Dimanche 21 septembre 2008 à 0:00

T'es mignonne petite a toujours vouloir préférer les remords aux regrets. Je ne dis pas, en théorie c'est très bien, c'est même pile ce qu'il te faut. Mais en pratique ça doit faire trois ans que tu dis ne vouloir aucun regrets, mais tu fais ton possible pour aussi éviter les remords. Ça n'est plus une vie. C'est juste lisse et peu encombrant. Jusqu'au jour où ça te pète à la figure. Je t'aurais prévenue.

Samedi 20 septembre 2008 à 23:48

On efface tout, on jette au feu. Direction corbeille, clic droit et vidons donc la corbeille. Après tout ce ne sont que des vieux papiers. Qui n'en sont même pas. C'est pas une raison. Ils auraient peut-être bien voulu exister encore.

Samedi 20 septembre 2008 à 23:35

Dans la gare j'ai vu une princesse, mais une vraie princesse, d'une petite dizaine d'années, habillée avec une robe, une vraie robe de princesse, rose, bien sûr. J'ai aussi croisé le chemin d'un prince charmant d'environ cinquante ans, sur son fidèle destrier : un vélo vert. Alors j'ai éclaté de rire. Parce qu'il n'y avait aucune raison et que j'avais déjà composté mon billet. Ca ne m'avait pas autant dérangé depuis longtemps d'ailleurs. Il y avait aussi un couple de héros en rollers. Au milieu de la gare je me suis mise à chanter, parce qu'il n'y avait aucune raison de ne pas le faire. Y'a souvent de la musique dans les contes de fées. Même de la mauvaise. J'ai levé les yeux vers la grand horloge quand j'ai éclaté de rire. Et je me suis rendue compte que je ne l'avait jamais fait. J'avais déjà vu le ciel à travers les grandes gares de Paris, Lyon, Montpellier, Nîmes, Sète, Caen, mais jamais celui de Lille. Un comble. C'est là que j'ai vu que j'étais chez moi. Toujours là, à attendre dans une gare. Oui. Mais ma gare. Là voilà peut-être ma destination finale. Je n'ai pas envie de partir. Je veux découvrir mon chez-moi.

Samedi 20 septembre 2008 à 19:04

Se relever. Ne pas laisser les choses aller. Marcher très vite, pour toujours avoir quelques secondes d'avance sur la vie. Histoire de pouvoir contrer ses mauvais coups. J'ai décidé. Je me suis levée et j'ai quitté la gare. Ça a fonctionné.

Vendredi 19 septembre 2008 à 18:39

Non je n'écris pas beaucoup, j'ai les mains trop froides (là tous les grands-pères du monde sont priés de se taire). Alors oui, l'écharpe de couleur pour ne pas associer la fatigue au froid et le froid à la fatigue, ça marche. Par contre pour les mains je n'ai toujours pas trouvé de mitaines noires, simples, sans dentelle. Vous vous en foutez ? Moi aussi. Mais certains comprendront tout de même.

Vendredi 19 septembre 2008 à 18:23

Là tu comprends. Encore une fois. Tu réfléchis un peu et tu comprends. C'est aussi simple que ça. Alors tu fais la seule chose qui te reste à faire : tu te casses. Mais dans sept mois, dans trois semaines, dans huit jours, est-ce que tu en auras jamais la force ? Aucune idée...

Mardi 16 septembre 2008 à 18:27

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants


Ou comment une chanson d'un artiste qu'on aime pas peut absolument tout faire. En bien comme en mal.

Lundi 15 septembre 2008 à 18:19

Décider, comme ça, de manière tout à fait arbitraire que la journée sera bonne. Ne pas se laisser descendre. Se calmer dans le bus. Se détendre. Ouvrir les yeux. Non. Rouvrir les yeux. C'est vrai que ça n'était qu'un ama de conneries. La vérité c'est qu'il n'y a qu'une seule peur, qu'une seule envie, la même. Une seule. Le but et les obstacles. Tout ce qui me tire vers le haut. Tout ce qui me tire vers le bas. Mais j'ai dit que je ne me laisserai pas descendre. Ne plus garder que les bons côtés. Optimisme reviens ! Souviens-toi de moi  Maintenant que je t'appelle... D'ailleurs je m'excuse pour ces dernières semaines. L'espoir est, je le répète encore une fois, une conne insuffisance. L'espoir ne suffit pas au bonheur. Il vous laisse juste la possibilité de survivre. L'optimisme c'est différent. Il nourrit. Mieux que cela, il rassasie. Allez. Je prends. Let's go. Je mise à nouveau. Sur cette seule et unique chose. Une deuxième fois. Ca laissera un "jamais deux sans trois" à justifier. Peut-être est-ce de l'inconscience : même en cas de défaite je ne voudrais voir que la victoire. Après tout "on perd jamais rien à se prendre un coup de piec au cul".  Sauf que j'ai cru le contraire. Et ça, ça m'a tuée.

Dimanche 14 septembre 2008 à 19:31

Et se sentir en chute libre.



Dimanche 14 septembre 2008 à 18:39

Ecrit vendredi soir.

Et ces envies. Toutes ces envies. En sommeil ou parfaitement éveillées. De celles qui balayent tout le reste, s'introduissent dans votre esprit pour y rester. Ces envies qui oublient le passé, les règles, l'éthique et le reste. Elles ne sont là que pour elles mêmes. C'est leur force. On ne peut pas réellement y échapper. Elles restent là comme des réflexes, intériorisées. "Chassez le naturel, il revient au galop". Ces envies sont notre naturel. Notre nature. Partout. c'est identique. Je ne compte pas perdre mon temps. Faire preuve d'intelligence c'est aussi avoir conscience de sa conscience. Et savoir qu'elle est une limite. Qu'il faut savoir dépasser. La voilà, la différence entre les regrets et les remords : l'envie.

Dimanche 14 septembre 2008 à 18:00

Certaines histoires mettent plus de temps que d'autres à être racontées. La faute aux gens. Ça n'est d'ailleurs pas une faute. Heureusement. Ils doivent êtres différents les uns des autres et réagir.  L'histoire que je voulais vous raconter c'est la mienne. Mais en plus d'être longue elle est compliquée. Mêlant sans cesse rêve et réalitée. Du coup je la garde pour moi. Soyez vite rassurés ; vous n'avez rien à perdre au change. Tandis que moi en revanche j'ai tout à y gagner.

Dimanche 14 septembre 2008 à 17:56

Fraiche mais frêle fille, folle fuyant foules et fracas, frivole fileuse de flammes, fleur des feux, fit fondre le froid, figea fatalement famines et fins. Elle même, finissant frôlée par sa fougue, se fraya un chemin dans le fouillis de ses frayeurs.

Dimanche 14 septembre 2008 à 17:52

Si ça dérange quelqu'un c'est bien con : j'ai fermé le bureau des réclamations. Zut alors. Faut repasser dans quelques jours. Quelques mois. Quelques siècles. Quelques vies en fait. Là vous aurez peut-être vos chances. Et encore. A voir.

Ecrit à l'encre violette. Sur un carnet orange.
Edition numérique : je l'ai fermé trop vite ce putain de bureau. Je fais tout trop vite.

En parlant de bureau d'ailleurs : mais qu'est ce qu'il foutait là putain ? D'autre part, je sais bien ce qu'on a dit. Mais je veux savoir également si j'ai halluciné ou pas. Non mais oh. Oui je me parle à moi tout seule en petits caractères en dessous de mon article de trois lignes. OUAIS. Et alors ? Pour maintenant...

Dimanche 14 septembre 2008 à 17:48

Elle n'avait pas le droit de le savoir, elle que tout ceci n'était que mensonges et foutais ? Que les seules choses qui importaient réellement étaient ces deux enveloppes coincées entre trois carnets, un exemplaire d'Antigone et un vieux portefeuille en cuir marron ? Alors pourquoi ? Pourquoi personne ne lui  a claqué cette vérité à la gueule, assez fort, assez vite... ? E,n fait ils ont essayé, les pauvres. Mais ils ont lamentablement échoué. Parce qu'elle est plus forte qu'eux. Plus forte que toutes les vérités. Elle préfère inventer les siennes. Il est trop tard. Elle les a pris de court. Elle vous a pris de court. Et moi avec.

Je cours trop vite. Elle aussi.

Dimanche 14 septembre 2008 à 17:28

C'est se réveiller. Toujours se réveiller. Et ne plus jamais entendre les doigts sur le clavier. C'est se réveiller donc, de rêves étranges et mêlant des morceaux de vie, des vidéos, des chansons, des images qui sont passées dans la journée sans que je les regarde. Comme une compensation. Si je ferme les yeux en face de vous vous viendrez habiter mes rêves... Au réveil ces insignifiantes partent bien vite. Elles sont chassées à vitesse grand V. Comme le train quoi. Et vlang. Il est nuit, plus totalement mais tout de même. Et ce simple V me fait repartir. Si cela n'avait pas été lui cela aurait été autre chose. Je n'ai pas de doute là-dessus. Je n'aime pas les doutes, alors. Enfin, ce n'est pas parce qu'on aime pas qu'on évite. Quand il le faut il le faut. Cette douleur est nécessaire ? Non. Elle est là pourtant. Rien à faire. Se retourner dans ses couvertures, glacées ou brûlantes, et puis se replier sur soi. Respirer doucement. Reprendre le contrôle. Que cela ne serve à rien. Alors je me redresse. Puis je m'épuise. Le sommeil viendra bien. Histoire aussi de se laisser envahir par une douleur purement physique. Avoir mal aux abdos à en crier et continuer. S'arrêter lorsque, enfin, les muscles lâchent. Retomber.

Dimanche 14 septembre 2008 à 16:43

Elle a la chair de poule. Simplement parce qu'elle est glaçée. Ce matin son réveil a sonné. Elle s'est redressée en enfonçant la paume de sa main sur le capo de sa guitare. Ses yeux étaient gonflés. Ses cheveux en pétard. Sa vie reprenait un cours normal. Elle ne savait ni comment ni pourquoi mais c'était le cas.

Dimanche 14 septembre 2008 à 16:20

Chercher un jeu toute la matinée sans réussir à mettre la main dessus. Entendre "if you feel like a liar" dans ma douche et éclater de rire. Faire des bolas comme si "c'étaient des armes de destruction massive". Passer un peu de temps avec Simon et Thomas. Finalement n'avoir qu'une seule envie, encore une fois, celle de partir. M'accrocher à un blouson de cuir et partir en moto. Je ne sais où. Je ne sais pas si c'est pour revenir. Juste histoire de partir. Frissonner et se dire que partir reviendra à toujours finir au même endroit. "You must always have kites in your head." Peut-être. En attendant je reste sur place. Il faut que j'apprenne à la garder. Putain. Arrêter de vouloir.

Dimanche 14 septembre 2008 à 11:28

Et si mes articles sont courts et incompréhensibles ces temps-ci c'est "cause in my head, there's a greyhound station"...



Parce que les F ont toujours sur 4F un F de faux. J'ai bien fini par avoir un F.F mais qui n'est pas F.

Samedi 13 septembre 2008 à 21:32

Tellement de mots à piquer au papier pour les remettre ici. Mais je remets au lendemain. Toujours. Parce que ce soir je suis trop fatiguée. Toujours.

Vendredi 12 septembre 2008 à 22:56

Cause in my head there's a greyhound station...

Cause you're the only song I want to hear
A melody softly soaring through my atmosphere


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