Mercredi 11 octobre 2006 à 16:16

- Tu t'es coupé.

Ce n'est pas une question. Mais bien une affirmation. Il s'est coupé. Juste en dessous du menton.. Et il m'énerve.. il m'énerve. A me mentir. Il me ment par ses paroles, il me ment par ses gestes, seule son expression ne ment pas parce qu'il ne l'a controle pas entièrement.
Hop c'est parti. Il est parti. Il capte plus les sons, il capte plus les sensations, les odeurs, les images. Sauf certaines. Qui, bien sur, ne me concernent pas. Comme cette coupure. Il n'y fait pas attention. Moi je sais quel processus est en marche. Il recommence à se raser. A faire attention. A peser ses mots. C'est la fin. Il s'était installé la célèbre routine. Normal, depuis le temps vous pourriez me dire. Mais là il est en train de casser cette routine. Et je sais que ce n'est pas pour moi.

Dans un sens je me dirai bien d'en profiter. Pendant qu'il joue encore à l'amoureux transit avec moi. Personne ne tombe dans le panneau, et lui premier sait de quoi il  retourne.

Cependant je n'ai pas envie de lui offrir ce dernier mensonge, un mensonge consentit.
Pour garder un bon souvenir de notre histoire ? Je ne crois pas. Il y a eu trop de souffrances avant et trop de bonheurs durant. L'amertume finale prendra ce qu'elle peut de place c'est à dire beaucoup. Beaucoup trop.

J'avais atteint mon Everest. C'est au sommet que je me suis rendue compte que je suis trop faible pour le garder dans mon coeur.





Mardi 10 octobre 2006 à 22:24



C'est une fièvre. Un besoin irrépréssible. Il ne veut pas taire ce besoin d'ailleurs. Il a besoin d'elle, de son sourire, plusieurs fois par jour, à petites doses si il n'arrive pas à avoir autre chose mais il lui faut de son sourire, de son visage. Il guette par la fenêtre, la voit passer dans la cour. Repère la salle. Le son strident de fin de cour retentit, premier dehors il court presque jusqu'au couloir où elle devrait se trouver. Il l'a loupée. Tant pis. Il la voit disparaître dans une rue. De loin. Très loin. Mais c'est mieux que rien. Il regarde sa silhouette s'éloigner jusqu'a temps qu'elle soit complétement invisible. A quelques mètres d'elle il ne l'aborde pas. Elle discute. Il capte chaque mot de sa conversation pour en apprendre plus d'elle. Ce matin il a trouvé le numéro et la lettre de sa classe grace à une feuille qui circulait en étude. D'ici deux semaines il se pourrait bien qu'il ait son emploi du temps complet. Que le hasard fait bien les choses. C'est étrange comme les gens peuvent se croiser souvent dans les couloirs. Ils sont nombreux pourtant. Une bonne vingtaine, au minimum sans compter les escaliers et les divers batiments secondaires. C'est peut être les flux magnétiques qui orientent les élèves, qui font en sorte qu'ils prennent des chemins identiques. Allez savoir.



Mardi 10 octobre 2006 à 22:02

Aujourd'hui tu n'as plus le choix. Tu dois abandonner ce que tu avais commencé et grandir. Grandir c'est bien cela. Ce que l'on peut te présenter comme le verbe fatidique par excellence. On ne te demande pas ton avis. Tu es obligé de grandir. Arrête tes jeux.
Arrête de sourire au monde entier. Oblige toi à ne pas faire confiance à tous avec cette facilité déconcertante. Grandi quoi. Ceux qui se demandent si l'enfance est le plus bel âge ne sont que des doux rêveurs. Leurs rêves ne sont d'ailleurs que les fantômes d'une vie passée dont ils n'ont aucuns souvenirs. Non. Toi tu n'es pas comme ça. Tu vas évoluer. Grandir, pour vieillir ensuite. C'est avoir des responsabilités, des devoirs, des plaisirs qui ne sont pas vraiment enfantins.
C'est contre nature de rester à ce stade de pureté enfantine. Oui. Contre nature est le terme juste.



Mais toi à qui on injoncte de grandir. Ne te dis tu pas parfois que la nature justement n'est pas belle. En tout cas pas tout le temps ? Qu'elle est cruelle quand ça lui chante.  Si bien sur que si, tu y penses. Pourtant le monde, la société autoir de toi, qui est dirigée par des gens qui ne sont pas toi. Qui ne te ressemblent pas, choisie ce que tu dois faire. Parce que c'est dans ta nature.

Alors tu baisses la tête. Tu la fermes. Et tu grandis.
Dans 15 ans tu sera peut être devenu aigre, méchamment bête, mais ce sera dans ta nature. Que peut on y faire ?



Grandis. Ne grandis pas. Rajeunis même.
Toi fais ce que tu veux. Si tu le peux !
1000  Bises Mymy.

Mardi 10 octobre 2006 à 18:07

I'm Waiting For A Superman

Il parlait.. il parlait de sa voix grave et un peu rocailleuse. Une voix comme je les aime  tu le sais. Il communiquait. Là, en face de moi. Avec moi. Pas seulement par la voix, son regard était le plus expressif de tous les regards. C'est moi qu'il regardait. Oui c'était moi. Je n'en reviens toujours pas.  Je ne dirai pas que je sentais ses yeux posés sur moi, comme si je passais une radio. Ce serait mentir. Il ne voyait pas autre chose que moi et les choses brillantes dans ces deux lacs glacés c'étaient ses propres mots. Qu'il soutenait.

Alors sur l'instant tu as la certitude. De ce qu'il dit et de ce qu'il veut dire. Le problème c'est l'après. La réflexion que j'ai pu mener sur toutes ses paroles, sur tous ses gestes.
Je passe d'un immense shoot de joie à la perplexité. J'y réfléchis tellement que le lendemain quand il me parle je le vois à peine. Pourtant, la moindre parcelle de pensée que peux fournir mon cerveau il l'habitait totalement. Si pleinement que je passais complétement à côté de lui.
J'ai l'impression de me retrouver au pied de l'éverest, qu'il y a un télésiège près de moi, et que je choisis de monter à pieds. Imbécile. Imbécile.
Rien ne change. Vraiment rien. Il faut laisser faire le temps. Comme on le dit dès que l'on peut. Comme une phrase qu'il faut caser le plus souvent possible ( qui tient les comptes ? qui détient le record actuel ?)
En tout cas, je ne balancerai pas de portable par la fenêtre, pas de suite du moins.
Pas de crise non plus. Faut garder dans ma tête que ce qui me rend bien. Sinon je suis dans la merde.
Enfin, je dois attendre.


Mardi 10 octobre 2006 à 17:50

Ma vie je ne l'ai pas. Ma vie je ne l'ai pas obtenue. Ma vie personne ne me l'a donné.
Peu a peu je commence à la construire. Chaque victoire, chaque expérience, chaque défaite même est une pierre de plus à l'édifice. Bien sur je connais parfois des problèmes.
 Comme des chutes dans une chorégraphie qu'on pense pourtant connaître comme sa poche. On chute. Et cela paraît tellement bête, tellement insignifiant comme erreur qu'en effet on l'oublie vite. Plus tard on la recommencera. La dessus il n'y a pas de doutes possibles. Entre temps on avance, on continu, on va plus loin. Les chutes peuvent rester sans gravité si on les compense pas une grande avancée. Sinon, on évolue pas. Et qui n'évolue pas régresse.




.. j'ai l'impression que je régresse aussi. Au niveau de l'orthographe. Dites le quand vous le voyez. Je ne me relis pas toujours !!

1000 Bises Mymy

Lundi 9 octobre 2006 à 22:01

Cette église je la connais depuis.. depuis ma naissance.. au moins. Quand ma mère allait y chanter j'allais m'asseoir sur l'autel.. et personne ne me disait rien. Parce que j'étais une enfant adorable paraît il. Blonde comme, oui la comparaison est archi connue, mais on a trouvé que celle là, blonde donc, comme la gerbe de blé que nous pouvions accrocher au dessus de la porte du salon, j'avais deux petites nattes, et une robe. Oui une robe. Et j'allais comme ça m'asseoir près du prêtre à l'endroit le plus sacré de cette cathédrale de foi. On ne me disait rien. C'était beau et innnocent. En tout cas, des années après je pense que cela devait ressembler à quelque chose de beau et d'innocent. Je me souviendrai à jamais de CETTE messe. Précisement celle ci.

" Quand un matin s'ouvre une rose.. au jardin de l'oubli.
Quand un oiseau soudain se pose... sur les arbres endormis.
Ainsi s'éveille la lumière dans ce monde engourdi.
Ma vie est comme une prière, et mon coeur s'y blottit"


Cela faisait des mois, voir des années que je n'avais pas chanté ces 4 lignes, pourtant elles me reviennent toujours. Il n'y a pas besoin de croire pour voir cette beautée dans la mémoire d'une enfant.
Ce jour là, un homme avait enregistré une cassette. Et le soir en rentrant chez lui il l'a écouté. Ma mère chantait, en solo, la plus belle, et en tout honnéteté la seule voix du choeur. Derrière on entendait une voix fluette mais déjà assez puissante, accompagnée du chant d'un oiseaux.
Trois jours plus tard, une cassette dans notre boîte aux lettres. Un mot.

Merci.. à la fée qui chante avec les oiseaux.

Si je dois parler d'une "vocation" pour le chant. Elle vient de là. Si certains n'aiment pas ma voix je n'y peux rien. Mais je travaille. Avec toujours plus de coeur et de sérieux. Parce que je pense que c'est dans mon sang. Rien ne pourra jamais me l'enlever.

Je suis allée dernièrement plus loin dans la chanson, dans les hauteurs aussi, que je n'avais pu aller auparavant. Un alléluia. Où j'ai pleuré, je n'ai aucune honte à l'avouer. Quant à la pudeur elle n'a pas lieu d'être. Donc oui, j'ai pleuré. Et ma voix s'est élevée. Parce qu'elle était pour quelqu'un qui était plus haut que nous tous.



Je remercie les personnes qui étaient avec moi ce jour de m'avoir fait remarqué cela. Je n'étais pas en état. Cependant, si j'ai fait le meilleur pour lui, j'en suis heureuse et fière, même si il mérite mieux que tout ce que je peux lui donner.




Lundi 9 octobre 2006 à 21:44

Si si. Ce n'est pas une blague. La vie est belle. Il ne faut pas se plaindre. J'ai un toit sur la tête. J'ai un plancher sous mes pieds. J'ai des projets. L'orgueil de croire que j'ai un avenir. Même l'eau chaude est revenue.
J'ai des amis qui m'aiment. Une famille qui me soutient et une pléiade de gens extraordinaires à mes côtés. Ce soir j'ai eu des bonnes nouvelles en cascade et pas de boulot. Ou en tout cas pas trop. Moi je dis la vie est belle. Sauf que je retire cette ancienne phrase : "la vie est belle la nuit".
La nuit reste le lieu de tous les cauchemards, de toutes les angoisses. La nuit, les rêves, ne rendent pas non plus les morts. Et voir apparaître Romain mort dans mes songes, rend la chose horriblement définitive et assimilée.
Je ne sais pas pourquoi je vous écris ça encore ce soir. Parce que l'on a encore fait une gaffe ? (non .. le je t'aime Romain ne signifie pas que c'est mon copain, malheureusement, j'aurai de loin préféré)
Non. J'ai décidé que non. Si je vous redis ça ce soir. C'est parce que ce soir je vis. Je tiens ma promesse de vivre pour toi (je voulais dire pour moi.. mais le pour toi à tant sa place que je ne l'enléverai pas) et pour lui. D'ailleurs je veux envoyer ces dernières phrases à quelqu'un.. j'espère qu'il les lira :

Essayer d'oublier, tu les dénigres parce qu'ils le font. Mais essayer d'oublier c'est presque aussi facile que de se complaire dans les souvenirs qui font mal.



Dimanche 8 octobre 2006 à 21:35



Ce soir je n'ai pas d'inspiration. De plus en plus de gens viennent ici pour lire avec nous. Je ne sais pas pourquoi je dis avec nous. Si vous lisez ceci c'est que vous faites partie de ce nous. M'enfin bref, je ne m'arrange pas.
Pourtant, en ayant rien à dire, je ressens l'envie, presque le besoin de venir écrire.
Taper quelques mots sur mon clavier. Et appuyer sur ce fameux bouton "Envoyer".
Je connais des gens qui se livrent totalement sur leur blog. Ils arrêtent au bout d'un moment. Moi, cela vous paraît peut être à petites doses,mais j'ai l'impression d'en dire plus que je ne l'avais jamais fait. Est ce pour cela que j'ai cette désagréable sensation de sans cesse me répéter ? N'hésitez pas s'il vous plait à me faire part de vos remarques, suggestions, avis. Je voulais cet espace comme un espace de partage.
L'impression d'être la seule à pouvoir parler s'installe en moi. Si mes textes ou mes images vous touchent dites le, je vous en supplie presque. Pour que je puisse savoir si mes mots sont ou non jetés à un vent autre que le mien.
Avant je faisais des efforts pour donner des couleurs. Maintenant il y a juste ce que j'ai envie de mettre. Je me force encore à essayer de ne pas me répéter dans les polices. Mais pourquoi ? Je me pose la question. Je dois apprendre à ne pas vouloir contenter des avis inaudibles.
 

Qui se souvient du début ? Des premiers articles. Des premières chansons ? Quand le fond était bleu. Quand le fond était indien. Quand le fond était noir. Celui qui est resté longtemps. Celui à cause du quel je dois encore éditer des vieux articles et ce n'est pas fait.


Encore 1000 Bises.
De la grande mymy. Bien petite décidement.

Dimanche 8 octobre 2006 à 14:47

 Le loup. La peur du loup. Le grand, le méchant, le sombre loup. Il était dans chaque histoire, dans chaque moment de calme elle le redoutait puisque l'elle savait qu'il allait arriver. Alors elle se blotissait dans les couvertures, se roulait en boule dans le grand divan mauve, se pliait presque entre les coussins, et puis fallait aussi se trouver le point de chaleur auquel elle se cramponnerait quand la peur sera la plus forte.
Mais comme tout les enfants, du haut de ses 6 ans, elle aimait cette peur. Et lorsque nanou lui annoncait qu'elle allait conter une histoire, on pouvait lire dans ses graves yeux noirs
la peur de l'inconnu de ce loup si redouté parce qu'invisible, quelqu'un la connaissant bien pouvait toutefois également apercevoir cette minuscule étincelle ancrée si profondément à l'intérieur de ses pupilles, ce passage du plaisir parce qu'il faut continuer d'écouter l'histoire, ne pas arrêter, elle tremble, elle pleure presque mais elle continue. Ce n'est pas juste se battre contre le loup d'attendre la fin de l'histoire, au moment ou il sera battu. Non. C'est aussi repousser ses limites d'enfant, de petite fille par dessus le marché, de poser un pied timide dans le monde du presque adulte. Elle le sait cela. Inconsciemment. Mais elle le sait.

Samedi 7 octobre 2006 à 22:37

Mon blog est "nominé" dans un concours ici
Si vous vous sentez l'âme d'un bon samaritain !

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Ce soir j'avais envie d'être avec toi. Je ne sais absolument pas pourquoi. Envie de me prendre ton regard dans la gueule. Comme on prend une vague. Je ne sais pas si tu connais ces vagues. Celles qui fouettent ton dos parce qu'elles sont poussées par une énergie que rien ne peut contenir.
Tu vois avec toi la situation est sensiblement identique. Les décharges d'émotions sont trop fortes. Nous ne pouvons être amis sans vouloir plus.
Et nous ne pouvons n'être qu'amis sans devenir ennemis.
Personne n'a la solution au problème. Faudrait pouvoir s'aimer. Trop de passé cependant pour que cela soit possible.
Le pire c'est que chaque mot, chaque expression, chaque geste, chaque note, nous ramène l'un à l'autre


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Être dans tes bras et ne penser à rien. Sans te voir. Sentir ton odeur et ta présence, cela me suffit amplement. Se dire que demain toi tu t'en foutra. Donc je pourrai en faire de même.
Ne garder que les bons moments. Ne pas donner d'existence aux mouvais. Aucune existence permise pour les défauts non plus. Ce n'est pas de l'aveuglement. C'est l'omission consciente et voulue de ce qui pourrait gacher les choses.


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Parler durant des heures. Comprendre les sentiments. Se passer au scanner l'un l'autre. Refaire le monde. Prévoir l'avenir. Se projetter en avant. Rire de nos anciennes bêtises. Le cynisme et l'ironie sans cesse au bout de nos lèvres. S'évader dans des mondes construits de toutes pièces. S'en échapper. Pour pouvoir les retrouver plus tard, toujours plus beaux.
Détruire ce qui nous enferme. Parce que si on ne peut pas le faire dans la réalitée, on peut au moins se défouler dans notre imaginaire. Mais distinguons nous encore vraiment la réalité de l'imagination ? La séparation est trouble.


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"TU VAS TE BRULER LES AILES, OU TU DEPASSERA LE SOLEIL"

Toujours pas fini.
Manque de temps.
Merci pour toutes vos visites.
1000 Bises Mymy

Vendredi 6 octobre 2006 à 14:27

Le voyage des secondes.

Durant la semain du 25 au 29 septembre, les 5 classes de secondes sont parties à tour de rôle en voyage .à travers la bourgogne lointaine. voici donc quelques unes de nos péripéties.

Après être arrivé, il faut le dire pas très réveillés au lycée, nous sommes enfin partis vers notre premier lieu de découverte (néanmoins les 2h30 de trajet mériteraient aussi d'être développées). Nous sommes donc arrivés vers 10 heure aux caves de la maison Pommery, célèbre pour son champagne mondialement connu. La visite fut quelque peu rafraîchissante avec une température maintenant aux alentours de 12°, mais non moins intéressante. La seule chose que nous avons pu regretter c'est bien l'interdiction de déguster le champagne, contrairement à nos professeurs !

Pour retrouver le soleil et la chaleur nos nous sommes dirigés vers Reims où nous avons pique-niqué et admiré la cathédrale.

L'après midi s'est elle déroulée à Troyes, là bas nous avions quartierlibre et en avons pleinement profité !

Enfin, nous sommes une nouvelle fois remontés dans le bus pour rejoindre l'auberge qui allait nous acceuillir pour la nuit. La soirée y fût vite passée, entre baby foot pour les uns, jeux de cartes et tennis pour les autres. Est il utile de préciser que la nuit fût brève et agitée ??

Un autre jour ue autre époque, au programme de la deuxième journée, à l'époque du roi Saint Louis, nous avons admiré la construction du chateau fort de Guédelon.

Jeudi 5 octobre 2006 à 23:10

Tu as vu le jour se lever ce matin. Dans la fraîcheur des premières heures d'hiver tu as senti quelque chose changer. Une perception différente. Une odeur que ton nez n'avait pas sentie depuis longtemps mais qu'il a immédiatement reconnue.
Tu as les nerfs à fleur de peau. Aux deux sens du terme. Ce n'est pas le moment de te déranger, mais il n'y a personne pour même penser à le faire.
Tu éprouves chaque sensation avec une sensibilité, une finesse que je n'arrive pas à retranscrire. La marche silencieuse que tu avais démarrée se poursuit. Les muscles tirent, et le souffle arrive brulant et glacé à la fois dans ta poitrine. Sans t'avoir vu, tu connais ton teint blême, tes lèvres gercées et tes doigts abimés par l'effort de la veille. Tu connais par coeur cette silhouette, sombre, énergique, et solide qui est la tienne.
Les voitures passent. Comme des moments d'hésitations dans le calme glacé de la campagne. Des moments où la frontière entre l'intérieur de ton esprit et l'environnement extérieur, essaye de se marquer clairement. Cela ne dure jamais longtemps. Le silence est le plus étouffant de tout les sons et le bruit des moteurs n'échappe pas à la règle.
Quand tu arrivera à l'endroit vers lequel tu avances si rapidement dans ta lenteur candide, tu devra quitter ce monde. Ou plutôt quitter le monde. Stopper cette cohésion, cette fusion parfaite entre toi et .. le reste.

 






A finir.

Jeudi 5 octobre 2006 à 22:52

Ne cherche pas à te faire plus grand que ce que tu n'es. Car tu n'es qu'un code barre. Une série de chiffres en dessous d'une série de traits plus ou moins épais c'est tout. Pourquoi se prendre la tête à chercher une existence ailleurs. Un code barre a bien assez de questions existencielles à se poser.
Les chiffres sont ils disposés aléatoirement ? Répondent ils à des critères de choix bien précis ? Correspondent ils à un certain trait ?
Un code barre peut il seulement penser ? Ne peut il seul pas par ses marques noires nous renseigner sur son appartenance à une nature, à un groupe, et à un lot ? Reste un code barre. C'est la version simplifiée de ce tout ce que tu penses être. C'est la véritié. Brute, implacable, et tellement évidente que tu ne la reconnaîtra pas. Tu es un code barre.
Et je veux t'archiver parmis une sucession de chiffres qui n'ont aucune signification pour moi. A première vue.



Je suis heureuse d'avoir pu poster après cette maintenance !!
1000 Bises Mymy








Mardi 3 octobre 2006 à 21:37



Tu es une anti conformiste dans la norme.
Mais tu est normale dans ton excès.

Tu es une artiste, intello, folle, douce et enragée.
Mais les gens ne voient souvent qu'une seule facette à la fois.

Tu es complexe lorsque tu expliques l'évidence.
Mais c'est évident que tu comprends mieux que nous.

Tu es une artiste polyvalente, joueuse, ambitieuse et douée.
Mais pour toi tu es une artiste ratée, parce que tu n'arrives pas à la perfection partout.
Il faudra encore t'expliquer que même les muses ne peuvent exceller partout.

Et qu'il est impossible de devenir diva, danseuse, actrice, poétesse, photographe au sommet de son art tout en même temp.
Quand tu aura entendu, compris tu recommencera alors..

Tu es passionnée par tant de choses qu'on s'y perd.
Mais pas la passion, intacte comme au premier jour.

Tu as tellement confiance en toi que tu en deviens fragile.
Tu es si fragile que tu te construits un mur de confiance en toi.

Tu es si forte que les faiblesses deviennent énormes.
Tu as tant peu de faiblesses que les forces deviennent écrasantes.

Tu es fainéante parce que tu as trop de choses à accomplir.
Tu bosses pour des petits morceaux d'étoiles.

Bouge ton cul, décroche la lune.

Mais tu es trop démesurée.
Pas assez à l'échelle humaine.

Pour toi un morceau d'étoile,
C'est un univers pour nous.

Tu arrivera à de grandes choses aux yeux des autres.
Mais qui resteront dérisoires aux tiens.

Tu es grande parmis les petits.
Petite parmis les grands.

Et tu ne t'y fais pas.





C'est .. je sais pas comment dire, un peu trop gentil mais j'ai l'impression que c'est surtout trop vrai.


Mardi 3 octobre 2006 à 18:06

.. une chanson m'évoque un souvenir avec une force telle que je suis incapable de la décrire. J'aime la musique. Bien sur que j'associe, notes, mots, et situations.
Mais cette chanson, ce morceaux là. Il est indissociable. Dans son ensemble. Puisque ce n'est pas moi qui l'entendait à ce moment précis de souvenir. Je ne peut donc pas n'en garder qu'une partie. Je risquerai de laisser une partie de côté. De l'abandonner à d'autres en quelque
 sorte.


Non. Non. Et non.

Cette musique c'est la mienne puisqu'il a choisie en réfléchissant sur ou pour moi, ça le temsp nous le dira.

Cette musique c'est la mienne car c'est celle qu'il écoute dans une nuit qui nous appartient. A nous. A nous seuls.

Cette musique est mienne puisque c'est l'identité, j'ai envie de dire l'entité musicale qu'il a donné à ses, mes, nos émotions, embrouilles, confusions, sentiments, mots de ce soir là.

Mardi 3 octobre 2006 à 18:04

Tu es seul dans ton lit. Pas grand. Ou c'est toi qui l'est trop. Tu as une fièvre de cheval, la narine droite qui coule, la gauche bouchée, ou inversement, alternement aussi, j'ai failli oublier, il y a cette pression pour le moins oppressante sur tes tympas.
T'es pas en forme bien sur. Tu as froid mais tu sens la chaleur qui frappe ton front.
Il faut dire aussi que tu es seul. Tu te sens mal, bien, fort bien, personne ne le sait. Et surtout, personne, je dis bien personne ne viendra avec toi, non pas te consoler, non , remplir le vide qui se fait autour. Vide tel que tu ne peux que te concentrer sur le mal, le virus et/ou autres qui te ronge.

Tu aimerai bien que quelqu'un te prenne dans ses bras n'est ce pas  ?

Qu'on te dise d'une voix douce que tout ira mieux demain. Pourtant demain rien n'ira mieux. Si tu n'es plus malade tout les problèmes auxquels tu réfléchis maintenant que tu es d'humeur noire, seront encore là. Tu n'y peux rien. Les idées noires attirent les idées noires.



J'aime pas quand cowblog est en maintenance.
On est passé à coté de beaucoup de choses hier soir.
Ce texte aura une suite, enfin, comme toujours, peut être.
1000 Bises Mymy


Dimanche 1er octobre 2006 à 21:03

Petite découverte d'un petit film, réalisé avec 2000 photos, et franchement je dis respect. Bon certes il y a certains plans que j'aime pas des masses, pour moi ça gache un peu la poésie de la chose mais bon.




Between_300k
envoyé par kezox

Dimanche 1er octobre 2006 à 20:50



Je dois vraiment réussir à aller à Lille 3000.
 Une manifestation de cette envergure, pas trop loin de chez moi et sur l'inde.. Si j'y vais pas
maudissez moi !!

Dimanche 1er octobre 2006 à 19:44

"Dance is movement, is action, and like all action, it reveals us to ourselves in the doing"

Gabrielle Roth



J'aime danser avec vous. C'est un tourbillon dont je ne voudrai jamais voir la fin, le repos. Je finis par avoir mal aux pieds. La tête qui tourne, les bras qui tirent. Ce n'est pas l'habitude qui me manque non. Peut être le plaisir que j'y prends ? Les gens. Ah ces gens, pourquoi j'en parle ? Je ne pourrai pas cesser un instant de les voir ? Je présume que non. Les gens donc, continuent de nous observer. ( Je pense que je viens de trouver ma solution, je ne les verrai plus quand ils cesseront de me regarder eux aussi, c'est à dire jamais.)
Nous le savons. Et ne sauront ni ne voudront savoir autre chose. Pour l'instant on danse. Je en suis pas sure que nous écoutions seulement la musique. On se laisse aller grace aux vibrations, qui sait ?
Promettez moi que nous recommencerons. Tout oublier. Juste en dansant. Je ne vous connaissait pas encore il y a de cela 30 minutes. De vos pas, de vos gestes j'ai l'impression de vous découvrir.

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