Vendredi 8 décembre 2006 à 21:29



Je fais attention. Toujours avec une écharpe autour du cou. Ce n'est pas parce que j'ai réussi à franchir un cap que je vais relâcher mes efforts.  Il reste tant de chemin à faire. S'arrêter là serait du gachis. J'ai gaché trop souvent.

J'ai les lèvres asséchées, qui saignent . Mal aussi . Ce n'est pas ça le plus important . Le plus important c'est d'être là, aujourd'hui . Sa photo me l'a rappelé . N'oubliez pas vous non plus .  Même quand rien ne vous sourit, il y a toujours quelque chose, quelque part . Les gens se répètent ça . On croit que cela ne veut plus rien dire . Ca prend tout son sens quand on le découvre par soi-même .

Je ne vous dis pas de croire à ce que je vous dis . Je n'y crois pas tous les jours . Il faut le dire cependant .

Je travaille pour moi . Je travaille pour elle . Je travaille pour Lui . Elle me manque . Il me manque encore plus .

 Elle je sais que je la retrouverais . Quant à lui, quant à moi .

Je ne sais si je l'ai connu un jour .

J'étouffe .




Quelques mots déposés, dits du coin des lèvres..
Quelques mots envolés.. vers un endroit que je n'atteins pas moi même .


Jeudi 7 décembre 2006 à 23:19



Oh ... .... .... .. .... ..... .... .... ..... ..... ..... ...... ..... plaire !!

C'est les premiers mots, oui les premiers, que tu as pronnoncés après avoir vu ma photo. Ridicule n'est ce pas ? On ne se connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ou presque..
Et pourtant.
J'ai du rougir. J'étais très heureuse. Une petite fille à qui on dit qu'elle a de beaux rubans.
15 mots que je connais maintenant par coeur. Ils ont été notés en vitesse sur un post-it. Ce dernier est toujours sur la paroi latérale du meuble se trouvant derrière mon bureau.
Mes yeux se sont reposés dessus il y a deux jours. Les choses ont tellement changées depuis. Pour toi, tu ne me trouves plus le même adjectif. Enfin, je n'en sais rien. Tout cela ne reste qu'un regroupement d'hypothèses plus ou moins fantasques.
Pour moi, tu prenais appui sur une histoire en déclin.

" Paris, tu peux être fière,
                             Dans ton habit de lumière des feux scintillants de tes réverbères"

Une journée scellé un an de ma vie. Et je n'en suis pas encore sortie. Sort peu enviable.

Jeudi 7 décembre 2006 à 22:51


" Mais oui je t'aime.. t'aime à en crever.. tes yeux.. pour pouvoir te garder"

Maintenant je prends réellement conscience de cette phrase. C'est vrai, je ne voyais pas à quel point j'étais attachée à toi. C'est l'absence qui révèle les choses. Cette fois-ci je dis ok. Du moins pour un certain nombre de cas. J'ai vu ta traçe. Je ne dirai pas où pour ne pas tout réveler, il me reste un peu de fierté. Je ne sais ce que je donnerai pour trouver le même message, mais m'étant adressé.
 Déjà, je vais redevenir celle qui avait une chance. Battre la dernière.
J'ai un aveu à te faire ; chaque soir en me couchant, je reprends l'objet de mon larçin et je repars. Chaque matin je reviens, à regrets, dans mon monde, dans la banalité des jours qui passent sans que je m'en aperçoive, ou qui sont trop longs. Parce que tu n'es pas là. Frisson. A ce moment. Là. Ici. Précisément. Et il ne fait pas froid. Pas comme.. tu dois le savoir maintenant. Tu veux absolument être différent des autres. Meilleur dans ton sens. Comment alors pouvoir t'intéresser. Tu sembles ne t'épanouir que dans la domination des autres. Ici ce n'est pas pareil. Enfin, j'essaye de me convaincre que c'est différent. Mais dans le fond.. Savoir répondre à ton " Je m'en fiche, dans ces situations avec les filles c'est la seule chose à faire" que " Je ne suis pas les filles"
En aurais-je seulement l'occasion ?

Jeudi 7 décembre 2006 à 21:54








Que voulez vous que je vous dise ?


Jeudi 7 décembre 2006 à 21:48



Certains l'affirment : les conneries ne durent jamais bien longtemps.

Ah vraiment ? Je ne suis pas d'accord. Georges W. Bush est encore Président des Etats Unis, et dans 10 jours, mon blog aura un an. Je continue ou cela vous suffit ? Les exemples sont nombreux, très nombreux, trop nombreux.

Dehors la pluie tombe, encore et encore, sans s'arrêter. C'est comme ça depuis trois jours. L'eau ruisselle sur le bitume et s'infiltre partout. Même les instruments, sous les housses, se retrouvent trempés. Horreur.

Pourtant j'aime bien. Les vacances sous la pluie, il y a longtemps. Passer des journées sur une chaise, en face de la grande baie vitrée à regarder les clochettes. Quand éclate l'orage, la nuit, tard, ou du moins il me semblait être tard, descendre. Non par peur, par admiration, par curiositée.

Trouver ma mère, assise sur ma chaise. Elle me propose un verre d'eau à la menthe, on le boit ensemble, avec quelques glaçons.

Cétait si simple à l'époque.


Ces quelques mots sont complétement décousus. Mon histoire est décousue. Je suis décousue.
Et pas prête à entreprendre des travaux d'aiguille.



Mardi 5 décembre 2006 à 23:08



Je ne contrôle plus rien. Cela me rassurait, ce pouvoir que je pensai avoir. Je sais désormais qu'il n'en est rien . Pourtant tes phrases me rassurent . Je sais ainsi que je ne suis pas seule dans ma recherche .
Le passé ne devrait jamais être sourçe de réconfort. Mais en même temps, c'est tout ce que j'ai .
Je tente d'être à ta hauteur . C'est difficile . Je ne peux pas deviner ce que tu attends. Je présume que c'est la même chose pour toi. Sauf que moi, je ne te contente pas de trois couleurs et 20 mots .
Ma plus grande angoisse. La perdre. Ou la sentir m'échapper totalement. Ce soir c'est le cas. J'espère que c'est juste la fatigue. J'espère que c'est juste le travail fait dessus depuis quelques temps. J'aime ma voix. Elle n'est pas magnifique. Elle n'est pas exceptionnelle. Mais c'est ma voix. Sans elle.. je ne chante plus. Sans chant, sans judo, et avec une activité théâtrale .. réduite dirons nous, ca va être dur de tenir.
En plus de ça, c'est bientôt les fêtes. Je suis à la dèche. Mais je vais essayer de faire quelques petites choses correctement ! Certains seront peut-être supris !



Mardi 5 décembre 2006 à 10:15


Par dessus leur tête j'aperçois le toit des maisons . La coupole, devant la haute silhouette de la tour abbatiale . L'impression de plonger dans mon programme d'histoire . Le ciel un peu bleu du matin n'est pas tout à fait parti . Le récit a un drôle de décor . Je pense à ce poème . Vous savez, dans ce receuil, que j'ai pu acheter au final .
Il est 9:55 . Dans un monde idéal, je suis en train de travailler ma physique en permanence . Le monde n'est vraiment pas idéal . Ce soir j'aurai du mal à passer.. RDV chez le kiné... encore . Que quelqu'un poste ... s'il vous plaît . Si c'est possible . On a déjà assez de vide comme ça.

Rappel  (le 4290ème je crois bien) du mot de passe invité : soñar


On vient me dire, que je poste pour n'importe quoi . Et alors ? J'en ai le droit . Je préfère ne pas trop penser à ce que je dis . Et dire pas grand chose . Hier soir je me suis énervée . Le résultat n'est pas beau à voir  . Vers qui me tourner ? Considérons que j'ai trois graves problèmes . Quelqu'un à qui je voudrai parler du premier,doit tout ignorer du second, ou du troisième etc.. Cela marche comme ça depuis bientôt 15 ans . Voilà d'où viennent mes facettes .

En ce moment je suis Marie . Parce qu'elle est sa création, à Lui  .




NB  ( à 18h35 ):  Rendez-vous annulé, changement  radical de programme, drôle de vie tout de même !

Lundi 4 décembre 2006 à 23:10




Fantôme de ce que j'ai pu être. Et ce parfum. Je ne m'en remettrai jamais ?
 Nuit agitée. Je suis partie ailleurs.



Les kilomètres vont nous séparer. Tu te souviens de ce rêve que je t'avais raconté ? Celui où il venait ? En TGV, toutes les deux semaines environ. Pour me retrouver, moi. Un week end, dans Lille. A deux. De temps en temps je descendai aussi. Ce rêve va devenir réalité. Tu m'entends ? Mais les protagonistes auront changés.  Sans oublier les sentiments, de pas grand chose. Je me vois dans son rôle, et toi dans le mien. Pas pour le rêve non. Pour la situation générale. Mais lui a-t-il compris ? Le courage que tu as eu je ne l'aurai jamais. Je l'ai déjà eu, et il fait trop mal. Tu as fait toi aussi cette découverte. Je n'ai pas su t'en empêcher. ... Ce que tu comptes pour moi. Plus que tous les autres. Toi, tu sais. A quel point ça fait mal. D'être blessé. Physiquement. De sentir ce pour quoi on se bat nous filer doucement entre les doigts. Tu sais aussi ce que c'est d'être rejeté. Je suis profondément navrée d'être l'auteure de ce rejet. Pour moi c'est la fin. Je suis au moins désormais sure de ce que je ne ferai pas. Je savais depuis longtemps que si je n'y arrivai pas, elle réussirait à te convaincre. Te faire partir quand même. Ces 5 mois avec toi sont passés comme plusieurs vie. Tu es mon alter ego. Celui qui n'a pas fait les mêmes erreurs que moi. Celui qui a eu plus de chance. J'espère être en partie responsable de tes choix, les bons. Fin janvier. Tu vas attendre jusque là. Pour moi. Je me sens coupable de te retarder encore. Je t'aime aussi François. Pas à ta manière, pas comme tu le voudrai. Désolée. Mais je t'aime.
Mon partenaire de kata, tu sais, ce kata que je ne passerai pas. Tu as donné une prolongation à mon illusion de vie. Je dois te dire merci. C'est fait tu crois ?


Lundi 4 décembre 2006 à 17:44



Je sais que je ne te parlerai pas ce soir. J'essaye de me rapprocher de tes créations. De tes mondes, de tes relations, de tes influençes.
La réussite n'est pas toujours au rendez vous.
Tu m'as proposé de parler. J'ai refusé. Que veux tu que je te dise en une minute ? Un peu moins d'ailleurs.
Le temps de faire un petit bout de chemin, d'échanger trois banalités, pas un regard, et de me rappeler cette gêne horripilante que tu m'inspires parfois ? Cela ne m'intéresse pas. Désolée. J'aimerai bien pourtant. Vivre chaque minute avec toi comme si c'était mes seules échappées, mes seules consolations, mes seules vies. C'est un peu le cas. Mais.. je ne peux pas me le permettre.
Je.. j'en ai marre de dire "je" saloprie de singulier. Un nous, éphémère, pouvant paraître insignifiant, me comblerait encore. Pour une durée de plus en plus courte certes, mais.. c'est toujours mieux que rien non ? Ne fais pas de comparaison. Je l'affirme à nouveau. Je n'aurai pas la force de la soutenir.

Tu sais je crois que.. non. Oublie vite.


( ma mère ) : Pourquoi tu ne l'invites pas à la maison ?

( moi ) : Je te donne les raisons de ne pas le faire dans l'ordre d'arrivée, d'importance, ou alphabétique ?

( ma mère ) : Et si tu me les donnais dans son ordre à lui ?


( moi ) : Salope .


( ma mère ) : Merci !



Ps : j'ai trouvé un mur pour Marie.

Dimanche 3 décembre 2006 à 22:00



Elle a le dos droit sur le dossier de son tabouret. Ses longs doigts courent sur les touches noires et blanches. La musique la transporte, ses yeux sont fermés. Qui plus est, c'est sa musique qui la transporte. A chaque mesure son univers. A chaque nuance son intensité. A chaque temps son ambiance.
Les images lui reviennent.

Une plage inconnue. Il est un peu plus de 2h30 du matin. Elle observe le mouvement des vagues. Les lumières au loin. Elle est assise, le sable est mouillé. Elle s'en fiche.
Elle n'a presque rien sur le dos. Nous sommes au mois de février, sur une plage exposée à tout vents, devant l'océan Atlantique. Elle s'en fiche. On de découvre pas, on admire pas sous  une épaisse couche de pulls et de vêtements.

Question de principes.

Un balcon. Grand, long. D'en bas, de la grande salle, s'élève une musique. Ils font une soirée. Ils s'amusent, peut-être.
Marcher. Le gravier crisse sous son pas. S'asseoir. Sur la rambarde.
Laisser perdre ses yeux dans la nuit noire qui semble s'étendre à l'infini. Les jambes qui se balançent dans le vide. Une tache noire sur fond rouge. Un tube blanc sur fond noir. Une tache rouge sur fond blanc.

Il fait froid ici aussi. La cigarette se consume. La fumée portée par le vent ne revient pas vers elle. Elle voudrait partir avec.

Nuit. Encore. Ou début du jour. Elle n'en sait rien. Mais connaît le reste. Il n'y a pas qu'elle. Ses notes, dans le fond, deviennent mélancoliques, tristes et joyeuses à la fois. Rapides comme l'instant qui passe trop vite, et s'étirant sans fin comme l'impression qu'il en reste.

Changement, la chaleur est enfin là. Pas pour longtemps. Et la pianiste le sait, alors que ses doigts tremblent, mais continuent de suivre la partition inexistante.

Le coeur tombe, la chute ne semble pas vouloir s'arrêter un jour, se ralentit, s'accélère, jamais ne stoppe.

Nuit. Pas noire. Ni bleu. Nuit couleur.. lointaine. Etrange. Agréable. Mystérieuse sans doute. Plus de gravier. Plus de froid, ni de chaleur. Elle ne sent plus son coeur tomber. Non. Elle ne sent plus son coeur.

Il est déposé, attend quelque chose. Ce n'est pas son habitude. Elle le fait pourtant. Cela se voit. Que ce n'est pas son habitude. Elle rêve. Une seconde, ou moins. Silence. Reprise. La rupture n'aura pas donné un souffle nouveau à la musique.

Elle reprend. Tranquillement. C'est son habitude. Que peut-elle faire d'autre ? Composer un nouveau morceau ? Elle ne s'en sent pas la force. Il faudrait commander au coeur d'arrêter sa chute.

Lui, n'écoute guère. Continue ce qu'il avait commencé. Toujours plus bas. Là où elle ne sent rien. Les entrailles s'ouvrent à grands coups de hasard.




Dimanche 3 décembre 2006 à 14:04



Il y avait Steven, Jenyfer, Chris, et Rachel. Et puis votre servante dévouée.

Il y avait une très mauvaise nuit de sommeil.

Il y a un clavier. Récupéré.

Je ne sais pas où je vais. Mais j'y vais. Parfois de bon coeur. Parfois à reculons.

Elle m'a dit que j'étais une "actrice". Compliment qui m'a touché.

Je suis aussi une manipulatrice. Pas avec les gens que j'aime.

Une promotion. Un travail sur la tessiture.

Aujourd'hui ils ont gagné sans moi.

J'aime de plus en plus.

Demain soir pas de théâtre. Après ce RDV qui me gâche la fin de journée je vais traîner dans la grande ville.

Plus de 1500 visites ce mois dernier. Alors que ce n'est pas là où j'ai été la plus présente.

Merci à tous ces visiteurs silencieux.



Samedi 2 décembre 2006 à 23:51




Aux amours perdus
Que l'on cherche en vain
Aux coeurs trop déçus
Qui pensent ne plus voir rien

Elle se demande si
Elle ne doit pas laisser une chance
De s'installer de son côté
Et lui faire oublier le mot romance
Marre des "il n'est jamais trop tard"
De ces fins qu'on ne voit que dans les histoires

En vrai c'est dur, c'est froid et ça fait mal
On ne se prépare pas à un monde trop pâle
On vend du rêve au rabais
Promos sur les stocks d'imaginaire
Des âmes qui se taisent et se terrent

Elle a ramassé  les morceaux
Des brisés de tristesse
Des lambeaux de tendresse
A s'en faire des manteaux

Chaque jour elle voudrait changer de nature
Exposer sur son visage les blessures
Que fait l'amour quand il est dans l'air
Ces instants où elle attend de pouvoir changer de bannière


Samedi 2 décembre 2006 à 23:15




Récemment, on m'a dit que j'étais "juste à la recherche d'affection".  Oui. Sans doute. D'une affection réciproque. J'ai une drôle de philosophie. Je vis pour surpasser mes souvenirs. En particulier un. Je n'en dévoile pas plus.
C'est, c'était pardon, si fabuleux, que je voudrai à la fois l'enfermer à double de tour dans un coin de mon coeur et le partager avec le monde entier, voir plus.
A trésor unique, forteresse unique. Décision Pour moi unique. Un compromis avec moi même.
J'en a parlé. Certains vous diront que j'ai détaillé. Foutaises. Ce peut sembler détaillé à un observateur externe ne reste que grossier et sommaire pour moi. J'aime un moment. J'aime l'idée qu'il est possible, très difficile, mais possible de, peut-être, un jour, refaire une expérience semblable. C'est ce que je garde pour moi, ça et les perceptions que je suis la seule à avoir ressenties. Et puis je garde.. un cliché. Une photo sans appareil autre que l'être humain, un en particulier, et toute son expression.
Je ne sais si l'on peut réellement aimer en un instant.
Mais je suis persuadée qu'on peut aimer à partir d'un instant. Aimer l'instant, et tout ce qu'il implique.
Le laisser s'enfuir, oh j'ai essayé de le faire durer. Si j'en avais eu le pouvoir j'y serai probablement encore. Pourtant il faut bien que le temps passe. Il paraît que nous sommes des organismes diurnes.
Pourquoi je ne puis-je empêcher les heures de tourner ? Oui il est trop tard.
Laisse moi rêver à une autre fois.

Je t'aime. Toi. Ou ce que tu as été.
Le rôle que tu as joué. Aucune importance.
Cela ne change rien.
C'est un verbe qui ce conjugue à l'intemporel.

Retour de marée.

Samedi 2 décembre 2006 à 21:12



Les mots trop faciles à retenir

Quand les souffles se fanent en soupir
Et qu'il ne reste qu'une entaille
Pour se rappeler à sa propre âme
On a bâti des édifices
On a battu des records
Mais à quoi bon les sacrifices
Pour qu'au final vienne la mort ?

On commande les hommes au prix
De ce qu'ils ne connaissent pas
De ce qu'ils n'auront jamais dans les bras
Les rêves de vastes conneries

Les mots trop faciles à retenir
Le coeur se mut en souvenirs
L'émotion se transforme en mirage
Résignée devient même la rage
Pourtant il reste dans un coin
Ces mots de pas assez loin


Ce n'est pas ce que je veux garder.
Je veux avoir envie de te faire exister.
Dessiner tes traits tous les jours de ton ignorance
Endormir le mensonge de ton existence
T'arracher, te faire mal
Pour savoir que tu vis en dehors d'anormal


[...]

Samedi 2 décembre 2006 à 19:31



42 mots. En tout. Plus un.

Pas en particulier.

Mais à part.


The Temporary Life de DCFC en fond musical.

Et je suis repartie..

Je risque d'être chiante.
Ou peu présente.

Durant.. si seulement je le savais.


Pourquoi ai-je une mémoire pareille ?

Samedi 2 décembre 2006 à 14:29




J'ai écrit une lette.
A une certaine Miss.
Elle l'a reçu.
Même si sa mère lui avait dit avant.
Elle l'a lue.
Et il semblerait qu'elle soit contente.
Objectifs atteints
.

1000 Bises à ma chère mise à nue.

Vendredi 1er décembre 2006 à 20:48

J'ai pas eu le temps de la travailler parce que mon frère est.. un...  "Trop grossier et radical pour être dit ici."


Lève les voiles
Enchaîne toi ailleurs
Poursuit ton idéal
D'un monde de valeurs

Raccroche à tes yeux
Le brillant de tes envies
Comble les affres de l'oubli
Ne cherche plus un Dieu
Qui te fera vivre mieux

Tu ne demandes à personne
De vivre pour toi
Alors arrête d'attendre que tout fonctionne
Fait naître un nouveau roi


Je dis merde à ma famille !



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