Mardi 18 mars 2008 à 20:43

20h36. 21h00. 21h00. C'est pas compliqué de vouloir 21H00 !
Non. C'est pas compliqué. Il n'y a rien de compliqué. C'est ça qui est génial. Tout se passe, normalement. J'ai peur pour des conneries, semblerait-il. Et je me trouve incapable d'écrire quelque chose. Enfin. D'écrire. Dans le sens où écrire serait ce que c'est depuis toujours sur ce blog. Ce blog. Mon œil. Faut que je m'arrête. Ça devient grave. D'autant plus que je n'ai absolument pas envie de m'arrêter. Ou peut-être pour prendre quelques photos. Qui t'es pour ? Je connais la réponse. Je suis omnibulée. Vivement demain. Des sourires en cascades. Rendre service à Lucas. M'ennuyer. Faire rire Jonathan. "Qu'est ce que tu fais ?" "Pardon ?" "Oh rien, Margaux en cours, j'aurais pas du demander." J'envoie des sms.

Mardi 18 mars 2008 à 20:24

Je n'écrirai pas encore ce soir.
J'ai comme un besoin urgent de réviser ma géographie.
Ou mon histoire.
Je sais plus moi.


Mardi 18 mars 2008 à 19:35

Lille/Montpellier.
Montpellier/Paris/Nantes

Y'a plus qu'à tenir jusque là. Et puis acheter les billets. Le reste aussi. Je suis profondément heureuse, là maintenant de suite. Ça ne se décrit pas. C'est juste... Wouah. Ceci est mon mille huit-centième article, et je n'aurais jamais pu trouver mieux, même en cherchant longtemps. Je cherche depuis deux ans.

Mardi 18 mars 2008 à 18:15

Sept choses sur moi... Ok. Sauf qu'il faudrait que je trouve des choses nouvelles à vous dire. J'essaye.

1°) J'adore les parfums. Je l'ai déjà dit, au passage, mais il y a deux ans de cela.

2°) J'aime beaucoup les adages. Et autres citations. J'ai d'ailleurs un carnet que je remplis chaque jour.

3°) Depuis quelques jours j'apprends à apprécier le réveil. Je suis une réveilleuse parfaite. Hem.

4°) Mon nouveau surnom est "La voix du Nord".

5°) Je peux m'endormir sur commande (très, très mais alors très pratique !).

6°) L'affirmation précédente n'est vraie que lorsque je ne suis pas insomniaque.

7°) Je suis extra-sensible.

Taguer sept autres ? Ok. Mettons...

Parce qu'elles sont (de) la Ligue des Demoiselles Extraordinaires et plus :

MymY (peut-être n'aura-t-elle pas besoin de se creuser beaucoup la cervelle)
Lady (parce que c'est ma comparse machiavélique)
Bee (parce que c'est demain son anniversaire)
Anne (parce que son anniversaire c'est dans six jours)

Parce que j'aimerais en savoir toujours plus :

Laurine (et qu'elle écrit quoi...)

Parce que :

J-D (et au moins il réfléchira, puisqu'il n'a pas voulu le faire pour moi)

Mardi 18 mars 2008 à 14:12

Me prendre une tape derrière la tête par mon prof d'anglais parce que, oui, j'envoie des sms. Non mais. Ce prof est génial. M'enfin. C'est drôle de capter des conversations, des murmures qui me concernent alors que je n'aurais pas du les entendre. C'était tout le but de la manoeuvre. Et ça m'a fait plaisir.

~ Je ne sais pas comment elle va le prendre. Je me mens là. Je sais très bien comment elle va le prendre. C'est juste que je n'ai pas envie de visualiser la scène. La vague impression d'avoir trahi quelqu'un. Peut-être elle. Peut-être moi. Je reste dehors, j'ai besoin d'air frais. Les gens pensent comprendre et je me sens stupide à expliquer.Pourtant je suis touchée qu'ils veuillent faire cet effort. Et l'autre que je suis censée rappeler. Non, ça ne va pas être possible. Je veux te voir. Le téléphone c'est trop simple. Tu sais pertinnement que je ne te dirais pas tout ce que je veux et ce je dois te dire. Je n'ai jamais vraiment été une rêveuse. Plus une menteuse. Ca permettait de garder les yeux grands ouverts tout en voyant autre chose. Là, quand je rêve mes yeux se ferment. C'est bien aussi. Mais j'écris moins. J'ai décidé de faire passer ma vie avant mes mots. Du moins pour quelques temps. De s'habituer probablement.

Lundi 17 mars 2008 à 21:42

J'ai la tête pleine de coquelicots. Il ne faut pas me demander pourquoi. J'ai aussi des notes et des mots qui se faufilent dans mes pensées. Elles s'amusent et jouent à cache cache. Pourquoi pas. Ca me fait fourire. Fou rire. Pour sourire. Comme quand j'étais petite, avec un cheveux sur la langue. Beaucoup plus que le léger que j'ai encore parfois. Il est là mon troisième lapsus de la soirée. Fourire. Mais je le trouve joli. S'en fiche. Et trouver le reste joli. Je retourne dormir. Je retourne rêver. Je vous prie de ne pas m'excuser.

Lundi 17 mars 2008 à 20:07

- Comment fut ton week-end ?

- Oh, j'ai bu des litres d'eau, mangé quelques bouteilles, défoncé mon crédit, dormi trop et pas assez, squatté ma chambre, eu très peur...

- J'aurais du venir te chercher toi, je le savais.

- Mais non va !

Éclater de rire et me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser la joue de ce grand duduche. Lui dire que je préfère rentrer chez moi en bus, puis à pieds. Voir ses regards, sourire à s'en fendre les joues et oublier de lui en vouloir. Pourquoi ? Pour rien. Alors bon. Je lui avais dit que je ne pouvais pas expliquer. Alors on n'a pas expliqué. On a continué, on a fait les cons et puis on a fini par rentrer, trempés.

Lundi 17 mars 2008 à 18:05

Ecouter Lonah. Avoir des bribes de paroles en tête. Des années après.

Ecouter Catin d'harmonie. Toutes les autres aussi. Mais catin d'harmonie.

 

Approche toi un peu
Viens la contre mes yeux
Que je t'apprenne pourquoi bientôt je serai reine
De ton désir comme de tes soupirs
Je viens caresser tes lèvres de mes sourires
Viens ressentir ce que j'ai de meilleur
Toi qui veux m'approcher, tu ne toucheras que mon malheur
Suis donc ces mains qui épousent mon corps
Tu sais que pour toi, je dénuderai mon coeur

Moi qui suis ta catin d'harmonie
Ta fille de fausse joie qui ne peut
Prétendre à la vie
Une poupée d'apparat
Je suis une martyre carnavale
Reine d'un unique bal
Etre de chair et de terre, les fantasmes jamais ne deviennent chimères

Je connais trop bien cette danse pour ne pas deviner
Pourquoi ton ombre glisse sur mes hanches
Pourquoi jamais un baiser n'a effleuré ma chair
Ne m'a offert d'oublier que les poupées de verre
Meurent sans se consumer

  [...]

Mais où es tu,
Tu ne viens pas
Chaque fois je m'évapore
Reste ma carcasse, pour éclairer ma nuit
Moi qui demeure enlisée dans ces temps, ces pauvres harmoniques
Toujours je recommence
Ce refrain d'agonie

[Je ne mets pas les paroles les plus "chaudes" par choix,
 non pas à cause d'une quelconque honte .
Je tiens à préciser ; ) ]

Lundi 17 mars 2008 à 17:48

Je ne connais pas (encore ?) de manière plus violemment belle de commencer sa journée.

Elle s'en inspire un peu. Parce qu'elle est bloquée. Elle ne voit qu'un seul chemin. Même si c'est celui qu'elle a envie de prendre elle trouve un peu angoissant de ne pas avoir le choix. Y croire comme des gamins mais y croire. C'est peut-être la seule manière de croire vraiment, et de croire bien. Le monde est là, devant elle. Mais elle n'est pas vraiment en face du monde. Si l'on peut imaginer "un astre noir versant la lumière et le bonheur", si on l'a vécu tellement souvent, on devrait pouvoir imaginer un soleil tout court. Non ? Réussir à être l'autre. C'est une ambition qui n'était pas à sa portée, c'est une ambition qu'elle n'avait pas possédé. Alors c'est l'ambition qui désormais la possède. Elle est devenue un symbole. On ne peut pas tuer les symboles. Ils perdent leur sens. Et c'est mille fois pire.

Dimanche 16 mars 2008 à 21:29

En anglais ou en français, mon œil que ça change quelque chose.
Que je veuille y croire ou non.
Ça ne change rien.
Ça n'y a jamais changé quelque chose.
Ça n'y changera jamais rien.

Amertume.

This fucking loser.

Dimanche 16 mars 2008 à 18:39

J'ai les cheveux en pétard et le cœur en morceaux. Tu me rappelles comment tu as fait pour que j'en arrive là ? Parce qu'en fait j'ai essayé d'oublier et j'ai pas réussi. C'est embêtant. Je dirai même que ça fait mal. Oui, je veux bien une cigarette, merci. Non, c'est bon j'ai toujours mon briquet. Ouais. Il en a vu de toutes les couleurs lui aussi. Depuis quand tu fumes ? J'ai des souvenirs de toi mâchouillant le cigarillo mais c'est tout. Tu vas me dire, je n'ai plus beaucoup de souvenirs de toi. Y'a pas longtemps j'ai essayé de me rappeler ta présence, dans notre maison. Et j'ai pas trouvé grand chose. Rien de flatteur. C'est grave, ou pas. Je me souviens vaguement de toi quand nous avons fait le voyage jusqu'à Paris, à deux. Quelques petites choses de la hutte aussi. Sauf que voilà, dans ma vie quotidienne, niet. Que dalle. On dit souvent que les filles basent leur image de l'homme idéal sur l'image qu'elles ont de leur père. C'est mal barré. Surtout qu'aucun de mes grands amours ne te ressemble. Pire : ils te sont tous opposés.

Dimanche 16 mars 2008 à 18:17

Le SUD.

Désolée pour Lyon, Paris, Dijon même mais je veux le Sud. (Et qu'on m'efface de la mémoire le mot "hollande"). Le sud et vlang. Déconner avec les coiffures. Ne plus avoir besoin de webcam. Ne plus haïr les écrans. Ne plus attendre. Ne plus pianoter sur mon portable. Chanter avec les filles. Être dans mes baskets et pas à côté. Immobiliser. S'être faite raboter avant, s'il le faut. Convertir. Ou être convertie, je sais plus. Et puis convertir ne veut plus dire convertir alors. Ne plus prévenir. Me venger. Aimer les objets de décorations plus que je ne saurais le dire. La regarder dessiner. Voir un peu à quoi ça ressemble la vie là-bas. Réaliser ce qui s'est produit le soir où je suis allée pour la première fois sur son blog. Me dire que je suis rentrée dans des vies. Que ça n'est pas une blague. Qu'ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre. Et à moi aussi, d'une manière encore différente. Ne plus avoir en tête. Dire simplement. Ne pas dormir. Partir. Écouter. Frissonner. Ne plus ne pas avoir envie de rentrer. Et ça n'est pas français. Et je m'en FOUS. Le Sud quoi. Ne plus avoir à dépendre. Dépendre parce que je le veux bien. Maieuh. Devenir quelqu'un d'autre à chaque matin. Faire sourire. Entendre les gens sourire. Et puis non, les voir. Sans téléphone plus besoin d'écouter. Comprendre et retenir ces gens, ces habitudes, ces amis, ces parents. Me souvenir de souvenirs qui ne sont pas les miens. "On fuirait vers le Nord." Quelle bande de cons. Faut pas fuir vers le nord. Surtout pas.

Le SUD.

Dimanche 16 mars 2008 à 12:05

J'aimerais lui dire que c'est moi. Que ça n'est que moi. Parce que le hasard ça n'est qu'un mythe et que désormais je deviens ce qu'il me chante. Ça peut-être quelqu'un d'autre, un autre physique, un autre visage, une autre histoire... Il n'empêche que c'est moi. Contradictoire, n'est-ce pas ? Mais si je me borne à la logique je n'avance plus. Il y a un brouhaha. Des gens sifflent. Le danger est là, bien présent, et ils le regardent tous, fascinés et envoûtés. Mais moi seule ose y être, le voir en face, jouer avec lui et me retrouver au milieu des nuées, des odeurs, des sensations qui troublent et désenchantent. Au final, je suis la seule à pouvoir sourire, honnêtement et le rouge aux joues. Pour cela il faut oser. Poser les questions, surtout y répondre et finir de le faire, s'attaquer enfin aux rêves et se rendre compte qu'ils ne sont que de belles illusions. La classe, la souplesse, la beauté, les circonstances m'importent peu. Ouvre les yeux et vois que je ne suis jamais partie bien loin.

Ignorance, tu es devenue mon amie. Je crois.

Samedi 15 mars 2008 à 21:24



Et ces derniers jours je pensais beaucoup à Romain.
Encore plus que d'habitude.
Michelle.

Samedi 15 mars 2008 à 20:23

Le collier de Martijn. La bague en argent. La bague de ma grand-mère. Les boucles de ma mère. Redevenir quelqu'un de présentable. Après une semaine se maquiller à nouveau. Retrouver le chemin de la boîte à bijoux, surtout. Ils sont moi, eux aussi. Du champagne. Une fête où les gens sont en retard. Penser à un ami qui est actuellement en train de faire une fête, d'un autre type. Ne plus supporter Martin. Songer à une autre amie, qui a autant de chance que moi. Rester anonyme. Rester dans le vague. Juste avoir mes doigts sur ce clavier et les yeux ailleurs.

"J'aime mieux que tu m'aimes sans dépenser tes sous."
Parfois c'est inévitable. Et ça a aussi du bon.

Samedi 15 mars 2008 à 16:54

 

 

 

Mesdemoiselles, messieurs, tous ! Ceci est un article hors-ligne et le premier ou la première (quoique, nous sommes majoritairement des filles) qui révèle son existence, finira par mourir dans d'atroces souffrance que je me ferai une joie de lui infliger. Le 19 c'est l'anniversaire de Bee. Vous le savez tous. Si, maintenant vous le savez tous. Alors rameutez un maximum de gens de sa connaissance sur cet article, le but du jeu ? Un medley. Oui. Parce qu'on peut faire chanter des gamins de 6 ans, juste et sans problème. Alors vous et pour une fille en or comme Bee, y'a pas de raison. On finit ensemble ce medley dans les commentaires, on prend des bouts de toutes les chansons qui peuvent la toucher, la faire sourire, pleurer, lui mettre des étoiles dans les yeux etc. et ensuite on se répartit les passages. Vous vous enregistrez (càd vous parlez, chantez, déclamez, grattez, tambourinez, pianotez) sous Audacity, vous enregistrez au format audacity, ou mp3 dans le pire des cas (je donnerai les détails techniques à qui en aura besoin) je mixe (ou un dieu du format son, s'il est là qu'il se présente !) et on balance ça sur son blog le 19 mars.  

 

Qui est avec moi ? [Me laissez pas seule dans cette galère, y'a des passages qui sont trop aigus pour moi !]

 

 

Bon j'ai commencé ça, et c'est tout sauf fini. Donc si vous avez d'autres passages de chansons, envie de mettre des déclarations d'amours au milieu ou des morceaux quelconques, je vous en prie. Tout déformation, amplification, adaptation est bien sûr acceptée. Je répète que le but du jeu c'est qu'elle puisse pleurer en souriant, en pensant à nous tous, dès qu'elle mettra ce morceau sur son ipod. Oui, je suis machiavélique. J'assume. Merci Messieurs Dames.

 

 

Note : en rouge ce sont les trucs qui ne vont pas trop… On tente de faire optimiste tout de même.


 A rajouter : un morceau de Yellow de Coldplay et quelques paroles de Death Cab For Cutie. Du Girls in Hawaï aussi.


N'aimerait écrire des mots d'amour
Parce que parler c'est pas not' fort. (Surtout via internet)
N'aimerait écrire des mots d'amour,
Les faire jaillir de ces (plus que) trois accords,

 

Et c'est un peu une déclaration qu'on te fait car il est temps on croit

Yalala

De parler sans omissions

Des étoiles qu't'as  au bout des doigts

Bon anniversaire à toi

 

A St Petersburg la neige tombe

…. (Faut bien qu'on lui case du Damien Saez, et my funny valentine c'est un peu trop signé XD)

 

 

Regarde il gèle la sous tes yeux
Des stalactites rêvent trop vieux
Toutes ses promesses qui s'évaporent
Vers d'autre ciel vers d'autres ports
Et tes rêves s'accrochent à ses phalanges
Tu l'aimes trop fort ça te dérange
Cet ange, cet ange

 

Les pieds nus, perdue dans la jungle,

Tu le  suivais, juste avant la pluie.

Disparu, comme un coup de flingue,

Un peu sonnée tu  tombes du lit,

C'est comme ça toutes les nuits

Depuis qu'ça a  disparu de ta vie,

Sur les toits de Paris,

C'est là que tu  finis les nuits

 

Face au vent n'ai pas peur

Depuis que t'as rempli nos vies,

Tu es cette dame de coeur

Nous on sait très bien qui l'on suit

 

Quand les histoires se terminent mal et qu'on les ramasse

Y a des silences et des souvenirs qui laissent des traces.

 

 

Et tu rêves d'un amour canicule,

Et tu parles d'un monde funambule,

Et tu crèves dans le désert aride

Prise au piège de sa peur du vide.

 

Tita presse le pas cherche l'empire,

De l'ivresse aux couleurs de saphir,

Tita traîne au loin sa gorge sèche,

Verre sur verre elle ouvrira la brèche.

 

A force de flirter avec les extrêmes,

 

De la vie tu ne prends

Que la dolce vita c'est tout

On t'en veut pas !

Yayayayahaaaa

 

Tu n'as gardé dans le cœur

Que l'insouciance

De tes crayons de couleur

Ca te suffit

Pour dessiner tes envies

Ca te suffit

Pour t'inventer d'autres vies

 

Doucement tu remplis l'espace

Quand ru vois la mer tu ne bois plus la tasse,

C'est comme ça que t'oublie

Qu' c'est toi qui m'a volé ma vie,

Quelquefois tu t'ennuies

Alors tu vas danser sous la pluie

 Du lundi au dimanche, mise à nu

Tes jours sont des nuits blanches.


SI VOUS POUVIEZ DES MAINTENANT VOUS FIXER UN MORCEAU DANS LES COMMENTAIRES ET COMMENCER A ENREGISTRER, VOUS SERIEZ GREAT.

FAITS : -  Le Tunnel d'OR, magnifique version de Memecamouille !

NB : je m'inspire de ce qu'avait fait la géniale Margot, alias Clignotants, pour Pacôme et tout avait marché à la perfection. Mais si vous voyez autre chose à faire... De plus je m'excuse pour les fautes etc. mais mine de rien, le temps presse.


Samedi 15 mars 2008 à 15:02

Mademoiselle ? Mais elle n'existe plus Mademoiselle. Elle est morte Mademoiselle, effacée, envolée, on ne la retrouvera plus. Sa vie a été trop abîmée pour que l'on puisse en récupérer quoi que ce soit.

« Vous êtes arrivés trop tard, elle est partie, il y a déjà de cela quelques temps  Ah ça, je crois qu'elle s'est mal sortie de sa dernière histoire. C'était compliqué vous savez. Elle a tenu deux, trois mois, et puis un matin, comme ça, alors qu'on ne s'y attendait plus, elle a rassemblé ses clics et ses clacs et elle est partie. On peut le dire, cette fille était un drôle de numéro, oh vous savez moi, je dis pas, je l'aimais bien... Mais je sais pas, y'avait un truc d'étrange. Bien polie et tout ça hein, je veux pas médire, elle disait bonjour à chaque fois, en souriant. C'est pas là le problème. Ses yeux par contre. Y'avait toujours quelque chose au fond de ses yeux. »

Ce vieux monsieur qui nous parlait à la porte de son appartement, (mais si, celui près de la cage d'escaliers) avait tort. Il l'ignorait, c'est sûr. Il était honnête et ne nous aurait jamais menti. Les gens font tellement de mal par omission. Ce qu'il ignore et que nous ignorons également c'est que Mademoiselle n'est qu'une usurpation. Elle a tout usurpé. Tant et si bien qu'aujourd'hui personne et elle encore moins n'est capable de dire si elle a vraiment usurpé quelque chose. Sa vie mise à part.

Comment s'étaient ils rencontrés ? Peu importe. Ils étaient amis. Des amis étranges. Lui était un grand amoureux, amoureux souvent, de manière intense mais peu durable. Elle, elle était sa version féminine : une grande amoureuse, amoureuse souvent, de manière intense et qui n'arrivait jamais à vraiment oublier. C'est plus compliqué de suite. Surtout qu'elle était tombée amoureuse de lui. C'était passé. Et puis elle l'avait rencontré pour la première « en vrai ».

Déjà là c'était un beau bordel, ce n'est pas à lui qu'elle avait prêté le plus attention et pourtant elle avait une sensation étrange. Entre l'écœurement et l'irrémédiable attirance. Autant dire de suite que c'est l'attirance qui a pris le pas. Dans sa tête elle avait des milliers de projets, qu'un rien aurait pu foutre en l'air. Elle a passé des mois et des années à le côtoyer. La première il y avait eu un épisode étrange. Qui n'avait rien donné. Sauf un espoir, encore plus tenace. Qui se résumait en bien peu de choses. Le feu. Elle y avait répondu par un « Qui vivra verra », emplit de sa volonté d'y croire. Lui l'avait presque tourné en dérision. Qui vivra verra… Ca lui avait déchiré le cœur. Comme elle avait répondu, encore avant, qu'elle non plus n'était pas folle.

Et si la folie avait du bon ? Ils le verraient bien. Parce que dans le fond elle savait très bien qu'elle était folle. Que lui aussi, par surcroît. Il le savait aussi. Mais non. Parce qu'il est mythomane. Elle aussi en même temps. Ces deux là sont tellement semblables et différents que c'en est effrayant.

Je mens tout le temps.
La phrase précédente est vraie.

Dès lors, comment s'en sortir ? C'est bien simple : on ne s'en sort pas.
On vit et on voit. Qui vivra verra. Bien sûr. Ils vivent donc. Ils en arrivent à ça.
Des années plus tard. Elle doit voyager et lui va l'accompagner parce que as route l'amène dans ce coin là également. Deux routes parallèles. Cela aurait été si facile. Ce ne sont pas deux autoroutes. Ce ne sont pas deux droites. Ce sont des courbes. Des chemins de montagnes.Et qui ont de nombreux points d'intersections. Arrive le premier carrefour important.

____________________________________________________________________

[Et avant la page blanche il y avait une citation de Baudelaire : "Les choses de la terre n'existent que bien peu, et la vraie réalité n'est que dans les rêves." Les paradis artificiels]

Samedi 15 mars 2008 à 14:46

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort,
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile au dehors.

Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.

Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.

Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.

Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.

Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.

Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.

Samedi 15 mars 2008 à 12:37

A plus de minuit enfiler un poncho et un peu parfum. Et vitamine C.
Ecouter le Toi du Moi de Carla Bruni (il est superbe ce premier album...), puis Green Eyes de Coldplay dans un casque rétro. Les dates de l'un, les souvenirs de l'autre. Mais c'est tout.
Ipod, clavier et portable.
Être soi. Et ne pas mettre de photo parce que ça passe au dessus du genoux.
-_-'

Samedi 15 mars 2008 à 12:11

On fait comment pour couper tous les ponts ? Pour les oublier ? Tous ? Pour ne plus jamais avoir l'envie d'y retourner ? A part se coller une balle dans la tête, bien sûr. J'attends vos propositions. Qui ne viendront pas. Faut pas rêver non plus. Vous ne les connaissez même pas. Sûrement que je ne les connais pas non plus, d'ailleurs. C'est peut-être bien ça le pire : y'a pas besoin de les connaître pour les aimer. Et plus on se fait d'eux des illusions plus on les aime. Eux ou les illusions, c'est à en perdre son latin. Tu parles. Pour le nombre de gens qui sont encore foutus de réciter la seconde déclinaison.

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