Lundi 2 février 2009 à 18:56

La valise rouge est posée dans un coin de la "pièce blanche". Appelée la pièce blanche uniquement parce que c'est la seule pièche de la maison qui n'est pas tapissée. Une petite pièce au fond d'un couloir. Et dans un coin de cette pièce, un coin minuscule alors que la pièce est déjà petite, dans ce coin donc, il y a la valise rouge. Sa valise rouge. Restée là depuis plusieurs mois. Encore parfois la nuit elle se réveille en y pensant et dans ces cas là elle va dans la pièce blanche pour s'asseoir en face de la valise. Rarement, elle l'ouvre. Revit un peu, prévoit légèrement et attend beaucoup. Si tout va bien elle commencera à la remplir mercredi soir. Avec de l'avance. Mais juste assez pour tenir.

Lundi 2 février 2009 à 0:13

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0257.jpg

Je suis le "je t'aime" d'un soir qui n'existe pas.

Dimanche 1er février 2009 à 22:56

Commencer un livre par la fin et ne jamais arriver au début. Débuter par les désillusions et les prises de tête. Et ne jamais parvenir à la prétendue récompense, au bien-être promis et qui finit toujours par s'échapper. Se faire remarquer sans pour autant réussir à se poser. Se sentir peu à peu défiler, rien de plus, rien de moins. Après tout, on a ce qu'on mérite.

Dimanche 1er février 2009 à 18:17

Alors voilà. On y sera. Dans un mois. Ou plutôt dans moins d'un mois. Que se passera-t-il ? Qui serons-nous ? J'ignore si j'ai envie de le savoir. Nous n'avons pas vraiment le choix de toutes façons. Toi un peu plus que moi, mais qu'importe ! Quand on est forcé à un retour en arrière il n'y a plus qu'à l'assumer. Pas le retour, le passé.

Samedi 31 janvier 2009 à 22:33

Il y avait eu cette larme, qui était arrivée sur sa joue sans qu'elle sache vraiment comment. Le froid ? Le vent ? Le soleil ? La fatigue ? La nostalgie ? La solitude ? La colère ? Vous pouvez rayer les mentions inutiles si ça vous fait plaisir. Elle, elle n'en sait rien.


Vendredi 30 janvier 2009 à 23:14

Elle avait eu envie de s'énerver contre une autre, elle avait envie, simplement, d'une soirée DVD avec deux copines, et puis de jouer et chanter avec eux, de prendre les trains, de voir des gens... Elle s'était sentie observée, fixée, en salle de permanence. Fatiguée parfois. Ces derniers jours elle pensait se trouver entre chien et loup. Elle toute entière. Et puis finalement ce soir elle lui a envoyé un message. Plusieurs minutes après cet acte l'a fait sourire : elle n'aurait pas vraiment été elle si elle ne l'avait pas fait. Tant pis s'il fallait oublier un peu l'image qu'elle voulait faire paraître. Elle restait l'être. Alors voilà comment on apprend à se connaître, c'est toujours ça de pris. D'autant plus qu'il a répondu.

Vendredi 30 janvier 2009 à 22:59

Que cela soit dit : je vois Esther comme une bombe sexuelle. (c'est elle qui le dit ! nah !)

http://www.blogfhm.fr/images/Octobre/Victoria_silvstedt3.jpg

Peut-être pas celle là tout de même. Et les délires facebook nous font faire des articles moches, c'est fou. Je sens que cet article ne restera pas sans conséquences...

Vendredi 30 janvier 2009 à 19:39


Vendredi 30 janvier 2009 à 18:50

Première soirée. Deuxième sortie. Troisième martini. Quatrième tabouret. Mais combien de désillusions dans ce verre ?

Ca n'est pas de vodka. C'est comme les autres. Les vrais Lui provoquent des tremblements. Qu'ils soient de la jambe ou du bras. Mais toujours du côté droit. Pourtant il paraît qu'elle a le coeur à gauche. Médicalement parlant, toujours. Passer à autre chose. Un autre bar, une autre cigarette, une autre musique...

Jeudi 29 janvier 2009 à 20:57

Je en sais pas où est passé mon dernier article, qui était long, dont j'ai une version papier mais qui avait été abondamment corrigée. Alors "Fuck !" ça; ça y était dans l'article. "Bordel !" aussi.  Et puis la fin ça donnait un truc du genre : j'ai envie de passer du temps avec Manue et Adélaïde, d'aller à Dijon, de chanter, d'être avec ma Clonée, Montpellier me manque, j'aimerais revoir Bee, tout son monde, tout son univers, et Anne et bref. Elles me manquent. Alors voilà, bien sûr, être pleine de vides. Changement. Être avant de paraître, et tout le reste. Finir les paquets de cigarettes et le gaz des briquets. S'arrêter c'est chuter paraît. Se réjouir de ce qui ne devrait pas être réjouissant. Et... Laisser couler, pour le moment.


Y'avait aussi un "Leaving out with the waste, this is not what I do." entre autres.

Du coup allez écouter Camille.


Jeudi 29 janvier 2009 à 19:10

Petit joueur avec ta cigarette. Mal de crâne. Mal aux pieds. J'étais à la gare. Sourire aux lèvres. Attente. Se croiser. Photo. Espoir. Laisser le temps au temps. Tomber sous le coup du sort.

Le tout noté sur un papier, un post-it, qu'elle avait incidemment laisser tomber à côté de sa chaise. Oups. Qu'importe.

Mercredi 28 janvier 2009 à 22:51

Il y aurait beaucoup de choses à dire.
Beaucoup.
Sachez juste qu'à 15, 16 ou 17 ans je tends toujours vers l'obsessionnel.
Et que maintenant c'est peut-être à moi de prendre les 17 ans de Rimbaud.
N'est-ce pas Bee ?

Alors oui aujourd'hui c'est l'anniversaire de Nicolas Sarkozy, mais aussi le mien.

Lundi 26 janvier 2009 à 21:14

Je n'ai toujours pas réussi à lui arracher un sourire. En vrai. Je n'ai toujours pas réussi à le voir. Vivement demain. Vivement après-demain. Vivement jeudi. Et tous les jours d'après. Juste vouloir partager une musique. Courir après les gens. Prendre le train. Fermer les yeux. Sourire du pessimisme de certains. Se laisser doucement porter, en somme. Eventuellement souhaite que les horoscopes ne disent pas que des conneries, aussi. Trouver la vie tellement belle sur papier glacé, mais l'attendre encore un peu.

Eux.

Dimanche 25 janvier 2009 à 21:16

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/maika-copie-1.jpg

Et voilà, on attendra pas un an cette fois-ci pour la photo. Ni un an pour se revoir : surtout en sachant qu'on prend la même ligne de trains. Pile devant nous, très fortes les deux blondes tout de même. Très constantes aussi. Bref, merci Maïka pour cette belle fin d'après-midi !

Dimanche 25 janvier 2009 à 13:30

C'est d'une certaine manière rassurant de savoir qu'il y a pire que moi. Mais vous deux franchement... Vous deux quoi. Vous faites une sacrée paire ! Je vous regarde de loin et je ris, très jaune mais je ris malgré tout. Je reste persuadée qu'il y a encore quelque chose à faire, que cette histoire n'est pas finie, que la page n'est pas tournée. Ou alors elle a été très mal tournée, bien cornée au passage, et donc ça ne sert à rien. Pour faire ça je reviendrais au début du livre si j'en avais la possibilité, quitte à devoir réécrire la fin, que cela soit pire ou non il serait bon que cela soit au moins fait dans les règles.
J'avoue que je suis ma placée pour donner des conseils. Sauf que voilà, au final, si les seules personnes bien placées sont celles qui ont réussi, d'une part elles sont peu nombreuses et d'autre part il y a fort à parier qu'elles n'aient jamais eu à faire face à des problèmes semblables. Alors voilà. Nous sommes tous dans le même merdier. La seule solution qui s'offre à nous est répétée depuis des lustres et on peut douter de son efficacité, mais elle est unique : tenter, tant bien que mal, de s'aider. Et puis patienter.

"L'absence est là où le malheur prend forme."


Il y a un an je disais ça. Mais les choses changent. Toutes. Ou presque. Il y a certains effets qui ne varient jamais. Leur page n'est toujours pas correctement tournée, elle est toujours cornée, les mots qui y sont écrits à l'encre noire sont abîmés par les gouttes de pluie autant que par les larmes, sans compter les cendres de cigarette. Parfois j'aimerais être un marque page. Celle qui vient se glisser entre eux. Ils reprendront le livre plus tard, ou pas. Je l'ai déjà fait une fois, je ne suis pas à ça près. De toutes façons je ne finirai mon propre chapitre que quand je l'aurai eu. Je ne sais pas écrire en duo. Je m'immisce. Mon livre est un livre de solitude, une bouffée d'air au milieu d'une histoire trop haletante ou une chute pour mieux remonter. Selon les jours. Selon les genres.
Reste que la citation ne connaît pas la crise.

Dimanche 25 janvier 2009 à 12:25

Le coeur qui descend dans la poitrine, tellement vite et tellement loin qu'elle se demande jusqu'où va ce vide qu'elle a à l'intérieur de son propre corps. Il n'aura pas fallu longtemps. Se souvenir de cette sensation. Celle qu'elle n'avait pas connue depuis... Longtemps. Les billets sont déjà pris, ils restent bien sagement posés sur la table de nuit depuis plus d'un mois. Et là d'un coup, d'un seul, ils ne veulent plus du tout dire la même chose. C'était peut-être ça. La fin. Ou le début. Une journée pour décider.

Dimanche 25 janvier 2009 à 12:08

Aujourd'hui journée chargée, surtout lorsque comme moi on se lève toujours trop tard. Nettoyer la chambre, ranger les cours, recopier la spé, faire le repas, se préparer et partir à Lille pour retrouver Maïka ! Cela va faire un an que je ne l'ai pas vue. Le week-end précédant mon anniversaire, au moins nous sommes constantes ! Et bien sûr au lieu d'aller bosser je suis encore là. Normal. J'espère juste que la photo n'aura pas trop changée (même si Rémi ne sera plus avec nous).

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/PICT0171.jpg

Oui ça fait juste un an que je dois poster cette photo... Je vais me faire tuer ! Et une pensée aussi pour Mlles Bee et Anne, parties en train elles aussi ! <3
 

Samedi 24 janvier 2009 à 22:07

J'avais envie de lui dire "Mais vous êtes embêtant Monsieur-Quotas-et-Dossiers, moi je veux venir vous voir pour devenir clairement schizophrène. Rire des choses graves et pleurer des choses drôles. A la Adeline, ou Presque. Je veux Apprendre en Majuscules, peut-être pour l'Espoir, celui que je dis parfois sale, celui que je cache au fond de moi si ça se trouve, et puis peut-être juste parce que ça me plaît. Les choses graves. Dans la journée. Rentrer dans une sorte d'Appartement aux Merveilles comme Elles en ont. S'être auparavant Envolée dans le métro. Envolée vers le Musicien de Montmartre, vers la Photographe de la Porte d'Italie, vers la Cousine, la Chanteuse, la Bavarde, la Julie, vers les Filles au thé à la Menthe du Quartier Latin. Vers les Gares, vers Partout. Dans ce fichu métro de Paris Gare de l'Est.Je veux mélanger les Couleurs et le Noir. Mon Brouillon et mes Certitudes. Je veux vivre en Grand. Qu'importe que nous soyons 90 ou 1000. Prenez-moi. Gardez-moi. Trouvez-moi. Je me suis perdue Quelque Part en France, j'ai perdu la Demoiselle, j'ai perdu Mademoiselle, Ma Demoiselle, la Fleur et la Princesse que je venais seulement de trouver, de comprendre et de connaître. Alors. Je ne sais pas où les chercher. Mais la Capitale des Majuscules me paraît être un bon endroit pour commencer. Commencer seulement."

Samedi 24 janvier 2009 à 19:45

Elle aimait ces moments entre la vie d'adulte et celle d'enfant, sans passer par la case ado. C'était une sieste peu banale. Mais une vraie sieste, avec des rêves et des Doudous. Un instant plutôt que quelques heures en dehors du temps, là où cette notion ne voulait plus dire grand chose. Qu'importe les aiguilles sur sa montre ; elle avait compris. On était si bien finalement, le cul entre deux chaises.

Vendredi 23 janvier 2009 à 20:01

Je me souviens qu'Elle m'avait fait rire concernant la personne qui sur une photo à deux regarde toujours l'objectif alors que l'autre la regarde elle. Du coup on avait refait une photo. Mais aujourd'hui il n'y a aucune photo à refaire. Ce sont deux "amis" sur cette photo. Elle a les yeux rivés sur l'objectif. De manière presque sournoise. C'est moche et quasi désespérant comme photo. D'autant plus que si j'étais à sa place... Sauf qu'avec des si on mettrait Paris en bouteille. Mais il ne faut pas le dire. Parce qu'on est pas amié de la même manière. Pour reprendre ce verbe à garder car étant très vrai.

Et là pour le coup ça mérite bien What Sarah Said, encore une fois.


 

<< Page précédente | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | Page suivante >>

Créer un podcast