Mercredi 12 septembre 2007 à 19:04

C'est aussi oublier la douleur pour n'entendre que la musique, zapper ce qu'il y a autour et entrer en transe. Elle secoue la tête en même temps qu'elle la perd ; le casque est vissé à ses oreilles.
Les sons électros la transportent littéralement, elle se retrouve dans sa chambre à danser comme une dingue, alors que cela n'était pas vraiment au programme. On ne décide pas toujours.
Elle se désinhibe, elle le sait, et profite comme elle se le doit de ces moments, trop rares.
Les jours défilent dans son esprit, et pour chacun elle sait ce qu'elle a à faire. Un mois et dix jours, c'est largement suffisant.



L'héroïne du jour est une petite dame nommée Mireille, nommée Mimi.
Logique.

Mardi 11 septembre 2007 à 21:57

Les mains moites je trembe un peu avant de pousser la porte, d'entre sur scène. Ce n'est pas tant l'enjeu que le texte qui m'effraie, et pas tant le texte que son auteur. Tout cela est très logique. Je ne pense pas que l'on puisse trouver plus difficile à réinvestir, c'est pour cela que je l'ai choisi ; un point d'orgue, une chute royale, une apothéose quoi. Tiens, c'est bizarre ça, j'ai le pied qui bat la mesure, quelle mesure je n'en sais rien par contre. Les mimiques prennent place. Une dernière grande respiration. Je vais jouer.
J'ai rajouté un détail, un seul : il pleut. Et j'ai un parapluie à donner à celle des deux qui sera présente.
Il y a comme une gêne au fond de ma gorge. C'est pas le moment. Et je n'ai personne pour m'introduire. Il faudra comprendre sans le contexte. Ce qui veut dire que je dois être meilleure encore que lui. Dans quoi je me suis embarquée ? Je me le demande. Mais ce putain de texte. Je n'ai pas choisi Antigone.

Ecouter : Fredrika Stahl

Lundi 10 septembre 2007 à 22:16

Je m'en fous et qu'est ce que cela soulage. Je n'ai plus de douleurs au ventre quand je sens les regards des autres posés sur moi, mes mains ne deviennent plus moites dès que je dois prendre la parole. Cette peur d'être jugée à chaque instant s'est évanouie.
Cela vous semble dérisoire. Mais la tranquillité n'a pas de prix, c'et l'âge qui nous l'apprend.
Le bureau est vide et une folle impression de pouvoir m'a envahie. Elle n'est qu'un mirage, j'en ai conscience.
Dommage. J'aurais pu y vivre sans problème.
On ne peut pas m'imaginer, on ne peut pas me posséder, pourquoi vouloir alors me juger ?
PArce que nous sommes tous plus cons les uns que les autres. Oui, ça doit être ça.
Je vais repartir, lentement, en me retournant souvent, et une fois arrivée chez moi je fondrai en pleurs.
Ca ne dérangera personne.

Lundi 10 septembre 2007 à 19:54

Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n'a plus qu'à se dérouler tout seul. C'est cela qui est commode dans la tragédie. On donne le petit coup de pouce pour que cela démarre, rien, un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue, une envie d'honneur un beau matin, comme de quelque chose qui se mange, une question de trop qu'on se pose un soir...
C'est tout. Après, on n'a plus quà laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l'un en face de l'autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur - et on dirait un film dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est plus qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence...
C'est propre la tragédie. C'est reposant, c'est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être pu arriver à temps avec les gendarmes. Dans la tragédie on est tranquille. D'abord on est entre soi. On est tous innocents en somme ! Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui tue et l'autre qui est tué. C'est une question de distribution. Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est enfin pris, comme un rat, avec tout le ciel sur son dos et qu'on a plus qu'à crier - non pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soir, pour l'apprendre, soi. Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir. C'est ignoble, c'est utilitaire. Là c'est gratuit. C'est pour les rois. Et il n'y a plus rien à tenter, enfin !

Antigone, Jean Anouilh.
Dire que j'ai cherché.
Et dire que j'ai failli prendre ton* texte.

Dimanche 9 septembre 2007 à 20:49

S'arrêter. Rester dans le métro.

L'écriture n'est pas fine avec ce stylo. C'est exaspérant. Pas grave. Je vous écris depuis mon ballot de paille et ce sont des souvenirs d'enfance qui me reviennent, courir des après-midi entiers entre les ballots, regagner la grange et s'énerver dans l'édifice de paille. Je finissais exténue, rompue, de la paille dans les cheveux, la salopettes, les tennis, partout quoi.
Aujourd'hui c'est différent, l'édifice a été détruit il y a bien longtemps et avec lui tout ce qui me retenait sur ce terrain. Comme quoi cela ne tient vraiment pas à grand chose.
L'odeur des chevaux remonte jusqu'à moi, je n'ai jamais été dérangée par ces effluves qui insupportent beaucoup, pourtant mon nez est des plus fins. L'habitude, sans aucun doute.
Mon compagnon de jeux s'en est allé lui aussi. Depuis les couleurs se sont encore un peu atténuées.

Quitter le métro. Le rejoindre.

Dimanche 9 septembre 2007 à 14:10

En une semaine :

- voir ce qu'il en est du théâtre, trouver un monologue à jouer pour les auditions (une idée ?)
- voir ce qu'il en est de l'option musique/des cours de chant à St Amand
- reprendre la danse
- voir ce qu'il en est de l'atelier vocal
- voir ce qu'il en est du journal du lycée
- annoncer que je ne pourrai finalement pas faire caté aux 6èmes pour la première fois
- s'inscrire à la médiathèque
- tenter de s'inscrire en tant que bénévole à l'organisation du festival de rock octopus
- écrire une lettre à Bee, une aussi à Colombe
- tenir les blogs

 Et accessoirement, aller en cours, travailler, manger, se laver et dormir.

Reprendre le rythme ça commence à urger là.



Samedi 8 septembre 2007 à 20:18

"On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve."

Denis Diderot, Pensées philosophiques



Il doit bien avoir une place. Même toute petite. Un coin où me caser. Je n'embêterai personne. Mettez moi là, avec deux ou trois jouets. Ou un joli livre, oui, un receuil de contes, ou de poèmes, je serai le silence.
 Le silence d'un enfant enfermée dans son monde. Qui ne veut pas le quitter. Parce qu'il n'y a que là bas qu'elle peut encore entendre sa voix. Et cette voix, elle l'oblige à sourire, de tristesse même. Sourire de tristesse, vous imaginez. Parce que cette voix elle a peur de l'oublier. Alors elle fait tout pour la garder.

Samedi 8 septembre 2007 à 12:10

- De mon côté ça me donne juste envie de me pendre cette histoire à la con.
- Tu regrettes ?
- Non, je suis même assez fière de moi. J'ai réussi à m'effacer, à les faire passer avant mes propres désirs.
- Mais tu trouves que ça coûte cher pour ça.
- Même pas. Enfin, j'en sais rien. C'est vrai si je pouvais au moins savoir ce que cette bourrique a en tête. Ce qui me reste c'est une indifférence mêlée de sarcasmes.
- Toi ça n'aurait pas été pareil...
- Oui, et c'est peut-être bien là le problème. Après tout c'est terminé tout ça, on passe à autre chose.
- Comme tu le sens.
- Tu sais, je n'ai jamais pleuré. Je savais que cela serait ainsi. C'est un juste retour des choses.
- Tu continues.
- Plus maintenant. Tu as entendu parler du festival ?
- Maud, t'es impayable.

Vendredi 7 septembre 2007 à 22:27



Y'a pas à dire : vous n'en finissez pas de me surprendre.
Par contre, je vais râler encore un peu.
Mais voilà, autant de visites, dans autant de pays, et si peu de commentaires...

Aux 4 personnes qui ont laissé un commentaire, comme toujours, ce sont ceux qui ne sont pas visé qui répondent. ^^ Merci !

Vendredi 7 septembre 2007 à 22:05

Un peu de ton sourire. Me mettre sur la pointe des pieds pour te faire la bise. Toi tu ne t'attends à rien, tu ne désires rien, tu te contentes de sourire et d'exister. Curieusement cela suffit à tous. Ou presque.
J'aimerais te voir violent, déçu, triste, autrement qu'avec cette fiabilité qui te caractérise. Je rêve de conversations enflammées, intéressées, dures, fortes, pas de cette gentillesse polie comme si elle était prévue dans ton contrat.
Tu es tellement bien que je crois que tu en deviens inintéressant. Une surface, un mur lisse sur lequel je ne trouve pas une seule prise. Alors je cherche le moindre enfoncement, le moindre caillou qui se serait détaché de la paroi en libérant un espace, aussi infime soit-il.
Non. Tu réfléchis la lumière et seule ton absence peut faire mal, et encore, dans une moindre mesure puisque tu ne fais rien pour que les gens s'attachent à toi.
Mais voilà, c'est peut-être parce que je ne crois pas être les gens, parce que selon les théories en vogues, on tombe toujours amoureuse du contraire du dernier (ne répétons pas les mêmes erreurs), bref, moi je m'attache.

Marie. Parce que vous ne pensiez pas que j'allais en plus d'écrire des suites et de trouver une histoire (comment ça c'est la première chose à faire normalement ?) j'allais vous mettre l'histoire dans l'ordre ???
Bon. A vrai dire je n'ai aucune idée de ce qu'il peut encore y avoir entre deux. Ca doit être pour ça.

Vendredi 7 septembre 2007 à 21:00

Les minutes passaient, toujours au même rythme, enlevant au fur et à mesure l'envie qui restait. Pourtant il fallait continuer à imaginer demain, meilleur que le jour qui défilait, de préférence. Ça n'était pas simple.
Après tout, personne ne sait de quoi demain sera fait. Mais noircir le tableau, devenir pessimiste c'était sombrer.
Le monde semblait s'acharner et prendre un malin plaisir à nous torturer. Le pire c'est bien que nous savions ne pas être à la hauteur, que nous ne pouvions nous dresser Prendre les événements comme ils se présentaient à nous, sans plan ni issue de secours, improviser, composer avec les faits et non pas avec les suppositions ou les espoirs... Voilà les défis que les circonstances déposaient à nos portes chaque matin.
Arrêter de décalquer nos rêves pour peu à peu les construire, véritablement, enfin.
Malgré tout et parfois malgré nos utopies. Dans de telles conditions on apprend vite une chose : que pour s'en sortir il était nécessaire de tomber plusieurs fois, plus bas que terre.

Jeudi 6 septembre 2007 à 22:02

J'avoue sans aucun problème que je suis crevée et que cela ne rime à rien. Je suis complétement vidée. J'attends peut-être de trouver un moyen de m'y faire.
Le mot de passe invité est toujours merci . Alors vous savez ce que j'en pense.
Je n'ai vraiment pas envie de te parler pour me prendre encore une claque dans la gueule ça va, j'ai déjà été servie.

Jeudi 6 septembre 2007 à 21:36


Les migraines reviennent et j'ai foncé dans un mur avec un grand sourire et une étincelle au fond du coeur. Je ne savais pas encore que cela serait un mur.
C'est vicieux ces bêtes là. Et puis cette amère déception lorsque le regard qui nous cherchait ne nous a en réalité jamais vu.
C'était une soirée, une fin de soirée ; il commencait à se faire tôt. On a discuté, un peu, comme ça, nous étions seuls, ou du moins cela revenait au même.
Je ne savais pas trop comment prendre tout ce qui m'arrivait ce soir là, et en très peu de mots tu m'as fait sourire. C'est rare ça. Je me suis demandée que faire pour ne pas briser le charme trop vite. Toi tu as juste été parfait avec une simple phrase, tombée au creux de mon oreille lorsque tu m'as dit au revoir.
Je souris. Mais lors de cette matinée pluvieuse, mon sourire a déteint.
Je ne parviens pas à m'en souvenir, est-ce que ce soir là tu m'as regardé ?

Et après ça, j'ai décidé de ne plus "avoir les yeux en face des trous" de peur d'imaginer sûrement.

J'ai retrouvé Nicolas et la bague en argent.  Rien. Je sais qu'ils ne me hanteront plus jamais.


Mercredi 5 septembre 2007 à 21:52

Nous sommes mercredi soir et j'ai déjà du retard dans mon travail. Si c'est possible.




 [ Je me barre en courant.
D'où vers où je n'en sais strictement rien, mais je me sens courir.
Pourtant, je ne crois pas vous suivre. ]


Mercredi 5 septembre 2007 à 19:03

Arpana : "Celle qui a Renoncé".

~ Dans ma classe il y a vingt personnes, et moi. Dans ces vingt personnes, cinq mecs.
Dehors le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Cette nuit plutôt.
La fenêtre est ouverte et j'entends le bruit du ballon de foot contre le mur.
Le rideau est immobile, il n'y a pas eu de vent ces derniers jours.
Mes mains sont froides, pour changer.
C'était marrant pourtant le cours élémentaire.
Et puis, surtout, à cette "époque" de ma vie, je ne parlais pas anglais.
Cela m'aurait évité bien des déceptions.
Les anneaux d'un classeur claquent. J'ai d'étranges étreintes.
Si, je vous jure, c'est une vie. ~

Contre toutes attentes je pense pouvoir vous annoncer ma guérison. Pure folie que d'avoir voulu attendre. Il est leur mot d'ordre. "Il y a les mots d'ordre, les mots durs et les mots de passe..." Oui. Enfin, je crois, c'est loin. Et pour finir le sac autour du cou. Hein les copains ? On se retrouve en bas.

Un quart d'heure pour prendre conscience de tout ce qui nous entoure.
Je repense à ce cours d'anglais, la question bête : "Que feriez vous si vous deviez mourir dans une heure ?". C'est chercher qui me tue. Alors je préfère me coller une balle dans la tête.

Bon. C'est pas dans l'heure. Mais je me demande si cela ne revient pas au même. Hum. Non. J'ai toujours vécu dans l'ombre sans raison. Maintenant j'en ai une.

Mercredi 5 septembre 2007 à 18:28

Ca sent les vendanges, déjà. Elles sont décidément de plus en plus précoces. En fait, j'ai vu l'automne dès la fin du mois de mai.
Je m'embrouille. Je suis fatiguée. Et les lumières tournent, tournent, s'emportent.  Les phrases passent, heurtent, blessent et se gravent.
Rester là. Comme au spectacle.
Rideau. Noir.

[ Moi je ne veux rien faire. ]




Mardi 4 septembre 2007 à 21:41

S'immobiliser quelques instants pour se souvenir que cela vaut le coup. Se poser et stopper sur une couverture, une expression, un regard, une "". Ne même plus savoir comment réagir.

Un voile se pose sur le monde, il n'est plus teinté que de diverses nuances de fris. Un vide au milieu de la poitrine, la gorge sèche et les yeux trop humides pour quelques cigarettes nocturnes. S'arrêter sur d'infimes détails qui font vivre les gens presque malgré eux.
Dans un univers devenu fade parce qu'il se souvient de ce qu'il a été, parce qu'il regrette et laisse son énergie se réfugier dans de lointains souvenirs.
C'est se relever après un long rêve qui avait semé la confusion dans les esprits. On partage tout, d'une manière ou d'une autre.
Trouver une main qui courre sur le papier avant de comprendre qu'elle m'appartient. Se perdre. Jusqu'à n'en plus se reconnaître, se débattre pour finir exténuées après une bataille acharnée entre moi et moi-même.

Songbird - Coldplay (live)
Martijn

Mardi 4 septembre 2007 à 20:15

Je suis en première ES. Alors franchement, la rentrée...

Lundi 3 septembre 2007 à 21:10



Tu sais, j'ai pensé, durant pas mal de temps d'ailleurs, que tu allais m'apporter quelque chose. Avec le recul que j'ai aujourd'hui, je vois à quel point j'ai été naïve. Tu ne fais pas avancer les gens par toi mais par tes déceptions. En voyant les choses sous cet angle, alors oui, tu as beaucoup aidé. Mais les choses ne devraient pas être ainsi.
C'est trop moche.
Je ne crois plus aux magiciens. Leurs ficelles sont usées, leurs costumes rapiécés. Seul un sourire pris d'un peu de pitié peut désormais naître de leurs jeux. Pour faire cela on ferait mieux d'arrêter.
Ça n'est plus gratifiant pour personne. Désormais cela paraît à tous comme une arnaque ; un mauvais tour de passe-passe.
Silence dans l'assistance. Les rires et les hurlements des enfants se sont depuis longtemps tus. L'ouvreuse ne place plus les gens, et les gamins du voisins ne circulent pas en vendant boissons, pop-corn et friandises...
A croire que la piste, la scène et le chapiteau sont partis avec vous.
Si au moins il pouvait pleuvoir dans cette foutue ruelle, d'un calme accablant.

Lundi 3 septembre 2007 à 19:57

C'est assumer l'ensemble de l'édifice,faire et ne pas montrer sa fatigue. Il faut que je tienne encore. Quelques heures.
Après je me barre de cette maison. Le projet est monté et n'a pas vraiment besoin de moi pour faire des bénéfices.
De plus j'aurais toujours mon ordinateur et je garde les mots de passe. Vraiment. C'est parfait. Quelques heures encore à voir ces mines réjouies, leurs airs d'imbéciles heureux. Je m'en vais les retrouver toutes, celles que j'ai perdu au fil des années pour satisfaire des envies et des besoins qui n'étaient pas
les miens. Oh que oui. Je me remets à rêver. Suivre la trace des souvenirs, vérifier qu'il reste quelque chose, autre qu'un simple muscle qui bat dans ma poitrine. Je me casse ! Enfin ! Devenir celui que j'ai cru être un jour.

Absorbé dans sa future nouvelle vie il ne voit pas l'une des serveuses embaûchées pour l'occasion s'approcher. Elle a en main une simple feuille A4, blanche, pliée en quatre. Simplement en main.

***

Je ne sais pas pourquoi c'est Marie. Ni comment.
Rigole pas J-D, c'est pas drôle. Mais c'est bien ce personnage là. Je crois que je vais dire oui pour les champs'.
Vous vouliez une suite à ça.
Ecouter : les Frôleuses, Louis Bertignac et Carla Bruni.

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