Lundi 3 mars 2008 à 15:14

Une proposition. Un envol. Un flirt. Une renaissance. La concrétisation d'une chimère. Je ne fais pas qu'aimer des fantasmes. Je ne vis pas seulement dans ce mensonge. L'envie d'envoyer des SMS. "T'es toujours sur ton nuage ?""Ah, non. Je suis descendue loiiiiiiiiin dans les Balkans.". Mais j'y suis vite revenue à mon nuage. Maintenant que j'y suis j'ai un peu de mal à y croire. Sauf que voilà, c'est vrai. VRAI ! Et maintenant je sais que j'ai hâte. Oh oui j'ai hâte ! Pouvoir tout partager. Et y être. Plus encore que je ne l'aurais imaginé. Ct'e phrase.

Dimanche 2 mars 2008 à 23:46

Je me sens comme si l'on venait de me remettre un Oscar... Ou une Victoire de la Musique. Voire une médaille Olympique de judo catégorie moins de 70 kgs.




= )



Et je tiens à remercier tout particulièrement Anne, Bérengère, Laure, et  Mylène et  pour leur soutien sans faille.

Dimanche 2 mars 2008 à 22:18

"Quand un matin s'ouvre une rose...
Au jardin de l'oubli.
Quand un oiseau soudain se pose...
Sur les arbres endormis.
Ainsi s'éveille la lumière, dans mon coeur engourdi.
Ma vie est comme une prière et mon coeur s'y blottit."

Je crois qu'il est là mon Dieu. Dans les chansons de mon enfance. Celles que je chantais déjà à 5cinq ans, vêtue d'une robe pleine de couleurs, assise sur les marches de l'autel. Il y avait ma mère au chant et à la guitare. Dans la chorale je connaissais tout le monde. Et Alfred, qui chante toujours les psaumes. Ensuite c'était être enfant de choeur et devoir répéter que non, je n'avais pas l'âge pour manger l'ostie. C'était l'abbé qui m'avait offert un livre alors que je ne savais pas encore lire, et que j'ai lu quelques semaines après. C'était connaître toutes les réponses au caté. C'était et c'est encore chanter. Parce qu'un chant c'est deux prières. C'est le chapelet de ma communion. C'est les chants lors de l'enterrement de Romain. Le baptême de mon filleule, de ma cousine. Dans le désordre. L'animation des retraites de communion. Et Agathe qui chante trop bien. Ma confirmation, et rechercher désespérement une marraine. C'est en revenir à ma première marraine. C'est ne plus voir mon parrain de baptême mais le porter dans mon coeur. C'est mon grand-père, parrain de communion, parce que cela n'aurait pu être personne d'autre. C'est la bougie pour Romain. Ce sont les jeunes avec moi. Wilfried, Cyril, Julien, Emeline, Pierre, Ségolène, Hélène. Ajoutons-y Chloé, Alexis, Jérémy et tous les autres. Avant même Alexandra et Arnaud. Les sorties sous la pluie, la Journée Départementale des Jeunes, l'une des dernières journées passées avec Romain. L'envie aussi, les rires, les amours, les parties de foot, les surnoms et le reste. Il est un peu partout peut-être. Finalement. C'est une grande partie de ma vie. Et de mes joies. Pas tant par sa présence mais parce qu'Il m'apporte, ces gens qu'il me fait connaître.
Sur ce, demain je retrouve Marjorie et je dois renvoyer un mail à Ségolène.



Dimanche 2 mars 2008 à 20:06

Et être bien dans son lit. Ne pas avoir trop chaud, ne pas avoir trop froid. Rester un peu dans son sommeil parce qu'il est beau. Pourtant me réveiller ne me dérange pas parce que la réalité est belle aussi. Mais tout de même, encore un peu de cette douce flemme, de la chaleur des couvertures. 9h35. Il est plus tôt que d'habitude en plus. J'ai toujours la chanson en tête. Je n'ai mal nulle part. Aucun message sur le portable. A part un email. Je souris, la tête enfouie dans l'oreiller. C'est pratique :  je peux rire et ça fait comme un retour. J'éclate de rire, toujours perdue entre les plumes et le drap blanc. Toute la lumière qui passe par le velux. La chambre sent la cire parce que la veille je m'étais enfin occupé de mes meubles. Sur le matelas j'ai entassé des trésors : le ipod, les livres, les miroirs, les cartes, le portable, les fils, les batteries, les boucles d'oreilles... Le clavier lui est posé à terre, de biais. Je refermer les yeux et je bondis en avant. Il ne faudra pas oublier le trépied. Il ne faudra pas oublier les baskets. Il ne faudra pas oublier le DVD. On s'allonge dans l'herbe, le parc près de la tour Eiffel, et on a pas mal à la tête. On aura plus mal à la tête. Jamais. Je frissonne. Je murmure. Tu réponds. Par une question. Je réponds. Je me retourne. Je souris encore. Je repense à la chanson "Raphaël" parce que j'aime le premier album de Carla Bruni.

Il a l'air d'un ange, mais c'est un diable de l'amour,
Du bout des hanches et de son regard de velours,
Quand il se penche, quand il se penche, mes nuits sont blanches,
Et pour toujours... Hmm

J'aime les notes au goût de miel, dans le prénom de Raphaël,
Je les murmure à mon réveil, entre les plumes du sommeil,
Et pour que la journée soit belle, je me parfume à Raphaël...
Peau de chagrin, peintre éternel, archange étrange d'un autre ciel...

Pas de délice, pas d'étincelle, pas de malice sans Raphaël,
Les jours sans lui deviennent ennui, et mes nuits s'ennuient de plus belle.
Pas d'inquiétude, pas de prélude, pas de promesse à l'éternel,
Juste l'amour dans notre lit, juste nos vies en arc-en-ciel, Raphaël...

A l'air d'un sage, et ses paroles sont de velours,
De sa voix grave et de son regard sans détours,


Je vois. Je ne suis pas impatiente. Je ne suis pas jalouse. Plus envieuse. Je suis libre. Mais j'ai hâte.

Dimanche 2 mars 2008 à 12:33

"The Leap Year date du 13ème siècle : les années bissextiles, les femmes qui souhaitent se marier profitent du 29 février pour demander leur boyfriend en mariage."



D'ici le premier anniversaire ça devrait être fun.
Je ne demande pas, j'amène. Je sais pas par contre pourquoi j'ai attendu autant.
C'est pratique les petites soeurs.
Le printemps a commencé le 29 février. C'est pas moi qui le dit, c'est le ciel.

Je me remets à la danse.

Dimanche 2 mars 2008 à 11:01

Parce que j'en remercie encore Charline.
Parce que décidément j'aime ce groupe.
Parce que je n'ai toujours pas trouvé de poster d'eux.
Parce que je suis plus qu'heureuse d'avoir pu faire découvrir cette musique.
Parce que cette chanson me fait penser à beaucoup de souvenirs.
Parce qu'aujourd'hui ces souvenirs ne font plus mal.
J'avance, je chante. Et j'ai même ressorti les demi-pointes.
Il fallait cela en centième "Elle adoucit les moeurs".
Parce que c'est tellement vrai à l'heure actuelle.


"We Looked Like Giants"

God bless the daylight, the sugary smell of springtime
Remembering when you were mine
In a still suburban town

When every thursday I'd brave those mountain passes
And you'd skip your early classes
And we'd learn how our bodies worked.

God damn the black night with all it's foul temptation
I become what I always hated
When I was with you then

We looked like giants in the back of my grey subcompact
Fumbling to make contact
As the others slept inside

And together there
In a shroud of frost, the mountain air
Began to pass from every pane of weathered glass
And I held you closer than anyone would ever get

Do you remember the JAMC?
And reading aloud from magazines
I don't know about you but I swear on my name they could smell it on me
I've never been too good with secrets.
No...

And together there
In a shroud of frost and mountain air
Began to pass through every pane of weathered glass
And I held you closer...


PS : pour écouter la chanson c'est juste un peu plus bas, mais je pense la remettre alors...

Dimanche 2 mars 2008 à 0:48

"On s'est loupé de peu je crois, je ne comprends pas
Que nous deux c'est terminé, que nous deux rien ne va
J'avais tellement envie de toi, tu ne comprends pas non 
Je ne comprends pas non."

 

Tu vois j'ai cette chanson, qui me revient sans cesse en tête. De tout ce que j'aurais pu te dire, tout ce que je ne t'ai pas dit, ou de travers, ou trop tard. De toutes manières, à quoi bon. Tout cela ne sert plus à rien, et je n'ai plus rien à dire. Je me suis accrochée le cœur, et à croche cœur on avance plus, ou de travers. On tombe à la renverse sans trop comprendre pourquoi. Pour qui. Pour toi ?

J'ai les mots qui fuient, tu vois quand je pense à toi, il y a tout qui part en lambeaux, tout qui s'en va, qui s'envole. Je ne sais plus quoi dire, que faire, je n'arrive même plus à réfléchir. Je ne veux pas te voir alors que je le souhaite tellement fort, je veux que tu partes alors que je ne le veux pas, je veux que tu me parles mais je ne fais rien pour ça.

Je voudrais que tu comprennes. Enfin non. C'est trop tard maintenant. Il ne faut pas, jamais, que tu saches, que tu devines. Je suis bien trop attachée et toi bien trop peu. Je fais bien trop attention à ce que je dis ou fais avec toi. Tu le vois mais ne le sais pas. C'est bizarre tu sais. Que tu devines tellement de choses, mais pas le principal, au final. Que tu en saches autant sur moi sans rien savoir. Que tu cherches à en savoir plus sur tout ce futile, alors que tu n'effleures même pas le principal.

Tu vas partir et je ne vais rien te dire, comme d'habitude. Ou si peu et si camouflé que tu ne le comprendras pas. Ou de travers. Comme d'habitude. Tu sais, je ne supporte plus les gens. J'ai du mal. Je deviens de plus en plus susceptible. Oui je sais. Comme toi. Là c'est grave. Je me raccroche sûrement à une image, une idée toute faite, tant pis. On se raccroche à ce que l'on peut, mais même là, l'image vient de se déchirer et je chute. Tant que je ne m'écrase pas, ça ira.

Tu vois, cette chanson. Parce qu'on s'est louper de peu je crois. Mais… Ma vie ne s'arrêtera pas à toi, tu sais. J'aurais des regrets, de ce qui aurait pu se passer peut-être, de ce qui ne se passera jamais. Ça aura été bref, ça aura été comme un souffle en été, en pleine chaleur. Mais je continuerai sans toi. Je vivais bien avant, alors pourquoi pas après. Tu me manqueras, quand même, je crois. C'est tout.

Anonymement moi.

Dimanche 2 mars 2008 à 0:44

Mais j'te kiffe quand même, va.

<3



Et là, je me dis que tu vas me détester ^^.
Sache juste que la revanche n'est pas terminée.
Mouhahaha.

Samedi 1er mars 2008 à 23:09





Un but ? Faire sourire les gens. Et elle y arrive bien. Très bien même.


D'ailleurs, ça me manquait.



















Samedi 1er mars 2008 à 22:30

- Mademoiselle ?

 - Oui ?

- Elle s'était finie comment ton histoire ?

- Oh, ils ont vécu heureux et eurent beaucoup de cartes adhérents (clubs SNCF).

- Alors c'était bien !

- Tu sais, les cartes on les a mais on ne les joue pas forcément.

- Comme une pioche ?

- Comme une pioche.

- Et tu aimerais tomber sur qui ?

- Le cavalier.

- C'est pas aux échecs ça ?

- Si, justement.

[Le Fou Sinon Rien]

Samedi 1er mars 2008 à 22:24

Partir aux jeux européens.
Quitte à s'en faire des trous dans la peau.
Et ne pas regretter son dernier jour.


Hard. A moins qu'il ne soit pas le dernier.

Samedi 1er mars 2008 à 19:30

Chanter. Chanter. Chanter encore. Avoir mes cycles de sommeil totalement décalés. Encore pire que d'habitude. Ecrire. Penser à cet été. Dormir durant un bac blanc de français. Vouloir être à cet été. Economiser. Croiser les doigts. Améliorer la photo des tracts. Sourire. Ne plus penser. Manger au restaurant ce soir. Partir en voiture. Rire devant les voitures. Changer pour moi. Faire du roller. Boire de l'eau. Faire mes abdos. Lire le mail de Chloé. M'excuser auprès de Valérie que je "loupe".  Lire. Sourire. S'allonger sur le lit. Ne pas avoir mal au dos. Chercher son nouveau numéro de portable. Parler à sa soeur. Parler au monde entier. M'en foutre. Se faire frapper les cuisses même. Rire devant la fenêtre. Passer des mouchoirs en papier. Faire des allusions. Nettoyer mon couteau suisse. Serrer les mains. Les mains chaudes. Les mains froides. Non les mains chaudes. Marcher. Faire des projets. Se voir proposer des projets. Préparer les anniversaires. Mais ne plus avoir confiance en la poste (désolée Anne, désolée Bee). Tant pis. "N'envoyez pas de cartes de voeux aux gens que vous aimez... Allez leur présenter vous-même." Accrocher une pub SNCF au-dessus de mon lit. Sonner. Composer. Jouer.  Bousculer. Souhaiter. Organiser. Avoir les poches pleines de paillettes à cause de l'emballage des chewing-gum. Souhaiter bon courage. Croiser les doigts. Faire de l'accueil. Être Grande. Être la fille Ainée. Oublier. Se souvenir. S'excuser. Rire. Boire du jus d'orange. Ne pas dormir. Tout mettre dans le désordre. Parler. Les aimer. Fermer les mains quoi.

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