Dimanche 7 septembre 2008 à 10:01

Nous sommes le dimanche 7 septembre 2008. Je viens de finir l'installation de la Livebox paternelle qui avait été laissée aux mains d'incapables tortues boiteuses... Le Wifi marche donc désormais. Je ne vais pas dire que c'est l'un de mes grands fantasmes qui vient de se réaliser, mais tout de même, le PC connecté à internet dans son lit, alors que dehors il pleut à drasche, c'est le pied !

Samedi 6 septembre 2008 à 21:31

A la base je ne voulais pas d'article sur la rentrée... Sur ma rentrée. Mais je me suis rendue compte qu'il y a beaucoup de gens qui me le demandent et à qui je veux bien expliquer les faits. Des gens qui lisent ce blog. Alors soyons intelligents, optimisons le temps de tout le monde.

Ma rentrée s'est faite le mardi 2 septembre (wouaaaaaa, sans blague), je suis en Terminale Économique et Sociale, TES2, à Notre Dame des Anges. Jusque là pas de grosses surprises. Les classes de première ont été éclatées et mélangées, à mon plus grand bonheur. Je n'étais pas contente de cette rentréée mais c'est un soulagement de me dire qu'en juin j'en aurais fini avec ce lycée, avec cette institution, avec la plupart de ces gens, avec cette formation qui ne m'enchante pas réellement. Un emploi du temps plutôt sympathique, je finis avec une heure d'avance le lundi, avec deux heures le jeudi. Le vendredi je commence deux heures après la grande majorité des élèves, et avec ma dispense médicale je finirai deux heures avant eux. Une déconvenue : le départ imprévu de la documentaliste avec qui je voulais reprendre le journal... La rentrée théâtrale arrivera prochainement et je verrai bien ce que ça donne. Autre point positif : mon prof titulaire est un très bon professeur d'histoire-géo, surtout d'histoire par ailleurs. Je garde les mêmes profs en maths et en éco. J'aurais voulu que ce soit également le cas en anglais, mais la professeure de terminale me semble excellente, comme l'était Mr. D. Le grand changement s'opèrera en espagnol : je vais enfin commencer une étude sérieuse de cette langue... Enfin, je croise les doigts. Je change de prof et c'est un saut dans l'inconnu puisque Mme F. est tout à fait nouvelle. Celle que j'avais depuis la 4ème est partie. Et c'est un soulagement, même si ça n'était pas sa faute et que je me dois de dire qu'elle était d'une gentilesse peu commune et que je l'appréciais beaucoup en tant que personne. Sauf qu'en prof... Désolée ça ne passait pas. Enfin, les jeux européens auront cette année lieu en France, le 1er, 2 et 3 mai. Ce sera un sacré anniversaire. Voilà.

Après j'ai attendu sous la pluie.
Aujourd'hui j'ai trouvé 20€ dans un jean que je n'avais pas mis depuis 2/3 ans.
Life is beautiful (or not).

Samedi 6 septembre 2008 à 21:15

En débardeur et short alors que dehors la pluie tombe depuis une bonne demi-heure, j'écris en écoutant de la musique. La nuit est totalement noire et je peux voir le reflet de mon casque dans la vitre. Je leur ressemble plus qu'eux-même ne se ressemblent. C'est effrayant, je me demande comme lui s'en sort dans cette débauche de médiocrité. Les choses ont trop changées. Les défauts, notamment l'intolérance permanente, sur lesquels je pouvais autrefois faire l'impasse m'apparaissent aujourd'hui comme des obstacles insurmontables. Je savais qu'un amour fantastique est un amour niais. Mais là... Ça ne dépasse pas les limites. C'est juste pitoyable. Cet article aussi, d'ailleurs. L'influence n'est plus positive. Elle ne tire pas vers le haut. Si on m'avait dit...

Samedi 6 septembre 2008 à 20:29

J'ai pu acheter (à la Fnaaaac mon amour) un adaptateur bluetooth... Afin de ne jamais perdre les images  que j'ai toujours en tête.



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Et toutes les autres que je ne peux pas mettre... Mais sinon "trop cool !"

Samedi 6 septembre 2008 à 15:00

Entre le 8 et le 9 se trouve une page arrachée qui ressemble vaguement à ce que tout cela devrait être. Maintenant je n'ai plus qu'à savoir la faire lire. Ça n'est pas quelque chose de facile. Si seulement je savais dessiner, j'en ferais une BD. Sauf que le dessin ça n'est pas mon truc, je n'ai plus que quelques mots, branlants, hésitants. Tous cassés, en fait. I need scotch.



Vendredi 5 septembre 2008 à 18:00

Il fait le même temps que la dernière fois... Pluie et vent. Rien de très extraordinaire. Beaucoup de lumière cependant. J'attends sur les marches de l'Eglise. Mais ça n'est pas toi que j'attends. Je regarde fixement la route même si je sais que je ne verrai pas ta voiture appaître au bout de cette longue ligne droite; Je rentrerai chez moi à pieds. Tu ne me raccompagneras plus jamais en voiture., avec la  vitre restée baissée. Et ça m'ennuie. Enormément.

Jeudi 4 septembre 2008 à 21:23

Le vent se remet à souffler. Et là girouette tourne, tourne, tourne et tourne encore... Elle sait pourtant exactement la direction qu'elle veut indiquer. Mais elle n'a pas le choix. Cette fois-ci ça n'est pas sa faute, c'est juste ce fichu vent qui ne veut pas l'arrêter. Il l'empêche même d'être déçue. C'est un comble. "Cette histoire se finira par des regrets." Qui sait. Qui sait où elle s'arrêtera. L'Est ? L'Ouest ? Le Nord ? Le Sud ? Qui sait quand elle s'arrêtera ? Parce que c'est pas tout ça mais elle commence à avoir le tournis. A force elle finira par perdre la tête et ne plus savoir, encore une fois, ce qu'elle veut. Il s'en fiche, Lui, le vent. Après tout elle ne sert à rien cette girouette. Elle fait beau. Ne fait que renseigner sur ce qu'on peut sentir autrement, pour les autres. Lui il sait où il va. Elle, elle le suit. Sans rien réussir d'autre. Ça ira mieux avec le temps. Elle sert à ça.


Adeline, décidément, je n'ai pas envie que tu aies raison.

Jeudi 4 septembre 2008 à 20:46

"Quand est-il temps d'être soi-même ?"

Quand était-il temps. Ce sont deux moments au passé. Malheureusement.

Mercredi 3 septembre 2008 à 20:58

Elle a les paupières lourdes et se trouve à nouveau capable de tomber comme une masse sur son lit, endormie ou presque. L'habitude estivale des fenêtres gardées ouvertes est restée mais ses mains redeviennent froides. Elle cherche la couette et s'enroule dedans. Cigarette après cigarette elle laisse ses pensées divaguer et étouffe la douleur de sa migraine. Ses vêtements noirs sont tâchés de colle et déchirés en plusieurs endroits. En réalité elle est en train de retrouver la vie, sa vie, et par la même sa vocation de solitaire. L'important c'est de vivre. Et de pouvoir rêver. Comme jamais. Encore. Toujours. Elle s'y remet.

Mercredi 3 septembre 2008 à 19:16

La kiné c'est le mal. Je n'ai rien contre cette dame. C'est juste contre le concept. Qui me bouffe mon temps. Trois séances, minimum par semaine, durant les trois (deux ? je croise les doigts) prochaines semaines. Ah ah ah. Pour le théâtre et le code je ne sais pas, je crois que je vais devoir inventer des jours supplémentaires. Quant à mes sorties... Je peux oublier. Je sais déjà que Vendredi soir je vais devoir me shooter aux médocs pour supporter la douleur mais au lieu de tout simplement me signer une bête attestation on me fait faire de la kiné où je passe quarante minutes allongée, le dos parsemé d'électrodes et have fun on allume le courant. Je suis sur les nerfs. C'est pas un soir à me faire chier [je suis grossière, JE SAIS]. Ajoutez à cela une furieuse envie de bouger, de voir des gens. Et cette putain d'odeur. MERDE.

Mercredi 3 septembre 2008 à 15:25

Écrire. Se mettre au calme et écrire. C'est facile à dire. C'est tout bête mais c'est révélateur : la fenêtre sur laquelle j'écris est bien souvent réduite à son minimum, afin d'avoir de la place pour le reste. Au cas où. C'est toujours au cas où. Pas d'entrave, pas de limite, juste mes idées et mes doigts qui tapent de plus en plus vite sur le clavier pour les écrire. Je crois que ce bureau n'est plus le mien. Il ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs ; c'est celui d'une famille, c'est celui des déclarations d'impôts, des jeux de guerre, des bilans d'action. C'était celui d'une famille. On ne retrouve plus tout cela dans l'espace compris entre 2 murs remplis de cartes géographiques, une armoire et une fenêtre. Maintenant il y a l'odeur de la cigarette qui reste imprégnée dans les rideaux, il y a les étagères vides et les étagères trop pleines de papiers administratifs. Je crois que j'en ai marre.Peut-être est-il temps de changer. Peut-être que l'annonce qui me sera faite lundi sera un moyen d'avancer. Peut-être. Je baigne encore dans l'incertitude. Je remets la musique en route. Ca me manque, la musique. Comme la danse, comme le judo, comme le sport. Pour ce soir je crois que j'en reviendrai toujours au même problème. C'est d'ailleurs une certitude. Pourtant je vais continuer, parce qu'à défaut d'avancer il faut au moins stagner. Avant de régresser. Ma peur infinie de la régression. Il faudrait que j'apprenne à regarder en arrière pour réussir à me propulser vers l'avant. Histoire de mettre de la distance entre celle que je suis et celle que j'étais.

Mercredi 3 septembre 2008 à 15:21

Do (8) (8) Fa Sol La Si Do dit :
étrange. Me disais que tu avais des tonnes de soupirants et tu n'avais qu'à faire ton choix.

C'était la blague du jour qui me permet de caser une musique que je voulais caser depuis longtemps.



Mercredi 3 septembre 2008 à 14:05




- Vous êtes trop grand.
- Euh... On va a jamais dit que vous êtes  peut-être trop petite ?

Mardi 2 septembre 2008 à 21:35

Parce que septembre est son mois. C'est un minimum.



Mardi 2 septembre 2008 à 21:30

Oupssss... Oh zut alors !

Bonne (très) journée.

J'suis contente d'être avec Adeline et Fabien (alias mon ombre).

J'suis crevée.

Demain deux heures de philo et deux heures d'éco.

Ça démarre fort.

C'est la dernière année.

Lundi 1er septembre 2008 à 22:59

Si quelqu'un a envie de dormir pour moi. Qu'il ou elle ne se gêne surtout pas.

Lundi 1er septembre 2008 à 21:00

J'ai hâte d'être à demain. Pouvoir enfin prendre ma revanche. C'est comme ça. J'aime jouer. Et savoir d'avance que je vais gagner ne me dérange pas. Bien au contraire dans le cas présent. Mais avant tout j'espère pouvoir dormir cette nuit. Par ailleurs... J'ai retrouvé Antigone. C'est de bonne augure. Ou pas.

Lundi 1er septembre 2008 à 20:36

Il faudrait pouvoir dormir. Et revenir. Encore toujours. Revenir. Pour ne laisser aucun regret derrière soi. Pour l'instant il y en a juste trop. Je veux des remords. De la culpabilité même. Mais plus de regrets. Parce qu'alors je ne peux m'en prendre qu'à moi. C'est même pire que ça, je serai la seule à pouvoir me le reprocher. Quand on a des remords c'est souvent que des gens y trouvent à redire. Alors mine de rien, on retrouve un instinct qui nous dit de nous défendre. Avec les regrets ça ne prend pas... Ils sont la matière première de toute auto-destruction.

Lundi 1er septembre 2008 à 20:31

Il avait peur. Peur de cette distance qu'il exécrait, qu'il n'avait pas voulu. Et pourtant elle prenait de plus en plus de place. Elle faisait ressurgir tous ses vieux fantômes. Des peurs encore plus anciennes, profondes, dangereuses... Notamment la peur de s'éprendre, s'attacher de "rien", parce que cette foutue distance, ces kilomètres de distance et d'inconnu, la faisait devenir Rien. Une Rien instable, en qui il ne pouvait avoir confiance. Alors qu'il l'aimait. Qu'il croyait l'aimer du moins. Cette Rien. Deux forces opposées le tiraillaient. Aimer, l'assumer et faire confiance ? Ou rester dans une immobilité guère réjouissante mais dont le mérite est de ne réserver de surprises ? Qu'elles soient bonnes ou mauvaises... La pire de ses peurs était encore celle qu'il ne connaissait pas : la peur d'être heureux.

Lundi 1er septembre 2008 à 17:51

La politique ça se commence jeune...

MYMY,
Ministre de la Communication/Traduction/Intelligensiation du Langage Grumeautique avec en option Langues Etrangères ,

Ici.


Bah voilà, je l'ai ma carrière de littéraire ! La classe non ?

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