Vendredi 12 septembre 2008 à 22:44

Me blottir quelque part. Se lover dans une couverture. Dans un coin. Chut. Faut plus penser à rien. De toutes manières il n'y a rien à penser. Les yeux grands ouverts dans le noir. Il y a un petit air de musique, très loin, et qui s'éloigne encore, bientôt ce sera le silence. C'est reposant le silence. Depuis le temps qu'on l'attend, qu'on nous l'annonce. Il s'est fait prier. On peut le comprendre. Ca se mérite le silence. La nuit. Ne plus penser, ne plus voir, ne plus sentir. Tu sais, je me suis déjà cassée la gueule. Mais j'ai pas crié, ça aurait rompu le silence. Et il est si beau. Vous me faites sourire, vous deux.

Vendredi 12 septembre 2008 à 22:34

Y a-t-elle vraiment cru un jour ? Cette pauvre et pitoyable petite chose ?

Parait que tu étais mon
"prince charmant",

tes fleurs sont fanées, ton avenir inexistant et tes sourires oubliés.
Et moi.. moi JE RIS !


Je ris de cette place au soleil que j'ai. Je ris du bonheur que j'ai sans toi, ou que je crois avoir, c'est du pareil au même. Je ris de savoir ce qu'on te dira de moi. Tout sauf ce que tu croyais connaître, ou ce que tu croyais être en droit d'attendre.
Je ris parce que toi, pauvre prince charmant déchu, toi, en cherchant ailleurs, tu m'as brisé le coeur, et, se faisant, je suis devenue Reine.


Vendredi 12 septembre 2008 à 22:13

Y'a des choses parfois, toutes simples, qui vous touchent plus que bien d'autres. Des choses qui vous crient et vous prouvent qu'il ne faut surtout, surtout, surtout ne jamais partir.

           Dora [...]            dit :
(tu n'auras rien eu à faire ou dire mais tu me donnes envie d'écouter DCFC ce soir)


Vendredi 12 septembre 2008 à 21:41



La cité des papes.
Chez moi le ciel n'a pas cette couleur là.
Le ciel n'aura jamais plus cette couleur là.

Vendredi 12 septembre 2008 à 20:25

Et puis là, comme ça, pour rien, pour tout ce qu'elle savait déjà, elle a ressenti. Un grand vide. Il n'a même pas besoin d'être grand. Un vide. Simplement vide.

Jeudi 11 septembre 2008 à 22:29

Comme si tu avais été jalouse à cause de moi. Et non pas de moi. Vas-y, prends moi pour une conne, je ne te dirai rien. C'est vrai, en plus. Pitoyable.






Jeudi 11 septembre 2008 à 19:55

Ce qui est pratique quand on a été insulté, renié, j'en passe et des meilleures, depuis son enfance, c'est qu'on est plus jamais offusqué par la suite. C'est qu'on ne songe plus jamais à jeter l'éponge. Mais le pire c'est que dix ans après on trouve toujours moyen de s'effarer devant la stupidité et la cruauté des gamins.

Mercredi 10 septembre 2008 à 20:12

Quiero decir estas cosas de sancíon. Quiero saber la madre del cordero. Sé ya la sobára del fracaso, de la expectativa y estoy desganada. Bohemio de los sueños, intruso emanado un perfume embriagador, así que lo tengo que aceptar por narices, la veridad. Ni fiesta ni narices.
Estás queriendo la chica. Y la chica le gusta te pelar la pava. Para mí, me gusta leer los palabras de nosotros mentiras.

El pasado. Ahora ni absente sin culpa y ni presente sin disculpa.

Mercredi 10 septembre 2008 à 16:47

Elle marche, très vite, alors quela pluie commence à tomber. Songe un instant à envoyer un caillou dans le pare-brise de cette fichue voiture bleue. Elle accélère encore, son sac porté en bandoulière lui meurtrie la cuisse. Elle s'en fiche. Il fait chaud. Pourtant elle voit les gouttes tomber sur le macadam. Ce soir il y aura une tempête. Elle s'approche et passe au-dessus de la grille pour sentir une rose. Essuie ses larmes d'un revers de la manche.

Mardi 9 septembre 2008 à 17:56

"Et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence."

Lundi 8 septembre 2008 à 22:06

Ça me semblait approprié, maintenant. Écrit le 27.

Pas grand chose. Il aurait toujours suffit de pas grand chose. Mais après le pas grand chose le mieux est tout près, pourquoi  s'en priver ? Et puis ensuite on est à deux pas du beaucoup mieux, alors autant en profiter. Au final l'excellence est à portée de mains donc bon... Ne jamais se contenter de rien, littéralement, c'est ne jamais être content.

Lundi 8 septembre 2008 à 20:38

There is nothing more in my life
Since you're gone
I don't know why
But curiously, I'm feeling sad

Just can't we forget the world ?
Like that it might become less cold

[...]

Lundi 8 septembre 2008 à 20:24

Nous c'était un peu plus d'un an et demi. Nous c'était un peu moins de quatre mois, nous ce sera tout le reste de notre vie, demain et après demain, les autres jours aussi. Pour vivre. Elle, c'est six mois.

Dis-moi que tu seras là. Dis-moi que tu seras là quand ça arrivera. Qu'il y aura tes bras autour de moi pour me rassurer, qu'il y aura ton épaule sur laquelle pleurer, peut-être, m'appuyer, c'est sûr. Dis-moi que tu seras là pour me donner envie de ne pas laisser couler ces larmes. Pour ne pas les laisser gagner. Dis-moi que tu seras là pour que je sois fière, pour que je sois forte. Dis-moi que tu seras là pour me changer les idées, pour faire naître un sourire, ou même son ébauche. Dis-moi que tu seras là pour occuper mes pensées, que ma vie continuera parce que ta présence m'obligera à me projeter. Dis-moi qu'il y aura des peurs et des joies. Dis-moi qu'il y aura autre chose que le vide et la douleur.  Dis-moi que tu seras ma distance. Dis-moi qu'il y aura tes yeux pour oublier un instant. Dis-moi qu'il y aura des nuits pour lâcher prise. Dis-moi que tu seras-là. Dis-moi que tu es là. Sois là.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:49

Attraper la boite en  fer, celle qui contient l'argent en liquide. Prendre aussi le paquet de clopes et s'enfuir avec seulement le gilet noir sur le dos. Du jazz dans les oreilles, le regard tourné vers l'avant, les traits du visages immobiles et résolus. Faire un kilomètre et demi en esquivant les flaques disséminées sur les trottoirs, se réjouir de l'éclaircie qui durera le long du chemin. Arriver au guichet et prendre un aller. Simple. Une demi-heure de train. Descendre. Se trouver seule sur les quais. Voilà. Y être. Y'a plus qu'à. Il n'y aurait plus qu'à. Ca reste une histoire de trains, de destinations. Même maintenant. Mais plus seulement.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:17

I leave you with a smile, kiss you on the cheek and you call it treason.
It ain't so long that you were flying high.
Don't hold your head so low.
That you can't see the sky.
[Here it is more blue than anywhere else, with you.]
I told you that I love you.
Please, believe me.

Dimanche 7 septembre 2008 à 17:10

Vous y arriverez, un jour, bien sûr. A vous parler sans vous faire mal. A vous regarder. A ne plus avoir peur. De Vous. Pour de bon vous arrêterez de vous aimer. Vous ne vous contemplerez plus dans le passé, vous saurez voir devant. Et si vous devez à nouveau vous aimer ce sera en reprenant tout à zéro. Mais ça je n'y crois pas trop. Vous y arriverez, vous garderez le sourire, vous poserez le mot fin sur la dernière page de l'histoire. Sauf que moi... Est-ce que je réussirai un jour à regarder l'un sans voir l'autre ? Sans voir les douleurs de l'autre ? Sans voir ses propres douleurs ? Sans voir les miennes ? Est-ce qu'un jour je pourrai me dire qu'il n'y a décidément aucun choix à faire. Est-ce que mon sourire pourra aller de paire avec l'un sans trahir l'autre ? Non. Je ne pense pas. Il faudrait donc que mon bonheur arrête de dépendre d'un bonheur commun. Issu de l'un ou de l'autre d'entre vous. L'idéal serait de partir. Vous quitter. Je dois m'enfuir. Votre sauvetage me paraît impossible. J'ai toujours pensé qu'en touchant le fond vous donneriez cette fameuse impulsion. Le pied sur le sable dur qui vous permettrait de remonter vers la surface. Aujourd'hui je ne sais pas si ça a été fait. Je ne veux pas vivre dans la crainte de son attente. Je dois m'enfuir. Ça ne sauvera personne pourtant. Au moins j'en serai sûre. Bordel. Je vous aime. J'en crève que vous aimiez. Que nous aimions. Que tu aimes, au pluriel. C'est le "tu", le pluriel.

Dimanche 7 septembre 2008 à 16:22


27/09/08


On verra ça.

Dimanche 7 septembre 2008 à 13:51

Vouloir danser, plus que jamais. Laisser les images défiler sans essayer de les retenir. Enfuis-toi, je t'en prie, c'est ton droit le plus strict. Mais je te rattraperai toujours. Tu le sais  bien. C'est ce qu'il semble me crier. Faut-il vraiment être folle pour réclamer le droit de ne plus espérer ? Alors que c'est presque parfait. C'est le presque qui importe, et lui seul.





Dimanche 7 septembre 2008 à 11:14

L'exception c'est alors la simplicité. Sourire parce qu'on a pas de raisons de ne pas le faire, et puis se remettre à courir dans les rues de la ville, sous la pluie, les pieds nus sur les pavés. Continuer en sachant qui l'on est et ne plus se poser de questions. Après tout les réponses viendront d'elles-mêmes. Nos buts ne sont pas bien différents. Alors je cours, sous la pluie, sur les pavés de Lille, un sourire aux lèvres. Laisser le temps faire son oeuvre, comme elle le dit. Avoir toujours une idée en tête et garder dans un coin d'espoir la volonté de voir cette idée se concrétiser. Le plus difficile dans tout ça, en fait, c'est de savoir qui l'on est. Mais ça n'est pas forcément grave : il suffit de changer, d'un instant à un autre, de le savoir et de ne pas s'en cacher. En croisant les doigts. Pour éviter les faiblesses.

Dimanche 7 septembre 2008 à 10:38

Elles t'ont toutes tellement aimé... Et toi tu es toujours plus ou moins passé à côté. Tu n'étais pas seul, mais tu ne t'en rendais pas vraiment compte. Quand enfin tu commençais à comprendre c'était pour mieux replonger, te voiler la face, te noyer dans ta volonté d'aimer. Jusqu'au moment où tu ouvrais les yeux : tu n'aimais pas. C'était juste une idée fixe. Des mots qui en entraînaient d'autres, des pulsions qui entraînaient des mots... Mais elles, si différentes, elles t'ont toutes tellement aimé, tellement de nuits passées à penser à toi, ici et ailleurs, tellement de douleurs, tellement de larmes, et toujours, toujours les mêmes erreurs. Tu es le seul responsable. Parmi ces histoires emmêlées la nôtre était, est, la moins jolie, une de celles qui te font souffrir au début quand tu n'as pas exactement ce que tu veux. Comme un gamin capricieux. Mais ça n'est pas la beauté qui résoud les problèmes, alors moi, avec mes yeux grands ouverts, ces yeux que tu as forcé au réalisme, moi je remonte mes manches. Il va falloir assumer. Devenir quelqu'un d'autre, reprendre le fil pour ensuite évoluer, ou régresser. Je ne vais pas te laisser régresser. Qu'importe ce qu'il adviendra. C'est une sorte de sacrifice peut-être, mais pour ma fierté autant que pour leur éviter des souffrances (accompagnées certes de choses magnifiques), je te le dis : tu ne recommenceras pas. Ton schéma ne se répètera plus jamais. Plus jamais. Je ne te dis pas de grandir, je te dis d'évoluer.

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