Mardi 18 mars 2008 à 20:43
Non. C'est pas compliqué. Il n'y a rien de compliqué. C'est ça qui est génial. Tout se passe, normalement. J'ai peur pour des conneries, semblerait-il. Et je me trouve incapable d'écrire quelque chose. Enfin. D'écrire. Dans le sens où écrire serait ce que c'est depuis toujours sur ce blog. Ce blog. Mon œil. Faut que je m'arrête. Ça devient grave. D'autant plus que je n'ai absolument pas envie de m'arrêter. Ou peut-être pour prendre quelques photos. Qui t'es pour ? Je connais la réponse. Je suis omnibulée. Vivement demain. Des sourires en cascades. Rendre service à Lucas. M'ennuyer. Faire rire Jonathan. "Qu'est ce que tu fais ?" "Pardon ?" "Oh rien, Margaux en cours, j'aurais pas du demander." J'envoie des sms.
Mardi 18 mars 2008 à 20:24
J'ai comme un besoin urgent de réviser ma géographie.
Ou mon histoire.
Je sais plus moi.
Mardi 18 mars 2008 à 19:35
Montpellier/Paris/Nantes
Y'a plus qu'à tenir jusque là. Et puis acheter les billets. Le reste aussi. Je suis profondément heureuse, là maintenant de suite. Ça ne se décrit pas. C'est juste... Wouah. Ceci est mon mille huit-centième article, et je n'aurais jamais pu trouver mieux, même en cherchant longtemps. Je cherche depuis deux ans.
Mardi 18 mars 2008 à 18:15
1°) J'adore les parfums. Je l'ai déjà dit, au passage, mais il y a deux ans de cela.
2°) J'aime beaucoup les adages. Et autres citations. J'ai d'ailleurs un carnet que je remplis chaque jour.
3°) Depuis quelques jours j'apprends à apprécier le réveil. Je suis une réveilleuse parfaite. Hem.
4°) Mon nouveau surnom est "La voix du Nord".
5°) Je peux m'endormir sur commande (très, très mais alors très pratique !).
6°) L'affirmation précédente n'est vraie que lorsque je ne suis pas insomniaque.
7°) Je suis extra-sensible.
Taguer sept autres ? Ok. Mettons...
Parce qu'elles sont (de) la Ligue des Demoiselles Extraordinaires et plus :
MymY (peut-être n'aura-t-elle pas besoin de se creuser beaucoup la cervelle)
Lady (parce que c'est ma comparse machiavélique)
Bee (parce que c'est demain son anniversaire)
Anne (parce que son anniversaire c'est dans six jours)
Parce que j'aimerais en savoir toujours plus :
Laurine (et qu'elle écrit quoi...)
Parce que :
J-D (et au moins il réfléchira, puisqu'il n'a pas voulu le faire pour moi)
Mardi 18 mars 2008 à 14:12
Me prendre une tape derrière la tête par mon prof d'anglais parce que, oui, j'envoie des sms. Non mais. Ce prof est génial. M'enfin. C'est drôle de capter des conversations, des murmures qui me concernent alors que je n'aurais pas du les entendre. C'était tout le but de la manoeuvre. Et ça m'a fait plaisir.
~ Je ne sais pas comment elle va le prendre. Je me mens là. Je sais très bien comment elle va le prendre. C'est juste que je n'ai pas envie de visualiser la scène. La vague impression d'avoir trahi quelqu'un. Peut-être elle. Peut-être moi. Je reste dehors, j'ai besoin d'air frais. Les gens pensent comprendre et je me sens stupide à expliquer.Pourtant je suis touchée qu'ils veuillent faire cet effort. Et l'autre que je suis censée rappeler. Non, ça ne va pas être possible. Je veux te voir. Le téléphone c'est trop simple. Tu sais pertinnement que je ne te dirais pas tout ce que je veux et ce je dois te dire. Je n'ai jamais vraiment été une rêveuse. Plus une menteuse. Ca permettait de garder les yeux grands ouverts tout en voyant autre chose. Là, quand je rêve mes yeux se ferment. C'est bien aussi. Mais j'écris moins. J'ai décidé de faire passer ma vie avant mes mots. Du moins pour quelques temps. De s'habituer probablement.
Lundi 17 mars 2008 à 21:42
Lundi 17 mars 2008 à 20:07
- Oh, j'ai bu des litres d'eau, mangé quelques bouteilles, défoncé mon crédit, dormi trop et pas assez, squatté ma chambre, eu très peur...
- J'aurais du venir te chercher toi, je le savais.
- Mais non va !
Éclater de rire et me mettre sur la pointe des pieds pour embrasser la joue de ce grand duduche. Lui dire que je préfère rentrer chez moi en bus, puis à pieds. Voir ses regards, sourire à s'en fendre les joues et oublier de lui en vouloir. Pourquoi ? Pour rien. Alors bon. Je lui avais dit que je ne pouvais pas expliquer. Alors on n'a pas expliqué. On a continué, on a fait les cons et puis on a fini par rentrer, trempés.
Lundi 17 mars 2008 à 18:05
Ecouter Catin d'harmonie. Toutes les autres aussi. Mais catin d'harmonie.
Approche toi un peu
Viens la contre mes yeux
Que je t'apprenne pourquoi bientôt je serai reine
De ton désir comme de tes soupirs
Je viens caresser tes lèvres de mes sourires
Viens ressentir ce que j'ai de meilleur
Toi qui veux m'approcher, tu ne toucheras que mon malheur
Suis donc ces mains qui épousent mon corps
Tu sais que pour toi, je dénuderai mon coeur
Moi qui suis ta catin d'harmonie
Ta fille de fausse joie qui ne peut
Prétendre à la vie
Une poupée d'apparat
Je suis une martyre carnavale
Reine d'un unique bal
Etre de chair et de terre, les fantasmes jamais ne deviennent chimères
Je connais trop bien cette danse pour ne pas deviner
Pourquoi ton ombre glisse sur mes hanches
Pourquoi jamais un baiser n'a effleuré ma chair
Ne m'a offert d'oublier que les poupées de verre
Meurent sans se consumer
[...]
Mais où es tu,
Tu ne viens pas
Chaque fois je m'évapore
Reste ma carcasse, pour éclairer ma nuit
Moi qui demeure enlisée dans ces temps, ces pauvres harmoniques
Toujours je recommence
Ce refrain d'agonie
non pas à cause d'une quelconque honte .
Je tiens à préciser ; ) ]
Lundi 17 mars 2008 à 17:48
Elle s'en inspire un peu. Parce qu'elle est bloquée. Elle ne voit qu'un seul chemin. Même si c'est celui qu'elle a envie de prendre elle trouve un peu angoissant de ne pas avoir le choix. Y croire comme des gamins mais y croire. C'est peut-être la seule manière de croire vraiment, et de croire bien. Le monde est là, devant elle. Mais elle n'est pas vraiment en face du monde. Si l'on peut imaginer "un astre noir versant la lumière et le bonheur", si on l'a vécu tellement souvent, on devrait pouvoir imaginer un soleil tout court. Non ? Réussir à être l'autre. C'est une ambition qui n'était pas à sa portée, c'est une ambition qu'elle n'avait pas possédé. Alors c'est l'ambition qui désormais la possède. Elle est devenue un symbole. On ne peut pas tuer les symboles. Ils perdent leur sens. Et c'est mille fois pire.
Dimanche 16 mars 2008 à 21:29
Que je veuille y croire ou non.
Ça ne change rien.
Ça n'y a jamais changé quelque chose.
Ça n'y changera jamais rien.
Amertume.
This fucking loser.
Dimanche 16 mars 2008 à 18:39
Dimanche 16 mars 2008 à 18:17
Désolée pour Lyon, Paris, Dijon même mais je veux le Sud. (Et qu'on m'efface de la mémoire le mot "hollande"). Le sud et vlang. Déconner avec les coiffures. Ne plus avoir besoin de webcam. Ne plus haïr les écrans. Ne plus attendre. Ne plus pianoter sur mon portable. Chanter avec les filles. Être dans mes baskets et pas à côté. Immobiliser. S'être faite raboter avant, s'il le faut. Convertir. Ou être convertie, je sais plus. Et puis convertir ne veut plus dire convertir alors. Ne plus prévenir. Me venger. Aimer les objets de décorations plus que je ne saurais le dire. La regarder dessiner. Voir un peu à quoi ça ressemble la vie là-bas. Réaliser ce qui s'est produit le soir où je suis allée pour la première fois sur son blog. Me dire que je suis rentrée dans des vies. Que ça n'est pas une blague. Qu'ils sont tous liés d'une manière ou d'une autre. Et à moi aussi, d'une manière encore différente. Ne plus avoir en tête. Dire simplement. Ne pas dormir. Partir. Écouter. Frissonner. Ne plus ne pas avoir envie de rentrer. Et ça n'est pas français. Et je m'en FOUS. Le Sud quoi. Ne plus avoir à dépendre. Dépendre parce que je le veux bien. Maieuh. Devenir quelqu'un d'autre à chaque matin. Faire sourire. Entendre les gens sourire. Et puis non, les voir. Sans téléphone plus besoin d'écouter. Comprendre et retenir ces gens, ces habitudes, ces amis, ces parents. Me souvenir de souvenirs qui ne sont pas les miens. "On fuirait vers le Nord." Quelle bande de cons. Faut pas fuir vers le nord. Surtout pas.
Le SUD.
Dimanche 16 mars 2008 à 12:05
Ignorance, tu es devenue mon amie. Je crois.
Samedi 15 mars 2008 à 21:24
Encore plus que d'habitude.
Michelle.
Samedi 15 mars 2008 à 20:23
"J'aime mieux que tu m'aimes sans dépenser tes sous."
Parfois c'est inévitable. Et ça a aussi du bon.
Samedi 15 mars 2008 à 16:54
Mesdemoiselles, messieurs, tous ! Ceci est un article hors-ligne et le premier ou la première (quoique, nous sommes majoritairement des filles) qui révèle son existence, finira par mourir dans d'atroces souffrance que je me ferai une joie de lui infliger. Le 19 c'est l'anniversaire de Bee. Vous le savez tous. Si, maintenant vous le savez tous. Alors rameutez un maximum de gens de sa connaissance sur cet article, le but du jeu ? Un medley. Oui. Parce qu'on peut faire chanter des gamins de 6 ans, juste et sans problème. Alors vous et pour une fille en or comme Bee, y'a pas de raison. On finit ensemble ce medley dans les commentaires, on prend des bouts de toutes les chansons qui peuvent la toucher, la faire sourire, pleurer, lui mettre des étoiles dans les yeux etc. et ensuite on se répartit les passages. Vous vous enregistrez (càd vous parlez, chantez, déclamez, grattez, tambourinez, pianotez) sous Audacity, vous enregistrez au format audacity, ou mp3 dans le pire des cas (je donnerai les détails techniques à qui en aura besoin) je mixe (ou un dieu du format son, s'il est là qu'il se présente !) et on balance ça sur son blog le 19 mars.
Qui est avec moi ? [Me laissez pas seule dans cette galère, y'a des passages qui sont trop aigus pour moi !]
Bon j'ai commencé ça, et c'est tout sauf fini. Donc si vous avez d'autres passages de chansons, envie de mettre des déclarations d'amours au milieu ou des morceaux quelconques, je vous en prie. Tout déformation, amplification, adaptation est bien sûr acceptée. Je répète que le but du jeu c'est qu'elle puisse pleurer en souriant, en pensant à nous tous, dès qu'elle mettra ce morceau sur son ipod. Oui, je suis machiavélique. J'assume. Merci Messieurs Dames.
Note : en rouge ce sont les trucs qui ne vont pas trop… On tente de faire optimiste tout de même.
A rajouter : un morceau de Yellow de Coldplay et quelques paroles de Death Cab For Cutie. Du Girls in Hawaï aussi.
N'aimerait
écrire des mots d'amour
Parce que parler c'est pas not' fort. (Surtout via internet)
N'aimerait écrire des mots d'amour,
Les faire jaillir de ces (plus que) trois accords,
Et c'est un peu une déclaration qu'on te fait car il est temps on croit
Yalala
De parler sans omissions
Des étoiles qu't'as au bout des doigts
Bon anniversaire à toi
A St Petersburg la neige tombe
…. (Faut bien qu'on lui case du Damien Saez, et my funny valentine c'est un peu trop signé XD)
Regarde
il gèle la sous tes yeux
Des stalactites rêvent trop vieux
Toutes ses promesses qui s'évaporent
Vers d'autre ciel vers d'autres ports
Et tes rêves s'accrochent à ses phalanges
Tu l'aimes trop fort ça te dérange
Cet ange, cet ange
Les pieds nus, perdue dans la jungle,
Tu le suivais, juste avant la pluie.
Disparu, comme un coup de flingue,
Un peu sonnée tu tombes du lit,
C'est comme ça toutes les nuits
Depuis qu'ça a disparu de ta vie,
Sur les toits de Paris,
C'est là que tu finis les nuits
Face au vent n'ai pas peur
Depuis que t'as rempli nos vies,
Tu es cette dame de coeur
Nous on sait très bien qui l'on suit
Quand les histoires se terminent mal et qu'on les ramasse
Y a des silences et des souvenirs qui laissent des traces.
Et tu rêves d'un amour canicule,
Et tu parles d'un monde funambule,
Et tu crèves dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.
Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.
A force de flirter avec les extrêmes,
De la vie tu ne prends
Que la dolce vita c'est tout
On t'en veut pas !
Yayayayahaaaa
Tu n'as gardé dans le cœur
Que l'insouciance
De tes crayons de couleur
Ca te suffit
Pour dessiner tes envies
Ca te suffit
Pour t'inventer d'autres vies
Doucement tu remplis l'espace
Quand ru vois la mer tu ne bois plus la tasse,
C'est comme ça que t'oublie
Qu' c'est toi qui m'a volé ma vie,
Quelquefois tu t'ennuies
Alors tu vas danser sous la pluie
Du lundi au dimanche, mise à nu
Tes jours sont des nuits blanches.
NB : je m'inspire de ce qu'avait fait la géniale Margot, alias Clignotants, pour Pacôme et tout avait marché à la perfection. Mais si vous voyez autre chose à faire... De plus je m'excuse pour les fautes etc. mais mine de rien, le temps presse.
Samedi 15 mars 2008 à 15:02
Mademoiselle ? Mais elle n'existe plus Mademoiselle. Elle
est morte Mademoiselle, effacée, envolée, on ne la retrouvera plus. Sa vie a
été trop abîmée pour que l'on puisse en récupérer quoi que ce soit.
« Vous êtes arrivés trop tard, elle est partie, il y a déjà de cela
quelques temps Ah ça, je crois qu'elle s'est mal sortie de sa dernière
histoire. C'était compliqué vous savez. Elle a tenu deux, trois mois, et puis
un matin, comme ça, alors qu'on ne s'y attendait plus, elle a rassemblé ses
clics et ses clacs et elle est partie. On peut le dire, cette fille était un
drôle de numéro, oh vous savez moi, je dis pas, je l'aimais bien... Mais je
sais pas, y'avait un truc d'étrange. Bien polie et tout ça hein, je veux pas
médire, elle disait bonjour à chaque fois, en souriant. C'est pas là le
problème. Ses yeux par contre. Y'avait toujours quelque chose au fond de ses
yeux. »
Ce vieux monsieur qui nous parlait à la porte de son appartement, (mais si, celui près de la cage d'escaliers) avait tort. Il l'ignorait, c'est sûr. Il était honnête et ne nous aurait jamais menti. Les gens font tellement de mal par omission. Ce qu'il ignore et que nous ignorons également c'est que Mademoiselle n'est qu'une usurpation. Elle a tout usurpé. Tant et si bien qu'aujourd'hui personne et elle encore moins n'est capable de dire si elle a vraiment usurpé quelque chose. Sa vie mise à part.
Comment s'étaient ils rencontrés ? Peu importe. Ils étaient amis. Des amis étranges. Lui était un grand amoureux, amoureux souvent, de manière intense mais peu durable. Elle, elle était sa version féminine : une grande amoureuse, amoureuse souvent, de manière intense et qui n'arrivait jamais à vraiment oublier. C'est plus compliqué de suite. Surtout qu'elle était tombée amoureuse de lui. C'était passé. Et puis elle l'avait rencontré pour la première « en vrai ».
Déjà là c'était un beau bordel, ce n'est pas à lui qu'elle avait prêté le plus attention et pourtant elle avait une sensation étrange. Entre l'écœurement et l'irrémédiable attirance. Autant dire de suite que c'est l'attirance qui a pris le pas. Dans sa tête elle avait des milliers de projets, qu'un rien aurait pu foutre en l'air. Elle a passé des mois et des années à le côtoyer. La première il y avait eu un épisode étrange. Qui n'avait rien donné. Sauf un espoir, encore plus tenace. Qui se résumait en bien peu de choses. Le feu. Elle y avait répondu par un « Qui vivra verra », emplit de sa volonté d'y croire. Lui l'avait presque tourné en dérision. Qui vivra verra… Ca lui avait déchiré le cœur. Comme elle avait répondu, encore avant, qu'elle non plus n'était pas folle.
Et si la folie avait du bon ? Ils le verraient bien. Parce que dans le fond elle savait très bien qu'elle était folle. Que lui aussi, par surcroît. Il le savait aussi. Mais non. Parce qu'il est mythomane. Elle aussi en même temps. Ces deux là sont tellement semblables et différents que c'en est effrayant.
Je mens tout le temps.
La phrase précédente est vraie.
Dès lors, comment s'en
sortir ? C'est bien simple : on ne s'en sort pas.
On vit et on voit. Qui vivra verra. Bien sûr. Ils
vivent donc. Ils en arrivent à ça.
Des années plus tard. Elle doit
voyager et lui va l'accompagner parce que as route l'amène dans ce coin là
également. Deux routes parallèles. Cela aurait été si facile. Ce ne sont pas
deux autoroutes. Ce ne sont pas deux droites. Ce sont des courbes. Des chemins
de montagnes.Et qui ont de nombreux points
d'intersections. Arrive le premier carrefour important.
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Samedi 15 mars 2008 à 14:46
De peur que les courants les entraînent trop fort,
Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
A ne jamais risquer une voile au dehors.
Je connais des bateaux qui oublient de partir
Ils ont peur de la mer à force de vieillir,
Et les vagues, jamais, ne les ont séparés,
Leur voyage est fini avant de commencer.
Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu'ils en ont désappris comment se regarder,
Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.
Je connais des bateaux qui s'en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l'orage est sur eux,
Je connais des bateaux qui s'égratignent un peu
Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.
Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s'épouser encore chaque jour de leur vie,
Et qui ne craignent pas, parfois, de s'éloigner
L'un de l'autre un moment pour mieux se retrouver.
Je connais des bateaux qui reviennent au port
Labourés de partout mais plus graves et plus forts,
Je connais des bateaux étrangement pareils
Quand ils ont partagé des années de soleil.
Je connais des bateaux qui reviennent d'amour
Quand ils ont navigué jusqu'à leur dernier jour,
Sans jamais replier leurs ailes de géants
Parce qu'ils ont le cœur à taille d'océan.
Samedi 15 mars 2008 à 12:37
Ecouter le Toi du Moi de Carla Bruni (il est superbe ce premier album...), puis Green Eyes de Coldplay dans un casque rétro. Les dates de l'un, les souvenirs de l'autre. Mais c'est tout.
Ipod, clavier et portable.
Être soi. Et ne pas mettre de photo parce que ça passe au dessus du genoux.
-_-'
Samedi 15 mars 2008 à 12:11