Lundi 3 septembre 2007 à 10:34
Dimanche 2 septembre 2007 à 21:26
Plus tard, on vit la princesse en photo, dans une belle robe beige, avec de longs gants... Il faut dire que cette princesse là n'avait pas trouvé de suite le bon prince.
Mais ça n'était pas grave, elle l'a trouvé après, c'est l'important.
Et cette princesse là je l'ai re-connue des années plus tard. En fée, hyperactive, jouant du piano et dansant.
C'était une princesse qui donnait des cours de français, corrigeait des interrogations.
Elle avait trente élèves. Et un fils.
Depuis la famille s'est agrandie.
Dimanche 2 septembre 2007 à 18:21
Prenez ensemble une minute pour réfléchir. Une minute.
Avec un joker : Antigone. Une main.
Dimanche 2 septembre 2007 à 17:57
Je ne dois m'attendre à rien. Je ne suis pas en mesure d'attendre quoique ce soit. Je suis pour l'heure incapable d'exprimer un avis, un souhait, une opinion. Alors je fais semblant.
Comme j'ai fait semblant, j'ai joué le jeu parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Et j'ai fini par m'y faire, m'y prendre à ce jeu sans but et sans règles.
Je voulais lui faire dépasser toutes les frontières, l'emmener en dehors de moi, en dehors du monde. J'ai vu trop loin, ou trop grand : quoiqu'il en soit j'ai échoué.
Alors je suis retournée sans orgueil à mon petit plateau, aux cases bien définies et désormais immuables.
Ce qui il y avait au dehors ne m'intéressait plus, parce que je me suis aperçue avec horreur que cela n'était pas beaucoup plus différent que le dedans. J'ai arrêté de combattre ma propre envie, je savais que sa victoire signerait ma perte. J'ai toujours été comme tout le monde.
Dimanche 2 septembre 2007 à 17:54
C'est étrange de se dire que les conseils et les anecdotes n'étaient que des leurres. Faut-il nécéssairement tromper les gens pour les garder auprès de cela ? Il ne le croit pas. Et attend toujours sa réponse. La peur au ventre.
Ce qu'il ignore c'est qu'elle voit, comme il ne verra jamais. Elle se demande quand elle pourra le lui dire : ses actes étaient vains, totalement vains. Son choix était arrêté depuis longtemps. Ca n'était qu'une comédie, et parfois elle savait que ses paroles sonnaient faux. Mais tellement aveuglé parce qu'il désirait, par son but, il n'avait pas pris la peine de s'en rendre compte.
Le seul indice qui lui restait c'était cet arrière-goût d'amertume qui claquait contre son coeur quand elle esquivait l'avenir. Comment aurait-il pu s'en douter ?
Ce soir ses mains tremblent et l'air de la pièce est glacial. Lui brûle et se sent sombrer peu à peu.
Une lettre. Quelques phrases au stylo noir sur du papier blanc.
C'était peut-être son bonheur qui était en jeu. Il ne pourra pas le reconnaître puisqu'il s'est obstiné à fermer les yeux.
Merci !
N.B.S.F.N.
Dimanche 2 septembre 2007 à 16:37
Dimanche 2 septembre 2007 à 12:34
Comme je n'en avait pas eu depuis longtemps .. un blog, un monde découvert la nuit dernière, au détour d'articles postés tard dans la nuit, ou plutôt très tôt dans le jour ..." Mes jours sont des nuits blanches.."
Vous arrivez sur ce blog. Une musique sublime vous acceuille, dans un décor pas surchargé, bleu, clair, couleur de rêve. Vous apprenez que la créatrice du blog, son âme même, ne connait pas la musique.
Vous savez que vous mettez les pieds dans un rêve. Alors vous y allez tout doucement, de peur d'abimer quelque chose, vous tentez de vous faire discret dans cet univers qui n'est pas le votre mais que vous aimeriez vous approprier.
Vient ensuite le temps des photos, empreintes d'émotions, ce ne sont pas des pixels de couleurs mis bout à bout qui forment des images non, ce sont des clichés de vies, de sentiments. Ca vous touche. Vous n'y pouvez rien et vous n'y voulez rien changer.
Dernière découverte, qui ne se finit jamais, les mots. Qui sont là, posés, bien sages, en ordre, ça ne fait pas de vague, et c'est peut être pour ça que c'est si beau.
Parce que c'est simple. Que tout le monde pourrait faire pareil ou presque si tout le monde avait le pouvoir comme cette demoiselle de se mettre à nu. Et ce faisant de nous mettre à nu.
Même ses commentaires sont un vrai régal, qu'on attend avec impatience, cela fait moins de 24heures que je la connais. Et il m'en faut déjà plus. Je n'ai pas tant envie de vous faire partager. Parce qu'en entrant là bas on à l'impression d'être seul, avec elle et ses mots. Et pourtant ...
Dimanche 2 septembre 2007 à 0:41
Ce blog n'est pas le premier à avoir des problèmes avec le boostage, certains ont même été inscrits contre leur propre volonté sur pareils sites. Et puis de toutes manières, merde, en quoi cela vous concerne ? A partir du moment où les admins et les modos sont informés, que les plus anciens confirment je ne vois pas ce que vous avez à faire ici. J'espère que pour moi le débat est clos parce qu'est vraiment une bien triste manière de passer ses journées.
GMS forever !"
Concernant le boostage du blog Hyugs.
Mais j'en profite pour vous parler un peu de cowblog ces derniers temps. Je vois de deux choses l'une : une recrudescence de boulets, une intolérance en hausse dûe à cette augmentation de ce type de blogueurs casse-pieds tant sur le fond que sur la forme.
Dimanche 2 septembre 2007 à 0:11
Je me dis aussi que je vais vous la mettre. Mais que le 5 je la réenregistrerai. Avec le fameux texte en question. Oui. Pour ça je serai énervée. Pas l'ombre d'un doute.
Après tout, cessons d'être hypocrites. Ca fait longtemps que je n'en ai plus rien à foutre de tout cela.
Et non, je ne sais même pas de quoi je parle.
Samedi 1er septembre 2007 à 23:46
On commence.
On finit.
3 euros pour 1 minute et 24 secondes.
Ce même temps pour avoir beaucoup trop chaud.
23h44 pour se dire que c'est finit.
Depuis le 7 juillet se dire que ça commence.
Tout mettre en bordel.
Avoir envie.
Samedi 1er septembre 2007 à 23:40
Ils ne restent que des éléments, sans aucun souci d'harmonie. Après tout, le lit, on s'en fout.
Du moins, moi je m'en fous. Je sais que je vais attraper en vitesse une longueur de tissu suffisante pour me rouler dedans. Point barre./
En fait, si je m'en fous, c'est peut-être que je n'en veux pas de ce lit là. J'aimerais chaque soir être ailleurs et du coup j'essaye de faire abstraction pour laisser mon imagination reconstruire selon mes envies, selon mes images fugaces. Des souvenirs sensitifs, des morceaux de perceptions pour toujours en revenir au même problème : l'absurdité de ma démarche.
Au lieu de me voir déjà dans mon lit, je prends mon portable, ou je double clique sur son pseudo et vlang, un grand "I love you" dans sa gueule. Après je m'enfuis en courant, ou pas.
Rien ne sort. C'est quoi cette trouille bleue qui s'est emparée de moi ces dernières années ? Avant ma réaction aurait été tellement... Différente. J'ai changé à ce point ? Je savais que j'en crèverais à petits feux de ce mec. Je le savais. Cinq ans après il me pourrit encore la vie parce que je ne l'ai pas laissé la rendre belle. Putain de merde. Et ce n'est même pas lui que je regrette le plus.
Je continue de scier la branche sur laquelle je suis assise. Sauf que moi, pour faire original j'ai au préalable installé une cuve d'acide en dessous. Histoire de faire bonne mesure.
Samedi 1er septembre 2007 à 17:10
Il faut dire que rien ne lui aura été épargné, mais je sais que jusqu'à la fin elle restera digne, classe, souriante et aimante. Généreuse ma grande-tante.
Je revois le piano, ma cousine droite comme un "i" sur son tabouret et les doigts qui courrent sur les touches, ses yeux ne suivent même plus la partition, nous la connaissons par coeur.
Par coeur ce sont elles, Axelle, la grande dame désormais vieille, Sophie, ma mère et moi. Sophie à la main sur l'épaule gauche d'Axelle, chantant comme une eau coule, ma mère quant à elle se trouve à sa droite, appuyée sur le bras du canapé, la guitare à la main, la tête haute et fière, le chant fort et clair, transportée dans des ailleurs que nous ne pouvons atteindre.
Moi je suis juste là, admirative devant ces deux femmes, et puis un peu par cette jeune fille, qui sait faire naître la musique, l'ambiance et les applaudissements au coeur de la famille.
Les mots tournent autour des notes, suivent les sens et les rythmes, se perdent et se retrouvent, comprennent les sens et jamais ne les contournent, sans cesse ce respect et ce voyage qu'on oublie pas. Les voix s'envolent et chutent, comme un souvenir oublié qu'on s'acharne à rechercher, à apprendre à nouveau.
A Mybabou avec tous mes remerciements.
Parce que je vais chanter cette chanson aussi, pour un autre article.
Samedi 1er septembre 2007 à 13:22
J'ai même envie de faire un nouveau design. Ouais, je sais, ça fait peur.
Ce soir il y aura sa voix, à l'autre bout du fil.
Et ce grand tri dans la maison, les papiers officiels qui arrivent, les nouveaux manuels. "Option Science Politique". Ca faisait longtemps que je l'attendais celle-là.
Septembre est là. Je sais au moins le comment.
C'est aussi le mois des vides-greniers.
Elles vous le diront.