Dimanche 17 août 2008 à 22:25

C'est hallucinant de voir à quel point les habitudes reviennent vite. Et puis j'ai retrouvé le Ipod. Et Mademoiselle donc. Heureusement. J'ai de quoi faire. Mes cernes sont encore plus grandes que d'habitude. Ces vacances furent... Bref. En famille. Ambiance bizarre. Humeur bizarre. Quelques coups au coeur. Normal quoi. On m'l'avait dit m'enfin. J'affirme une nouvelle fois l'amour inconditionnel que je porte aux habitants du Benelux. Parce que ouais, même dans un Pierre et Vacances pourri en Ardèche je réussis à me faire sept potes, trois hollandais, deux belges et un luxembourgeois. Il faudrait que je parvienne à faire la même chose avec des filles. Dans un idéal lointain. Heureusement que j'ai trouvé ceux là, je vous le dis. Je n'ai eu que quatre fois envie de prendre un TGV. De temps en temps la voiture pour aller à Alès, les premiers jours. Si seulement je l'avais su, n'est ce pas très chère être supérieur ? Oui, je raconte des conneries que certains seulement comprendront. Mais si je ne le fais pas ça va péter. Durant ces quinze jours j'ai tout fait pour qu'on me permette de répondre au défaut qui n'en est pas un de quelqu'un à qui je tiens beaucoup. Ca n'a pas marché. Ou ça marchera trop tard. Et ça, comme à l'accoutumée, ça me tue. Sinon je compte me gaver de musique. Ma nuit quoi. Amis du soir, bonsoir.

Dimanche 17 août 2008 à 21:59

De retour.

Je ne sais pas si ça sera pour très longtemps mais je suis de retour.

J'ai reçu des cartes, des emails, des lettres, un article, et je vous en remercie.

Ce qui est chiant c'est quand on est à deux doigts d'y passer et qu'on ne voit pas sa vie défiler devant soi, comme on l'a toujours lu. Quand après coup, quand la vie est sauve et qu'on a à nouveau le temps de penser, sans se soucier de l'oxygène qu'on pourra respirer dans dix secondes. Parce que le "quand", ce moment précis qui dure une éternité d'horreur, et bien il n'est pas différent des autres. On pense à la personne à laquelle on aurait jamais dû penser. A laquelle on a pensé sans le dire. A laquelle on a pensé en le criant sur tous les toits. Mais on en avait pas le droit et il y avait une bonne raison pour cela. C'est terrible de se dire que l'esprit humain reste intact. Fantastique mais terrible. Tout de même, ça aurait été con de mourir comme ça. Je n'aurais pas pu vous raconter.

Vendredi 8 août 2008 à 14:23

    Dans un pré, allongée, se dire qu'il avait raison de s'enfuir. La vie ici n'est plus aussi prenante qu'elle l'avait été par le passé. On s'était bien amusés, ça, on ne l'oubliera pas, mais lorsqu'il faut tourner la page, il est toujours le premier à le faire. Il faut avancer. J'avais évité les adieux, non pas parce que je ne les supporte pas, mais parce que je n'avais pas envie de les supporter. Je ne sais même pas quand il doit partir. Est-ce que ce sera dans 3 heures, 6 mois, 2 semaines ? Faire son sac, ça lui prendra quoi, 3 secondes ? Et m'oublier ? Pareil. J'aimerais en faire autant, ou plutôt juste... Oublier qu'il m'a oubliée, mais garder en moi son sourire plein de cynisme. J'adore son cynisme. J'ai l'impression que sa voix raisonne en moi, dans chaque recoin de ma tête ; des échos, qui s'entrechoquent, se répondent ou s'ignorent, mais quoiqu'il en soit, qui parlent et parlent encore. Ce n'est pas qu'il me manquera, c'est juste que son image s'arrêtera là. Ce n'est pas plus mal, elle est belle cette histoire, elle ne pouvait pas être plus parfaite, en tout cas pour nous. Finalement, je pense qu'il ne m'oubliera pas. Il y aura bien un bout de son âme qui flottera quelque part en chuchotant mon nom. Il ne m'a pas dit où il allait. Je ne le lui ai pas demandé. Si d'une façon ou d'une autre je l'avais su, ça n'aurait rien apporté de bénéfique. J'aurais soit cherché à frôler l'endroit où il serait, soit j'aurais tout fait pour éviter la zone. C'est mieux de m'arrêter à "il part", question de liberté.
    Alors se relever, sentir le vent qui se lève, et se dire que c'est peut-être à mon tour de partir.

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A part ça, je ne sais pas. Je voulais user ton mot de passe invité ma clonée, t'écrire un petit mot, n'importe quoi, pour te montrer que je pense à toi, et c'est ça qui est venu. Je tiens à souligner que ça fait des mois que je n'avais pas écrit, mais vraiment hein, des mois. Il m'aura suffit d'une fenêtre pleine de toi pour que ça coule, comme avant ; il suffit de ne pas y penser, enfin je crois.

Je t'embrasse et j'espère te voir, bientôt.

Ta cellule-mère !

Jeudi 31 juillet 2008 à 23:33

Vous avez le mot de passe invité dans le menu. Usez -le qu'il serve à quelque chose.
Pour information j'ai explosé. Et ça ne sert à rien. J'ai mal à la tête.
J'ai besoin de mon Ipod. De ma musique. De la musique.
Pourquoi l'orgueil ne gagne jamais ? Il n'est jamais le plus visible.
Voilà. Les derniers instants sur ce foutu PC.
Après deux semaines de vide.
Et quand je reviendrai ce sera pareil.
Alors là je m'en rendrai vraiment compte.
Déjà que maintenant.
Bordel.
Retourner à cette foutue gare.

Jeudi 31 juillet 2008 à 20:56

Le temps est toujours aussi lourd... Étouffant. J'en ai marre d'être en adéquation avec le climat. Putain. C'est officiel. Je n'ai plus de Ipod (209 €), je n'ai plus de "Mademoiselle..." (trois chapitres, deux ans de souffrance), je n'ai plus de Antigone (cinq ans de lecture), "il n'y a plus d'espoir, ce sale espoir". Je suis crevée, j'ai des cernes énormes sous les yeux, ma valise n'est pas faite et je n'ai jamais autant eu les boules avant de partir en vacances. Je dirai à quelqu'un de vous prévenir au cas où mon deltaplane s'écrase. Ou si je me claque la tête contre les murs. Bref.

Jeudi 31 juillet 2008 à 19:15

"Symptomatologie extrapyramidale."

"vidéo de concour de penis"

"date anniversaire Nicolas Sarkozy"

"coiffeur punk paris"

"profil des assistantes personnelles d'artiste"

"poème jouissif"

"chapeauteuse enchapeautee"

"habillage pour bonne soeur"

"mitoyen slave owners"

Et ma préférée : "je suis une fille déposée sur un coin de lèvres."

Jeudi 31 juillet 2008 à 18:27

Recherche :

Ipod dans sa bourse tissée avec la clé USB verte contenant l'intégralité de "Mademoiselle..."
Exemplaire orange et défoncé d'Antigone de Jean Anouilh
Lunettes de piscine et pince-nez

En sachant que les trois premiers objets sont trois des quatres objets m'appartenant auxquels je tiens le plus... DONC. Si vous avez une illumination (ou autre) vous révélant l'endroit où se trouvent ces choses, n'hésitez pas à me contacter. Non non. Ça ne me rend pas dingue. Ou à peine. Ou si peu. Ou... AAAAAH.

Jeudi 31 juillet 2008 à 18:01

I still remember the moment when you took me in your arms. Don't let me forget it. Even if I'll never forget anyway. And I have your last words in my mind. To put it buntly it's really hard, us. I don't know. Believe me. Believe the girls who made you fall in love. I'm lost without you. No wonder it hurts. Who could have imagined that ? Except me ? On second thoughts, it doesn't matter ! It's all the same for me. This doesn't concern us. We are stronger. Please told me that we're stronger. Allow my words to be true. The pride can't give me the strenght that I had when I was living with you. With you in my head, in my heart, when we were speaking, joking, When we were living. Together. It was not a "real" life, but it's the only I've ever had. I'm just waiting for you. Because I know that  a new  story could be real, and better than the old one. Or, finally, I maybe can forget. Yeah. But I don't want to. I will keep all the good memorie. And forever, I think, a stupid hope, a stupid question : and if it had been different ? Told me that we are stronger.

Jeudi 31 juillet 2008 à 12:28

Achevée en deux soirées.
Achevée en deux après-midi.

"Elle ne garde que les bons moments, fait l'impasse sur les mauvais."





Jeudi 31 juillet 2008 à 11:46

Pour ne rien vous cacher, ce matin à 8heures j'étais à la gare Lille Europe. Pour aller les chercher. Je n'avais qu'une seule envie, celle de leur dire : "Venez ! On y va ! On va jusqu'à Lyon !". Rester avec eux, les entendre jouer, rire, chanter, jouer aux cartes. Perdre. Puis je me suis rendue compte que je ne le pouvais pas. J'ai tilté. Et tout ça n'était qu'à cause de moi. Alors j'ai récupéré deux personnes en provenance de Bruxelles et deux autres ont embarquées, celles que j'étais venue chercher hier. A 8h28 le train partait. La ligne Bruxelles-midi. On a pas fait de grands signes pour se dire au revoir. A vrai dire on ne sait pas quand est-ce qu'on se reverra. C'est comme ça. C'est comme nous. Une fois que nous n'étions plus totalement unis c'était fini. Et les voyages n'y changent et n'y changeront rien. Nous sommes condamnés à nous voir entre deux trains. Pourtant il n'y a aucun regret. C'était très bien. Il faut juste que nous oublions de nous perdre pour de bon. Ce serait trop dommage.

Jeudi 31 juillet 2008 à 10:50

Dormir. Faire une cure de sommeil. Dormir jusqu'à oublier de s'en réveiller. Mais non. Se lever et se mettre à travailler. Après tout, rien n'a changé. Ou si. Ou non. Ou. Bref. Continuer. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme. Qu'il est impossible de mentir avec ses yeux. Si c'est possible. Et certains feraient mieux d'apprendre. Tout comme ils devraient apprendre à dire merci. Pour des trucs tout bêtes. Ou on ne va jamais y arriver. C'est vraiment con mais je veux y arriver. Simplement parce que je n'aime pas perdre. Sans oublier qu'il reste des choses à faire...

Mercredi 30 juillet 2008 à 22:00

"Oublions nos peurs. L'inconscience est notre force."

Et bien oui, sur le coup, je suis fière de moi.

Mercredi 30 juillet 2008 à 21:58

- Bon sang, pourquoi tu as fait ça ? A croire que tu cherchais à te faire rejeter.
- Tant mieux. Je cherchais à me faire rejeter.
- Mais t'es complètement maso !
- Réaliste.
- Tu veux bien prendre la peine de m'expliquer ?
- Je ne peux plus supporter les histoires qui ne sont pas achevées.

Mercredi 30 juillet 2008 à 21:15

- Ce serait moins douloureux de te tirer une balle en pleine tête.
- Alors pourquoi tu ne le fais pas ?
- Tu sais bien que j'en suis incapable.
- Pourtant ce serait moins douloureux...
- Certes. A croire que je suis programmé pour souffrir.
- Tu es con. On est pas programmé.
- Tu crois vraiment ?
- Ouais. Tu es juste un lâche.
- Si tu le dis. Je ne suis plus à ça près.
- Passe moi ce flingue.


Et c'était fini.


Mercredi 30 juillet 2008 à 18:07

Putaind'bordeldezutvindijuilestoùceipod? Grrr.
Il a fait trop chaud à Lille aujourd'hui.
Troublée par la présence de deux charmants jeunes hommes dans la salle d'attente de l'agence immobilière, j'ai totalement zappé de leur demander pour Antigone. > <
La clé USB est elle aussi toujours portée disparue.
J'ai notamment perdu un Canard Enchainé dans Lille. Ça fera un heureux (ou pas).
Je pars vendredi vers 4h30, du matin bien entendu.
Je suis crevée.
Je suis.

Le jour où j'ai cessé d'être schizophrène. =)
(enfin je crois).


Mardi 29 juillet 2008 à 19:17

Un masochiste est une personne qui a vu que le monde partait en couilles et qui a psychologiquement évolué de manière à pouvoir prendre son pied malgré tout.

Mardi 29 juillet 2008 à 13:34


There are several good protections against temptation, but the surest is cowardice.”

Mark Twain.

Mardi 29 juillet 2008 à 10:58

- Alors toi qui est là, avec ton démineur, tes cheveux défaits et ton peu d'heures de sommeil au compteur (ce qui ce coup-ci ne te réjouit pas), toi qui est là avec tes lambeaux d'illusions et ta déception désormais portée en étendard, dis-moi donc, qu'est ce que tu attends de cette rencontre ? Et tu vois même cette phrase me fait m'arrêter. Qu'est ce que tu attends... Qu'est ce que tu espères ? Non. Soyons honnêtes : qu'est-ce que tu veux ? Tu sais très bien que tu vas devoir mettre de l'eau dans ton vin. Pourtant tu ne vas pas t'enfoncer et rester réaliste. Le coup de la peine plus grande à chaque fois, c'est bon, on a donné. Alors petite, je t'explique la marche à suivre : tu te poses, tu réfléchis, fais le point, décides de l'idéal, choisis l'objectif et tu te donnes les moyens d'y parvenir. Tu seras gentille de te grouiller : ton temps est compté et le mien avec...
 
- Pourquoi quand tu le dis ça semble simple ?

- Parce que j'ai la trouille de mourir et que dans ce cas là on trouve pas vraiment utile de faire compliqué.

- Si tu meures je pense mourir avec toi.

- Mais non fillette, tu vivras encore, c'est peut-être ça le pire.

- Bonheur...

- Ça suffit maintenant, s'il te plaît. Allons-y.

Mardi 29 juillet 2008 à 5:26

Bonne nuit les petits (ou pas).

Mardi 29 juillet 2008 à 2:52

Il fait beaucoup trop chaud dans ce foutu appart. J'ai beaucoup trop chaud. Demain (aujourd'hui) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Après-demain (demain) je vais devoir me lever beaucoup trop tôt. Et pourtant je suis encore sur ce PC, à traîner, à parler avec deux personnes de cowblog sur msn. Normal. Qu'est ce que la norme ? Quelque chose auquel nous n'appartenons pas ? D'ici là nous aurons eu le temps de regretter ce qu'on a dit. Et de se dire que ces regrets étaient cons. Optimisme... Pourquoi pas. C'est rafraîchissant cette bestiole là, paraît-til. Je suis complètement déjantée. C'est un fait. Je pète des câbles. Des gros câbles en plus. Pas les petits qui sont là pour remplir les vides, non non. Les gros câbles, les artères du système. Ceux qui servent aussi bien à empêcher le tout de déborder qu'à éviter les liaisons malencontrueuses. Mais là du coup c'est la fête : le cynisme se marie à la niaiserie, l'espoir copule avec la rage, la fierté fait copain copine avec le désir, j'en passe et des meilleures... L'ordre est la vertue des médiocres. Décidément. Je suis une fille tout à fait exceptionnelle. Et d'ailleurs je ne vous permets pas d'en douter.


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