Lundi 8 juin 2009 à 22:26

Des déclarations qui passent à côté d'elle.

Elle s'était réveillée, aux alentours de 4h, et puis elle s'était glissée dans son lit, simplement. Sans un mot dire, il avait détourné le regard mais a ouvert les bras. Qu'importe. La nuit était presque noire. Ils auront toute la lumière des jours pour que leurs yeux se trouvent. De ces instants où il fallait agir avant de réfléchir. Afin que l'histoire se mette en marche. Pour qu'ils arrêtent de se croiser, de s'arrêter, et de repartir. "On a pas." "On est pas." "Pas encore."

Vendredi 5 juin 2009 à 23:31

Nous nous serions bien levées pour danser un jazz. Nous ne l'avons pas fait.

Ce soir. Coline et Adélaïde, dans le public. Manue sur scène.
Hier. Manue et Adélaïde dans le public et puis...

Guillaume, François, Cécile, Simon, Thomas, Mathias, Alexis, Marie, Marion, Vincent, Laura, Catherine...
Et moi. Sur scène.

J'aime ces gens, j'aime cette vie. Un spectacle de théâtre le jeudi, un concert le vendredi.

Acteurs et musiciens.
Sans l'oublier. Tous les autres.

Chemise blanche et pantalon noir. Blue Bird et Yann Tiersen.

En une révèrence, la fin, la parfaite conclusion de trois histoires, qui n'ont jamais officiellement commencées. Seul l'un d'entre eux est revenu le lendemain. La signature de l'a posteriori. Qui devient l'a pri. Nous sommes nuls en surprises. Mister Blue. Plus que jamais, tiens.

Vendredi 5 juin 2009 à 17:58

Ce soir là tu étais seul, devant ton écran. A écrire. Des choses très vraies et très justes, preuves à l'appui, sur notre monde qui part en couilles.
Ce soir là j'étais seule, sur scène. A déclamer. Des choses ridicules, juste pour l'absurde. Pour faire rire un monde oppressant. Pour transformer.


Tu aurais pu être à ma place. J'aurais pu être à la tienne.
On essaye de faire changer, tout, ça.
Alors que nous-même, nous n'avançons pas.

Mercredi 3 juin 2009 à 22:17

Ca faisait longtemps tiens. De ces fois où elle avait a envie de choses sans savoir les dire, sans vouloir les dire. Et elle avait froid. Etait réellement glacée. Piano. Guitare. Appareil photo. Cigarette. Elle aimerait qu'il soit là demain soir. Les chemins ne font que se croiser, s'entrecroiser. S'éloigner pour mieux revenir. Des routes comme les fils d'un collier à quatre rangs qu'on passerait notre temps à emmeler. Elle au milieu. Elle le cou, elle la peau, elle les doigts qui tentent de s'y retrouver dans cet enchevêtrement. Que quelqu'un, quelque part, se décide. A être l'unique. Le Réciproque.


Musique : Like Brothers On A Hotel Bed.
Elle (les) aime.

Mercredi 3 juin 2009 à 17:46

"Hé ! Petite fille ! On est jamais deux à partir;
y'en a toujours un pour larguer l'autre pour languir..."

Des vérités qui ne valent plus la peine d'être claquées à la figure des uns et des autres. S'endormir contre Mathias dans les fauteils rouge, pendant que François joue. Admirer les étoiles au plafond. Chanter avec Alexis les chansons d'Hermès, ou celle de Calypso (Blandine) voire celle de Pénélope (Laurie). Se souvenir de la danse derrière le rideau, de la paille déposée sur de grandes baches en plastique, de Margaux et Océane et qui s'étaient aggripées à moi. Et partir encore plus loin. Revoir François (l'autre) et Adeline allongés sur les tables de l'espace artiste, rire de l'"anecdote" que raconte encore Thomas sur Charles et Julie, le faux-cul de la robe jaune, le tailleur vert, et tant d'autres choses.

Demain soir je monterai sur la scène du théâtre de St Amand les Eaux.
Et ce probablement pour la dernière fois.

Voilà qui m'emmerde. Seigneur que j'aime cette scène, ce théâtre, ces loges, et le coin dans lequel j'irai réviser mon texte 30 minutes avant les 3 coups. Celui qui n'appartiendra à personne d'autre.

Lundi 1er juin 2009 à 20:45

Merci à mon ex prof d'éco pour cette découverte...


Lundi 1er juin 2009 à 0:31

C'est leur moment à eux. Celui qui ne faut surtout pas gâcher. 20 minutes durant lesquelles les déranger serait une faute impardonnable. Samedi matin, 6h45. L'eau chaude coule sur leur corps qui ont trop froid de ne plus être au lit. Devoir se lever pour subir plusieurs heures de devoir. Il fallait bien cette douche. Un répit. Une étrange contrainte qui avait fini par devenir un plaisir. Les yeux se ferment.  Ils augmentent progressivement la température de l'eau. Jusqu'à n'en plus pouvoir. Expirer et avoir l'impression de respirer pour la première fois dans cet espace embué. S'enrouler dans deux ou trois serviettes. Et puis s'arrêter, s'accroupir contre le radiateur, même froid. Chaque samedi matin, c'est leur rituel. Chacun d'un côté de la pièce. Ils s'y retrouvent. Regardant dans la direction opposée. Ils l'ignorent. Chacun dans sa salle de bain. Un rendez-vous qui ne se trouve même pas de l'autre côté du voile. L'autre est du même monde. Mais plus vraiment.

Dimanche 31 mai 2009 à 19:05

Manue est une fille géniale. Qui a la solution à tout. Ou à presque tout. "Bon, si elle arrive vers toi tu me roules un gros palot !" Oui. Manue est une fille géniale. Prête à tous les sacrifices pour m'aider. Très ingénieuse. Mais zut, elle a la solution à presque tout !

...

Et on ose se demander parfois pourquoi certains croient qu'on est ensemble. Enjoy.

NB : ça vaut presque l'astuce de Léa pour ne pas connaître les joies de la première cigarette.

Samedi 30 mai 2009 à 23:05

Just not today.
Please.
Martin.
I miss you.
But I don't want to need you.

Je regrette parfois cet été, et ça, ça m'emmerde.

Samedi 30 mai 2009 à 20:25

L'ascension sociale signe de démotion. Oui, je commence à voir ce que c'est. Et merde. Je veux avancer. A tous les niveaux. Est-ce si grave ?

Vendredi 29 mai 2009 à 21:14

"Tu tombes. Je m'éteins."

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Me dire que si je dois quitter ce bracelet, ce qui finira par arriver, je préfèrerai en effet que ça soit pour l'offrir à l'un d'entre eux. Mais je n'aime pas céder. Alors échanges de bons procédés.
J'ai envie de faire une séance photo sur le toit du collège. Qui me suit ?
Et écouter Tracy de Mogwai.

Vendredi 29 mai 2009 à 19:43

Demain dernier DS. Dernier Samedi de l'année où il faudra se lever pour aller passer trois heures devant une copie. De Maths en plus. Dernier Samedi à Nda. Dernier samedi, simplement. Alors, dis-moi, pourquoi ai-je l'impression que tout s'est arrêté la semaine dernière ? Demain matin est l'un des premiers matins à ne pas valoir le coup de nous voir passer dans la rue. Croiser, regarder, ignorer. En coin, dans le coin. Et se dire que tous les autres ressembleront à ça. Juste à ce vide. Vas-y avec le sourire. Comme d'habitude. Marcher plus lentement peut-être. N'en plus pouvoir des situations à double tranchant. Pourquoi le crétin de l'histoire c'est toujours le Prince Charmant ? Qui ne l'est pas, ou plus. CQFD.

De toutes façons, c'est Mélo' qui a raison.
C'est con un.
D'ailleurs. "Plus con qu'un mec faut en prendre deux."

Mercredi 27 mai 2009 à 21:38

Trouver le temps court. Ou long. Selon les moments, selon les personnes. Ne pas vouloir partir, pour tous les gens qui restent là, et avoir hâte de tout quitter pour tous les gens qui sont ailleurs. Un médiator, une veste, une odeur. Des deux côtés. La Scarpe comme la Seine. Mais les aimer.

Samedi 23 mai 2009 à 20:38

Ces phares. Cette encre délavée. Ces regards trompeurs. Je me croyais perdue en mer. Et finalement. J'aurais préféré que tu me laisses me noyer. Sauvegarder ce soupçon de vérité entre deux falaises. Balises Cruelles. "Il y a des choses qu'on aimerait ne jamais savoir." Même si les deviner reste douloureux. Silence la mer. Et dis moi, la vague, quand me laisseras-tu me relever ?

Samedi 23 mai 2009 à 14:50

Les seuls vrais paysages de la nuit sont ceux que j'imaginais et image encore peut-être. Des dessins et des écritures d'invention pou parcouraient ta nuque que j'aimais embrasser, là où je pouvais respirer ton odeur bien mieux que sur le col de ta veste bleue. Ils me laissaient m'enfouir intégralement dans le creux de tes bras, ne retrouvant la lumière que pour mieux recommencer. La perdre. Me perdre. Une seconde, une minute, une heure, une nuit après. Tes mains et tes bras qui devenaient les nôtres. La musique n'avait le droit de s'arrêter que dans ces moments là. Concert à deux voix et un batteur. C'était facile à faire, à voir, à percevoir.
Sûrement parce que moi, je suis quelqu'un de très imaginatif.
Mais chut. Je reste l'Autre.

Vendredi 22 mai 2009 à 22:00

Ca faisait longtemps. Qu'elle n'avait pas eu aussi froid. Les couleurs du décor ne sont plus les mêmes. Les protagonistes ont été remplacés. Mais pas le scénario. Si seulement elle l'avait écrit. Tout reste à faire. Tout reste à improviser.

Vlang. Encore une fois. Elle reste coincée dans l'éternel rôle de la fille qui ne se décide pas. La bonne copine. Et la loge médiocre qui va avec. Se taire. A défaut de faire éclater l'ensemble.

Jeudi 21 mai 2009 à 22:44

J'ai failli arrêter. Purement et simplement. Et puis je suis retombée sur des mots venant d'Anne. Venant de Clarisse. De Mémé. De Bee. Et des autres. alors non. Je veux continuer à grandir avec vous, quitte à tomber dans ce fichu sentimentalisme. Je suis de retour, sans laisser personne derrière.

Mardi 19 mai 2009 à 18:29

Et toujours se retrouver entre chien et loup.
Elle en avait marre. De cette ambivalence qui n'est ni l'une ni l'autre.
Comme cette phrase d'ailleurs.
Qui n'est ni elle ni eux.

Dimanche 17 mai 2009 à 1:17

Il y a comme un bug. Elle a tout pourtant. La tenue, la soirée, et les gens. Elle est la seule à fumer cette marque de cigarettes dans le lycée. Elle est la seule à fumer, là, maintenant. Elle est juste seule face à un mur en fait. Au sens propre comme au sens figuré. Les bottes posés sur une autre chaise. Un vague souvenir de morceau punk en tête. Se souvenir, chercher la chanson dans le téléphone et la trouver. Elle est aussi la seule à ne pas savoir quoi penser de cette moitié de silence. Peut-être parce qu'elle le vit seule, pour changer. Lassitude. Fermer les yeux un instant le nez enfoui dans un col.

Savoir viser juste, rapidement, sans bavure. "Tu viens avec moi ?", connard, j'irais n'importe où avec toi. Et cette phrase est au conditionnel. Et ça me fait chier. "No, he is not. That's my problem." Oui, il est bien  là mon problème, à n'en plus douter.


C'est simple : elle doit aller à Paris l'an prochain. Loin de yeux, loin du coeur. Ou pas, justement.

Samedi 16 mai 2009 à 7:21

Les jeux européens. Et la préparation des jeux européens. Beaucoup de temps passé au lycée. Surtout que la représentation théâtrale arrive bientôt également. Mais là n'est pas le sujet donc. Le cousin Simon. Qui est aussi le cousin éloigné de Melody. Notre petit troll de punk. Manue toujours, avec Adélaïde bien sûr. Jia en repet de musique, un mec qui fait des choses avec sa guitare. Plus que très sympa, même s'il connaît mes points faibles. Ne pas aller ni en histoire ni en économie.  Et puis toute la bande des 1ère S3 en fait. Mes Terminales avec. Aujourd'hui de 9h à 17h c'est théâtre. Entre deux je passerai en musique et j'irai faire des traductions pour les copines. J'ai parlé 5 minutes hier avec une belge blasée car sa correspondante (Melo ! qui saurait le faire en plus !) ne lui parlait pas anglais. J'en ai été ravie pendant 2heures encore après. Et en fait c'est Karen, une danseuse professionnelle de flamenco que j'avais rencontrée à Neerplet (<3) il y a deux ans de ça. Je ne l'aurais jamais reconnue. J'ai donc promis d'aller la voir aujourd'hui, avec les autres danseuses. La soirée dès 20h. LKBD joue. Manue et moi... Ca va être Manue et moi. Bref. J'adore ces jeux et cet article est complètement inintéressant pour vous et n'est qu'un simple récit, mal organisé et mal écrit, de ma vie actuelle et du sourire qui me colle aux lèvres.


Avec Amélie. Et pas toujours, et de plus en plus rarement, avec l'Autre.


C'est presque du "coucou loool", mais j'assume. L'euphorie j'ai plus assez l'habitude, ça me fait faire des choses étranges.

Du coup j'ai rêvé cette nuit que j'allais chercher ma carte électorale pour voter aux européennes. Normal.

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