Dimanche 13 septembre 2009 à 13:40

Et j'ai senti revenir une sensation que je n'avais pas connue depuis longtemps... Tu sais, la pression qu'on peut se mettre quand on donne à découvrir une partie de son univers, une partie qui est jugée, critiquée. Ca m'était passé depuis longtemps, parce que finalement c'est con ; si les gens apprécient ils restent, sinon ils partent, je ne force personne. Et pourtant, je l'ai eu, ce petit fourmillement au bout des doigts quand j'étais en train d'écrire l'adresse dans mon carnet. T'es pas critique littéraire non plus, il n'y a donc pas de raison. J'en trouve quand même. Et on me conforte dans mon idée d'une classe que tu incarnerais, je suis presque rassurée. Bref, tu as montré de l'intérêt, pour ça, pour moi peut-être bien. Alors, voilà, je pensais avant d'écrire ces derniers mots, "Transcendance". Sauf que ce serait moche, finalement, si la transcendance n'était qu'un simple intérêt. L'intérêt en fait peut-être partie. Qu'est-ce après tout que se sentir vivre et envie ? Bienvenue.

Vendredi 11 septembre 2009 à 14:04

Victoiiiiiiire ! J'ai internet chez moi ! Merci Alexis, et merci Emelyne, la seule bonne âme s'étant manifestée dans le coin ! Ce soir je vais chercher Anne à la gare de Lyon puis direction fête de l'Huma. Dimanche sera journée des Pipos ou ne sera pas, lundi, rentrée à 9h. Je vais bien, tout va bien, et je vais pouvoir recommencer à écrire ici. Voilà qui fait du bien...

Jeudi 10 septembre 2009 à 18:12

On a pas le droit de dire "je t'aime" à la personne que l'on a trahie pour l'amour d'une autre. Trouvez-moi pourtant un rapport tangible entre l'amour et la trahison. L'amour devrait être liberté. Dès demain je lui dit je t'aime. Je leur dis je t'aime. Qu'importe. Si aimer signifie être une garce, je signe à nouveau.

Jeudi 10 septembre 2009 à 18:07

Trouver l'anglais tellement beau. Trouver la ville tellement grande. Trouver mon angine tellement longue, oui il vaut mieux rester pragmatique. 2,4 millions de personnes, voilà ce que disent mes chiffes en géographie. Et au milieu de tout ça, un nous, dont j'ignore s'il est à construire ou à oublier. Finalement, tu aurais vraiment eu ta place dans ce Paris que je découvre désormais autrement qu'en amoureuse.

C'est au Square des Batignolles que j'ai perdu "Mademoiselle" alors que c'est un lieu qui n'appartenait pas encore à l'histoire.

Mardi 8 septembre 2009 à 16:17

Paris c'est génial, Paris c'est bien, Paris c'est croiser Paramore, Paris c'est encore mieux avec Juliette et Marie-Laure, et ce sera encore mieux avec Raph et tous les autres. Mais Paris c'est vide d'eux, c'est vide de Manue, Ade, Dédé, Lucie, Hélène, Amé, Simon, Alexis et tant d'autres. Paris c'est SANS INTERNET, et ça, c'est chiant. Donc, si vous êtes sur Neuf-SFR ou Free, j'ai vraiment besoin de votre aide, de vos identifiants, je rappelle que ça ne vous coûte rien. Paris c'est le MacDo des Halles, un bébé qui pleure et ma batterie faible. Paris, c'est tout pareil, et tout différent.

Et le mec qui vient m'emmerder. Bref. On s'habitue. Même aux cinq étages sans ascenseur.
 

Mardi 8 septembre 2009 à 15:43

 Tes lèvres ont un goût de purgatoire : tu m'embrasses pour me faire oublier l'Enfer et me montrer les vices du Paradis. Pourquoi a-t-il fallu qu'il ne soit qu'un état temporaire ? L'âme des hommes ne mérite ni mieux ni pire. Et moi je ne demande rien d'autre. Je m'éloigne avec l'impression que c'est parce que tu n'en as pas demandé assez. Qui sait jusqu'où j'aurais pu aller ? Les lois, nous sommes passés outre, la morale également, la décence n'en parlons même pas. Je suis bien au-delà de mes rivages habituels, la trahison, en te désirant encore. Tu es en position de tout demander. Pas de passé, car j'ignore tout des possibilités. Seulement, tu sembles te contenter. D'avoir "histoire de". Je te propose d'être. Sans condition. Il suffit d'un mot, d'un geste de certitude. Qui exprimerait la déception, le regret, ton choix d'aller plus loin pour compenser, tenter de te contenter. Ou le remords, et j'arrêterai, dans la seconde. Mais ton sourire ne le dit pas. Seules tes lèvres ont la réponse, de là où tu m'enverras.
 

Dimanche 6 septembre 2009 à 23:24

Départ.

Samedi 5 septembre 2009 à 23:22

Tous ces gens, infiniment drôles, qui font de l'humour sans le savoir, c'est naturel, c'est spontané.

 

"Avec toi il n'y a aucun risque."

 

"J'ai dit à sa mère de plutôt songer à surveiller son fils et toi."

"Ca m'ennuie tellement que tu partes !" Si elle savait à quel point ce départ va lui faciliter la vie.

 

Elles se sont foutues le doigt dans l'oeil, mais ça n'est plus jusqu'au coude là, je crois qu'on en est arrivé à l'épaule.

Samedi 5 septembre 2009 à 17:11

Le départ pour Paris approche, et bien que je sois impatiente de rencontrer mes futurs camarades de promo, impatiente de gagner cette ville, cette impatience est supplantée par une grande sensation de vide. Je verrai bien la tournure que prenne les choses, mais je n'ai pas spécialement envie de les quitter. L'impression de me retrouver face au choc que m'avait faite cette phrase, inscrite sur un faire-part de décès : "je quitte ceux que j'aime pour ceux que j'ai aimé". Ce qui me fait aussi penser à Romain, je ne serai pas retournée le voir avant de partir. Mais je ne pense pas qu'on me l'aurait permis. D'une certaine manière. Je suis encore plus léthargique qu'à l'ordinaire, si c'est possible, alors que je dois nettoyer ma chambre. Je regarde le Scaphandre et le Papillon, un cadeau de Manue, sur mon mac. Je devrais être comblée, et non. On veut toujours ce qu'on a pas. Par contre, je vais vous demander de l'aide...

Il n'y a pas de wifi chez moi, je vais donc être incapable d'aller sur internet, j'y aurai accès à Sciences Po, mais étant loin de l'école, j'aimerais limiter les allers-retours. Par contre, à proximité je capte une Neuf Wifi à laquelle je peux accéder, si un abonné Neuf (ou SFR maintenant, si je ne m'abuse), pouvait avoir la gentillesse de me communiquer ses identifiants. Ainsi, je pourrais me connecter à ce réseau sans FRAIS SUPPLEMENTAIRE pour celui ou celle qui aura eu la gentillesse de m'aider... Voilà voilà. J'ai plus qu'à croiser les doigts je suppose !

Jeudi 3 septembre 2009 à 22:05

Je suis presque en train de chialer devant mon PC. En écoutant goodbye my lover de James Blunt. On peut dire que tout ça ne me ressemble pas. La Virgule de la Magique Pacôme va être très utile, je le sens, et je le regrette presque. Merci. J'ai songé à lui donner ma clé de sol. Je joue avec un médiator qu'on m'a donné, pour une fois, ça c'est plus moi, et encore. Il n'empêche. C'est fou l'impression de se perdre que peut nous donner la réalisation d'un rêve.

Tu me manques beaucoup plus que déjà.

Mercredi 2 septembre 2009 à 23:03

Il recommence à faire froid. J'ai reçu mon macbook, il est génial, au moins à la hauteur de toutes mes espérances, ce qui n'est pas peu dire. Mais je suis pour l'instant frustrée : pas de connexion à internet dessus. Bref, je verrai cela en temps et en heures. Demain je les revois. Ceux qui ont fait de mes journées des sourires. Demain je le revois. Probablement pour la dernière fois. Je suis tiraillée. C'est plus qu'un grand écart. L'épanouissement nous montre toutes les possibilités d'une vie alors qu'on s'apprête à la quitter. Il faut maintenant ne pas céder à la facilité, à la rechute, ne pas se laisser emporter par la nostalgie, la tristesse, toute la famille des remords et des regrets. Se forcer à sourire, et avancer. Démonter ce mur pierre par pierre, s'il le faut. Pour que tous mes mondes se retrouvent, un jour. Ouvrir des portes en en laissant d'autres entrouvertes.

Entamer un nouveau chapitre, en situation.

Mardi 1er septembre 2009 à 21:32

Et tu sais, là-bas, je pourrai crever de froid comme je veux, comme tu veux, ou pas. Pas comme cette nuit d'été où je faisaias à moitié semblant parce que tu étais à côté de moi. Je me fous de la loyauté, de la morale, du qu'en-dira-t-on que je veux ignorer car tout ce que je sais c'est que tu me manques alors que je ne suis pas partie. Encore. Quelle idée vraiment, de vivre de nuit.

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast