Mardi 15 avril 2008 à 10:58

"Fuis du plus loin la pointe assassine,
L'esprit cruel et le rire impur"

Le problème c'est que c'est exactement tout. Merci pour la phrase, et pour le message, à Stéphanie. Histoire de me faire redevenir moi. De lâcher la pression. Pour de vrai. Et dégager les impressions. "Tu as toujours été..." C'est fou comme une autre phrase bête, lâchée par un mec venu me parler Dieu seul sait pourquoi, peut remettre la machine en route.

Samedi 5 avril 2008 à 18:22

Demain arriver à la gare de Lille et te sauter dans les bras. Te faire sauter dans mes bras plutôt ? Non. Ne sauter dans aucun bras parce qu'on est pas comme ça. Tu veux pas qu'on soit comme ça, c'est entendu. Ma gueule, je sais, je sais. T'es chiante, j'ai tendance à écrire comme toi après. C'est vachement viril. S'en fout. On ira courir. Je te forcerai à me raconter en totalité. S'il faut te forcer. Je dis pas qu'ensuite je changerai mon billet de train pour aller m'occuper parce que tu ne voudrais pas. T'as jamais voulu. T'as jamais eu besoin de ça. De moi. De moi pour ça. Qu'il soit de Paris ou de Marseille. Comme Julie ou Quentin. Je ne te poserai plus là question parce que je connais la réponse "S'il te plaît, non, restons à nous battre.", c'est ça ta réponse. C'est pas maintenant qu'elle va changer. C'est pas l'envie qui manque. D'un côté et d'un seul. Jouer au grand frère, j'ai plus quinze ans, c'est toi qui en est la plus proche, pas moi. C'est un mensonge. On le dira pas à ta mère donc. J'ai des fourmis dans les jambes et le sac presque terminé sur le lit. Quentin te dit bonjour. Perpèt les oies que je t'ai pas écrit quelque chose. Me souviens trop de l'effet qu'une lettre t'avait faite. J'ai cru que c'était important de te le dire. J'ai hâte.

"Je n'attends pas de toi que tu sois la même."

Mais je t'en supplie, ne devient pas pour quelqu'un d'autre.

Jeudi 20 mars 2008 à 14:56

Il n'y a pas de plus grande surprise dans la vie. Un rayon de soleil et le sourire en coin. Se réveiller... Non, ce n'est pas un réveil. Naissance, plutôt. On dit toujours qu'il y a deux naissances dans la vie. Celle là reste la plus belle de toute même si elle manque terriblement d'innocence. Après tout rien n'est plus innocent. Les arbres eux-mêmes n'en oublient pas le passé des larmes et des cris. Le printemps pour décor, se prendre pour un bourgeon qui éclot. En oublier le Nord et le Sud, après tout ça reste bien subjectif. Regard différent, soupirs et sourires. Le monde tourne, les vies passent et pourtant celle-ci semble, au contraire des autres, s'arrêter, être en suspend.

Jeudi 13 mars 2008 à 13:51

"Au fond, tu es conviviale, généreuse et tempêtueusement amoureuse."

De ces choses que j'aimerais croire.

Lundi 10 mars 2008 à 16:20

Nous avons édifié une paroi, une immense paroi de mousse, de plumes et de sucre glace, dont les diagonales s'étendaient à perte de sens. Nous y avons fait venir tous nos souhaits les plus chers. Nous les avons alignés face à la douce paroi bien dégueulasse. Et nous les avons mitraillés.


Monochrome.dream
Parce qu'elle a des mots qui sont justes.



Samedi 8 mars 2008 à 17:42


"Pourquoi quand les choses commencent à aller mieux il faut que quelque chose vienne tout gâcher ? Pourquoi écrire pour tout expliquer  ? Je comprends pas. J'aime pas que tu te rendes malade, mais je comprends, tout est chamboulé et tu sais plus trop quoi penser ou faire. Il va falloir que tu réfléchisse et que tu te demande si tu veux retrouver ce que tu as perdu. Si tu as envie que les choses redevienne comme avant même si ça ne sera jamais plus comme avant. Et pourquoi est-ce que le cœur et le sourire ne seraient pas pour toi ?
Tu ne vas pas tout foutre en l'air."


La première c'est LA grande question.
En italique c'est "déformé". Il y a des passages enlevés.
Je ne veux pas et ne peux pas revenir sur mes pas. J'y suis sans y être parce que je pense. Je ne vais rien foutre en l'air. Sauf que je n'ai pas vraiment. Je n'en suis pas loin. Et je la remercie. Surtout je la remercie.

Dimanche 2 mars 2008 à 0:48

"On s'est loupé de peu je crois, je ne comprends pas
Que nous deux c'est terminé, que nous deux rien ne va
J'avais tellement envie de toi, tu ne comprends pas non 
Je ne comprends pas non."

 

Tu vois j'ai cette chanson, qui me revient sans cesse en tête. De tout ce que j'aurais pu te dire, tout ce que je ne t'ai pas dit, ou de travers, ou trop tard. De toutes manières, à quoi bon. Tout cela ne sert plus à rien, et je n'ai plus rien à dire. Je me suis accrochée le cœur, et à croche cœur on avance plus, ou de travers. On tombe à la renverse sans trop comprendre pourquoi. Pour qui. Pour toi ?

J'ai les mots qui fuient, tu vois quand je pense à toi, il y a tout qui part en lambeaux, tout qui s'en va, qui s'envole. Je ne sais plus quoi dire, que faire, je n'arrive même plus à réfléchir. Je ne veux pas te voir alors que je le souhaite tellement fort, je veux que tu partes alors que je ne le veux pas, je veux que tu me parles mais je ne fais rien pour ça.

Je voudrais que tu comprennes. Enfin non. C'est trop tard maintenant. Il ne faut pas, jamais, que tu saches, que tu devines. Je suis bien trop attachée et toi bien trop peu. Je fais bien trop attention à ce que je dis ou fais avec toi. Tu le vois mais ne le sais pas. C'est bizarre tu sais. Que tu devines tellement de choses, mais pas le principal, au final. Que tu en saches autant sur moi sans rien savoir. Que tu cherches à en savoir plus sur tout ce futile, alors que tu n'effleures même pas le principal.

Tu vas partir et je ne vais rien te dire, comme d'habitude. Ou si peu et si camouflé que tu ne le comprendras pas. Ou de travers. Comme d'habitude. Tu sais, je ne supporte plus les gens. J'ai du mal. Je deviens de plus en plus susceptible. Oui je sais. Comme toi. Là c'est grave. Je me raccroche sûrement à une image, une idée toute faite, tant pis. On se raccroche à ce que l'on peut, mais même là, l'image vient de se déchirer et je chute. Tant que je ne m'écrase pas, ça ira.

Tu vois, cette chanson. Parce qu'on s'est louper de peu je crois. Mais… Ma vie ne s'arrêtera pas à toi, tu sais. J'aurais des regrets, de ce qui aurait pu se passer peut-être, de ce qui ne se passera jamais. Ça aura été bref, ça aura été comme un souffle en été, en pleine chaleur. Mais je continuerai sans toi. Je vivais bien avant, alors pourquoi pas après. Tu me manqueras, quand même, je crois. C'est tout.

Anonymement moi.

Dimanche 2 mars 2008 à 0:44

Mais j'te kiffe quand même, va.

<3



Et là, je me dis que tu vas me détester ^^.
Sache juste que la revanche n'est pas terminée.
Mouhahaha.

Dimanche 10 février 2008 à 17:00

Et lui manque tellement qu'elle a du mal à avancer. Du mal à regarder le futur avec sérénité. Sans lui, ce mot n'existe plus. Il lui a appris tellement de chose, tellement de sensation qu'en disparaissant tout est parti avec lui. Elle a l'impression qu'elle est vide à chaque pas qu'elle fait, à chaque phrase qu'elle dit. Il lui manque tellement. Elle repense à toutes ses promesses, à tout ses mots qu'elle savait si sincères. Elle sait qu'il pouvait la rendre heureuse. A croire que ce n'est pas le bonheur qu'elle cherche en vain. Il lui manque tellement. Quand il lui parle, elle a sans cesse envie de lui hurler qu'elle l'aime encore et toujours. Son coeur saigne mais elle ne fait rien parce qu'en fin de compte, elle préférerait se jeter du haut de cette fenêtre là plutôt que de lui avouer qu'il lui manque.

Sa lâcheté est égale à l'amour qu'elle lui porte. C'est dire si elle est lâche.

Dimanche 20 janvier 2008 à 19:50

" C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de cinquante étages. Le mec au fur et à mesure de sa chute, il se répéte sans cesse pour se rassurer : "Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien. Jusqu'ici tout va bien."

Mais l'important c'est pas la chute. C'est l'atterrissage. "

La haine

"Jusqu'ici tout va bien." C'est affreux mais c'est ce que je ressens avec lui. Toujours me dire que ça se passe bien mais seulement pour le moment. Toujours avoir peur que ça se finisse. Mal en l'occurence. Je l'aime. Mais je ne peux pas lui dire en face. Seulement lui chuchoter. Le pire du pire, c'est qu'avec lui j'ai une peur bleue de l'avenir. De l'atterrissage.

Vendredi 18 janvier 2008 à 0:52

Il y a des mondes inaccesibles, de ceux que l'on n'atteint pas. Battir des empires sur les terres de l'espoir ou simplement se laisser aller sur les fleuves du bonheur. Il restera de ces mondes, inventés par nos rêves, enviés de nos sens. Suffit-il d'y croire ?

Mardi 15 janvier 2008 à 21:31

A. Le ridicule ne tue pas
B. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort

Parce que je peux me balader si j'en ai envie avec mes bretelles et ma cravate rouge, comme un vieux. Parce que je peux m'amuser à sauter de bandeau blanc en bandeau blanc sur les passages cloutés (d'ailleurs, en passant, des passages cloutés y en a bien plus à Londres qu'à Paris, là où ils appellent ça des "zebra passages", étonnant ?) et marcher sur la ligne en équilibre aux milieu des gens en costard à la Défense. Parce que je peux emmener ma tube à bulles pour passer le temps sur le quai et faire des scoubidous quand j'ai oublié de prendre mon bouquin dans le train. Parce que je porte des écharpes même en intérieur parce que d'après Wikipedia une écharpe c'est un accessoire de mode alors je verrai pas pourquoi je m'en priverai. Parce qu'à 16h je peux me déhancher comme si je sais danser de la "tecktonik" (paraît que c'est juste le nom de la soirée, mais j'm'en fiche). Parce qu'aujourd'hui j'ai voulu prendre en otage un collègue à la sortie du CROUS avec une banane en guise de pistolet dans la main droite et une pomme verte dans la main gauche comme si c'était une grenade. Parce que c'est marrant de se balader avec un carton où est affiché "tête de belle-maman" dedans. Parce que c'est amusant de paragrapher un "oyez oyez..." d'une page A4 en pseudo-médiéval juste pour dire qu'on a paumé la carte de café et qu'on est en manque de caféine.

Vous le voyez ce type qui vous fait rire dans la rue parce qu'il fait des trucs bizarres et que vous ne le reverrez plus jamais ni d'Eve ni d'Adam ?
Qui fait l'objet d'une belle anecdote et que vous vous dîtes que vous aimeriez bien apporter votre grain de folie pour apporter du sourire chez les maussades ?

Faites pareil, ça coûte rien.

Samedi 12 janvier 2008 à 11:59

Je voulais commenter. J'aurais voulu dire des choses intelligentes sur le coup, de jolies choses. Je suis restée sans voix. Il a fallu du temps, voilà quatre jours que je digère. Que je savoure. Lentement. Un déjà qui résonne. "Et si ça devait être beau et vrai, bah, avec toi ça l'est déjà." Déjà. C'est magnifique. Tu es merveilleuse. Je voulais te dire que je l'aime ton habillage. Une histoire de nouveauté, mais je change tout le temps. Le mien non plus n'est pas mal quoi c'est vrai. Non: je préfère les vôtres, parce qu'ils viennent de vous peut être bien. Que vous entourez mon monde. J'aime l'idée. Un an que j'existe pour toi, dubitative. Hum. J'ai regardé dans le dictionnaire et bazardeuse effectivement, je ne pense vraiment pas l'être. Pourtant la première impression est toujours la bonne, et l'habit ne fait pas le moine. C'est fou comme les proverbes peuvent être contradictoires. Tout est contradictoire et ne l'est pas. Bref. Il n'y a pas du tout du vent dans ton article, il n'est en rien superficiel et même, bah, je l'aime. J'ai failli pleurer mais j'allais manger. Vivement cet été. Tu me reconnaîtras parce que tu verras deux folles qui courront sur les quais... Je nous y vois déjà. Déjà, encore. J'aimerais te voir chanter. Et aussi jouer. Sur scène en tous cas. Puis j'aimerais que tu m'y vois aussi peut être bien... Je voudrais te voir demain. Je ne sais pas si je réussis dans des domaines auxquels tu tiens, mais je comprends ce que tu veux dire: la procuration, c'est cela. La lettre attendra, mais c'est vrai que j'aimerais avoir une lettre, tu sais, qui est une forme, et un poids, qui existe. Notre amitié repose sur un écran et c'est très bizarre, j'ai découvert cela il y a peu. Avec toi en fait. Je suis démesurée c'est vrai. Égoïste en un sens parce que je veux les gens pour moi. C'est compliqué. Tu me manques alors que je ne t'ai jamais vue. C'est formidable ou horrible: au choix. Cet été et le coeur qui bat. Vivement.

Samedi 12 janvier 2008 à 1:24

De rien

Une façon de répondre à ton mot de passe, ou à toi. J'sais plus. Bah, on commence à avoir l'habitude, hein...
Un jour j'me déciderai à venir chez toi poster un truc constructif ( ouai ouai j'ai bien dit constructif...)

[ Ha ouai et puis... Ca compte pas... ]

Samedi 5 janvier 2008 à 14:45

Ca se passe de commentaire

[ Pour le coup de l'ognion, c'est prouvé scientifiquement par moi, ça marche ^^' A bon entendeur ]

Samedi 5 janvier 2008 à 2:14

Je déclare ouverte les inscriptions à l' ALNEMK, l'Association des Lectrices Nevrosées et En Manque de Killabee.
Créée un Samedi 22 Décembre vers 12h23 par la lectrice [ Heu... groupie ? fan ? ] Mymy

A quand les cartes de membres ?

Contact : Bzzz.

Désolée du squattage. <3.

Mardi 1er janvier 2008 à 5:35

Parce c'est la nouvelle année depuis bientôt 5 très passée et trépasser aussi (lol), enjoy, mdr) et que je n'ai rien de mieux à faire mais que je suis sûre que grandemymy de mon coeur tu me pardonneras. (introduire ici un smiley).


Après moultes et moultes cris de joie dans la rue, àprès avoir recherché du reseau pour souhaiter la bonne année à des amis ? qui ne nous renveront qu'un message copiés-collé, après s'être excusée sans raison, s'être rendus compte de plus où moins certaines choses, après ne pas avoir reçut ce que l'on attendait, après quelques embrouilles aussi, après un arrivé aux abonnés en retard, après un départ plus que tôt, après une aprèm qui aurait dût être chargée, et après s'être souhaité la bonne année bien sûre.

Après  des jeux de lumières même pas drôles, après des bonbons qu'on à caché pour mieux manger à quelques uns seulement, après les jeux vidéos, après un film zapé, un autre pseudo-regardé et enfin un qui n'as servis que de fond sonor. Après le champagne qu'on n'a pas eu, le cidre qui n'a pas bullé, et les super belles photos de nous. Après qu'on nous ai dit chuuuuuuut alors qu'on n'en avait rien à faire, après avoir bu tout le coca, le jus d'orange et ce qui aurait pu rester de quelques alcools que ce soit.

Après avoir regardé l'heure toute les quelques secondes, après s'être rendut compte qu'on avait pas tous la même heure.Après les crèpes, la guitare, les chants, les jeux de cartes auxquels certains n'ont pas participé et les fous rires qu'on se demandaient pourquoi. Après le chien qui nous bave dessus ou qui exite certains ... certaines, après léo, le rhum et d'autre encore.
Après tout ça on savait plus trop quoi faire.

Alors après tout pourquoi ne pas rajouter à notre liste "emmerder de pauvres lecteurs qui croyaient viender sur un blog un peu plus réputé".
Et tiens bonne année aussi.

Mardi 1er janvier 2008 à 5:24

Devant le desespoir de sarah en cette nuit de la nouvelle année ne trouvant aucun nouvels articles sur les blogs qu'elle visite, j'ai décidé de remédier à cela en publiant un article.

Sauf que moi je suis une vilaine fille, je ne veux pas polluer mon propre blog avec des conneries sans aucun sens, alors je décide de polluer celui d'un autre.

Or pour cela il me fallait trouver le blog d'une personne que sarah visite régulièrement et qui avait aussi un mot de passe invité. C'est de cette manèire que je me suis retrouvée en cet endroit ci à écrire des choses sans aucun interêt mais c'est pour elle donc j'ai le droit

Parce que pour le nouvel an tout le monde devrait être heureux, et il devrait être interdit de desespérer tout ça parce que tous les cowblogeurs sont occupés à boire comme des trous et à ne pas publier d'articles pour les terriens en detresse.

Et au passage, fait étrange que j'ai noté quand minuit à sonné: Tout le monde s'est sauté dans les bras et 5 econdes après tous se sont rués sur leur portable pour envoyer des textos à la con à un certain nombre de contacts avec dedans "bonne année".

A quoi bon? Je ne sais guère, apès tout à quoi cela rime de souhaiter une bonne année? Bien sûr que nous voulons le meilleur pour les autres, mais pourquoi faudrait il le faire savoir seulemet le premier de l'an? A quand des "bonnes journée" envoyés le matin à certains personnes, ou encore "je te souhaite un bon repas  la cantine et espère que tu ne mouras pas d'intoxication alimentaire". C'est sûr que cela aurait le mérite d'être original et prouverais qu'on est capable de penser aux autres sans avoir besoins que le calendrier fixe une date rien que pour ça.

Voila, je pense que j'ai assez abreuvé ce blog des reflexions philoophiques qui peuvent avoir lieux dans ma tête d'écervellée tard le soir, la paix sur vos jardins, et bon réveil après votre cuite de la soirée (et pour les intelligents qui ne se laissent pas à des soirées grivoises, bonne nuit à vous)

Sur ce...

(elfe perigourdine)

Mardi 25 décembre 2007 à 23:10

Juste un bonsoir, juste un sourire. Un rire, un éclat. Juste un bisou, juste une étreinte. Juste quelques mots, juste un Merci. Juste "je t'aime". Juste des étoiles, là, dans les yeux. Juste de l'Espoir, juste de la Vie. rien que ça, rien que des bouts de skotchs usés, des sparadraps, des élastiques, du fil à coudre, à racommoder, des épingles, des trombones, du fil doré ou pas, quelques pansements et des bouts de ficelles, des clous s'il le faut, des vis et des piquets, du papier du carton du bois, de la peinture et des fusains, des craies des pastels. Des touts. Ou juste un crayon, en fait, ça suffit. Juste une chose pour écrire, chanter, raconter, jouer, dire, peindre ou dessiner,  à quelqu'un qu'on l'aime, et lui faire comprendre, un grand Merci, de nous avoir rafistolé, racommodé, repeint et remis debout.
Tu vois, en fait, tout ces mots confus pour te dire Merci de me recoudre parfois. Quand je sais plus trop ou je vais, Ou même plus du tout. Merci <3.

Jeudi 29 novembre 2007 à 20:53

Créon dans Antigone disait : "La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, vite. Retiens là.»

 

 Mymy, 1400 articles et un torrent de mots à son actif. Derrière nos écrans, nous, jeunes gens, avons au début laissé couler ces mots. C'est en suivant jour après jour les bribes de sa vie que nous avons décidé de fermer nos mains. Ces mots, ils s'infiltrent en nous, petit à petit. On retient. On sourit. On se met en colère. On ne comprend pas pourquoi. On suit avec attention l'avancement de sa vie. Cependant, on ne peut dire que nous la connaissons réellement. Une barrière pixélisée nous empêche de savoir le reste. Un torrent invisible. Une part de mystère. Et pourtant, ce mystère, nous ne cherchons pas à le découvrir totalement. Lagrandemymy est de ce fait encore plus captivante, intrigante.

 1400 articles, bientôt deux ans d'existence, et des lecteurs fidèles, amoureux, envieux, admiratif... Alors, il ne nous reste plus qu'à souhaiter à ce torrent une belle continuation, qu'il trouve un fleuve dans lequel se jeter. Nous, petites rivières, nous le suivront et l'accompagneront, discrètement à ses côtés. Et qui sait, peut-être qu'un jour, rivières et torrent se rencontreront, et deviendront plus fort.


 

« L'avenir est liquide. Le passé est solide » Jean-Louis Aubert.



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