!


ou .

Vendredi 5 octobre 2007 à 21:09

Putain de bordel de merde. Non je ne suis pas énervée. Ou si peu. Jonathan aura à peine tenu compagnie à une fille légèrement violente durant une heure et demi... Après je me suis arrangée.
Mais c'est pas possible ce mec (pas Jonathan, voyons, il faut suivre) m'aura fait schmir jusqu'au bout. J'ai choisi un texte qui était tragique et bien sûr tout le monde à fait du comique, et bien sûr j'ai divisé le jury...
Bon, en même temps je fais mon mea culpa, le monologue du Messager dans Antigone ça n'est pas beaucoup plus joyeux.
Maintenant c'est donc le monologue de l'Avare que je dois apprendre. Ou pas. J'ignore si je vais me présenter à la seconde audition.
Et ça doit être mon côté masochiste qui m'a poussé à donner mon bras à Thomas quand il a eu besoin de frapper quelque chose. Ca a fait un peu peur à ce cher M. L. mais je pensais pas à ce point, nous sommes comme ça, que voulez-vous.
Le bras justement est un peu endolori, mais surtout gonflé ; j'aurai un beau bleu demain.
Pas grave, j'ai pris cette habitude avec François.
Et puis je n'aurais pas accepté si je n'avais pas été moi aussi sur le point de coller mon poing dans un mur.
Autant se bousiller une partie de l'épaule droite en aidant un ami plutôt que de s'exploser les jointures ce qui aurait été, somme toute, très égoïste.

Demain j'ai SVT et maths. Je n'ai pas parlé à Martin.
La vie est un peu moins belle ce soir.

Jeudi 4 octobre 2007 à 22:39

4, 3, 2, 1... Ca c'est fait !
Le grand plongeon. Actuellement je suis encore en pleine chute et donc incapable de vous dire si l'eau est délicieusement glacée ou s'il caille réellement.
Demain est un autre jour après tout. Et ce soir je n'ai absolument rien foutu... Mis à part que.
[...]


Et chaque soir alors qu'elle allait se coucher, elle prenait sur son étagère une grande fleur en tissu, blanche et noire. Elle la fixait quelques instants et se souvenait que cela valait encore la peine d'être quelqu'un, juste parce qu'il y aurait toujours quelqu'un d'autre.
De courts instants qui faisaient la différence, des sourires échangés plus que des regards, un soir, en croisant un bus, s'asseoir sur un banc en tournant le dos aux autres, "Un petit coin de paradis, pour un coin de parapluie", se casser la gueule du banc, aussi, éventuellement.
Se casser la la gueule de la chaise du bureau, au soir, parce qu'on a sa mère dans le dos et son frère sur. Rougir de honte, un peu, devant une webcam qui retransmet des images à quelques 320 kilomètres de là, envoyer des sms, en recevoir. Se souvenir d'une course à travers la cour, les taillons aiguilles à la main, courant sur le basalte chaud et parsemé de cailloux.
Enfin, un ami qui remet correctement une fleur sur mon front. La fleur en tissu.

Jeudi 4 octobre 2007 à 20:46

Sweet dreams, sweet dreams...
Il est marrant lui avec ses sweet dreams.
Parce que c'est seulement possible, concevable de faire des dreams qui ne sont pas sweet après ça ?
J'ai pas trouvé la méthode moi alors. Oh, ne vous précipitez pas pour me l'écrire. Ca me convient parfaitement. Oui, parfaitement.




Dites-moi si la vidéo bug...
Parce qu'il se la pète peut-être un peu sur la photo de son site, mais franchement il le mérite !

Mercredi 3 octobre 2007 à 21:57

 Malheureux peut-être l'homme, mais heureux l'artiste que le désir déchire!
   Je brûle de peindre celle qui m'est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a longtemps déjà qu'elle a disparu!
   Elle est belle, et plus que belle; elle est surprenante. En elle le noir abonde: et tout ce qu'elle inspire est nocturne et profond. Ses yeux sont deux antres où scintille vaguement le mystère, et son regard illumine comme l'éclair: c'est une explosion dans les ténèbres.
   Je la comparerais à un soleil noir, si l'on pouvait concevoir un astre noir versant la lumière et le bonheur. Mais elle fait plus volontiers penser à la lune, qui sans doute l'a marquée de sa redoutable influence; non pas la lune blanche des idylles, qui ressemble à une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante, suspendue au fond d'une nuit orageuse et bousculée par les nuées qui courent; non pas la lune paisible et discrète visitant le sommeil des hommes purs, mais la lune arrachée du ciel, vaincue et révoltée, que les Sorcières thessaliennes contraignent durement à danser sur l'herbe terrifiée!
   Dans son petit front habitent la volonté tenace et l'amour de la proie. Cependant, au bas de ce visage inquiétant, où des narines mobiles aspirent l'inconnu et l'impossible, éclate, avec une grâce inexprimable, le rire d'une grande bouche, rouge et blanche, et délicieuse, qui fait rêver au miracle d'une superbe fleur éclose dans un terrain volcanique.
   Il y a des femmes qui inspirent l'envie de les vaincre et de jouir d'elles; mais celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard.

Charles Baudelaire, le Spleen de Paris.

Mercredi 3 octobre 2007 à 14:55

L'ignorance me fait peur. Alors que fondamentalement, le savoir mort ou savoir que je n'aurais plus jamais de ses nouvelles cela revient au même. Mais voilà, non. Alors je me suis dépêchée de chercher dans google, quelque chose, quelqu'un dont j'ignorais tout. Juste pour savoir que ça n'était pas lui.
Et là, le comble du bonheur : j'avais oublié le nom de la ville.
L'oubli ça marche.

Et il n'y aura pas une explication sur cet article. On m'a laissé un message parlant d'un conseil, "écrire chaque jour", alors j'applique.

Mardi 2 octobre 2007 à 21:51

"Derrière ton masque tu ne laisses rien paraître...
Sur ton visage de ce qui t'affecte..."

[Merci J-D pour la musique hein]

Elle était intimidée. Sans savoir pourquoi, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Exactement comme une petite fille qui se sent coupable, elle est persuadée d'avoir fait quelque chose de mal alors qu'elle n'a rien fait. C'est fantastique cette faculté, ce défaut là. Beaucoup en auraient besoin je crois.
Moi je souris et je la regarde avançer à petits pas, timidement. Dire que je la connais enragée, exubérante et pleine de vie, débordante de partout quoi. Le contraste est saisissant.
Est-ce seulement la même personne ? Lorsque de quelque chose se casse dans sa démarche, un phénomène identique se produit dans son esprit, et elle devient quelqu'un d'autre. Aucune transition.
Schizophrénie ?
Et les pages du cahier s'arrachent...

Mardi 2 octobre 2007 à 14:32

Tu étais obligé de partir ? Je ne pense pas.
Trente secondes. Il aurait fallu attendre trente secondes. C'est pas grand-chose trente secondes, le temps de presque rien. Mais voilà, c'est le « presque » qui est ici important, parce que ce presque rien là aurait fait beaucoup pour moi. Comme quoi
En même temps je crois que j'ai aussi un peu merdé, j'ai hésité, pire, peut-être que j'ai carrément  ralenti. La prochaine fois on les aura nos trente secondes.
Tu ne seras pas en retard, puisque, de toutes façons, j'aurais trente et une secondes d'avance.

 

Lundi 1er octobre 2007 à 22:32

Nan mais ça va en fait. Faut pas croire. Enfin. J'en sais trop rien. C'est inquiétant ça ?
Bon, si vous avez envie de prendre le train pour venir me consoler je ne vais pas vous dire non tout de même, vous serez toujours acceuillis à bras ouverts. Mais j'ai pas l'air d'une fille maniaco-dépressive dans la vie de tous les jours. Je ne pense pas l'être non plus.
Ca va.
J'ai des amis. Même si on a parfois des petits problèmes de compréhension (dernier en date avec Simon).
Et puis parmis ces amis j'ai une cousine qui assure plus qu'elle ne le croit encore.
Et une fille géniale qui me révèle mes pseudos futures conquêtes amoureuses.
Sans oublier celles qui sont là depuis longtemps comme Lucie et Adeline... Bien que le temps qui passe semble vouloir nous séparer, pour l'instant ça ne marche pas.
Y'a aussi ceux venus des blogs. Là je ne liste pas. Vous êtes trop nombreux. Et pourtant tellement exceptionnels à mes yeux de l'un à l'autre.
Martin est décidément un mec capable des plus grands exploits : hier il m'a fait comprendre mon problème, celui que je n'arrive pas à vous expliquer ici et maintenant. Mais bon, sa phrase était dans un anglais d'horreur et j'ai la flemme d'aller fouiller mes archives. Je m'en fous il a terminé comme ça (k)(k)(l)(l).
Tiens même que c'est un régal d'avoir toujours ma musique à portée de mains.
Par contre les auditions pour le théatre ça merde un peu. Alors on a tout remis à zéro, et bientôt un nouveau monologue, imposé, le même pour tous, à apprendre. Celui là je vais le travailler. Promis.
J'ai dit ça aussi pour ma revue de presse. Au final j'ai eu un 20 en ayant relu l'article en question trois fois.
Idem concernant des notes d'interros en anglais, en svt et en éco. J'en suis venue à m'insupporter.
Balèze à ce niveau là, il faut le dire.
Les cours d'espagnol eux ne changent pas, c'est la cata et je vais sûrement prendre rendez-vous avec ma prof, je peux pas progresser dans une ambiance pareille. Alors que, vous savez quoi ? Dans un peu plus d'un an je passerai le concour de Sciences Po Lille si les choses se déroulent comme c'est prévu. Wouah.
J'aime pas le "Elle". On ne sait pas qui elle est, donc on peut se l'approprier.
Adeline tu avais tort : avec lui y'a pas de doute et ça fait du bien.

Lundi 1er octobre 2007 à 19:16

Partie 3 : Clémence.

Elle ne se réveillait pas à cause de Patrick qui était en train de monter la tente pour les trente ans de mariage de ses parents, de toutes manières ses coups de marteau ne résonneront plus jamais, même là-bas. Ce n'était pas non plus Gauthier, qui avait promis de venir, et qui hurlait pour la faire descendre sa chambre.
Non, du tout. Aujourd'hui elle habitait un petit studio au-dessus de l'immense appartement de sa soeur. Et oui, ça allait. Depuis maintenant trois mois elle avait trouvé refuge là où elle n'avait jamais pensé à le chercher. En somme elle n'avait pas à se plaindre.
Se lever, enfiler quelque chose de "convenable", comme on lui avait appris, et être une bonne assistante. Clémence avait l'impression que ce qu'elle ferait durant les prochaines 24 heures se répètera inlassablement durant un minimum d'une dizaine d'années.

"Je ne suis pas en train de m'enfermer. Je suis une grande fille."

Ah si, il faut y croire.


 **

Partie 2 : Thomas. (à voir pour le prénom)
Partie 1 : Marie.

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