Mercredi 5 décembre 2007 à 11:36

Chut. Tais-toi tu t'enfonces. C'était marrant à voir. Comme les gens ont tort alors qu'ils sont très sûrs d'eux. Il y en aurait de belles à apprendre, à révéler. Mais ça n'est pas le genre de la maison : il faut tout garder pour soi, cacher la vérité et sourire dans son coin en se soupçonnant mutuellement. Au bout d'un certain temps j'en ai eu ma dose. Le scandale c'est pas trop mon truc alors j'ai préféré tourner le dos, j'avais reçu pour ce faire l'enseignement de maîtres en la matière alors oui, ce fut facile. J'aurais pu aider, pas l'envie tout simplement, et je dois dire que j'en étais assez fière de ce manque d'envie.
 Avant de me parler d'honnêteté, je crois judicieux de laver votre linge sale en famille et pour toi d'oser parler à cette fille, cette "amie" commune, lui expliquer les erreurs que tu as commises et dans quelle mesure ton bonheur actuel ressemble étrangement à chacune d'entre elles.

Hier soir j'ai passé une soirée magnifique.
Merci.

Lire ce blog.

Mardi 4 décembre 2007 à 14:50




Je crois que je vais dormir un peu. C'est l'heure de la sieste non ? Parce que je suis fatiguée, c'est un constat. Pourtant ce sirop pour la toux m'a bien fait dormir : le médecin avait prévenu. Tant mieux, je ne vais pas m'en plaindre.
Quand je me retourne j'ai encore l'impression de le voir. Le problème c'est que je peine à faire la part des choses entre mon impression et ma volonté. J'aimerais pouvoir être d'une totale indifférence. C'est un niveau dur à atteindre mais je progresse. Je survole parait-il. Survoler, c'est une jolie notion, maintenant le but du jeu c'est de continuer et de ne surtout pas regarder en bas.


Lundi 3 décembre 2007 à 21:40

Tu vois, je nous avais fait un bel article. Nous et la politicologie, par exemple. Mais le serveur a décidé d'être capricieux juste à ce moment là. C'est pas de chance.

Il caillait dans ce coin de cour, et le vent n'arrangeait rien, bien au contraire. La soirée s'annonçait agitée et le niveau d'alerte tempête atteignait trois sur une échelle de trois. Pourtant c'était le cadet de leurs soucis. La priorité c'était de retrouver le chemin de la salle des fêtes, puis de faire ce chemin, sous une pluie battante. Cela aurait été moins drôle autrement. Si seulement vous aviez pu les voir, ces deux grands gamins collés l'un à l'autre sous les vestiges d'un préau, tentant tant bien que mal de se préserver de l'eau, du vent, de garder la carte (qu'ils examinaient attentivement) en mains et de préserver le clavier et la guitare des intempéries. Ah ça, les petits vieux de cette bourgade flamande en parleront dans longtemps encore.
De tout ça ils s'en fichent, ils en rient, l'important c'est qu'ils soient ensemble, enfin, après tout ce temps passé à s'attendre. Et avoir froid au mains n'est que très secondaire puisqu'il y en quatre, de mains.

[Pour Martijn]



Lundi 3 décembre 2007 à 21:07

C'est gentil d'avoir fait un effort pour moi, tu sais, j'en ferais bien moi de la "politicologie" ou "politik", comme tu veux.

Il caillait dans ce coin de cour et le vent n'arrangeait rien, bien au contraire. La région était en alerte tempête niveau trois et c'est une soirée violente qui s'annonçait. Mais ça c'était le cadet de leurs soucis. Il fallait d'abord retrouver le chemin de la salle des fêtes, chemin qu'ils allaient devoir faire à pied sous une pluie battante. Vraiment la fin d'après-midi risquait d'être folklorique. Si seulement vous aviez pu les voir, ces deux grands gamins perdus dans une bourgade flamande, avec une guitare sur le dos pour la fille et un clavier pour le jeune homme... Les petits vieux du coin en parleront dans longtemps encore. Pour l'instant ils ne s'ennuient pas et se protègent comme ils le peuvent de la pluie, en dessous des restes d'un préau, la carte a tendance à s'envoler mais ils en rient. Le plus important pour eux c'est d'être là, après tant de temps. Il fait même bon avoir froid aux mains : il y en a quatre, de mains.

Pour Martijn

Lundi 3 décembre 2007 à 15:41

J'adore ! Que les gens puissent en rire, qu'ils se fichent allégrement de moi. Parce que c'est vrai, j'ai du mal à faire rire. Alors là je dois dire que c'est le pied intégral. Et une petite voix en moi qui me dit "Bouge !". Parce que bouge ou crève. De toutes manières tu crèveras quand même. Mourir en marchant... Pourquoi pas. Reprendre le train et ne plus attendre le métro.
Se dire "Ahh le con !" et rire toute seule devant la glace. Je suis habillée avec les mêmes vêtements, ça me fait rire parce que je m'en fous. Je m'en fous et c'est merveilleux. Je n'ai aucun mot banni de mon vocabulaire, je continue d'errer sur le net et je m'en fous : je me casse !
Avoir un avantage suprême sur eux tous, me connaître, les connaître, eux, les familles, les amis, les passions, les lycées, les écoles. Rire. Cette journée est hilarante. Je me casse.
Et par dessus tout je m'en fous. J'adore ce dessin. Je me suis empressée de fermer la fenêtre mais j'adore ce dessin. Google est votre ami.

Lundi 3 décembre 2007 à 13:22

Ce matin : pas de cowblog. Nia. Pour une fois que j'étais motivée du matin. C'est un signe : restez au lit ! Bref, j'ai espéré que cette indisponibilité était le résultat de l'installation de la v3... Mais visiblement à moins que je sois vraiment un cas de blonde désespérée et désespérant ça n'est pas nça. J'en profite pour passer le bonjour/clin d'oeil/pub à une autre alitée : Ineptie, autrefois Majupri que j'ai connue sous bien d'autres pseudos (aaaah les petites vieilles qui traînent sur cowblog décidément !). Après un appel éclair à Adeline, cette chère amie à laquelle j'ai parlé longuement hier soir au téléphone, nous nous sommes d'ailleurs prouvées une fois de plus que nous avons des conceptions très différentes notamment en ce qui concerne la vie de manière générale, mais que voulez-vous, je "kiffe" cette fille, bref après cet appel je réalise une nouvelle fois que vraiment (préparez-vous à me lyncher) : je veux retourner au lycée ! Enfin, surtout histoire de revenir aux pauses méridiennes (entre les midis moi je dis mais ma mÔman à raison de me dire que ça n'est pas français) pour retrouver Adeline, Hélène, Caro, Thomas (les deux, bande de curieux !) Simon (les deux aussi en fait), Stéphaaaaaaaaane, Cyril, et tous les autres, ainsi que le théâtre, le chant, le journal, la danse, surtout le théâtre.
 Enfin, si vous n'avez pas compris, et je me dois d'ailleurs de vous dire que vous êtes particulièrement lents : JE M'EMMERDE !!!

PS : mes excuses pour cet  article. C'est vrai quoi. Vous ne méritez pas ça.

Dimanche 2 décembre 2007 à 14:21

Alors que Renard charmait une demoiselle 12

Elle demanda s'il savait faire le ménage  12

Et il répondit en lui mentant « Oui ma belle. »  12

Elle pensa qu'il allait faire son ouvrage 10

Suite à un bon repas passé  entre renards  12

Elle laissa la corvée et partit. 10

Puis quelques semaines plus tard 8

Quand elle vint à nouveau chez lui 8

Le bazar était toujours là 8

Comprenant qu'elle avait été trompée 10

La Demoiselle Renarde vexée 10

Lui dit donc : « Pas à moi ! » , puis le quitta.  10

 

Une création mère/fille. Idée de la mère, mise en forme et situation par la fille.
Sinon c'est le fils qui va recopier, mettre son nom sur la copie et avoir une bonne note (y'a intérêt !). A sa décharge je jure qu'il a beaucoup essayé. Mais bon, l'excuse du renard était, par exemple "je suis savoyard". Donc non.

Mymy, une grippe, qui s'ennuie, ne peut rien faire, première de sa classe en français dans le 6ème meilleur lycée de France, en 1ère ES. Si c'est pas malheureux hein. ; )

Samedi 1er décembre 2007 à 22:17

J'ai envie de vraiment bouger en soutenant les actions pour la libération d'Ingrid Bétancourt. Pour les raisons que j'ai déjà évoquées ici. Alors si vous avez des idées, des moyens, vous n'hésitez pas et vous laissez un commentaire, ou vous m'écrivez un mail. C'est pas grave si on se répète. L'important c'est de bouger. En ce moment c'est ça, qui me tient à coeur.

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