Samedi 8 mars 2008 à 12:44

Le tuer.

Ou pas.


Promis je vous dirai quoi.


Vendredi 7 mars 2008 à 19:07

"On ne s'inquiète que pour les gens qu'on aime."

Elle pensait pouvoir devenir une autre. Une qu'il ne saurait reconnaître tout en l'aimant déjà. Elle avait raison. Elle s'était coupée les cheveux. Volontairement, très courts. Encore plus courts qu'auparavant. La seule comparaison possible était avec cette coupe d'un certain été. Et si elle réveillait le souvenir sans pour autant l'incarner ? C'était ça l'idée. Et puis elle avait maigri, énormément maigri. Involontairement. Elle avait facilement perdu dix kilos, et en deux ou trois mois. Sans faire de ravage cet amaigrissement l'avait changée radicalement. Son physique lui ressemblait désormais. Forte mais nerveuse. Résistante mais d'apparence fragile (lorsqu'elle le voulait). Extraordinaire mais discrète (quand il le fallait). Le corps avait suivi l'esprit sans qu'on lui demande quoique ce soit. Comme si un matin au réveil elle était devenue... Elle-même peut-être. Cela l'arrangeait bien. A partir de là sa marge de manœuvre se trouvait considérablement augmentée. Pile ce qu'il fallait.
Un matin elle avait pris le bus, le train, le métro, le bus et elle était arrivée. Sans sonner. Elle était restée devant la maison toute la journée. Un jean, sa chemise à lui et elle à l'intérieur. La maison vivait. Elle voyait les gens s'agiter. Sortir parfois. Leurs regards pouvaient croiser les siens. Le sien aussi. Il l'avait fixée. Ça avait marché. Aussitôt elle avait tourné les talons et était partie. Fin du premier acte.

(Et oui, j'y étais)


Vendredi 7 mars 2008 à 18:48



Ne pas racheter ses cigarettes.

Vendredi 7 mars 2008 à 18:43

Quand faut y aller, faut y aller.
Ou pas. Je n'aime pas être obligée. Je déteste cela. J'ai reçu mon casque. C'est encore mieux que ce que je voulais imaginer. Journée banale. Sauf quelques fous rires avec Jonathan, Marine et Mathilde. Normal quoi. Prendre une heure pour être quelqu'un d'autre. L'attendre au coin de la rue. Je suis restée sans bouger alors que cette personne avançait encore. On ne me refera plus pour maintenant. Respecter la tradition que j'ai instaurée moi-même. C'est à dire ? Une fringue achetée avant chaque jeux européens. Enfin, respecter ou pas. Parce que c'est pas vraiment pour les jeux là. Et puis j'achèterai plus tard. Comme je l'avais fait en décembre, en prévision d'une soirée qui n'avait pas eu lieu. Comme je l'avais fait en février aussi. Lire du Maupassant. Dépenser son argent dans la papeterie.
Des boîtes. Encore et toujours des boîtes. Je suis une boîte. Quoique... Plutôt la plus petite des matriochkas. Ou la plus grande. A voir.

Jeudi 6 mars 2008 à 21:01

"We had always the choice..."

Moi je n'ai pas compris ton choix. Tu n'étais pas obligé. Pas forcé. Je ne demandais plus rien. On peut faire tellement de mal aux gens en voulant à tout prix éviter de leur en faire le moindre. Pourquoi la peur traîne toujours derrière ? Pourquoi faut-il que le doute se sente obligé de ressurgir ? TRouver autre chose. J'ai toujours eu du mal à me contenter. Travailler. Ecrire. Et attendre. Je reste une fille en zone de transit. Pourtant je veux bouger. Avoir un petit peu de neige. Ne pas avoir senti le froid. Rêver. Et mes rêves sont en été. Se réveiller après m'être une bouteille d'eau sur la tête. ëtre immobile, pétrifiée et terrorisée.



Article du 3 mars.
Depuis, je sais que ça n'était pas une blague.
Ecouter des chanson à la con mais qui n'en sont pas plus mal pour autant.

Jeudi 6 mars 2008 à 20:40

Attendre l'été. Pour y aller, pour recevoir et aimer aussi. Pour le soleil. Pour la mer. Pour les escapades et les bains de minuit. Se dire que l'été prochain est plus proche que l'été précédent. Qu'il sera plus fort.



Jeudi 6 mars 2008 à 18:32

Juste une note. Une simple note. Qui n'a pas été tenue en plus. Une simple note qui aura suffit à me briser le cœur. A nouveau. Ça n'était même pas une note proprement dite, juste une ébauche, faite inconsciemment, pour s'occuper. Ah, ça m'occupe oui. C'est le moins que l'on puisse dire.


"You're sweet! remember that love u xxx"


23h13
Vivre encore.  
                                                                   [Ou au moins le vouloir et essayer.]

Jeudi 6 mars 2008 à 13:49

Insomnie, ma chère, bonsoir. Cela faisait longtemps que tu n'étais pas venue me voir. Comme quoi les sms et les sourires n'auront pas suffit. Je marche en mode automatique. Je fais ce qu'il faut faire. J'écris. J'envoie des sms. Je dis bonne chance. Je refuse. Et j'écris. Beaucoup. Et ça sonne. Et je pars. Vous n'aurez donc pas de suite mes écrits nocturnes.

Heureusement qu'ils sont là.

Jeudi 6 mars 2008 à 13:38

"Tu me rejoins sur le parking ?"

Avant j'aurais sauté de joie. Hier j'ai laissé couler. Aujourd'hui je dis "Ok." et je rejoins ce foutu parking. C'est fini. J'ai choisi. Simplement parce que c'était celle occasion, à ce moment là. Pourquoi ? Parce que pourquoi pas. Désormais cela me suffit : je suis partie. Fallait répondre. Et puis non. Fallait y croire. J'ai déjà assez de mal à me supporter moi-même. Alors j'arrête. Je m'occupe d'abord de moi. Croire juste dans ce cas précis à l'égoïsme efficace. Tellement que j'accepte d'être. D'être quoi ? Avec. C'est déjà ça. Je n'ai pas choisi. Mais j'ai quand même avancé.

Article ayant dix jours.

Mercredi 5 mars 2008 à 21:48

"J'ai coupé mes cheveux, j'ai rasé les murs, ce que j'en ai fait je n'en suis pas sûre."

Avoir un problème. Si je commence je suis foutue. Si je ne commence pas je suis foutue aussi. Autant commencer.
Le portable qui vibre dans la poche du jean. Super. ... Super. Ne pas décrocher. Vouloir décrocher. Commencer à décrocher. S'arrêter. Poser le portable. Tendre la main. Ça ne sonne plus. Ecrire un sms ? Demander quoi. Appeler ? Le portable qui sonne à nouveau. Décrocher. M'arrêter. C'est qui. Je sais qui c'est. Le nom s'affiche. Première erreur. J'en sais rien. J'y suis plus. Le laisser parler. Rester assurée. Ne pas craquer. Ne pas tout foutre en l'air. L'écouter. Répondre. Trembler. Nerveusement. Perdre les mots. Ne plus savoir. Réfléchir. Y retourner. Ne pas y retourner. Revoir les mois défiler. Un chat a neuf vies. Quand j'étais avec eux j'en avais au moins dix-huit. Quand je suis partie je n'en avais plus qu'une moitié. L'avoir senti. Salopard d'instinct. Avoir avancé dans "Mademoiselle..." et voilà. La voix de l'un d'entre eux au téléphone. Ne pas dire ce qu'il fallait dire au bon moment. Parce que non. Ca n'est pas comme ça lorsqu'on se parle. Me rendre compte de cette différence qu'il y a entre les deux. Je pourrai le dire ça d'ailleurs. Rire. Nerveusement ou pas. Jaune ou pas. Être manichéen c'est vrai. Parfois ça me serait bien utile. Tchekov qui le premier a défini le genre fantastique. Google. Un (autre) forum. Être en L aussi. Une autre vie quoi. Et puis si j'avais du le dire, je n'aurais pas voulu que cela se passe ainsi. T'as pas le choix ma pauvre vieille. Je ne suis pas ingrate. Je continue. Et j'en remercie tous les autres. Je n'oublie pas. Je pense ailleurs. Si je croyais en la destinée je pourrais dire que c'est sûrement à cause de cela que je me foutais ces derniers temps de ce qui inquiète tous les autres : je devais garder une marge de manœuvre pour ça. Il devait venir de là le bonheur de ces derniers jours. Pouvoir tenir. C'est pire qu'un pic là. C'est passer du haut de l'Himalaya aux abysses du Pacifique. Et il n'est pas là. J'ai besoin de toi. De ta conversation. De ta voix. De ton image. Refuser de te laisser avec le reste. Tes bras. J'ai besoin de tes bras, là, maintenant, de suite. Partir, partir, partir. Te rejoindre, prendre le train et partir. Parce que tu étais cela avant cela. Parce que c'est l'autre vie, celle que j'ai à côté et que je dois remplir pour ne pas sombrer. Partir, partir, partir. Ecrire "Mademoiselle". Ne pas dormir. La bague noire. La grosse bague en argent, qui n'est pas sur ma dernière photo, avec une pièce de nacre blanc. S'étonner de voir que tout se passe bien au téléphone. Comme si de rien n'était, ou presque. La réaction a posteriori montre tout. Au moins j'ai de coup écrire. Et beaucoup. "J'avais cru comprendre.". Et puis je le savais. Parce que voilà. C'est ça que j'ai appris à savoir. Parce que c'est ainsi. Avoir des relations étranges avec les gens. Ne pas comprendre. Chercher dans toutes les langues un mot qui pourrait expliquer, expliquer. Pas comprendre. Vivre. Et pour se faire expliquer. Ou passer à côté. Mais certains soirs je suis rattrapée. Je suis rattrapée. Et le pire c'est qu'au fond j'en suis peut-être contente. Je n'en sais rien. Laisser les doigts courir sur le clavier, au beau milieu, pour remplir. Pour que les mains s'occupent, pour que les yeux aient quelque chose à voir. C'est encore une suspicion qui m'a rattrapée. Mystifier. Deux fois ce mots en deux jours. Ouais. Comment veux-tu avoir une place pour une relation dans ce bordel ? Putain j'en sais rien. Se psychanalyser. Un retour de dépression. J'avais vu l'article et au final je n'avais pas écrit. Les mots étaient venus pourtant. Ca existe dès que quelqu'un le veut. Alors voilà. Echanger les places. S'entendre presque en écho. Le portable n'a pas d'écho. Parler trop vite. Répéter. Répéter. Crier au frère de la fermer. Leur expliquer. Ne pas vouloir leur dire mais s'expliquer. Et revenir sur ce blog. Ou tout commence. Et pour finir ? Mais ça ne sera jamais fini. "Pour la vie." Mais ils le restent "pour la vie". Même si ça n'est pas réciproque, même si c'est lointain, même si c'est dans un monde qui n'existe pas. Qu'il arrive. Pas de fierté, mais pas d'excuse, parce que j'en sais rien. Lui parler. Ses bras. J'en ai besoin. Ou une cigarette, aussi. "Tu veux boire un coup ?" Ouais maman, j'aimerais boire un coup. Et non même pas. Passer la main dans mes cheveux trop longs. Ca repousse toujours. Moi je voudrais que non. Ça ne passe pas. Et il part. Partir, partir, partir. Eux. Et puis les deux là. Partir... Ne jamais y arriver. Que cela soit en juin ou ailleurs. Connard d'horoscope. J'ai déjà connu, merci. Nommer. Ne s'entendre énoncer que des choses que l'on sait pertinemment, ou presque. Des choses dont j'étais d'une manière ou d'une autre persuadée. Trembler. Après coup. Avoir froid. Trembler. Essuyer la vaisselle. Prendre en main les fameux trois couteaux, les couteaux noirs. Rire. Nerveusement, ou pas. Ne pas être cynique. Ne pas être ironique. En avoir besoin. Juste en avoir besoin. Penser à tout ce qui se loupe. La fille qui vit l'autre vie, celle d'à côté, voit avec trop de recul. Moi pas assez. Ou je sais pas. Qu'il revienne. Qu'il mente, ou pas. Savoir. Un jour. Se croiser. Mais je t'ai déjà croisé moi. Je suis celle que l'on ne voit pas. Et quand j'ai voulu que le contraire se produise ça m'est retombé dessus. Logique. Oh, oui, j'ai de quoi écrire. De quoi finir presque. C'est la meilleure fin imaginable. Bien plus dans la psychologique des personnages que les autres chimères. Détruire les chimères. Conserver l'instinct qui sur ce sujet est infaillible. Constater qu'ils n'ont pas changé. Trouver des raisons, qui refont surface à une vitesse affolante. Tout mélange, shaker, jongler. Une seule chose est écœurante et c'est bien sûr celle qu'on ne dit pas. C'est faux, il n'est pas là. J'ai besoin de toi. Plus encore qu'auparavant. Il y était. Salaud. Se voir sourire. MAIS PUTAIN MYMY/MARGAUX POURQUOI TU SOURIS ? L'idée de la psychanalyse est peut-être bonne. Quoique. Celle de la tueuse à gages est meilleure. Je le sais pour la prochaine fois. Mon oeil. T'es en plein dedans.Mais je le savais. Je parle de quoi, de qui. Oh, de tous. Elle qui ne voulait pas dire. Pas d'y aller doucement. Les fractures ça consolide. Ils restent les mêmes. Les deux vies sont confondues ce soir. C'est violent comme cokctail. Je le savais. Partir, partir, partir. Direction la gare et partir... Songer au psy et à ce que j'en ai dit. C'est vrai que si j'étais passée devant le psy de la cour (histoire de savoir si mon témoignage était recevable) un soir comme celui-ci, j'aurais été internée. Ou pas. Mais merde alors je suis normale. Personne ne l'est. Les aimer et les respecter plus encore. Ce qui est fait est fait. J'ai des regrets et aucun remord. Je ne voulais pas avoir de regrets pourtant. Merde. Ne pas lire. Partir. Partir. Partir. Direction la gare et partir. Où ? Bonne question. L'important c'est de partir. Partir, partir, partir.

Mercredi 5 mars 2008 à 15:57

How do you fancy a few days by the sea ?
Have you ever thought of going abroad ?

Assuming this to be true... What will happen ? And what if the situation doesn't improve ? Won't it be a weight off your mind ? In a word, I think you really missed your opportunity there. I wish you hadn't promised it for tomorrow ! You ought to have waited ! You needn't have told me ! I'm afraid. I'm not sure all the problemes will be settled soon. This would lead to too many sacrifices. So they say. They're still figthing. And we are waiting. When will you become conscious of the absurdity of what we're doing ? Such things shouldn't happen. It has always frightened me. I still remember the moment when you took me in your arms. Don't let me forget it. And I have your last words in my mind. To put it buntly it's really hard, us. I don't know. I say things and few seconds after I say others... Believe me. I'm lost. No wonder it hurts. Who could have imagined that ? Except me ?
On second thoughts, it doesn't matter ! It's all the same for me. This doesn't concern us.
We are stronger.

Mercredi 5 mars 2008 à 15:37

Page 3.

Mains froides.

Mercredi 5 mars 2008 à 14:07

J'étais en train de repartir pour travailler "Mademoiselle..." Et vlang ! Retour. Suppression. J'avais oublié. C'était bien comme ça en fait. En permanence avec Mathilde je parlais de juillet. J'aimerais tellement y retourner, pour le voir encore. Mais maintenant j'avance, je le reverrai après, c'est sûr. Le futur sera meilleur encore. "L'absence est là où le malheur prend forme." Tu parles. L'absence peut aussi nous en sortir de ce  malheur à la con. Je n'ai pas compté les jours, j'aurais du le faire. J'aurais ainsi vu que j'étais en train de renaître. Ne pas le laisser tout détruire. A nouveau. Ne pas se retourner. Avancer. A grands coups de pieds dans le cul. S'il le faut. J'avais dit que je ne parlerai plus de course. Je repense à Thomas en 4ème : "Pense à qui peut se trouver au bout du parking" (car oui, nous courions sur le parking du lycée". Depuis je cours extrêmement vite lorsqu'il le faut. Fuir vers l'avant.

Mardi 4 mars 2008 à 21:56




Dans le bus, le matin, écouter Morcheeba avec ça sur les oreilles.
Le (futur) pied.


Mardi 4 mars 2008 à 21:47



Noa qui baille devant l'Océan.
Charlotte et son écharpe rose.
La Vendée.

Mardi 4 mars 2008 à 20:55

Certains attendent. Certains n'attendent pas. Logique jusque là. Le problème vient de ceux qui font croire qu'ils vont attendre. C'est toujours la même histoire. C'est pour cela que tout fait sourire. Il vaut mieux en rire qu'en pleurer. Et ne pas y penser. C'est dangereux d'y penser. Ça donne envie. Les yeux perdus dans le vague. Lequel est trop loin pour eux. S'arrêter sur les détails en chemin. C'est ce qu'ils ont laissé, ceux qui se sont enfuis, ceux qui ont menti : ils ont abandonné leurs détails. Un petit poucet moderne. Mais je ne suis pas petite. De plus je n'ai pas laissé tomber les cailloux, j'ai laissé le doute s'installer.

Mardi 4 mars 2008 à 16:30

"Margaux tu as oublié de vivre cette après-midi là : tu as préféré dormir. Comme si l'on pouvait vraiment vivre de nuit. Et maintenant tu es ennuyée. Tant pis. On y va. Tu vas chanter. Tu as raison : tu la trouveras charmante. Mais tu ne verras pas celle dont je t'ai parlé. Pas dans sept ans. Sept ans, ça ne marche pas pour tout. je vais t'attendre."

Mardi 4 mars 2008 à 16:23

C'est fun l'anglais avec "Martin Kilmartin". Martin, kill Martin quoi. Je m'amuse. Même si j'ai oublié mon portable. J'ai réussi !! Et je le répète, parce que zut alors, j'en suis fière ! De quoi ? Je n'en sais trop rien. De vivre. Et de m'en foutre. Cette chanson qui n'a actuellement plus aucun sens. Et tant mieux.

Mr Blue,
I told you that I love you...

You believe me.

Lundi 3 mars 2008 à 19:29

J'aurais pu te montrer cette partie de moi si nous en avions eu le temps et l'occasion. Cette différence, qui, si elle n'est pas fondamentale, peut tout de même compter pour beaucoup. J'aurais pu te montrer la fille qui danse sous la pluie dans les rues de Lille, qui traîne des heures dans les boutiques ésotériques, qui se calme dans des bars marocains discrets et peu connus. Cette fille qui passe son temps à sourire et à s'asseoir dans l'herbe qu'il pleuve ou qu'il vente, parce qu'elle est du Nord, il ne faut pas l'oublier et que le soleil se fait plus rare. Cette fille qui joue de la guitare, dessine avec des enfants, les maquille parfois, souvent se fait d'énormes taches de peinture sur un vieux sarouel. Cette fille en couleurs, aux langues et aux origines inconnues qu'on va chercher dans un été de gitane. Cette fille différente des tenues noires, différentes des connaissances, différentes des grands projets, différente de l'ambition, différente dans ces jeux, cette fille différente et dont l'indifférence à tous les sujets qui font l'autre est impressionnante. Cette fille, ces filles, qui cohabitent dans un même corps sans jamais se rencontrer. Je suis déçue au final de savoir que tu n'as pas connu cette fille, celle au feu de la St Jean, aux feux tout court, aux cordes et aux rubans, je crois que tu l'aurais aimé aussi, peut-être plus facilement que l'autre d'ailleurs.

Lundi 3 mars 2008 à 19:22

Ik mis je.

C'est vrai en plus qu'il me manque ce grand con. C'est dans l'absence qu'on connaît ses véritables sentiments paraît-il. Et il me manque comme me manquerait mon meilleur ami. Il me manque quand j'entends de la musique, je me dis qu'on en a pas écouté assez. Il me manque quand je joue au basket et au foot, parce que je me souviens qu'il était derrière moi et qu'on passait notre temps à se marcher dessus. Sa main me manque quand après nos chutes nous nous relevions mututellement : c'était tout un spectacle. Quand je me retrouve dehors à 2heures du matin je pense à lui parce qu'on a passé de superbes soirées. Idem dès que je vois un billard. Même nos débuts de conversations que je détestais parce que j'ignorais si nous allions parler quatre minutes ou quatre heures me manquent.
J'étais à la recherche de quelqu'un, de quelqu'un d'entier. Je l'ai trouvé et il son amitié me manque. Seulement son amitié. Mais quelle amitié alors.

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