Mardi 17 novembre 2009 à 21:19

J'ai une belle angine, de la fièvre, et mon contrôle de ce matin a été totalement foiré. Je devais aller à une réunion, mais je suis finalement rentrée dormir. Je ne sortirai pas ce soir. Mais finalement, de ce que j'en garde, c'est une très belle journée. Juste parce qu'on serait capables de rester longtemps, comme ça, à se regarder.


Et aussi : j'ai réussi l'audition, je fais partie de la troupe de Comédie Musicale de Sciences Po.

Samedi 14 novembre 2009 à 1:15

Tu fumes. Ca n'est pas bien. Tu t'es demandé toi peut-être si c'était bien, ou mal, avant de me laisser en plan. Retrouver le goût de la cigarette de la ruelle. La cigarette  du matin quand la nuit fut froide et silencieuse. La cigarette de ces aubes où j'avais, ai encore besoin d'Ailes. Dites les filles, on retourne à la ruelle ? Pour voir si les mots sont les mêmes. Si nos coeurs ont gardé les mêmes rythmes. Il manquera toujours à ma vie. Un fini indéfini. Être partout et nulle part à la fois. Il n'est pas ici une personne mais un tout. De la musique déjà. Explosions in the Sky. Ce groupe a été créé pour ces instants brumeux. Pour ces lumières matinales. Pour ces nuits nostalgiques où le rouge de la cigarette et le blanc de l'écran ne savent pas remplacer la lumière de là-bas, le bleu ou le gris, le blanc de l'hiver, derrière la tour.

Magic Hours.

Samedi 14 novembre 2009 à 0:57

Naturelle. Ton jean, ton maillot rouge et un gros gilet noir. Le plus étrange c'était de te voir sans tes bijoux. Sans les bijoux c'était déjà autre chose. Sans les émotions portées sur ta chair. Tu es redevenue belle. Belle comme avant. N'écoute pas les gens. Ils t'ont fait toutes les marques que tu avais sur la peau et dans le coeur. Tu es belle. Comme avant. Les deux yeux grands ouverts, et les traits neutres. L'instant figé. Mon Dieu oui, tu es belle. Comme avant. Et si je ne t'avais pas connu alors j'aurais voulu te connaître. Mais la voilà la chance de ma vie : je te connaissais. Et je suis passé à travers. Je peux à nouveau te regarder droit dans les yeux et te dire que tu es belle. Démarque toi des autres, deviens les autres si ça te chante, mais je t'en supplie laisse-moi voir ça. Comme avant. Encore, je suis arrivé après le plus gros de la tempête. Ton univers je ne l'ai pas connu. Pourtant tu l'as encore, et il ne cesse de s'agrandir. Te verrai-je un jour telle que tu étais avant mon arrivée ? Avant la leur surtout. Ils m'ont gâché une chance de te voir. Pas plus belle. De te voir. Autrement encore. Chaque découverte me bouleverse, chaque découverte m'élève un peu plus. J'aurais aimé. Si un jour, peut-être, est-ce que je te reconnaîtrais seulement ?

Je ne crois pas. Ils furent celle que je suis.

Samedi 14 novembre 2009 à 0:33

Et ce qui est dingue c'est que nous deux, on aimera toujours, mais jamais au même moment.
Une main qui effleure. Deux d'un côté, beaucoup trop de l'autre. Quelle est la différence ? Au final on ne cherche qu'une seule et même personne, celle qu'on ne trouvera pas. Cette relation étrange à qui "on ne fait pas une déclaration." Bien sûr que non. Quand même. Maintenant que je vis j'ai cette question qui me revient de temps à autres. Qu'aurait-elle donné, cette phrase, si elle n'avait pas été prononcée à travers un combiné ? Si j'avais été à l'endroit où mon coeur bat maintenant. Je ne saurai jamais, mais la question se pose toujours. Comme nos amours.

Passer de la musique classique au jazz.
 

Samedi 14 novembre 2009 à 0:25

Je chante et j'ai envie d'écrire dans mon carnets de paroles. Les mots ne m'échappent plus, ils m'envolent pour de bon. Je suis amoureuse. Mais il ne faut pas le dire trop fort, c'est un secret que j'ai partagé avec le Monsieur du Métro. Chut.

Dimanche 8 novembre 2009 à 21:04

Elle lui expliquait le froid, elle lui expliquait la nuit, elle lui expliquait la solitude. Ces ombres qui l'envahissaient depuis qu'il était parti, mais pas vraiment. Elle sentait un grand vide dans sa poitrine, un vide qui pourtant tapait, frappait sa cage thoracique, un vide qui tentait de se lancer vers l'extérieur, pour retrouver de quoi se combler, la recherche désespérée d'un néant qu'il avait créé. Où était-il passé ? Qu'avait-il exactement emporté avec lui ? Elle n'avait pas l'air de comprendre qu'il connaissait également le froid, la nuit, la solitude. Qu'il ne trouvait plus de chaleur dans ses bras, lorsqu'ils étaient serrés l'un contre l'autre, et cette impression misérable d'enlacer le marbre. Il connaissait la nuit ; dans la sienne les étoiles s'étaient éteintes depuis longtemps déjà, comme leur histoire.  Elle ne voyait, croyait, pas que depuis des semaines il se sentait seul, lançant des mots sans écho. En réalité il avait choisi le départ.  Sans vouloir claquer les portes. Juste partir parce qu'il n'a plus rien à faire ici. Retrouver quelque chose qui le percute. La fuite en avant.
 

Dimanche 8 novembre 2009 à 20:35

"Je ne te l'ai jamais dit, mais là ça s'impose.
3 ans que je suis tes aventures, tes mots, tes souhaits, tes pensées sans rien dire.
Beh là, je le dis.

Ca fait limite psychopathe quand j'y repense.

Tant pis =)

C'est beau chez toi."

Samedi 31 octobre 2009 à 17:09

Et vouloir à nouveau écrire des mots forts, pour faire découvrir des sens que l'on ne devine pas. Ou que l'on ne devine que trop, justement. Des sensations qu'on aimerait constantes, qui nous détruisent par à-coups. Trop brutales, trop vites parties, trop vite addictives. Ne pas chercher un endroit ou se fixer définitivement, juste un port d'attaches. Pour les instants où l'on ne sait plus où aller, vers qui se tourner. En garder une impression, un parfum.

Vendredi 30 octobre 2009 à 22:33

Dis-moi, est-ce que les amours s'effacent aussi vite que l'encre d'une stylo bille ? Tu me répondras que tout dépend du support. Alors je précise, sur ta main, sur toi. Sur ta main ça m'arrangerait pour effacer rapidement les mots qui ne sont pas les miens. Et toi parce que je ne le voudrai nulle part ailleurs. Paradoxal. La solution c'est peut-être alors de ne rien dire. Et de juste se décaler de quelques millimètres. La prochaine fois.

Mardi 27 octobre 2009 à 22:49

Tu n'oublieras pas, n'est-ce pas, de me retenir par la main quand je ferai semblant de vouloir partir sans te dire au revoir. Je suis contre l'idée d'avoir droit à un baiser, mais quand même, celui là je pense le mériter. Je l'imagine facilement. Il serait beau avec les lumières urbaines. D'où peut-être mon envie de rester dehors ce soir. Comme une projection. A quoi ressemble le monde quand tu l'habites ? Je n'en peux plus des espaces confinés. J'ai besoin d'un jour, d'un chien et loup à la limite, d'air et de vie alentour.

Mercredi 21 octobre 2009 à 23:49

Chanter dans la nuit parisienne et rêve de guitare. Être touchée par les compliments auxquels on s'attend le moins, celui de la femme de ménage ou ceux d'une nouvelle connaissance qu'on espère déjà être une amie. Être juste "quelqu'un de bien" ou une "meneuse de groupe", boire un verre de vin dans une soirée tranquille, trouver un garçon vraiment beau, et réfléchir à la manière dont on peut changer notre monde en même temps. Passer des nuits blanches, préparer un masque de naïveté et de joliesse, trouver un garçon vraiment beau et voir, saluer, sourire à tous ces gens. Se rendre compte dans le métro, en lisant la couverture d'un recueil de textes, qu'on est en train de réaliser un rêve.

Sciences Po Paris.

Combien d'années j'en ai rêvé ? Depuis le début c'est un bruit sourd, un battement de coeur en fond sonore de ces pages virtuelles.

Et maintenant plus besoin de l'écrire pour le rêver. Le vivre, simplement.

J'en parlais déjà en décembre 2005 quoi.

Dimanche 18 octobre 2009 à 18:31

Comment on fait quand on a envie de dormir, de courir dans tous les sens et de se rouler à deux dans la neige ? Tout ça en même temps ? Et bien l'on rêve. En se disant que le lendemain matin lorsque l'on se réveillera avec la personne que l'on aime à côté de soi, on aura envie de rejoindre notre vie. Celle qui certains matins nous semble nous sauter à la gorge alors qu'on aimerait tant s'en défaire. Parfois on se laisse seulement glisser sur le côté. Une main va se poser sur le corps d'une autre personne. Si importante. Quand on ose, on lui murmure un je t'aime. Mais on peut également se réveiller en sursaut au milieu de la nuit, la voir toujours là et lui écrire. Avec le bout du doigt, sur son épaule gauche. Ca ne reste pas. Ca n'est pas visible. Mais ça a été là.



Histoire d'il y a un an. Je me perds dans mes souvenirs pour retrouver le mode d'emploi.

Dimanche 18 octobre 2009 à 18:28

Elle avait à nouveau envie de donner une émotion, une couleur, ne plus se contenter d'esquisses que les gens pouvaient attraper au vol et s'approprier. Elle voulait libérer totalement ces mots, en leur laissant juste quelque part sur les ailes une plume différente, qui porterait sa marque. Quelque chose de discret ou de remarquable, un grand rien ou un petit tout. Les empêcher de les, de se, retenir. Et si sa plus grande phobie était une cage ? Il faut s'élever pour passer entre les barreaux.

Samedi 17 octobre 2009 à 17:54

Ne pas oublier que dans ces histoires là le plus important, une fois qu'on croit en soi, c'est d'y croire tout court. Je veux de ces non qui font des oui et de ces interdits qu'on transgresse avec allégresse. Puisqu'après tout il faut décoller avant de se brûler les ailes. Question de constance. Qui vivra verra, mais aussi je veux et j'aurai.

Samedi 17 octobre 2009 à 1:26

C'est quand même terrible. D'avoir à se sentir vivre quand des coeurs se brisent et de sentir une partie de son coeur mourir quand des gens vivent. Les sourires, qu'ils soient du matin ou du soir, peuvent cacher tellement de choses.

"Dis, je crois que j'ai fait une bêtise."
"Quoi ?"
"J'ai cru que tu en serais une."

Mardi 13 octobre 2009 à 22:04


Dis Jean, la tempête, tu l'arrêtes un jour ? Si oui, comment ? Je n'aurais pas pu être "calmement" amoureuse ? Non ? Tu as trouvé le mot juste et j'ai l'impression que depuis il me colle à la peau. Pourtant je ne m'étais jamais définie comme telle, amoureuse donc, il faut lâcher les gros mots parfois. Ou les grands. Cette désagréable impression de ne vivre que dans des virages qui auraient été loupés. Avec plus ou moins de classe.

Mardi 13 octobre 2009 à 21:55

"Le plus grand obstacle à la vie c'est l'attente qui espère demain et néglige aujourd'hui." Sénèque.

Paris, tu me joues de drôles de tours. Je savais bien, finalement, que je trouverai un maximum de mes vies ici. Par petits bouts. Alors je n'ai pas le temps d'attendre pour ouvrir les yeux. Question de cynisme. Je n'arrive pas à choisir entre plusieurs inexistants. A croire que j'ai l'utopie qui devient pragmatique. Ou bien plutôt que moi j'ai envie d'être, ou d'avoir. De manière unie.

Lundi 12 octobre 2009 à 18:11

But now he lives inside someone he does not recognize
When he catches his reflection on accident

Lundi 12 octobre 2009 à 8:33

Bon les gens, ça commence à se faire pressé. Déjà je suis en manque de musique, ça c'est acté. Mais en plus à Sciences Po, la plupart des cours sont mis en ligne sur internet. Et pour bosser il faut donc les écouter en ligne. Pour les écouter, il faut avoir une connexion internet sûre. Ce qui veut dire le

Lundi 12 octobre 2009 à 2:04

Ca en deviendrait presque drôle. Comme si les remises en marche étaient contagieuses, j'aimerais bien. Dis, ça t'intéresserait d'apprendre à coudre ? Ou juste à faire un noeud ? On en est que plus forts après.

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