Dimanche 13 juillet 2008 à 14:27


Commencer et puis s'arrêter.

Dimanche 13 juillet 2008 à 14:17

"Une fois plongée dans l'ambiance, on sourit et on ne pense plus. On oublit les questions, on est en apnée et on apprendra à respirer plus tard, ou pas."

Alors oui je suis en apnée. Moi je n'ai pas peur de plonger. J'ai peur de remonter à la surface. La couleur de l'eau ou sa température n'ont plus rien à voir là-dedans. La seule question aurait été de savoir si il y aurait eu quelqu'un pour m'aider à remonter.

Dimanche 13 juillet 2008 à 11:19

J'écris, tant que je peux, histoire de. Sur mes souvenirs, sur le reste. Pour. Je ne sais pas. Mais il le faut. Ou pas. Alors si vous comprenez encore moins que d'habitude c'est normal. Si vous ne vous en prenez pas plein la gueule c'est normal, et voilà. Personne ne s'en prend plein la gueule. Personne n'est rien. J'écris en réponse. Pour finir. Ou pas. Pour continuer. Plutôt.

Samedi 12 juillet 2008 à 23:18

Peut-être ai-je eu honte, sur le coup, en voyant sa tête. Je ne lui ai pas dit que non, cette envie là ne m'avait même pas effleuré l'esprit. Je ne lui ai pas non plus dit que j'avais répondu positivement. J'y pense là, maintenant, après coup. Non je n'ai pas honte. J'ai fait ce que je voulais faire, et encore, pas assez. Je crois que je n'aurai jamais honte. Juste parce qu'à ce moment là j'étais bien. Foutrement bien. Seule ou accompagnée. Ayant droit ou non. Ethique ou pas. Débutée, entamée ou finie. J'étais bien. Ces moments là étaient trop rares. Parce que sans cette histoire je n'ai pas de réalité. Je ne suis plus une chimère. Quoique. Nous en était une, paraît-il. Suffit-il d'une personne pour créer le vrai ? Mettons que oui. Quand elle n'a pas à dépasser les faits pour créer, oui. J'ai cette histoire, j'ai une réalité.

Je n'arrive plus à stopper mes tendances aux parallèles.

Samedi 12 juillet 2008 à 22:02

- Quoiqu'il arrive, dis-toi que tu es toujours en vie.

- Ah, parce qu'il te suffit d'être en vie pour vivre toi ?

- Oui...

- Tu as bien de la chance.


Cet article, court, je le concède, a été songé dans la salle de bains d'Antoine ce matin, après une superbe soirée passée avec les zarzapliqués. Eux que je suiq bien incapable de décrire et de remercier comme ils le méritent. Alors voilà. Merci. (promis ils entendront encore parler de moi)

Jeudi 10 juillet 2008 à 23:12

"C'est l'histoire d'une petite brune ( chatain virant roux selon le soleil pour etre plus précise ) qui attend une grande blonde ( pas trop trop blonde non plus hein... quoique. ).
C'est l'histoire d'une petite ballade dans montpellier, d'un croque messieur et d'une pizza à Sucré-Salé, d'un retrait à la poste, de trouver la place Antigone, de parler de tout de rien mais de quelques sujets particuliers, de penser à Anne, de faire un long tour dans la fnac, de vouloir tout acheter.
C'est l'histoire de deux moutons.
C'est l'histoire de dessins.
C'est l'histoire Alcools d'Apollinaire et de moults autres choses dans un coffre aux merveilles qui met des paillettes partout, surtout dans les yeux.
C'est l'histoire de skotch sur les joues, de sourires à la craie.

C'est l'histoire de rires. De Un jour en vrai c'est Aujourd'hui.

Et demain on va à Nimes. <3."

Je n'ai fait que pomper son article, mea culpa. Parce que cette journée c'est aussi des coups de bouteille pour moi. Des rires qui ne rient pas vraiment. Parce que ce que j'attendais depuis si longtemps est juste arrivée avec 5 jours d'avance. Et ça me mine, un peu. L'ironie du sort, décidément. Aujourd'hui c'est la grande Bee, celle en majuscule et la petite Mymy. D'abord. J'ai le dos défoncé, le bras défoncé, le cou défoncé. Je suis défoncée. Mais une partie de moi n'est pas à moi. Putain. Même ça.

Jeudi 10 juillet 2008 à 18:15

Rage. Rage ! RAGE !!!

"Le contrôle de soi c'est savoir se taire lorsque monte la colère."

Etant gamine j'avais gagné pas mal de bons points, puis la coupe, pour le respect du code moral. Notamment en ce qui concerne le contrôle de soi. Et aujourd'hui je me contrôle tellement bien que rien ne sort, ou presque. Des larmes assez rarement. Mon dernier cri doit dater de septembre dernier. De temps en temps je tape dans les miroirs, les murs. Mais je suis seule. Alors que dans ma tête, dans mon coeur, ça tourbillonne, implose. Ca se voit plus quand jécris. Là je me lâche. Là je suis moi ? Certains soirs j'aimerais que ça explose, que tout pète. Pourtant, ma violence m'effraie.

Mardi 8 juillet 2008 à 22:15

Je hais cette journée du huit juillet. Je hais cette nuit du huit au neuf juillet. Et encore la derniere fois je ne savais pas ce qui allait m'arriver. Je voulais juste que la nuit ne finisse pas, pour rester là. Mais à l'heure actuelle je ne suis pas encore couchée que je sais que la nuit sera bordélique, que ça va gueuler dans ma tête et que je serai à nouveau seule. Que les tonnes de sms dans mon portable ne feront qu'empirer les choses. Que songer à qui est dans la même maison que moi ne m'aidera pas. Que rêver de demain ne changera rien. C'est d'hier dont je rêve désormais. Et dans un coeur quelqu'il soit, c'est moche. J'ai cru pouvoir oublier ça. Et puis non, dans ma gueule. Je crois que je ne m'en rends même pas compte. C'est trop énorme.

*

Pour comprendre ce que je ne voulais pas voir arriver.

Mardi 8 juillet 2008 à 15:41

Aujourd'hui. La journée anniversaire. Enfin, c'est cette nuit qui sera anniversaire. Une nuit anniversaire du jour où j'ai décidé qu'il valait mieux pour ma santé mentale que je devienne schizophrène. J'avais en tête d'écrire un article. D'écrire un article au dernier mec que j'ai aimé pour lui dire que maintenant je ne lui en voulais plus vraiment. Ou du moins pas à cause de moi. Lui dire que je n'aurais peut-être pas dû dire que je n'étais pas folle, que qui vivra verra et encore plus récemment que je sais bien ce que ça n'est pas. Mais. Aujourd'hui je suis dans le Sud. Et pour cet anniversaire je suis redevenue entière. Voilà ce que je croyais lui dire. Non. Je n'en ai plus vraiment le droit. Car aujourd'hui, pour ma santé mentale, j'ai décidé qu'il valait mieux que je devienne (reste) schizophrène. Là ça n'est pas de ma faute. Je ne suis pas partie. Je ne pars pas. Je ne partirai pas. De mon propre chef.

Il joue du piano.

Lundi 7 juillet 2008 à 22:31

Si j'avais le temps, je t'enregistrerais une chanson. Un jour, on chantera ensemble, d'accord ? Avec nos guitares et nos sourires. Parce que ta voix, elle est belle. En attendant, j'ai découvert de jolie chansons. Ici. Ça peut peut-être te plaire. Oh, j'ai fait une allitération sans même m'en rendre compte. Un jour, j'espère que notre virtuel se rejoindra dans le réel. Tes mots sont si beaux, Margaux. Il va falloir que j'arrête avec mes procédés poétiques (la rime). Tout cela n'a ni queue ni tête et je ne sais pas vraiment pourquoi j'écris. Juste pour me dire que moi aussi je suis là, parmi toutes ces phrases et ces lettres qui dansent entre tes mains.
Tu sais, quand j'étais petite, je prenais mon vélo et je roulais dans les flaques d'eau. Après, la roue créait une ligne humide qui se déroulait sur la route. J'ai recommencé aujourd'hui, et j'ai pensé à ça.
Je parie que tu as un Samsung ? La marque qui coupe mes messages. Je te disais juste que je voyais que tu avais récupéré ton crédit (car oui, il m'arrive de lire les tagboards des autres).



La bonne nuit, bercée par les étoiles.

Dimanche 6 juillet 2008 à 15:21

"J'ai tué mon ombre hier soir, d'un sourire coloré..."

L'important étant juste de ne pas se tromper d'ombre. Différencier celle qui englobe et cache tout de celle qui met simplement la lumière en valeur. Oui. Facile à dire, comme d'habitude. En réalité on a une chance sur deux de se planter. On une chance sur deux de réussir, selon. Pas plus, pas moins.

Dimanche 6 juillet 2008 à 15:19

Peut-être que parfois la meilleure chose à faire est de garder le silence. Dans ce cas là je dois admettre que je ne suis pas douée. Après tout, là n'est pas la question. Se contenter d'être ce que l'on est, d'avoir ce que l'on a. Enfin comprendre qu'il est là, l'extraordinaire.

Dimanche 6 juillet 2008 à 15:14

L'odeur du café me fait penser au chocolt chaud que j'avais du prendre il y a de cela deux mois et un jour. Pour me réchauffer. Le 4 mai... Pour tenter de me réchauffer. Le gobelet brûlait mes mains froides sans pour autant apporter la chaleur tant désirée. Le soleil avait fait de moi un glaçon!; Il ne faut pas que j'en fasse une habitude. Trois étés c'est un de trop. Enfin. Pour le moral ce sont trois étés à effacer. Dans les faits, le troisième n'existe pas. Et il n'y a pas de "encore", j'ai confiance. Cet été est là.

Dimanche 6 juillet 2008 à 15:09

Mes lèvres saignent. Mes doigts sont tâchés d'encre. Les mèches dans les yeux je m'éloigne. J'avance même. Ou plutôt non. Je m'éloigne. Chaque jour passé, barré sur un calendrier de fortune est un victoire gagnée sur la proximité. Physique et (senti)mentale. Après le jazz d'Alex Beaupain, le piano de Tiersen, Again d'Archive. J'aime le mode aléatoire de mon ipod. arrivée à la gare de Marne la Vallée. Je vais bien. Vous ne vous en faites pas.

Dimanche 6 juillet 2008 à 15:02

Paris défile au son du piano. Je ne m'y arrête plus. Je fais tout tomber. Je suis tombée. Je me suis fait mal. Et pourtant, il arrive quand donc ce foutu sol ? Le ciel de Paris est gris. Tellement beau aussi. Je suis irrémédiablement attirée.

Samedi 5 juillet 2008 à 18:32

Les jours de chiale.
Et sentir ses épaules bouger, comme ça, au rythme de la musique, sans que rien ne vienne troubler cette harmonie. Cette musique a l'odeur et le goût d'une cigarette, s'arrête sur la vision d'une nuit rouge dans la banlieu lyonnaise, s'évanouit devant la lumière blanche de deux écrans d'ordinateur. Pourtant, ce moments parmi d'autres reste présent dans une musique. Pourquoi celui-ci avec plus de force ? Parce que c'était une découverte, écoutée en boucle. Sans compter que le jazz se prête tellement bien à la mélancolie. A la nostalgie.

Samedi 5 juillet 2008 à 18:28

"Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie."

Pour ce premier jour je réapprends à écrire au stylo plume dans un TGV. Je pars. La musique dans les oreilles. Antigone et la version papier d'un email sur la tablette.

mots de colère
mots d'amour
mots de vérité

Mais ils sont toujours là. Fidèles, loyaux. Présents à chaque rendez-vous sans que l'on puisse remettre leur rôle en question. Pas de restriction de poste pour eux. Et c'est tant mieux. Les mots.

Samedi 5 juillet 2008 à 18:24

Chut. =)
Euh, oui, je suis toujours en vie. Ni les réveils impromptus ni les quelques heures de  TGV n'auront eu raison de moi. Le soleil non plus par ailleurs. Tout va (très) bien, et pour la première fois j'ai envie de garder ça un peu pour moi. M'enfin, mes textes finiront par parler pour moi. Comme d'habitude !

Vendredi 4 juillet 2008 à 22:50

Et une Mymy en route pour de nouvelles aventures.. Dis tu nous racontera hein ? J'ai mis tes mots de passes sur mon écran pour pas les oublier. On prendras soin de la maison. On sortiras le chien et on arrosera les plantes. Mais reviens parce que tu vas nous manquer.

Lady.

Vendredi 4 juillet 2008 à 22:04

Bon bah. La valise est prête. Y'a plus qu'à mettre la carte, le casque, le ipod et son chargeur dans le sac. Y'a plus qu'à dormir*. Y'a plus qu'à se réveiller à 4h30. Y'a plus qu'à prendre le train à Lille à 6h25. Y'a plus qu'à poser ses fesses dans le TGV pour 5heures de trajet. Y'a plus qu'à vivre après ? Y'a plus qu'à vous dire à... Bah, à la prochaine. Peut-être demain matin qui sait. Bref. J'ai une valise à descendre moi.


*Muhahaha, on y croit !

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