Vendredi 23 janvier 2009 à 18:51
Et voir les gens passer devant soi. En vous regardant droit dans les yeux. Sans un sourire. Ces gens qui vous fixent durant toute une journée. D'un bout à l'autre de la cour. D'un bout à l'autre d'une salle. D'un bout à l'autre de différents mondes. Quand enfin vos regards se croisent et se gardent, il ne se passe rien. Strictement rien. Ca ça fait peur. C'est intriguant et inquiétant. Si la rencontre est inerte, que sera la séparation ?
Vendredi 23 janvier 2009 à 6:51
J'aime bien ces matins où je me lève tôt pour bosser et que j'arrive sur cowblog : 10 connectés. Je ne sais pas ce que ça change, ni ce que ça m'apporte, mais j'aime bien. L'impression de connaître les gens derrière un petit nombre peut-être. Sur ce... La journée va être longue.
Jeudi 22 janvier 2009 à 20:35
C'était déroutant et magique à la fois. Parce qu'autour d'elle y n'y avait que des gens sans sourire, avec des larmes, habillés de couleurs sombres. Qui ne croyaient pas forcément aux mots qu'ils répétaient de manière machinales, qui ne voyaient pas l'espérance tant promise. Et moi quand je tournai la tête vers la gauche je voyais des dessins plein de paillettes et derrière les chants j'entendais les cris des enfants dans la cour de récréation. Alors que faire ? Simplement sourire.
Mardi 20 janvier 2009 à 18:50
Essayer de s'énerver, enfin, de ne pas s'énerver, lapsus révélateur. Ne pas me lever pour aller le claquer au beau milieu de ces gens qui ne savaient pas. Et puis il y a Adélaïde et Manue. Il y a mercredi prochain. Il y a ses regards que j'aimerais connaître. Il y a un "bonjour", un "salut", qu'importe, que j'aimerais entendre. Dis-moi, aujourd'hui, est-ce que toi aussi tu jouais ton propre rôle ? J'ai aimé hier soir.
Mardi 20 janvier 2009 à 18:02
Le vent souffle. Je l'entends à travers le volets. Beaucoup n'aiment pas, moi j'adore. Savoir qu'il y a plus fort que nous, juste là, derrière ces quelques centimètres de briques. Parait qu'il faut vivre fort. Pas forcément vite, mais fort, au moins. Y'a du vent ailleurs, à l'intérieur. Des roseaux ploient et des chênes se brisent. Des arbres qui au moins ne feront pas de mort. Tout est lié, tout se barre, rien n'a pourtant de rapport. Sauf moi peut-être. Au milieu. Et j'essaye de me faire une place, de la tenir. On me donne des coups dans les jambes, mes genoux tremblent. C'est pas tous les jours facile. Mais en même temps personne n'a dit que ça l'était. Alors quand on nous offre une bonne surprise faut pas passer à côté, faut pas la laisser se barrer avec le reste. Je suis en train de courir après. Elle s'enfuit vite. Sûrement qu'elle n'a pas envie de rester et dans un certain sens je la comprends. Ca doit être dur la vie d'un espoir. C'est une incertitude à l'état pur, et pourtant une incertitude qui doit faire vivre. Je croise les doigts pour que personne ne tombe. Je ne sais pas si j'y crois vraiment mais je le fais. Ca ne coûte rien, ou pas grand chose. Au moins le vent dissipe l'odeur des souvenirs.
Dimanche 18 janvier 2009 à 20:52
Elle aurait du laisser un autre post-it :
"Et aussi, n'oublie pas de revenir, chéri."
"Et aussi, n'oublie pas de revenir, chéri."
Dimanche 18 janvier 2009 à 15:53
Dans ma boîte mails qui est aussi bazardée que ce blog j'ai... Des boîtes à Doudous, des Boîtes à Etoiles, des Boîtes à Garces, des Boîtes à Musique, des Boîtes à Cadeaux, des Boîtes à Clonée, des Boîtes à Machiavélisme, des Boîtes à Hasard, des Boîtes à Elfe, des Boîtes à Photos, des Boîtes à Piano, des Boîtes à Rêves, des Boîtes à Vagues , des Boîtes à Neige, des Boîtes à Frangin, des Boîtes à Serpents, des Boîtes à Vent, des Boîtes à Lilloise, des Boîtes à Belge, des Boîtes à Métro, des Boîtes à Inexistant-Ou-Presque, des Boîtes à Retards, des Boîtes à Fleurs, des Boîtes à Bêtises, des Boîtes à Secrets, des Boîtes à Année, des Boîtes à Chanteuse, des Boîtes à Beauté, des Boîtes à Valentine... Et tant d'autres.
J'ai des sourires pour tous ces jours où il en faut un peu plus.
J'ai des sourires pour tous ces jours où il en faut un peu plus.
Dimanche 18 janvier 2009 à 12:26
Ma grand-mère a quelque chose que les autres femmes n'ont pas.
Ma grand-mère est une rose d'un rose qui n'existe pas.
Ma grand-mère est une rose d'un rose qui n'existe pas.
Dimanche 18 janvier 2009 à 0:41
Les choses avançaient, avançaient, avançaient, à un rythme infernal. Et alors qu'elle avait parfois envie de chanter "for the first time I can say that there is not enough time" elle commencait très paradoxalement à avoir peur de cette vie qu'elle menait aux temps futurs. Mais après tout, qui cela dérangeait ? Sans un minimum de peur il n'y avait plus d'excitation, il n'y avait plus ce petit stress piquant qui rendait les fugues plus intéressantes que les simples sorties. Il n'y avait plus la joie de ce noeud dans le ventre qui n'est là que pour disparaître. Il n'y avait plus les paquets de cigarettes achetés "juste pour une fois", pour l'attente sur un quai de gare. Plus de "je t'aime" difficiles à dire pour la première fois. Sans peur l'Histoire n'existe pas. Celle d'un homme, celle d'une femme, celle d'une action, celle du Monde. Sans peur cela deviendrait réellement infernal. Les entrailles resteraient nouées et les paquets de cigarettes fumés les uns après les autres. L'absence de peur n'est qu'une peur perpétuelle. Alors de temps en temps elle se laissait vivre. Au passé, au présent, au futur, qu'importe ! Le temps qu'elle conjugue. Tant qu'elle conjugue. Lui s'était arrêté.
"T'as frappé à la mauvaise porte, c'est pas de la bonne humeur qu'elle cultive dans son cloître étouffé, c'est une perpétuelle confession qui se veut sincère mais qui n'a pas de contenance.
Les Mots peuvent tellement plus.
Ce Blog les briment par le manque d'honnêteté de son auteur."
S'ils pensaient tous ça il ne faudrait pas faire marche arrière : il faudrait sauter.
"T'as frappé à la mauvaise porte, c'est pas de la bonne humeur qu'elle cultive dans son cloître étouffé, c'est une perpétuelle confession qui se veut sincère mais qui n'a pas de contenance.
Les Mots peuvent tellement plus.
Ce Blog les briment par le manque d'honnêteté de son auteur."
S'ils pensaient tous ça il ne faudrait pas faire marche arrière : il faudrait sauter.
Jeudi 15 janvier 2009 à 21:25
En ce moment les épidémies traînent. Je n'ai pas eu de chance, je suis tombée sur ce qu'il y a de pire pour moi : le rhume. Si si, simplement. Parce que le rhume tourne toujours en angine qui tourne toujours en bronchite. Qui traîne et qui traîne, qui m'empêche de parler et de chanter alors que... BREF. NIA. BON.
Salon de l'Etudiant à Lille : peut être intéressant, sur le stand de Presto y'a surtout de superbes affiches à récupérer, idéales pour refaire la déco de sa chambre... Enfin, j'dis ça je dis rien... Mais à bon entendeur !
Une série complète de photos perdue et la lecture des Liaisons Dangereuses. Les projets pour le 28 qui avancent. De l'inquiétude au sujet d'une amie. On verra bien de quoi sera fait demain. N'est-ce pas ?
Salon de l'Etudiant à Lille : peut être intéressant, sur le stand de Presto y'a surtout de superbes affiches à récupérer, idéales pour refaire la déco de sa chambre... Enfin, j'dis ça je dis rien... Mais à bon entendeur !
Une série complète de photos perdue et la lecture des Liaisons Dangereuses. Les projets pour le 28 qui avancent. De l'inquiétude au sujet d'une amie. On verra bien de quoi sera fait demain. N'est-ce pas ?
Mercredi 14 janvier 2009 à 21:37
C'était dégueulasse de l'obliger à choisir. Pitoyable. Tout ça parce que toi tu n'étais pas habitué à la franchise. Et ben j'suis vraiment navrée mais ça n'est pas toujours à elle de s'adapter, je ne le permettrai pas, plus. On a une fille, certes, mais on est aussi père. Faut pas charrier. Les coups de gueule et les cris ne servent à rien. Tais-toi un peu. Arrête de voir le monde comme il voudrait qu'il soit. Assume en somme... Assume avant qu'il ne soit trop tard.La marche arroère ça ne marche pas dans tous les sens, justement.
Mardi 13 janvier 2009 à 23:26
Ne garder d'eux que le meilleur. Leur classe, leur humour, leurs idées, leurs rêves leurs cigarettes, leurs instruments, leurs mots, leurs odeurs, leurs attentions, leurs regards.
Passer outre leurs coups bas, leurs lâchetés, leurs faux-mensonges, mais ne pas oublier.
F.J.R.T.Q.
Peut-être qu'elle est là la solution : ne pas se rattacher au passé. Facile à dire.
Passer outre leurs coups bas, leurs lâchetés, leurs faux-mensonges, mais ne pas oublier.
F.J.R.T.Q.
Peut-être qu'elle est là la solution : ne pas se rattacher au passé. Facile à dire.
Mardi 13 janvier 2009 à 23:02
C'est vrai ça : "arrête de te plaindre" parce que mine de rien, l'autopersuasion ça fait longtemps qu'on a pas essayé. Avec une cigarette à la main un jeudi soir ou un matin avant de reprendre le train. Arrête de penser. "I wish that I could have no more thoughts." Ou oublier. Du pareil au même.
Alors bon. On y va.
Et vous allez là : sinon les petits blonds ne domineront jamais le monde.
Dans cette journée il n'y a pas que du positif. Il y a de belles retrouvailles. Aller à Paris, que je fuyais pour de vieux souvenirs et que je cherche maintenant pour fuir les nouveaux. Ni remords ni regrets, certes. Mais les souvenirs on ne s'en débarrasse pas. Foutu matériaux de construction n'empêche. Voilà pourquoi les gens se droguent, se foutent parfois en l'air : ça paraît si difficile de s'élever. Pour aujourd'hui je me réjouis qu'elle te dise enfin "je t'aime".
Mardi 13 janvier 2009 à 22:47
Le plus dur c'est finalement de ne pas se laisser emporter. Ne pas se laisser emporter par les odeurs qui ramènent les souvenirs, par le lit encore défait, par les pommes qui attendent dans le garage, par les pieds qui restent froids, les envies de cinéma, les concerts auxquels on ira, la musique, trop de musiques, trop de morceaux, les airs de guitare, ceux de piano, la corde à racheter, les lettres, les mots, les sms, le cordon, dis-moi, juste, tu me le diras, ce qu'il est devenu ? Voilà. On y pense et on se laisse emporter. C'est inéluctable.
J'ai trouvé mon ineffable. Qui s'ajoute à tout le reste.
En plus, rah, le con.
J'ai trouvé mon ineffable. Qui s'ajoute à tout le reste.
En plus, rah, le con.
Mardi 13 janvier 2009 à 14:53
Tu vois le mec là-bas ? Dans le coin ? Mais si, celui qui dessine.
En fait il ne dessine pas vraiment. Il fuit. Parce qu'il n'osera jamais venir jusque ici. Ici il y a des filles qui l'aiment, donc il fuit. Ce n'est pas qu'il ne les apprécie pas, on peut même dire qu'il les aime. Chacune à sa manière, mais elles n'en demandent pas plus après tout. Lui préfère s'échapper dans ses rêves, dans les mondes qu'il invente et qu'il raconte. Pourquoi ? Ah ça, je suis la seule à le savoir. Non, je ne le dirai pas. Parce qu'il ne manque pas grand-chose pour que je sois assise parmis ces filles. Du coup j'attends, j'observe, et bien que les adorant aussi, toutes les trois, je n'aiderai personne. Je viendrai troubler le jeu. Parce que c'est mon rôle, le seul qui traînait encore. Dans un coin. Parce qu'on a fini de le dessiner et qu'avec le temps les traits du stylo s'effacent peu à peu. Alors que c'est bien connu : la haine ça conserve. Du moins, beaucoup plus que la reconnaissance.
Lundi 12 janvier 2009 à 17:46
Je mélange les prénoms. Peut-être ont-ils changé, en fait.
=====
Elle eut un sourire rapide. Imperceptible. Que même Clémence était incapable de voir. Qu'elle seule en réalité pouvait connaître.
- Et il est où donc là ton intrus ?
- Dans la pièce noire of course.
- Bâillonné, attaché, yeux bandés ?
- Oui.
- Tu n'as pas eu trop de mal à le neutraliser ?
- Aucun. Ca en devenait déroutant.
Tu m'étonnes... Elle entra dans la pièce suivie de près par sa jeune comparse, elle retira délicatement le bandeau des yeux de l'homme qui les attendait là, visiblement contre son gré. Il lui jeta pourtant un regard dépourvu de surprise, presque confiant. Enfin... Presque. Il était confiant pour être honnête. Elle sourit, d'un vrai sourire pour cette fois et lui ôta son bâillon.
- J'ai failli t'attendre.
- Tu m'attends toujours.
- Pas faux.
- C'est même vrai. Pas eu trop de mal à te faire passer pour un incapable.
- Tu sais bien que c'est une de mes petites manies.
- Petite !! En effet...
Elle éclatait de rire tout en le détachant. Devant une Clémence atterrée : c'était la première fois qu'elle la voyait rire franchement, devant un homme en plus, et de surcroît un homme qu'elle semblait connaître et reconnaître.
- Clémence je te présente... Sous quel nom je te présente d'ailleurs ?
- Gauthier... Mais j'ai déjà eu à faire à cette demoiselle et elle m'a enchantée.
- Clé de bras et étranglement, vous avez, Monsieur, de drôle de façons d'être enchanté.
- Gauthier à toujours eu une certaine part de masochisme en lui.
- C'était pour mieux répondre à ton sadisme récurrent.
Ils se connaissaient. Plaisantaient. "Toujours." Aucune relation n'avait duré "toujours" pour Alexie. Et pourtant... Il était là. C'était la preuve incontestable que Clémence avait fait fausse route.
...
Vraiment ? Tout en riant Alexie voyait bien son air effaré, surpris, choqué même. Oh que non, elle n'avait pas été la seule à la connaître, loin de là. Cet inconnu savait bien plus de choses qu'elle. Mais en fait... Personne ne la connaissait. C'était très bien ainsi. A la différence près que Gauthier le savait, et l'acceptait. Il était pareil. Au fil des années ils avaient appris à ne pas se trouver d'intérêts contraires. Et puis... Une femme ne peut pas tout faire toute seule...
Ils étaient deux tueurs s'étant faits en parallèle.
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Elle eut un sourire rapide. Imperceptible. Que même Clémence était incapable de voir. Qu'elle seule en réalité pouvait connaître.
- Et il est où donc là ton intrus ?
- Dans la pièce noire of course.
- Bâillonné, attaché, yeux bandés ?
- Oui.
- Tu n'as pas eu trop de mal à le neutraliser ?
- Aucun. Ca en devenait déroutant.
Tu m'étonnes... Elle entra dans la pièce suivie de près par sa jeune comparse, elle retira délicatement le bandeau des yeux de l'homme qui les attendait là, visiblement contre son gré. Il lui jeta pourtant un regard dépourvu de surprise, presque confiant. Enfin... Presque. Il était confiant pour être honnête. Elle sourit, d'un vrai sourire pour cette fois et lui ôta son bâillon.
- J'ai failli t'attendre.
- Tu m'attends toujours.
- Pas faux.
- C'est même vrai. Pas eu trop de mal à te faire passer pour un incapable.
- Tu sais bien que c'est une de mes petites manies.
- Petite !! En effet...
Elle éclatait de rire tout en le détachant. Devant une Clémence atterrée : c'était la première fois qu'elle la voyait rire franchement, devant un homme en plus, et de surcroît un homme qu'elle semblait connaître et reconnaître.
- Clémence je te présente... Sous quel nom je te présente d'ailleurs ?
- Gauthier... Mais j'ai déjà eu à faire à cette demoiselle et elle m'a enchantée.
- Clé de bras et étranglement, vous avez, Monsieur, de drôle de façons d'être enchanté.
- Gauthier à toujours eu une certaine part de masochisme en lui.
- C'était pour mieux répondre à ton sadisme récurrent.
Ils se connaissaient. Plaisantaient. "Toujours." Aucune relation n'avait duré "toujours" pour Alexie. Et pourtant... Il était là. C'était la preuve incontestable que Clémence avait fait fausse route.
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Vraiment ? Tout en riant Alexie voyait bien son air effaré, surpris, choqué même. Oh que non, elle n'avait pas été la seule à la connaître, loin de là. Cet inconnu savait bien plus de choses qu'elle. Mais en fait... Personne ne la connaissait. C'était très bien ainsi. A la différence près que Gauthier le savait, et l'acceptait. Il était pareil. Au fil des années ils avaient appris à ne pas se trouver d'intérêts contraires. Et puis... Une femme ne peut pas tout faire toute seule...
Ils étaient deux tueurs s'étant faits en parallèle.
Samedi 10 janvier 2009 à 22:11
C'est tellement con parfois l'envie d'écrire que ça en devient stupéfiant. Comme un paquet de stylo neufs posé à terre sur le nouveau tapis d'une chambre. Comme les ongles qui s'enfoncent pour arracher le carton, comme les ongles qui s'enfoncent dans un dos parce que.Comme un garçon trop beau, comme une odeur qui reste scotchée à vous. Comme un tableau peint par une amie, comme un tableau aimanté où écrire à la craie et afficher des cartes postales. Comme une musique que l'on écoute en boucle, comme un regard trop rapide. Comme une photo que l'on a envie de prendre, comme une promesse que l'on aimerait voir tenue. Comme un anniversaire que l'on aimerait fêter, comme une fête où l'on voudrait qu'il soit présent.
Vendredi 9 janvier 2009 à 19:02
Elle avait parfois envie de sauter. Juste, comme ça. Histoire de voir ce que ça faisait, de s'écraser à terre. Est-ce qu'on s'écrase seulement vraiment ? Va savoir. Ou plutôt non. Reste là toi. Et empêche là d'essayer. Au cas où...