Dimanche 23 mars 2008 à 18:04

Ton frère. Mon œil. Il ne fera rien du tout ton frère. Il va au contraire arrêter. Arrêter de me regarder. Arrêter de me parler comme si cela coulait de source. Arrêter de venir s'asseoir à côté de moi comme si c'était la chose la plus naturelle qui soit. Mais pour moi ça n'était pas naturel ! Pour moi cela avait représenté un énorme effort. Alors oui, la routine je ne la supporte pas bien. Parce que mon cœur ne la supporte pas bien : ça le rend malade, positivement malade... Snober. Pour ne plus jamais s'arrêter en chemin. Sortir la tête de l'eau. Laisser les souvenirs couler dans le fond. Ce ne sont pas des souvenirs. C'en sont les idées. Des conneries à vous aspirer sans vous laisser la moindre chance de salut. J'oublie comment nager.

Dimanche 23 mars 2008 à 17:29

Écouter Artiste de Lonah, écouter Lonah tout court, "rien qu'une danse", c'est faire revivre tous les souvenirs. La thérapie de groupe avec les filles. Écrire tout, tout, sur des feuilles volantes, les noircir de mots, à l'endroit à l'envers, les diagonales, à l'horizontale, à la verticale... Safia qui m'arrachait le papier des mains, moi qui me précipitait sur une autre feuille, Letitza qui jouait du piano. Safia de mes feuilles noires faisaient des avions, des bateaux, des cocottes...Ça c'était de la thérapie collective. De temps à autres Chris venait et nous jouait un peu de guitare. Il nous observait aussi. Deux filles en train de s'énerver sur des bouts de papier, assises à terre ou sur un lit double, et une autre qui ne voyait plus rien, entière à sa musique. "Les filles, vous faites ce que vous savez faire de mieux. Saf', tu souris et aides, Let' tu joues, et Sar' t'es au milieu." Ils me manquent aussi ceux-là.

Écouter Paris la mort.
"Votre loi, votre âme, votre fierté."
C'étaient les nôtres.

Dimanche 23 mars 2008 à 16:31




Je n'ai jamais dit ici à quel point j'apprécie ce blog. Et la demoiselle qui le tient, à travers les tags et commentaires. Sauf que là j'ai un énorme sourire, pour elle. Tant mieux. Mes plus sincères félicitations...

Dimanche 23 mars 2008 à 16:22



Pâques c'est le mal.
Je n'ai pas la chance de Jordan : je ne résiste pas à ces cochonneries.
Arf.

Samedi 22 mars 2008 à 19:48

Lire Balzac et la Petite Tailleuse chinoise. Lire des romans de manière générale. Acide Sulfurique. Relire mes cours de Sciences Politiques parce que j'aime bien, et puis c'est assez drôle de voir comment les destins se rejoignent. Rappeler Pierre et enquiquiner Charlotte. Être d'accord avec l'autre. L'autre qui a perdu sa place, et tant mieux. Avancer dans "Mademoiselle...". Prendre des photos. Trier les anciennes photos. S'inquiéter un peu pour elles. Me moquer de son frère. Travailler les chansons. Ranger un peu ma chambre. Être tentée et résister à la tentation. Boire de l'eau, beaucoup. Trouver onze euros d'ici mardi. Rire en songeant à jeudi. Écrire en espagnol. Écrire en anglais. Écrire. simplement écrire. Sur les feuilles volantes, sur les carnets. Et sur un nouveau carnet. Ne pas m'attendre. Toujours se laisser le choix. Le voir en ligne et me demande s'il m'a oubliée. Ce serait drôle. Ce serait pratique. Mode "absent". Rester curieuse. Lire Rimbaud. Danser. Écouter Ghinzu. Songer à travailler aussi les chansons de Grease. Parce que qui ne tente rien n'a rien. La question est de savoir si je veux cet avoir. Hum. Mettons que oui.

Samedi 22 mars 2008 à 18:30

Et dans ses ombres se cachaient des notes. Des centaines, des milliers de notes. Sauvages ou apprivoisées, violentes ou douces. Des coups tapés à une porte. Qui veut ouvrir ? Et pour aller où... ? Ces notes étaient dans de drôles d'états, recroquevillées dans les coins, dansantes au milieu du monde, isolées ou serrées les unes contre les autres, comme pour se tenir chaud. De temps à autres elles lui assaillaient le cœur et l'esprit, occupant sans distinction les envies, les sentiments, les peurs, les pensées... Ça n'était pas vraiment cohérent, mais cela n'avait guère d'importance. Elles étaient là. Même lorsqu'elles étaient faibles et effrayées, elles étaient là. Elles comblaient le vide, le vide n'aurait jamais du pouvoir se faire sentir à nouveau. Parce qu'elles sont toujours là, complètement folles et normalisées. Elles se sont fondues dans le paysages, fatalement. Rien à faire. Ces notes sont en train de mourir dans ses ombres qui s'agrandissent.

Samedi 22 mars 2008 à 16:06

Ecrire sur des petits bouts de papier. Imiter l'écriture d'un autre homme. Ne pas laisser d'indice. Déposer ce bloc sur l'oreiller encore chaud. Ne plus le regarder. A l'aube.  S'enfuir. S'évanouir dans la Nature. Les affaires connaissent la marche du monde. Et le monde ne connaît pas la marche de mes affaires. C'est très bien bien ainsi. Surtout ne rien changer. Détourner les yeux. Partir de biais. Mais partir. De peur de rester. Avoir attaqué de front et filer à l'anglaise. J'irai régler mes comptes avec Napoléon un peu plus tard dans la journée.


Samedi 22 mars 2008 à 14:51



Ne pas en crever de fierté.
[Je déteste avoir à sourire sur les photos, alors elle va pas rester longtemps.
Je préviens.]

Samedi 22 mars 2008 à 14:36

¿ Se puede meter la luna en una botella ?

Quiero decir estas cosas de sancíon. Quiero saber la madre del cordero. Sé ya la sobára del fracaso, de la expectativa y estoy desganada. Bohemio de los sueños, intruso emanado un perfume embriagador, así que lo tengo que aceptar por narices, la veridad. Ni fiesta ni narices.
Estás queriendo la chica. Y la chica le gusta te pelar la pava. Para mí, me gusta leer los palabras de nosotros mentiras. El pasado. Ahora ni absente sin culpa y ni presente sin disculpa.

Aficion ciega razon.
[L'espagnol me manque.]


Vendredi 21 mars 2008 à 19:18

Être celle qui lui ressemble mais pas vraiment. Je ne veux pas d'assimilation. La différence est une bien belle chose. Les ressemblances aussi mais dans des cas particuliers, de manières générale c'est à petite dose. Laisser les réflexions et les piques glisser sur moi. Je m'en fiche. Qu'ils me laissent, tous. Tous ceux que j'aime et déteste à la fois. Parce qu'ils détruisent mes journées en même temps qu'ils les rendent supportables. Une bonne raison de se battre. De prouver et de se prouver qu'on peut être au-dessus de cette médiocrité ambiante. C'est l'orgueil et l'égoïsme. Le cynisme et l'indifférence. Ce qui vaut mieux que la méchanceté, bête et sans raison aucune. Pourtant les sourires sont donnés sans compter, les coups de main aussi. Sauf que voilà. Changer l'opinion des gens c'est leur dire qu'ils ont eu tort. Beaucoup ne l'acceptent pas. Je ne leur en veux pas. Toujours un souci de bien faire.

Vendredi 21 mars 2008 à 7:38

C'est différent. Finir sa nuit à quatre heures trente, regarder un peu sur quoi portera l'interro. Se dire que ce soir il y a la cérémonie d'intronisation. Songer à ce qu'il va falloir mettre, au service que je vais faire et déjà avoir la flemme. Ne pas penser au DS de maths de demain sinon c'est la catastrophe. Faire des rêves étranges, de derrière la mairie, où il y a les gens du lycée et un air de Debout Sur Le Zinc pour marquer les temps. Me lever malgré tout à 6h30 et déjeuner, plus pour me réchauffer.. Aller prendre ma douche. Rire. Et garder ce rire au creux de la gorge, entre les deux cordes vocales, la place n'est pas bien grande mais il n'en sera que plus vrai. Peut-être. Je vais bien. Je ne suis pas beaucoup sur l'ordinateur mais je vais. Si je n'écris pas beaucoup ici, j'écris beaucoup ailleurs. Sauf que les mots ont trouvé quelqu'un vers qui aller.

Jeudi 20 mars 2008 à 19:46

"Quand les limites s'effacent, entre le réel et l'irréel et qu'on peut passer librement de l'un dans l'autre, le premier sentiment qu'on éprouve, contrairement à ce qu'on croit, est le sentiment que la prison s'est rétrécie."

Jean Giono.
Le Hussard sur le toît.

Jeudi 20 mars 2008 à 14:56

Il n'y a pas de plus grande surprise dans la vie. Un rayon de soleil et le sourire en coin. Se réveiller... Non, ce n'est pas un réveil. Naissance, plutôt. On dit toujours qu'il y a deux naissances dans la vie. Celle là reste la plus belle de toute même si elle manque terriblement d'innocence. Après tout rien n'est plus innocent. Les arbres eux-mêmes n'en oublient pas le passé des larmes et des cris. Le printemps pour décor, se prendre pour un bourgeon qui éclot. En oublier le Nord et le Sud, après tout ça reste bien subjectif. Regard différent, soupirs et sourires. Le monde tourne, les vies passent et pourtant celle-ci semble, au contraire des autres, s'arrêter, être en suspend.

Jeudi 20 mars 2008 à 11:05

Ce bus. Beaucoup de place. Les nuages qui ne couvrent pas le soleil. Le ipod et le casque. Yann Tiersen, archi-connu mais efficace. Bientôt la fin du carnet orange. Lui aussi. Stylo bleu. Le portable sur le jean. Appuyer ma tête contre les rideaux. Leur faire les poches pour rassembler 5€. Jouer trop bien la comédie pour Richard. Rire. C'était avant de monter ça. Je suis bien dans le bus, la tête sur les rideaux. Découvrir un paysage que je connais déjà. Pour changer d'yeux et imaginer. Avoir les cheveux en bordel. Avoir et être. L'indissociable. La réalité et le rêve. Le surréalisme.

Ecrit hier, à 13h.

Jeudi 20 mars 2008 à 10:53

Histoire... ou pas. PAsser beaucoup trop de temps sur un truc beaucoup trop siumple. S'emmerder royalement. Avoir lu le poly lundi. N'avoir lu que la fin du film. N'avoir aucun cours sur le sujet et savoir tout de même. Ils sont sympas pourtant. Mais ça ne suffit pas. La faute à qui ? Personne. Enfin, moi quoi. Film. Blablatage. Chanson. Ca ne me suffit plus. Frustrée ? Pas réellement. Trop emmerdée pour l'être. La belle époque. Bien sûr. Y'a beaucoup de choses dans mon agenda. Pas autant que dans mon portable mais plus que dans les cours. Se faire sacquer. En avoir marre. Arrêter de répondre aux attentes des gens qui ne répondent pas aux miennes. Qu'importe qui ils sont.

Mercredi 19 mars 2008 à 20:48




Parce que.

Mercredi 19 mars 2008 à 19:16

"Bonjour,

Nous avons eu récemment le plaisir de vous accueillir sur notre stand à l'occasion du Salon de l'Etudiant.

Nous vous en remercions et espérons pouvoir vous recevoir à 3IS lors de notre prochaine journée Portes Ouvertes, le samedi 29 mars, de 9h30 à 18h00. Vous aurez ainsi l'occasion de mieux découvrir notre école, ses locaux, ses moyens pédagogiques, ses formations, son équipe d'enseignants, ses élèves en formation et son environnement.

Des conférences et points rencontres seront animés par l'équipe dirigeante et les acteurs de la pédagogie, des professionnels de l'audiovisuel (production, réalisation, image, son, montage, multimédia, etc.).

No Nos étudiants vous feront visiter l'établissement et vous donneront toutes les explications souhaitées sur nos équipements et locaux techniques : salle de projection, plateaux de tournages, régie vidéo broadcast (mélangeur haut de gamme, magnétoscopes numériques et nombreux équipements), studios son numérique et infrastructures de prise de son, de mixage et de diffusion, salles de montage film et vidéo, régies de post-production, etc.

Vous assisterez à la projection de réalisations d'élèves, dont certaines plusieurs fois primées lors de festivals. Une exposition-photo sera mise en place.

Vous pourrez également observer la réalisation de tournages vidéo et films et la production sur notre plateau multi-caméras d'une émission musicale, entièrement prise en charge par les élèves dans les conditions du direct. Nous répondrons à toutes vos questions : enseignements dispensés et qualité de notre pédagogie, concours d'entrée, titre délivré, enjeux de nos métiers, stages et insertion professionnelle, etc.

 
A très bientôt !


L'équipe 3IS

Institut International de l'Image et du Son"

Mercredi 19 mars 2008 à 16:03



Je me pose une question.
Pourquoi les gens semblent vouloir à tout prix croire que mon lit est bordélique ?
Y'a pas grand chose pourtant.
Juste l'indispensable. Ou presque.

(Et le pire c'est qu'il y a souvent d'autres trucs encore qui traînent. Genre, le casque, l'ipod, les bijoux, le trieur, les dicos, les CDS, le portefeuille....)

Mercredi 19 mars 2008 à 14:07

Elle a trouvé la manière parfaite. On pourrait au moins lui laisser ça. Et puis la danse. Cette envie furieuse de chausser ses demi-pointes et de danser. Dans le silence. Ce serait fort joli, elle en est persuadée. Le silence habite les rêves. C'est vrai ça : elle fait des rêves silencieux. Mais elle trouve cette absence de bruit fort désirable. Elle la désire d'ailleurs. Le reste avec. Il faut encore trouver la patience. Le gris qui va avec le noir. Le moment qui va avec le sentiment. La bonne réponse pour la bonne question. Le couloir. La sortie. Le grand air. La feinte. Le jeu. Le risque. S'élancer vers ce qui risque d'être la plus grande de toutes ses aventures : la révélation.

Mercredi 19 mars 2008 à 13:54

Elle est...

Bee.

Ma Valentine.

Jamais.

Pour personne.

Du Rimbaud.

Du dessin.

De la musique.

Des étoiles.

Des sourires.

Des touts.

118 jours.

Et un très bel anniversaire...

Rien de plus parce qu'on se répète. Mais elle le sait.

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