Dimanche 27 avril 2008 à 15:00



Pendant ce temps là...

Dimanche 27 avril 2008 à 0:27

Les putes crèvent rarement d'attente pour un "je t'aime".
[Ou alors si, justement ?]

Samedi 26 avril 2008 à 22:02

Je passe mes journées à chanter, à écouter de la musique, à écrire, à les écouter rire parfois, me surprendre à rire avec eux, plus rare, et à subir tout le reste.
Un bruit court selon lequel je serais maussade. On se demande pourquoi. Vraiment. Et puis que ce soit le jour à n'importe quelle heure ou pas, ça ne change rien. Faut absolument pas se louper. C'est trop énorme pour être loupé. Cette chanson. Cette danse. Cette ambition. Cette histoire.

Samedi 26 avril 2008 à 21:21

"Ou dois-je courir après le lapin d'Alice au pays des merveilles, monter sur la lune en escalator en 27 heures 12 secondes top chrono, sauter en parachute d'un nuage après m'être assise dessus et regarder les gens vus d'en haut, cueillir une étoile et asperger la planète de paillettes dorées ? Ou alors..."

Ou alors. Merci à demoiselle Eloïne pour avoir si bien résumé ma pensée dans un email n'ayant pourtant aucun rapport.

Samedi 26 avril 2008 à 19:45

L'homme connaît le monde non point par ce qu'il y dérobe mais par ce qu'il y ajoute.
     [Paul Claudel]
Extrait de Art poétique

Sauf que ce monde je ne pense pas y avoir ajouté quoique ce soit. C'est assez embêtant. Et frustrant. J'ai fait des listes comptant mes apports, mais je me sentais toujours obligée de rayer les "mentions inutiles", histoire d'être honnête. L'impression de ramasser quelques morceaux de verre, issus d'un vase brisé et de me mettre à recoller l'ensemble, petit à petit. Tout en sachant parfaitement que ça ne sera jamais aussi beau ou solide qu'à l'origine. Cependant je le fais. J'y suis alors je le fais. Par amour de la réparation. Comme cette jeune fille dans mon imaginaire dont il fallait pour lui plaire, être démoli sans pouvoir imaginer que cela vaille encore la peine. Pour elle, elle n'en était pas une ; c'était une victoire qu'elle remportait, et aussitôt celle-ci consommée elle ne savait pas jouir des trésors qu'elle lui accordait. C'est elle, qu'elle ne réussissait à combattre.

Samedi 26 avril 2008 à 19:08

J'ai décidé que ce blog avait bien le droit d'être aussi bordélique que moi.
C'est surtout que je me relis (beaucoup) trop.



Samedi 26 avril 2008 à 18:17

J'adore quand un pote dont je tairai le nom (commençant par un P, finissant par un E, avec en supplément un I, un autre E ainsi que deux R) dit vouloir m'inviter, puisqu'il se tient informé pour moi des concerts, à aller voir Sharko. Quand ce concert ? C'était au mois d'octobre... Hem. Six mois après donc. Irremplaçable !
Sinon bah. DS d'histoire, les ligues s'avançaient sur la jambe des députés et puis bah. Le Front Populaire quoi. Je suis toujours aussi motivée. M'enfin. Le DS est toujours plus intéressant que les cours. N'est ce pas Alex ?

On s'en fout : j'ai les cheveux coupés.

Samedi 26 avril 2008 à 13:28



Un de mes oncles. Sébastien et moi.

C'est à partir de là, je présume, que tout a changé.

Je me suis perdue dans mes photos, dans mes souvenirs.
Depuis ma naissance jusqu'à la maternelle.
Les amis, une fois arrivée (!) au CP.
Du CP jusqu'à la 5ème, pas au collège. Non. En dehors.

Et c'est qu'ils me manquent, en plus. Ces amis.

Vendredi 25 avril 2008 à 21:48

Je me fais avoir, comme les autres. Il n'y a rien de neuf, tout est déjà passé pour les autres. Pourtant je ne peux pas m'empêcher de le faire. Je ne peux pas m'empêcher d'en être contente. Avec des mots. Que j'aurais parfaitement pu écrire. Comme quoi, une personne reste une source d'inspiration inchangée. Quand elle l'est suffisamment. L'histoire se répète. J'ai toujours été plus ou moins d'accord. Je vais me casser la gueule, comme les autres. Je le sais. Je me mens. Peut-être que les autres non. Je n'en sais rien. Rien. Après tout. Rien à perdre. Aussi. Et vouloir me dire que ces lignes ne sont que des foutaises.

[Je ne l'avais pas vue venir celle-là.]

Vendredi 25 avril 2008 à 21:29

La tête dans le matelas de l'infirmerie, orange le matelas. Plus pétant y'a pas. M'enfin. Quand le volet est baissé on ne voit plus la différence. Je ferme les yeux et je me laisse emporter. Je suis dans mon lit, c'est ça. Non ? Si si. Exactement les mêmes sensations. Rêver des mêmes choses, avoir quelques feuilles et un stylo noir à côté de moi, le parfum sur mon poignet, partir... Dans cet état on ne voit pas les différences. Je ne suis pas dans mon lit. J'y suis retournée. Le temps d'un effondrement. D'une heure quinze l'effondrement. Ensuite l'infirmière, Brigitte, m'a appelée, la récréation va bientôt finir, et a ouvert le volet automatique. Le mal de tête n'est pas tout à fait partir. En interrogation de maths les chiffres danseront. Le soir, dans mon lit, à dix-huit heures, je me demanderai si tout cela n'est pas un songe. Si je ne suis pas encore sur ce matelas orange, ou au matin d'un jour qui pourtant était enfin passé.

Vendredi 25 avril 2008 à 21:14

Un serment à l'eau
Deux paroles en l'air
Trois petits bateaux
Oubliés par terre
Un peu de ta bouche
Beaucoup de ta gueule
Quatre poils dans la douche
Tu vivrais mieux seule
Tes erreurs
Mes jugements
Mes jurons
Tes errements

> Et après ? <

Après on rêve d'avant
Rien de secret,
Tout se perd,
De quoi avons-nous l'air
A l'heure de l'inventaire
De quoi avons-nous l'air
De quoi avons-nous l'air

Cinq minutes chrono
On fera mieux demain
Six mauvaises photos d'inceste ou d'un saint

> Sept appels de ta mère
Un message par heure
Tu pourrais décrocher
Marre du répondeur <

Tant est plus pour trois fois rien
Trop de mal pour un bien
Au bout du compte
Amour tu m'aimes combien ?

Rien de secret,
Tout se perd,
De quoi avons-nous l'air
A l'heure de l'inventaire
De quoi avons-nous l'air

> De quoi avons-nous l'air ? <
De quoi avons-nous l'air ?
> De quoi avons-nous l'air ? <

Huit ans à t'aimer
C'était un jeudi
La terminale B
Pas une lettre depuis
Neuf je ne sais plus bien
Je vais pas mentir
Je ne trouve plus rien de neuf à te dire
Que te reste-t-il de moi ?

> Mieux vaut en rester là. <

Mais dis-moi
Est-ce que je compte pour toi ?

Vendredi 25 avril 2008 à 20:41

Du passé faisons table rase ? Pas vraiment puisque j'ai souhaité un anniversaire aujourd'hui. Sans remord ni regret ? Pas vraiment puisque ça ne s'efface pas ainsi. Les articles c'est simple, le reste c'est plus compliqué. Logique. J'avais dit que je ne voulais pas faire dans la demi-mesure. Nous sommes servis. Certains articles reviendront peut-être. Sûrement. A la demande aussi. Aujourd'hui j'ai eu mal au crâne. Aujourd'hui j'ai ri. Aujourd'hui j'ai pleuré. Aujourd'hui j'ai sourit. Aujourd'hui j'ai été frustrée. Aujourd'hui j'ai regardé ces gens. Aujourd'hui j'ai continué. Mais autrement.

Quoi de mieux comme musique pour recommencer qu'une chanson offerte par Laurine et parlant de Mademoiselle ? Franchement ? Musique d'hier soir.




Jeudi 24 avril 2008 à 22:48

Début.

[Tu connaissais l'histoire du crapaud et de la blanche colombe ? Bah la bave a toujours pas atteint son blanc plumage...]


Fuck

Bah c'est con d'ailleurs. Parce que la colombe n'en est pas une, parce que le crapaud n'en est pas un, et même si c'était le cas, la colombe finirait par s'écraser, épuisée d'avoir trop volé, par peur de se poser, enfin. D'autant plus que le problème actuel serait plutôt que rien n'atteint la colombe.


[On vous a peut-être déjà dit que j'étais têtue dans mon genre.]

Jeudi 24 avril 2008 à 20:51

Ça s'appelle lagrandemymy et ce n'est même pas capable de faire un p'tit deux millième soi même.Nain porte quoi ? Bah rien justement.
Un centième que je voulais, normal pour elle, fastoche même. Les doigts dans le nez qu'elle l'a fait. Un deux millième, pourquoi pas. Me demander, à moi, hum -tarée- grand sourire, et puis qu'on se marie aussi tant que t'y es hein ? Ah, oui c'est vrai, tu me l'as déjà demandé. Bon. Pas le choix alors....

Faut croire.

 

Faut croire que t'as plus confiance en moi que tu ne le devrais miss. Miss, enfin pardon, c'est vrai que maintenant c'est mademoiselle. J'aimerais te répondre tien. C'est vrai que je pourrais faire ton éloge, faire comme tous ces deux millième articles que l'on croise un peu partout. Ceux que je-ne-sais-qui fait à je-ne-sais-qui-d'autre. Mouais je  pourrais. Pfff trop facile en même temps. Et pi tu sais bien que je fais pas dans le banal moi.

Ouais, toi non plus je crois bien.

 

Réponse : Écrire non, je n'appelle pas ça de l'écriture. Je dirais plutôt tenter coûte que coûte de retranscrire des émotions plus ou moins intenses que sur le papier ça ne rend pas super. Toi aussi tu le fais, l'écriture en plus bien sûr. "C'est fou comme certains vécus peuvent se ressembler." Dire que c'est ce que je me suis dis la première fois qu'on s'est vraiment parlé. C'est bête mais en quelques sortes tu m'as toujours foutus les j'tons quand je te lisais. J'y voyais ma vie j'imagine. Toujours en fait. Ce qui me fait peur c'est que plus le temps passe et plus au lieu de diverger dans nos actes on se rapproche. Merde. J'espère que ce n'est qu'une illusion de parano-dépressif que je suis et qui se monte tout un film basé sur des coïncidences. Rassure moi ... Allez.

 

Être un peu toi ? Tellement que tu en es devenue Mademoiselle avant que je ne le sois. Tant et si bien que je ne reste plus que la p'tite Mam'zelle, mais ça me va très bien comme ça aussi. Ah et puis merci pour tout.

Jeudi 24 avril 2008 à 19:50

Après cela tout redeviendra normal. Tu me le promets ? Bien sûr. Tu promets toujours, tu n'es pas bête. Les promesses ça n'engage pas vraiment. Seules les actions ont ce pouvoir. Et encore. Tu sais, ce mur. Ce fameux mur. Il était vachement grand, n'empêche. Pourtant ça ne faisait pas plus peur que ça. Je ne voyais mes bleus qu'après coup. Maintenant j'ai un mur beaucoup plus petit. Mais qui à un kilomètre de distance m'effrayait déjà. Un mur presque ridicule. Qui m'arrive juste au dessus des genoux. Que je pourrais sauter très facilement, oui, très. Sauf que je continue la course. Et vlang. Dans les jambes. Jusqu'à en tomber à terre. Sauf que voilà, seules les jambes seront blessées, au final. Quand je fuis vers un passé c'est l'ensemble du corps qui déguste. Là, pour fuir vers un avenir, il n'y a que les jambes qui s'usent un peu. Je voulais vous dire que le deux-millième article est là. Oui. Déjà. Une nouvelle occasion de vous remercier, et non pas de tirer ma révérence comme j'étais en train de l'écrire. Quoique. Ce serait aussi une occasion particulièrement bonne pour le faire. Vous remercier je n'y arriverai jamais. Je ne vais donc pas le tenter. Pourtant l'envie n'en manque pas. Pour l'instant je vais laisser la parole à Mademoiselle. Parce que oui, il est ici une chose singulière, vraiment extraordinaire, Mademoiselle existe bien et Mademoiselle accepte d'écrire pour moi. On pourrait presque croire à un renversement de situation. Presque. Mademoiselle est une jolie métisse, Mademoiselle n'est pas blanche, n'est pas blonde, et c'est notamment pour cela que Mademoiselle ne s'appelle ni Elise et encore moins Margaux, mais Sarah.

Jeudi 24 avril 2008 à 19:37

" Sur les tréteaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
[...]
Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendus "

Lonah - Crépuscule

Et c'est un couple comme on en verra plus souvent, déchiré par leurs ressemblances, et dont les différences si énormes soient elles sont les seules choses acceptables. Ils sont un paradoxe entier à eux deux. S'il créé elle prend un malin plaisir à détruire, et inversement. Alors qu'il cherche le moyen d'être touché elle cherche celui de ne plus l'être. Ils sont deux aimants. Dans leur relation chaque chose est inversée. Ou presque. Du moins, celles auxquelles on s'attend ne sont pas là où elles devraient être. Bref c'est le bordel. J'ai toujours aimé le bordel. Mais là c'est au-dessus de mes forces. Si j'avais fait un effort, si j'avais joué le jeu jusqu'au bout rien de tout cela ne serait arrivé. Et j'ai fait marche arrière. Ne jamais faire marche arrière, il faut finir ce que l'on a commencé, malgré les voix qui hurlent dans nos tête. A retenir.

Les deux personnes que je garde au coeur.



" Il n'y a rien qui ne m'arrache à cette fin,
n'écorche ce dessein
je ne vois rien qui n'efface ce chemin "
ne m'achève enfin.

Lonah - Crépuscule

Jeudi 24 avril 2008 à 18:05

Hier je suis revenue à pieds, sous le soleil, et le ipod qui en mode aléatoire décide de me faire écouter Again d'Archive. Why not. Les champs et la rue déserte. Quelques gouttes de pluie qui tombent.

Aujourd'hui du soleil. Des notes, bien sûr, des cours, accessoirement. Des sketches en anglais, à grand renfort de Ice  Tea, "Marge and John are having a drink in a pub". Convertir un pote aux études d'histoire, toujours en espagnol, parce que le droit n'est pas pour lui et que c'est le rêve de notre ancien-futur professeur d'histoire géographie. Mais vraiment, Lille 3 ça va être fun en 2010. Des supplications pour deux jeunes filles affamées. Un dossier sur la Bulgarie rendu (19!) et d'autres choses dont on se fout complètement.

Avoir le regard perdu ça n'est pas exactement pareil qu'avoir envie de pleurer. J'étais juste perdue dans nos souvenirs, justement.

Rentrer chez soi sous la pluie battante, avec une simple veste kaki. C'est pas juste. Il a fait si beau toute la journée. Se faire sauver. Et finalement rentrer chez soi en voiture et t'inviter comme j'aurais dû le faire en novembre.

Maintenant travailler. Raconter ses journées pour se dire qu'elles existent.

[Merci.]

Mercredi 23 avril 2008 à 22:01



Non mais. Franchement.
Pour 25€ en plus.

[LAURE T'AS INTERET D'Y ALLER ET DE M'ENREGISTRER TOUT CA !!!!]

*ceci n'était pas un message subliminal*

Positivons : le sept juillet je penserai à autre chose, et j'en serai bien contente. Hein oui ?!

Mercredi 23 avril 2008 à 20:21

"Ne pas faire de demi-mesure."


Ah, bah ça. Vous allez être servis.
Sarah, très chère future mariée (héhé), le millième, je peux mettre celui que j'ai déjà ?

Mercredi 23 avril 2008 à 18:54

Courir. Jusqu'à la gare. Être essoufflée. Vérifier les horaires des trains vers Lille. Me rendre compte que le jeudi 1er mai est férié. Tilt ! C'est très bon à prendre ça. Avoir un léger pincement au coeur en songeant à la journée des jeunes. La première médaille. D'argent. "Tu vas mieux aujourd'hui ?" hum. "Tu ne dois pas prendre trop t'investir dans les affaires des autres." bien sûr. Comme si je n'avais que ça à faire. Les affaires des autres. Y'a les miennes d'affaires qui sont elles aussi à régler. T'es en train de chuter ma vieille. Je ne suis toujours pas écrasée contre le sol. Et il est sûr que je n'y tiens pas.




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