Mardi 15 septembre 2009 à 8:37
J'attends un message. Et quand on me demande de qui, je dois repondre, en toute honnêteté, que j'attends avec une impatience grandissante le message d'un numéro inconnu. Je l'espère, pour pouvoir me dire que je n'ai pas loupé ma fin, que c'est pas là-dessus que l'on s'oublie. Sur un médiocre. Je veux cette étincelle, je veux pouvoir me dire que les spéculations ont marché, imaginer la découverte et tout ce qui s'en suit... Je veux ce message. De l'inconnu qu'on s'apprête à voir disparaître.
Mardi 15 septembre 2009 à 8:36
C'était tellement con comme phrase, tellement niais, et tellement vrai.
"En fait j'aimerais bien que ce baiser, ou celui d'avant je ne sais plus, dure toujours."
Alors elle a continué à l'embrasser et a obtenu son morceau d'éternité.
"En fait j'aimerais bien que ce baiser, ou celui d'avant je ne sais plus, dure toujours."
Alors elle a continué à l'embrasser et a obtenu son morceau d'éternité.
Lundi 14 septembre 2009 à 23:29
- Et puis lui quoi, c'est le plus... Plus plus !
- Mais encore ? Tu veux dire quoi par "plus plus" ?
- Le plus classe, le plus... Tout.
Bizarrement, même toute seule, j'aurais remarqué.
- Mais encore ? Tu veux dire quoi par "plus plus" ?
- Le plus classe, le plus... Tout.
Bizarrement, même toute seule, j'aurais remarqué.
Lundi 14 septembre 2009 à 22:13
"Can I hold you tonight ? Maybe if I told you the right words, at the right time, you'd be mine."
Ou alors, tu te tais, tu te contentes, tu n'oses pas. Et au petit matin tu regrettes. Entre chien et loup toujours. Parce que quand tu réveilles c'est demain et hier n'existe plus pour ton possible, nulle part ailleurs que dans tes rêves, si tu as de la chance. Une véritable utopie.
Ou alors, tu te tais, tu te contentes, tu n'oses pas. Et au petit matin tu regrettes. Entre chien et loup toujours. Parce que quand tu réveilles c'est demain et hier n'existe plus pour ton possible, nulle part ailleurs que dans tes rêves, si tu as de la chance. Une véritable utopie.
Dimanche 13 septembre 2009 à 23:06
Comme quoi, ça a beau être rien du tout, une personne, sur plus de soixante mille, et c'est quand même énorme. Dix articles sur la journée et des centaines d'autres que je pourrais. Une jolie mise en abimes parce que ma manière d'imaginer mes écrits a trouvé un écho dans un monde qui n'est pas fait que de mots, et cet écho cherchait à la comprendre. On essaye tous de comprendre au bout du compte. J'aimerais avoir trouvé un Echo en format de poche. A Emporter.
Dimanche 13 septembre 2009 à 23:02
Changer de fond d'écran, et attendre. Ne pas s'oublier mais attendre une bonne surprise. Une attente étrange, sans s'en cacher. Parce que c'est pour ça que t'es bon. Les surprises agréables, qu'on aurait pu imaginer et que tu offres sans que soit passé l'effet posteriori. Tellement plus vrai, simplement vrai en réalité. Dire qu'il n'existe pas de plan. Alors, dis-moi, où tu l'as eu ?
Dimanche 13 septembre 2009 à 22:56
Dans cette foule immense, impressionnante, des personnes auxquelles je tiens. Qui s'ignorent, et moi avec.
Dimanche 13 septembre 2009 à 22:23
Elle n'en peut littéralement plus ; la fatigue, la lassitude des histoires qui se répètent, les drogues et les déceptions... Elle aimerait qu'à nouveau ses abdos lui fassent mal parce qu'elle aurait trop ri. Ce soir, c'est la nuit précédente, glacée et solitaire qui lui laisse cette douleur devenue désagréable. Quand verra-t-elle enfin quelque chose briller, pour de bon, dans ce foutoir, cet amas de confusion sombre ? Elle ne veut plus se contenter d'éclairs. Ils laissent la terre brûlée.
Dimanche 13 septembre 2009 à 22:09
En rentrant chez moi ce soir, j'ai, par hasard, tourné la tête pour regarder à l'intérieur du resto au coin de la rue. Là un panneau géant expliquait que le bonheur, le mot comme sa réalité, vient de la bonne heure, du fait d'avoir les choses et de les vivre au bon moment. J'ai une voix dans la tête qui me repète cette phrase avec des sonorités qui ne sont pas les miennes. Ouaip. Y'a pas, foutu timing.
Dimanche 13 septembre 2009 à 14:25
Sex turbulences seats D and B
We drop our love bomb full of C
Then we watch them fall, never
The more we fly
The more we climb
The more we know
That heaven is a lie
We drop our love bomb full of C
Then we watch them fall, never
The more we fly
The more we climb
The more we know
That heaven is a lie
Parfois, quand quelqu'un dit que les choses ne sont pas simples, elles le sont, vraiment. Inutiles de mentir dès lors. Même si j'avoue que les excuses étaient délicates et attentionnées, elles l'auraient été tout autant en étant parfaitement honnêtes. Je suis de cette race des filles qui n'en sont pas vraiment mais plus que toutes à la fois. D'une simplicité compliquée parce qu'on en a perdu l'habitude et d'une subtilité à double-sens. J'ai tes armes par l'éducation, j'ai les miennes par nature. Autant dire que mon arsenal est bien équipé. Tellement que j'en perds parfois le goût de la guerre. Mais pas celui du jeu. Je te laisse poser les règles, et en plus, je ne dis rien quand on les transgresse. Si je suis une fille compliquée arrivée à ce stade là, c'est que le problème ne vient pas de moi. Je prends tout ce qu'on me donne et ne réclame pas quand je sais que je ne fais pas partie des ayants droits.
Dimanche 13 septembre 2009 à 14:05
Every time we say goodbye, I wish we had a one more kiss.
Il y a encore une autre solution, ne pas dire au revoir. Qui n'est pas celle que l'on choisit mais celle qui s'impose à nous. Parce que faire autrement serait trop, ou pas assez, c'est sans cesse la même ambivalence qui régit les rapports humains. Et puis, il faut bien partir. S'éclipser. Finalement c'est après coup que l'on réalise. Qu'à ce moment là... On aurait dû se lever pour embrasser, sans songer à l'avant, ni à l'après, qui ne viendra pas. On aurait dû se pencher pour quitter, pour tous les avants, et tous les après qu'on pourra imaginer. On aurait dû vérifier, au milieu d'autres invisibles, que la lumière avait quelqu'un à éclairer. On aurait dû, faire tellement de choses pour en éviter tellement d'autres. Ce beau Gâchis. Ce magnifique Dommage. D'autant plus risibles que le début de la séquence était une perle de perfection. Magritis. J'aimerais rebaptiser les gens en Noms Propres. Histoire de voir la où l'on met les pieds. Y'a pire que de se retrouver le cul entre deux chaises à la fin du court-métrage. Se retrouver seul.
Il y a encore une autre solution, ne pas dire au revoir. Qui n'est pas celle que l'on choisit mais celle qui s'impose à nous. Parce que faire autrement serait trop, ou pas assez, c'est sans cesse la même ambivalence qui régit les rapports humains. Et puis, il faut bien partir. S'éclipser. Finalement c'est après coup que l'on réalise. Qu'à ce moment là... On aurait dû se lever pour embrasser, sans songer à l'avant, ni à l'après, qui ne viendra pas. On aurait dû se pencher pour quitter, pour tous les avants, et tous les après qu'on pourra imaginer. On aurait dû vérifier, au milieu d'autres invisibles, que la lumière avait quelqu'un à éclairer. On aurait dû, faire tellement de choses pour en éviter tellement d'autres. Ce beau Gâchis. Ce magnifique Dommage. D'autant plus risibles que le début de la séquence était une perle de perfection. Magritis. J'aimerais rebaptiser les gens en Noms Propres. Histoire de voir la où l'on met les pieds. Y'a pire que de se retrouver le cul entre deux chaises à la fin du court-métrage. Se retrouver seul.
Dimanche 13 septembre 2009 à 13:55
Mauvais concours de circonstances. Comme d'habitude, je vais finir par me lasser à la longue. Des mots aux mauvais moments, aux mauvais endroits, des gens qui n'avaient pas lieu d'être et d'autres qui resteront dans les limbes et c'est bien dommage. Des sourires qui restent cachés, enfouis dans les draps d'une nuit secrète. Une nuit qui n'est un secret pour personne, ou presque, comme toutes les autres. Impossible de deviner le sens à suivre. Il faudrait connaître ou oser plus, les deux à la fois. Que faire quand notre caractère pousse vers les deux extrêmes à la fois ? Rien. Acte manqué, regrets plus que remords dans ce cas ci, frustration, et pour tout le reste, c'est compris dans le sourire, il englobe tout ce qu'il à de bon à prendre. "La vie est belle, le monde est pourri." Les bonnes personnes, au mauvais moment. Foutu timing.
J'en aurais bien fait mon genre de te rendre, quelque chose.
J'en aurais bien fait mon genre de te rendre, quelque chose.
Dimanche 13 septembre 2009 à 13:45
"Do you hear me ? I'm talking to you ?"
La musique de ces musiciens pour chasser la mienne. Un air qui va bien avec les circonstances. Ni entraînant ni mélancolique, mais un peu des deux. Comme moi aujourd'hui, et toujours si ça se trouve. 3h17 et une voix qui transcende les autres. Ne plus trembler à cause du froid, et/ou d'autre chose. Les rires, la boisson, la fumée, une musique, et une écriture. Je n'ai aucune raison de trembler. Le monde, par contre...
La musique de ces musiciens pour chasser la mienne. Un air qui va bien avec les circonstances. Ni entraînant ni mélancolique, mais un peu des deux. Comme moi aujourd'hui, et toujours si ça se trouve. 3h17 et une voix qui transcende les autres. Ne plus trembler à cause du froid, et/ou d'autre chose. Les rires, la boisson, la fumée, une musique, et une écriture. Je n'ai aucune raison de trembler. Le monde, par contre...
Dimanche 13 septembre 2009 à 13:40
Et j'ai senti revenir une sensation que je n'avais pas connue depuis longtemps... Tu sais, la pression qu'on peut se mettre quand on donne à découvrir une partie de son univers, une partie qui est jugée, critiquée. Ca m'était passé depuis longtemps, parce que finalement c'est con ; si les gens apprécient ils restent, sinon ils partent, je ne force personne. Et pourtant, je l'ai eu, ce petit fourmillement au bout des doigts quand j'étais en train d'écrire l'adresse dans mon carnet. T'es pas critique littéraire non plus, il n'y a donc pas de raison. J'en trouve quand même. Et on me conforte dans mon idée d'une classe que tu incarnerais, je suis presque rassurée. Bref, tu as montré de l'intérêt, pour ça, pour moi peut-être bien. Alors, voilà, je pensais avant d'écrire ces derniers mots, "Transcendance". Sauf que ce serait moche, finalement, si la transcendance n'était qu'un simple intérêt. L'intérêt en fait peut-être partie. Qu'est-ce après tout que se sentir vivre et envie ? Bienvenue.
Vendredi 11 septembre 2009 à 14:04
Victoiiiiiiire ! J'ai internet chez moi ! Merci Alexis, et merci Emelyne, la seule bonne âme s'étant manifestée dans le coin ! Ce soir je vais chercher Anne à la gare de Lyon puis direction fête de l'Huma. Dimanche sera journée des Pipos ou ne sera pas, lundi, rentrée à 9h. Je vais bien, tout va bien, et je vais pouvoir recommencer à écrire ici. Voilà qui fait du bien...
Jeudi 10 septembre 2009 à 18:12
On a pas le droit de dire "je t'aime" à la personne que l'on a trahie pour l'amour d'une autre. Trouvez-moi pourtant un rapport tangible entre l'amour et la trahison. L'amour devrait être liberté. Dès demain je lui dit je t'aime. Je leur dis je t'aime. Qu'importe. Si aimer signifie être une garce, je signe à nouveau.
Jeudi 10 septembre 2009 à 18:07
Trouver l'anglais tellement beau. Trouver la ville tellement grande. Trouver mon angine tellement longue, oui il vaut mieux rester pragmatique. 2,4 millions de personnes, voilà ce que disent mes chiffes en géographie. Et au milieu de tout ça, un nous, dont j'ignore s'il est à construire ou à oublier. Finalement, tu aurais vraiment eu ta place dans ce Paris que je découvre désormais autrement qu'en amoureuse.
C'est au Square des Batignolles que j'ai perdu "Mademoiselle" alors que c'est un lieu qui n'appartenait pas encore à l'histoire.
C'est au Square des Batignolles que j'ai perdu "Mademoiselle" alors que c'est un lieu qui n'appartenait pas encore à l'histoire.
Mardi 8 septembre 2009 à 16:17
Paris c'est génial, Paris c'est bien, Paris c'est croiser Paramore, Paris c'est encore mieux avec Juliette et Marie-Laure, et ce sera encore mieux avec Raph et tous les autres. Mais Paris c'est vide d'eux, c'est vide de Manue, Ade, Dédé, Lucie, Hélène, Amé, Simon, Alexis et tant d'autres. Paris c'est SANS INTERNET, et ça, c'est chiant. Donc, si vous êtes sur Neuf-SFR ou Free, j'ai vraiment besoin de votre aide, de vos identifiants, je rappelle que ça ne vous coûte rien. Paris c'est le MacDo des Halles, un bébé qui pleure et ma batterie faible. Paris, c'est tout pareil, et tout différent.
Et le mec qui vient m'emmerder. Bref. On s'habitue. Même aux cinq étages sans ascenseur.
Et le mec qui vient m'emmerder. Bref. On s'habitue. Même aux cinq étages sans ascenseur.
Mardi 8 septembre 2009 à 15:43
Tes lèvres ont un goût de purgatoire : tu m'embrasses pour me faire oublier l'Enfer et me montrer les vices du Paradis. Pourquoi a-t-il fallu qu'il ne soit qu'un état temporaire ? L'âme des hommes ne mérite ni mieux ni pire. Et moi je ne demande rien d'autre. Je m'éloigne avec l'impression que c'est parce que tu n'en as pas demandé assez. Qui sait jusqu'où j'aurais pu aller ? Les lois, nous sommes passés outre, la morale également, la décence n'en parlons même pas. Je suis bien au-delà de mes rivages habituels, la trahison, en te désirant encore. Tu es en position de tout demander. Pas de passé, car j'ignore tout des possibilités. Seulement, tu sembles te contenter. D'avoir "histoire de". Je te propose d'être. Sans condition. Il suffit d'un mot, d'un geste de certitude. Qui exprimerait la déception, le regret, ton choix d'aller plus loin pour compenser, tenter de te contenter. Ou le remords, et j'arrêterai, dans la seconde. Mais ton sourire ne le dit pas. Seules tes lèvres ont la réponse, de là où tu m'enverras.