Samedi 5 septembre 2009 à 23:22

Tous ces gens, infiniment drôles, qui font de l'humour sans le savoir, c'est naturel, c'est spontané.

 

"Avec toi il n'y a aucun risque."

 

"J'ai dit à sa mère de plutôt songer à surveiller son fils et toi."

"Ca m'ennuie tellement que tu partes !" Si elle savait à quel point ce départ va lui faciliter la vie.

 

Elles se sont foutues le doigt dans l'oeil, mais ça n'est plus jusqu'au coude là, je crois qu'on en est arrivé à l'épaule.

Samedi 5 septembre 2009 à 17:11

Le départ pour Paris approche, et bien que je sois impatiente de rencontrer mes futurs camarades de promo, impatiente de gagner cette ville, cette impatience est supplantée par une grande sensation de vide. Je verrai bien la tournure que prenne les choses, mais je n'ai pas spécialement envie de les quitter. L'impression de me retrouver face au choc que m'avait faite cette phrase, inscrite sur un faire-part de décès : "je quitte ceux que j'aime pour ceux que j'ai aimé". Ce qui me fait aussi penser à Romain, je ne serai pas retournée le voir avant de partir. Mais je ne pense pas qu'on me l'aurait permis. D'une certaine manière. Je suis encore plus léthargique qu'à l'ordinaire, si c'est possible, alors que je dois nettoyer ma chambre. Je regarde le Scaphandre et le Papillon, un cadeau de Manue, sur mon mac. Je devrais être comblée, et non. On veut toujours ce qu'on a pas. Par contre, je vais vous demander de l'aide...

Il n'y a pas de wifi chez moi, je vais donc être incapable d'aller sur internet, j'y aurai accès à Sciences Po, mais étant loin de l'école, j'aimerais limiter les allers-retours. Par contre, à proximité je capte une Neuf Wifi à laquelle je peux accéder, si un abonné Neuf (ou SFR maintenant, si je ne m'abuse), pouvait avoir la gentillesse de me communiquer ses identifiants. Ainsi, je pourrais me connecter à ce réseau sans FRAIS SUPPLEMENTAIRE pour celui ou celle qui aura eu la gentillesse de m'aider... Voilà voilà. J'ai plus qu'à croiser les doigts je suppose !

Jeudi 3 septembre 2009 à 22:05

Je suis presque en train de chialer devant mon PC. En écoutant goodbye my lover de James Blunt. On peut dire que tout ça ne me ressemble pas. La Virgule de la Magique Pacôme va être très utile, je le sens, et je le regrette presque. Merci. J'ai songé à lui donner ma clé de sol. Je joue avec un médiator qu'on m'a donné, pour une fois, ça c'est plus moi, et encore. Il n'empêche. C'est fou l'impression de se perdre que peut nous donner la réalisation d'un rêve.

Tu me manques beaucoup plus que déjà.

Mercredi 2 septembre 2009 à 23:03

Il recommence à faire froid. J'ai reçu mon macbook, il est génial, au moins à la hauteur de toutes mes espérances, ce qui n'est pas peu dire. Mais je suis pour l'instant frustrée : pas de connexion à internet dessus. Bref, je verrai cela en temps et en heures. Demain je les revois. Ceux qui ont fait de mes journées des sourires. Demain je le revois. Probablement pour la dernière fois. Je suis tiraillée. C'est plus qu'un grand écart. L'épanouissement nous montre toutes les possibilités d'une vie alors qu'on s'apprête à la quitter. Il faut maintenant ne pas céder à la facilité, à la rechute, ne pas se laisser emporter par la nostalgie, la tristesse, toute la famille des remords et des regrets. Se forcer à sourire, et avancer. Démonter ce mur pierre par pierre, s'il le faut. Pour que tous mes mondes se retrouvent, un jour. Ouvrir des portes en en laissant d'autres entrouvertes.

Entamer un nouveau chapitre, en situation.

Mardi 1er septembre 2009 à 21:32

Et tu sais, là-bas, je pourrai crever de froid comme je veux, comme tu veux, ou pas. Pas comme cette nuit d'été où je faisaias à moitié semblant parce que tu étais à côté de moi. Je me fous de la loyauté, de la morale, du qu'en-dira-t-on que je veux ignorer car tout ce que je sais c'est que tu me manques alors que je ne suis pas partie. Encore. Quelle idée vraiment, de vivre de nuit.

Lundi 31 août 2009 à 20:40

C'est quand même fou ce qu'elle prend son pied dans ce qui ne lui ressemble pas. Provocatrice, sensuelle, toujours à la frontière entre intelligence et manipulation. Des regards qui changent en moins d'une seconde, d'une invitation à un élan d'affection fraternelle. Le temps que les croisements se fassent. Ils sont marrants à lui dire que le meilleur est à venir. Avenir. Elle aurait bien continué par ici, mettre son grain de sel au bon endroit, au bon moment. Juste, ne pas avoir à tout reconstruire. Maintenant qu'elle s'épanouit enfin.

Dimanche 30 août 2009 à 23:46


Penser perdre son pari et essayer de ne pas être une trop mauvaise joueuse. Ecouter Roxanne. Se dire que les rumeurs et les immaturités ne feront pas partie de la liste des regrets. Se perdre dans les cartons et les valises. Savoir pertinemment que tous ne seront pas là mais refuser de l'accepter. Se battre contre son éternel Paradoxe. Finir de se battre contre soi-même. Finir par s'effondre d'un sommeil aux rêves flous.

Je sais ce que je veux, et je m'en éloigne.

Dimanche 30 août 2009 à 0:37

Hep ! Toi ! Oui toi ! D.I.F., comme tu veux. Qu'est ce que tu fous là ? Non mais sérieusement, c'est quoi cette connerie de demander une alerte pour chacun de mes articles ? T'es pas censé être ailleurs ? Dans un autre monde ? Dans une autre vie ? Que je m'apprête à rejoindre, certes. Parce que nous sommes en train de réaliser des rêves que vous avions si pas construits ensemble, partagés. Mais les miens se font sans toi et en gardent un goût amer.

Je quitte les gens que j'aime pour ceux que j'ai aimé.

Dimanche 30 août 2009 à 0:18

J'ai envie de tous vous embarquer dans le photomaton de Marché +.

Samedi 29 août 2009 à 22:58

Il fallait qu'elle lui dise tout de même. Lui dire qu'elle se leurrait. Qu'après ce Il là il n'y avait pas de rien. Aucun espoir. Que cette masse, noire, grise, argentée dans le meilleur des cas. Ce tourbillon de sentiments, de souvenirs, de mots prononcés trop tard, trop tôt, trop vite, trop bas, ou seulement imaginés. Mêmes les notes finissent par se perdre. Il n'y a qu'une nuit, sans fin, et qui n'a plus la beauté des blanches ou des rouges. Plus de parfum, plus de voix. Juste le silence, et les regrets.

Vendredi 28 août 2009 à 15:32


Je vous propose un nouveau challenge passionnant ! Retrouver : un paquet de limes à ongles et une oreillette de téléphone... De mieux en mieux, vous ne trouvez pas ? J'attends vos propositions ! Sachant que ces objets peuvent aussi se trouver chez mon père, soit un appartement au 3ème étage. Sinon mon déménagement c'est bien passé et j'en profite pour remercier Flürk et Adeline ! Je m'installe pour de bon le 7 septembre ce qui me permettra de voir, enfin, Anne, à la fête de l'Huma. J'en profiterai pour profiter à nouveau de Cocoon en live. Et non aujourd'hui je ne mets pas de liens parce qu'il y en aurait trop et j'ai la flemme. La paperasse c'est toujours le mal et je vais donc éviter de péter un câble en allant jouer un peu de guitare. Je dois passer à Valenciennes pour aller acheter un capo et d'autres accessoires divers et variés que je ne peux emmener à Paris sous peine de me faire décapiter par la madre. J'ai hâte que Lène soit de retour et a priori je n'aurai pas internet dans mon studio. Haut les coeurs, le pire est à venir ! On va tous mourir !

Vendredi 28 août 2009 à 11:46

On pourrait la résumer comme ça. Un grand rayon de soleil, même quand le ciel est gris, un appareil photo, des tissus de toutes les couleurs et un petit paquet de tartelettes à la fraise. Elle chante, me pique ma guitare et éclate de rire quand on se retrouve assis sur l'herbe. Elle ne sait pas dessiner, ou du moins elle n'a jamais vraiment voulu essayer. Elle me laisse croire que je suis doué, et quand ça vient d'elle, j'en ai bien envie, d'y croire. Elle s'en va et moi je n'ai jamais été autre chose que parti. Mais alors, dites-moi, putain, dites-moi, pourquoi je ressens ce grand vide ? Là. Au milieu de la poitrine ?

Mercredi 26 août 2009 à 22:49

Déménager demain. Avoir la blinde d'objets et pas tout encore. Il manquera les coeurs, les rubans, les mots, les dessins, les notes. On verra. Qui vivra verra. Rester, dans la même. Ville. Lui. On verra quoi.

Lundi 24 août 2009 à 1:06

Voir la stupidité des gens. De plus en plus en flagrante. La mienne aussi, mais là n'est pas tant le problème. Tous ces pauvres hères qui courent pour ne pas avoir à s'arrêter sur eux-mêmes. Les têtes qui tournent sur des musiques qu'elles ne comprennent pas. Des hyperactifs insomniaques et des collectionneurs amoureux. Dans l'ombre et là lumière à la fois. Se poser, le coin, la vodka. Ombre, perle, aide, équipe. Le contraste en devient presque douloureux. Des rencontres en côté. Et de l'autre, une Saison en Enfer.

Mais désormais savoir où chercher.

Lundi 24 août 2009 à 0:22

- J'ai failli éclater de rire...

- A quel moment ? Et pourquoi ?

- Quand elle t'a dit que tu lui paraissais "agressive", "en position d'attaque", et "stressée".

- Ah, ça. Mais c'est vrai que je ne suis pas du genre à stresser parce que je suis en retard.

- C'est moi là !

- Je sais, tu peux bien attendre la suite. Je n'allais pas lui dire que si j'avais été de mauvaise humeur j'aurais eu envie de lui sauter à la gorge ?

- A ce point ?

- Cela aurait pu : j'étais en train de penser à l'histoire que j'ai loupé, avec lui.

- Quand ça ??

- Pas quand. Plutôt, à cause de toi.

Vendredi 21 août 2009 à 1:43

Qui devient-elle au bout de cette année ? Plus vivante et plus discrète ? J'ai du mal à y croire. Vers où se sont enfuis tous ces mots ? Vers des coeurs trop fermés, vers des gens que je n'oublie pas mais face à qui j'ai appris à répondre. A devenir une autre, une nouvelle fois. Celle que j'étais avant le premier. En pire, parce qu'elle réussit. J'aimerais à nouveau me gorger de mots et de phrases. Me perdre dans l'écriture à en oublier de revenir. Est-ce comme le vélo, et tout le reste ? Faut-il un temps d'adaptation ? Quand les rêves se rapprochent tellement que le moindre souffle peut les briser. Le retour des questions est une bonne chose. Il prouve que ça pense toujours, là dedans, plus profondément. Au-delà de l'économie et de la politique. Au-delà des coups tordus. Au-delà des valeurs qui changent. Au-delà des traîtresses. Au-delà de l'actuel. Dans ma plus belle mise en abîme. Le changement de prénom est assez révélateur. Les leurs sont toujours les mêmes.


Elle s'appelait Raphaëlle.
Je me fais appeler Raphaëlle.

Vendredi 21 août 2009 à 1:33

On a joué, on a couru, on s'est bousculés. Le soleil tape, impitoyable, nous sommes en plein été et le vent de la mer semble ne jamais avoir soufflé entre ces pins. Notre royaume est un petit terrain de sport. Entre paniers de basket et but de foot matérialisés par des casquettes, des tongs, des t-shirt, tout et surtout n'importe quoi en somme. Notre langue se mêle d'anglais et de gestes, se teinte de français et de sourires, s'éclaire d'allemand et d'éclats de rire. On se bouscule, on s'accroche, on tombe à moitié. Dans, mon dos, il passe sa main sur mon cou et joue avec ma clé de sol.


Je suis encore et toujours une clé de sol.

Jeudi 20 août 2009 à 2:47

... Mes fantômes reviennent, les uns après les autres. Anglais à voix haute, crayon noir et tigre. Martin, le retour. Et vlang. La transcendance, quand on la veut nous tombe dessus, jamais comme on l'attend. Positivons, ça n'est pas un bassiste. Une pensée pour ma Clonée, et pas qu'une, en fait. Le tigre n'a pas changé lui. Il porte un coeur en argent autour du cou. J'ai éclaté de rire. Quelque peu niais, et au-delà de toute jalousie dont on pourrait m'accuser à tort, j'ai rarement vu un collier aussi ridicule. Quand il est revenu, il ne l'avait plus. Je me demandais pourquoi j'avais cette chanson en tête.


Mr Blue, I told you that I love you.
 

Mercredi 19 août 2009 à 20:00

Celui dont j'ai donné le frère à Jia.
Celui de Simon.
Celui du Passé.


http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0006.jpg


Et maitenant, un bracelet Smarties. Plus important. D'une des mes Ailes, qu'elles portent toutes les Deux. Merci... Pour ça, le reste, les éclats de rires, les zous, les joies, les "saloopes", les aides, les pleurs aussi, parfois. Parce qu'Ailes, sont là.

Lundi 17 août 2009 à 1:33

Des insomnies qui n'en finissent pas ; entre rêve, conscience et morale. Le biscuit chinois disait que j'étais "maître de toutes les situations". Et si je ne désirais pas avoir toutes les cartes en mains ? N'ai-je pas le droit de vouloir que le jeu se déroule un peu sans moi ? A la manière de la tragédie d'Anouilh ? Je n'ai pas demandé à avoir le rôle du ressort, ni celui du silence. Encore moins celui des deux amants au petit jour. Merde alors, ça n''était pas le petit jour, ça n'était pas la nuit, c'était une nuit en plein jour, une véritable exception. C'est trop demander que d'avoir plus souvent de ces moments hors du temps sans avoir à calculer les éclipses et les revirements ? Visiblement oui. C'était un beau piège ce cadeau, il faut l'avouer. Alors je me résigne à jouer. Après tout c'est quitte ou double. Sauf que non, cette maxime néglige un élément clé : la frustration. Qu'elle soit relative ou non. En parlant de jeu, et après avoir évoqué les cartes.

Force. Lune. Arcane sans nom. Roue de la Fortune. Pendu.

J'aimerais avoir la gloire d'un matin.

 

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