Mardi 15 avril 2008 à 19:38

"Tes mots ne touchent pas qu'une personne, en voilà bien la preuve. La preuve que ton talent émeut tout le monde, fait sourire tout le monde et ébahit tout le monde. Et faire partie de "tout le monde", pour une fois, dans ce cas-là et uniquement là, ça ne m'embête pas. J'en suis même fière.
Tout le monde t'aime fort
Moi en particulier (quand même ^^)"

C'est bête, mais parfois on a tellement besoin d'y croire.

Je veux Mylène d'avoir une fille aussi extraordinaire qu'Audrey, sans elle je n'aurais jamais pu la connaître. Je veux remercier Audrey d'avoir une mère aussi extraordinaire qu'Audrey. Sans elle je n'aurais jamais pu la connaître.

Mardi 15 avril 2008 à 16:23



La ville, puis la campagne. Enchaîner. Toujours plus vite. Et dormir toujours moins.
S'allonger dans l'herbe, avoir du coup de l'herbe coupé un peu partout sur le t-shirt et le jean. Il ne fait pas chaud. Pourquoi alors se mettre en t-shirt ? Pour qu'il fasse chaud, justement. C'est une logique particulière, il faut le reconnaître. L'avoir vu dans son jardin, en train de bêcher avec l'autre. Famille, chère famille. Ne pas le remercier pour cette carte que j'ai découpée et jetée. Ne pas le saluer. Me dépêcher de rentrer. Certains appelleront ça de la lâcheté. Moi j'appelle ça un instinct de conservation.

Mardi 15 avril 2008 à 15:03

Si vous avez le temps, et si vous ne l'avez pas prenez-le, allez lire cet article, de cette demoiselle. Ecoutez avec ça l'Absente de Yann Tiersen (merci) et tentez de comprendre un peu. Ça remue.

Après vous êtes autorisés à retourner vivre.



Ensuite, advienne que pourra.

Mardi 15 avril 2008 à 10:58

"Fuis du plus loin la pointe assassine,
L'esprit cruel et le rire impur"

Le problème c'est que c'est exactement tout. Merci pour la phrase, et pour le message, à Stéphanie. Histoire de me faire redevenir moi. De lâcher la pression. Pour de vrai. Et dégager les impressions. "Tu as toujours été..." C'est fou comme une autre phrase bête, lâchée par un mec venu me parler Dieu seul sait pourquoi, peut remettre la machine en route.

Mardi 15 avril 2008 à 10:54

- Tu n'as le droit de fuir que lorsque tu as gagné.

- Ça limite grandement les possibilités de fuite.

- Pas vraiment, tu n'as qu'à gagner. Un objectif plus qu'à ta portée. Tu le mérites.

- Là n'est pas la question. Une fuite après une victoire n'est pas une fuite.

- Si. Tu fuis l'honneur, la reconnaissance, la gloire peut-être. Le bonheur.

- ...

- A partir de ce moment là ça ne regardera que toi.

- C'est dur.

- C'est une fuite. Va savoir s'il te reste le courage.

- Lequel ?

- Les deux. Celui des autres et le nôtre. Ils ne sont pas incompatibles.

- Faire ce qui est juste. C'est être heureuse. Et ça blesse tout de même.

- Tu n'as qu'à regarder tes doigts. Ou ceux de François, ou ceux d'Anaïs...

- Nous ne cesserons jamais de saigner ?

- Les miens saignaient encore il y a deux mois.

- Je vois.

Lundi 14 avril 2008 à 23:51

Et être bien dans son lit. Ne pas avoir trop chaud, ne pas avoir trop froid. Rester un peu dans son sommeil parce qu'il est beau. Pourtant me réveiller ne me dérange pas parce que la réalité est belle aussi. Mais tout de même, encore un peu de cette douce flemme, de la chaleur des couvertures. 9h35. Il est plus tôt que d'habitude en plus. J'ai toujours la chanson en tête. Je n'ai mal nulle part. Aucun message sur le portable. A part un email. Je souris, la tête enfouie dans l'oreiller. C'est pratique :  je peux rire et ça fait comme un retour. J'éclate de rire, toujours perdue entre les plumes et le drap blanc. Toute la lumière qui passe par le velux. La chambre sent la cire parce que la veille je m'étais enfin occupé de mes meubles. Sur le matelas j'ai entassé des trésors : le ipod, les livres, les miroirs, les cartes, le portable, les fils, les batteries, les boucles d'oreilles... Le clavier lui est posé à terre, de biais. Je refermer les yeux et je bondis en avant. Il ne faudra pas oublier le trépied. Il ne faudra pas oublier les baskets. Il ne faudra pas oublier le DVD. On a pas mal à la tête. On aura plus mal à la tête. Jamais. Je frissonne. Je murmure. Tu réponds. Par une question. Je réponds. Je me retourne. Je souris encore. Je repense à la chanson "Raphaël" parce que j'aime le premier album de Carla Bruni.

~ Ca n'est plus tout à fait ça. J'aurais dû faire une réserve dans mon oreiller. Je n'y ai pas pensé. Promis, la prochaine fois. Le matin il est trop tard. Et j'ai trop chaud, d'une chaleur malsaine, malade. Ou alors il est trop tôt. Et j'ai trop froid, d'un froid fatigué, qui s'endort assis sur les couettes, appuyé sur mon genoux. Le seul moment où je retrouve cette position de danseuse.

Lundi 14 avril 2008 à 23:18

Surtout ne garder que les bons moments. Les courses, quand j'étais fatiguée et qu'il me fallait absolument prendre le métro pour gagner Lille, pour m'échapper. Et toi tu me laissais faire. Peut-être aujourd'hui encore. Me regarder partir. Tu le fais depuis toujours. A chaque fois ce sont les mêmes conseils. Comme lorsque j'étais petite et que j'allais jouer avec des couteaux en dessous de la table. Aujourd'hui tu me donnes des sacs à mains, et plus tu perds plus tu me donnes. Moi, belle ingrate, je suis toujours infoutue de te chanter cette chanson. Parce que ça n'est pas toi. Je jure cependant que j'aimerais que cela le soit.



"Mes plus lointains souvenirs remontent jusque dans ses bras..."

Lundi 14 avril 2008 à 18:20

"Les tueuses existent-elles vraiment?"

Que quelqu'un trouve mon blog en faisant cette recherche dans Google me fait quelque chose. Oui, les tueuses existent vraiment. Les tueuses sont toutes ces filles qui ne se rendent pas forcément compte du mal qu'elles font. Toutes ces filles qu'on aime pourtant. Ce qui blesse d'autant plus. Ces filles dont on récupère les plaies des mois, voire des années, après. Toujours après elles. Derrière ce passé qui a le mérite d'être réel, il ne changera plus. Les blessures savent le comment et le pourquoi. Souvent. On apprend qu'il faut vivre avec. Et qu'il faut encaisser. Alors on accepte et on essaye de faire face. Remonter ses manches, faire preuve de courage à s'en rendre malade. Faire des overdoses de courage. Voilà ce que provoquent ces vraies tueuses. Adorées et aimées et qui nous tuent sans pitié. Tu ne parlais sûrement pas de ça, toi l'inconnu(e) qui pose tes questions au plus grand moteur de recherche de la planète. Mais moi j'en parle. Parce que celles qui ôtent la vie ne sont pas les pires. Loin de là.

Lundi 14 avril 2008 à 18:04

Parce que j'ai une vie vraiment passionnante... Dix choses que je fais le matin. Je ne fais pas souvent la même chose. La routine a du mal à s'accrocher à moi. Mais on va donc dire dans une période scolaire "normale", et comme j'aimerais que cela se passe. C'est plus fun.

1) Deux possibilités : je suis réveillée par mon portable pour par ma mère qui  m'appelle depuis le rez-de-chaussée. J'ouvre les yeux, je tente de me défaire des fils de mon ipod, du casque et de la batterie de téléphone et je regarde mes sms, consulte mes mails. Je réponds.

2) Je m'extirpe de mes couvertures ou me rendors. Parfois j'ai mis mon réveil jusqu'à trois heures avant l'heure normale, ce qui signifie que j'ai un devoir à rendre. Donc je le fais, je me rendors, je le fais. Ou je décide d'avoir oublié. Ou de ne pas le faire etc. Il en va de même pour les interros.

3) Descente des escaliers, souvent pas très assurée, je m'attable, un énorme bol de chocolat chaud et une première tentative de réveil. Biscuits ou tartine, rarement. Première lecture éventuelle des cours sur lesquels je vais être interrogée. Infos.

4) Je remonte. J'ouvre la fenêtre, si je suis particulièrement flemmarde en fait je n'ouvre pas la fenêtre et je retourne au chaud sous ma couette. Je prends des vêtements.

5) Douche expresse. En 7 minutes c'est très long pourtant, d'après ma mère et mon frère. Hum. 20 minutes chacun. Mais ce n'est pas grave. Avant j'écoutais Nagui et Manu, maintenant ma radio dans la salle de bains est morte.

6) Je remonte. Je traîne. Je trouve mes bijoux.

7) Les bons jours il m'arrivait à ce moment là d'appeler quelqu'un.

8) Je me maquille. Je fais mon sac.

9) Retour en bas, je sais pas trop ce qui arrive mais on arrive souvent à être en retard. Ou j'ai des trucs à faire. Ce que je n'ai pas rangé hier ou que sais-je encore. Lorsque je suis d'humeur suicidaire j'allume l'ordinateur en vitesse.

10) Manteau, chaussures. Ouvrir la porte du garage. Fermer la porte du garage, passer par l'intérieur de la maison, mettre l'alarme et fermer devant avec ma clé.

Non, la routine c'est pas mon truc. Chaque matin est un beau bordel, ou presque.
Et puis, pour faire passer euh. Bee, Anne, Laure, Mylène, Clarisse, Audrey, Laurine, Elise etc. N'importe. Juste, prévenez-moi. Si je vous aime bien je mettrai un lien. Muhaha.

Lundi 14 avril 2008 à 17:17



Ahhh Kiki. T'as plus que jamais raison toi.
[Kiki, ou les chroniques d'un anti-héros, geek, no-life, ordinaire...]

Lundi 14 avril 2008 à 16:55

Pourquoi ai-je tant envie de le revoir ? Pourquoi ça me fait si peur aussi ? Je le sais bien. Il est tout ce qui est parti. Le père, la mère, le couple, la famille, les amis. Ils ont fait très fort n'empêche, faut le reconnaître. Ca me manque ces gens qui n'étaient pas vraiment comme moi, quand je m'adaptais à un monde. Et lui. C'est lui quoi. Mes pleurs quand il n'était pas là, la peur de l'abandon. "Il ne tiendrait pas sans vous, sans les enfants.". C'est pour ça que l'on tient ? Sans se voir jamais ? Il est l'écharpe 101 dalmatiens que je porte au-dessus de mon poncho rouge, il est la barrette que je mettais dans mes cheveux longs. Il est les pompes à bière et le barbecue géant pour le méchoui. Ces choses dans lesquelles je refuse d'y voir quelqu'un d'autre. Sa femme ou ses filles. Plus aucun souvenir concernant son fils. Sauf la photo. Moi bébé au milieu d'une famille pas encore complète mais déjà unie et heureuse. Je suis au moins sûre d'une chose. Il est un homme qui me manque, de nouvelles larmes et quatre-vingt euros dans ma boîte aux lettres, pour ma confirmation. Un coup de vent, ses cheveux ébouriffés, toujours le même utilitaire, un grand signe de la main lorsqu'il passe dans le village, un coup au coeur lorsque je vois l'une de ses équipes, des souvenirs qui ne m'appartiennent pas, une photo sur mon pèle-mêle. Il avait été fait par ma mère. Qui à l'époque ce serait douté ? Les coupables. Qui ne le sont pas. Mais merde alors. Un coup de vent. "Voilà le plombier !". Un sourire. Aucune réflexion. J'aurais tant à dire. Son absence qui pèse. Il est reparti. Et moi avec. Avec les quatre-vingt euros je me suis payée un billet de train.

Lundi 14 avril 2008 à 15:16

"Pouvoir tenir. C'est pire qu'un pic là. C'est passer du haut de l'Himalaya aux abysses du Pacifique. Et il n'est pas là. J'ai besoin de toi. De ta conversation. De ta voix. De ton image. Refuser de te laisser avec le reste. Tes bras. J'ai besoin de tes bras, là, maintenant, de suite. Partir, partir, partir. Te rejoindre, prendre le train et partir. Parce que tu étais cela avant cela."

Entre autres. Du 5 mars 2008.

Lundi 14 avril 2008 à 14:28



Elle était comme ça. Elle était hier. Allongée sur son lit, la tête perdue dans les nuages. La chaleur du soleil sur la peau. Elle se demandait où elle était, et pour qui. Pour toute réponse elle s'est juste aperçue que ce n'était pas là qu'elle voulait être.

Lundi 14 avril 2008 à 14:22

C'est ouvrir une boîte que j'avais remplie il y a de cela un ou deux ans. Des petits morceaux de papiers colorés venant d'un énorme bloc :  du rouge, du vert, du bleu, de l'orange, du violet, du jaune etc... Des envies et des projets notés sur les papiers.

Peindre
Bien chanter
Jouer
Italie
Japon.
Adorer
Lille
Rencontrer LES gens
Être entière

Et tellement de choses encore. Cela faisait longtemps que n'avais pas ouvert cette boîte. C'est ce que je pensai. Et puis, en prenant cette photo, j'ai réalisé que le dernier papier coloré que j'y ai ajouté porte juste un néolo-barbarisme : Amier.



Pour les curieux et/ou les sceptiques c'est le papier vert, en dessous d'écrire.

C'est toujours quelque chose d'ouvrir à nouveau cette boîte qui prend la poussière. Je ne dois plus oublier de la remplir. J'ai recommencé d'ailleurs. A y ajouter des choses.

Dimanche 13 avril 2008 à 19:56

Mais continuer, malgré tout. C'est un ordre qui n'a pas besoin d'être dit pour être compris. Impérieusement. "Oui Madame, sans problème, je serai ravie de donner un cours de... Français donc, à votre fille demain, 15 heures ? Sans faute. Merci Madame, bonne soirée à vous." "Bien sûr, animation maquillage ? Ok, un instant je prends un stylo, Hasnon, samedi dix-neuf. Y'a tout là-bas ? Super. A bientôt !" "Un ciné ? On est combien ? Ah non, ça va pas être possible ça. Pourquoi ? Parce que je n'ai pas envie. A l'an prochain.". L'important c'est vraiment ça, continuer. Parce que sinon c'est foutu. Ce qui semble logique. Toujours faire bonne figure. Au final eux ne retiendront que ça. Bonne figure. Afficher un sourire, l'air affable, la jeune fille avenante. Faire bonne figure à s'en dégoûter des miroirs. Encore plus.

...faire bonne figure.

Dimanche 13 avril 2008 à 18:53

What's the use of being kept alive ? The line's gone dead. Twice. I'm addicted to you. And it means nothing. It make my flesh creep. Keep cool ! Keep cool ! I can't... The train's been delayed. The train is pulling into the station... I don't know what to do. I want to get away from reality for some time. I'm not a good loser. "Don't interfere ! Shut up !" if only. My head's spinning.  I'm thrusted. It's your choice. At every step is a pain. I'm wandering whereas you're living.

Dimanche 13 avril 2008 à 15:53

Je suis allée me recoucher. Et le soleil tombe sur mon lit. Merci le velux. Ce serait une journée à prendre des photos. A téléphoner aussi. Je ne ferai ni l'un ni l'autre. Hâte de reprendre les cours et le baby-sitting, activités qui rapportent et me permettent de me sentir quelqu'un d'autre. Ne pas songer au travail. Aux révisions que les gens sérieux sont en train de faire. Je ne suis pas quelqu'un de sérieux. Ni quelqu'un de merveilleux. Pas même remarquable. C'est juste qu'on peut le faire croire. Ah oui, ils sont bien ces mots. Bande de menteurs. Même quand je suis calmée. Si j'effaçais il ne me resterait que peu d'articles, effectivement, mais ce sont les plus beaux. Ce dont je suis tout à fait consciente. Ceux qui sont tout à fait réels. Pour l'instant je repars. Je dois aller me recouper les cheveux. Je n'aime pas sentir cette masse sur mon crâne. Par contre j'aime avoir les mèches dans les yeux. C'est important de rester soi-même : contradictoire. Ce serait un joli prénom.



Dimanche 13 avril 2008 à 13:03


I'm sorry that she's still in your mind
And I can't do anything
But I would like
I'm listening to you without a word
Trying to leave my feelings
Why is it forbidden to forget ?

Days are just too long for us
Which doesn't prevent my nights
From being haunted by her strange figure
Dreams harbour forbidden thoughs
That's why we are scared to kill her
Again...


I was already falling
And now I can't imagine
Having this place...
That's too hard to decide
When the passed has the chance
To exist, to be true

Dimanche 13 avril 2008 à 11:53

Mes rêves du matin sont de plus en plus bizarres : je vois des sms, des mms, ils en arrivent de vrais dans les rares moments d'éveil, je vois des articles et des conversations msn. Je ne suis pas sortie de l'auberge. J'ai envie de nager. Comme dans ce rêver, plonger et aller toucher le fond de la piscine. Redéposer un objet sur la berge, parler un peu avec Albus Dumbledore et repartir. Être un chat, dans les fleurs, l'herbes etc., ça démange d'ailleurs, et puis redevenir un humain d'une société féodale sans que cela ne choque personne. Retrouver Pierre en étant un mec et lui avoir écrit quelques mots de recommandation pour sa future belle-mère, l'objet de l'échange c'est qu'il me rende mes affaires, mon casque en particulier. Parce qu'au final il était dans la piscine aussi, qui au départ était un fleuve, où nous étions en pirogues, tous, environ cent, une grosse centaine oui. Denis avec son horrible coupe de cheveux, Nicolas qui s'en moque alors qu'il a aussi les cheveux longs et à ce moment là le présentateur nous présente une espèce de fille au caractère surprenant qui est devenu une sorte d'extraterrestre mais qui en réalité utilise une machine. Et puis je suis allée la repêcher au fond de la piscine. Mouais. Sinon je retiens que j'ai sauté de super haut. Un mélange de tous les éléments qui ont constitué la journée précédente, shakez un peu avec une bonne grosse dose d'imagination et vous avez des rêves complétement hallucinants. Y'avait mon père, mon frère (avec qui j'ai dormi d'ailleurs) et Clémentine dans une voiture avec moi. Cela devait être en septembre prochain. Une histoire de match auquel je ne voulais pas assister. J'envoyais un sms, quelqu'un passait en voiture (je sais fort bien qui) et le truc étrange c'est que sur sa tête il y avait plein de dreads synthétiques rouge/rose. En même temps nous n'étions pas à l'an prochain puisque c'était avant cet été. Mouarf. Mais là c'était un rêve de nuit. Les histoires créées ont des ramifications dans lesquelles on pourrait facilement se perdre. Sur M6 Kid "Comment reconnaître ton meilleur ami, le garder." J'ai trouvé ça débectant. Vraiment. Actuellement mon meilleur ami est un mec qui m'appelle à trois heures du mat et à qui je dis de fermer sa grand gueule avant de lui raccrocher au nez. On m'a jamais appris ça entre deux dessins animés pourtant. D'autre part j'ai le nez qui me gratte, mais bon. Des milliers de mots qui gambergent dans ma  tête. Et au final, plus grand chose à dire.

Listening to : This Temporary Life - Death Cab For Cutie
A déconseiller aux gens déprimés.

Dimanche 13 avril 2008 à 0:34

Tu vois. J'ai fini. Tu auras survécu à moins de deux mille articles, écrits. Tu as tout perdu aujourd'hui. Enfin. Hier. Et pas exactement aujourd'hui peut-être, mais les processus se sont achevés. Elle et moi. Envolées. Plus personne. Sur qui reporter tes émotions et le reste. C'est fini. Un vieux rêve, un vieil espoir, sales, qui vont maintenant prendre la poussière. Comme le premier post-it. Qui avait réussi à s'échapper de la grande boîte. Cette boîte que j'ai balancée, en dessous de mon lit, tout au fond. Je la garde parce que je ne renie pas tout. Sauf que toi. Ça y est. Fini. Je pourrais, là, maintenant, de suite, supprimer les 3/4 des articles de ce blog. Impressionnant.  Mais non. Juste.

_ Mes documents. Voulez-vous vraiment supprimer le dossier 'Mademoiselle' et envoyer l'ensemble de son contenu à la corbeille ? Oui. Et vider la corbeille.

NB : j'ai fini. Ouais je ne doute de rien moi. Elles m'ont finie. Il m'a finie.

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