Vendredi 30 novembre 2007 à 23:20

C'est fou l'effet que peut avoir un simple compliment. Même un compliment qu'on a pas entendu de manière directe. Même si ce compliment a été reformulé, modifié, amplifié, répété. Ça peut tout changer.
Et ce soir c'est pleine d'une assurance nouvelle que je parle et que je devine les sens. Oui, il y a une belle part de devinette, ce ne serait pas drôle sinon.
Je suis invincible. Rien ne peut m'atteindre et je ne sais que sourire. J'avance sans crainte et consciente de là où je mets les pieds. Pas un pas de travers. Tout est sous contrôle. Jusqu'à ce que cela dérape à nouveau, ce qui arrivera très vite. Et j'ignore si je le regrette.



Mardi 27 novembre 2007 à 21:31

Ce soir je suis fatiguée. Et je voulais te parler, histoire d'avoir quelqu'un avec moi, de sourire encore un peu. De rire pourquoi pas. Mais non, tu es occupé, enfin je présume et je n'essaye pas de te parler. Marre d'être ridicule. C'est pire en fait, j'ai peur de me sentir ridicule et ça fait une grosse différence. Et tant pis, et vlang, encore de quoi m'en prendre plein la gueule. Peut-être que l'affection ne connaît pas le ridicule. Peut-être qu'elle se souvient juste des coups et qu'elle aime ça. Si ça doit être ça.
Elle oublie juste les désillusions successives, ou n'en tient pas compte. Affection très chère, je dois vous dire que vous êtes masochiste.

J'ai encore son odeur et ses bras sont autour de mes épaules. Je pourrais presque le jurer.



Je ne sais pas si l'amertume est un sentiment qui me convient.
L'image n'aurait pas été celle-ci si je n'avais pas eu la flemme.
Smile.

Mardi 27 novembre 2007 à 11:22

J'avais au moins besoin d'écouter un album de DSLZ en grignotant un bout de chocolat pour oser faire ça. C'est peut-être pas grand chose mais c'est le minimum syndical.

* La déception. Une vieille amie qui venait à nouveau frapper à ma porte. Je ne pensais pas qu'elle serait si vite de retour. J'avais réussi à chasser les espoirs et les rêves qui l'aidaient à se frayer un chemin jusqu'à moi. Il n'y avait plus rien, c'était simple, un vide très reposant. A croire que je ne suis pas faite pour le repos : je me suis empressée de m'en créer d'autres, de nouveaux espoirs, de nouveaux rêves, et c'est sans surprise que j'aperçois Déception qui s'avance. Dire que je passe mon temps à changer, pour ne jamais être la même personne, et ces milliers de filles très différentes répètent toujours un schéma identiques, de différentes manières mais le résultat lui reste immuable. C'est à se taper la tête contre les murs. Deux barres, points de suspension et deux barres. Il n'y a plus de sourire au milieu, c'était il y a longtemps. Le travail est pénible quand il n'apporte pas le salaire attendu.



Ceci est une peluche.

Dimanche 11 novembre 2007 à 0:00

Et quand j'ai croisé ton regard, alors que tu étais tout bêtement assis au premier rang, j'ai su que cela irait. Que je ne me tromperai pas, plus jamais, et que les choses allaient enfin s'arranger. Même si je devais encore attendre deux mois pour ça.
J'étais en confiance, et je n'en reviens toujours pas, un simple regard avait fait cela. Un regard dont j'ai attendu des mois le retour... Alors que rien n'était fait pour me conforter dans mes idées, dans cette opinion forgée et décidée en moins d'une seconde. Je pensais en être digne, être à la hauteur. En fait c'est toi qui m'en rendait digne, en posant tes yeux sur moi. Depuis je n'en démords plus.
L'histoire a repris son cours, comme si elle ne s'était jamais interrompue, entre une scène et un spectateur. Depuis les choses se sont améliorées, ou sont au moins devenues différentes. Je ne sais pas trop ce que j'attends désormais, une bonne surprise qui n'en serait pas vraiment une. J'ai merdé une première fois mais on m'offre une seconde chance, différente elle aussi, à l'enjeu autrement important à mes yeux. Sauf que tu n'es pas censé y être. Sauf que tu y sera peut-être. Alors oui, je crois que j'attends de ce rapprochement une bonne surprise.




(j'ai trouvé le moyen de transférer des photos depuis mon portable ! Yeah !)

Jeudi 18 octobre 2007 à 22:27



Nous ne pouvions pas partir. Cela aurait été trop bête. Alors nous sommes restés, logique.
Et ce fut l'une de nos plus belles conneries.
Nous n'étions pas prêts à vivre ça. Mais d'un autre côté il nous semblait inacceptable qu'on nous le refuse. Toute la présomption de la jeunesse est là. C'est malheureux à voir et à dire à posteriori.
Nous ne comprenions pas le sens du mot "nous". A l'époque c'était juste nos cheveux emmêlés et nos corps enlacés dans une étreinte juste un peu plus qu'amicale. Notre histoire était la folie causée par la joie, l'adrénaline de l'effort. Rien de plus, rien de moins. Pourquoi les choses doivent-elles devenir si compliquées ?

Mercredi 5 septembre 2007 à 21:52

Nous sommes mercredi soir et j'ai déjà du retard dans mon travail. Si c'est possible.




 [ Je me barre en courant.
D'où vers où je n'en sais strictement rien, mais je me sens courir.
Pourtant, je ne crois pas vous suivre. ]


Lundi 3 septembre 2007 à 21:10



Tu sais, j'ai pensé, durant pas mal de temps d'ailleurs, que tu allais m'apporter quelque chose. Avec le recul que j'ai aujourd'hui, je vois à quel point j'ai été naïve. Tu ne fais pas avancer les gens par toi mais par tes déceptions. En voyant les choses sous cet angle, alors oui, tu as beaucoup aidé. Mais les choses ne devraient pas être ainsi.
C'est trop moche.
Je ne crois plus aux magiciens. Leurs ficelles sont usées, leurs costumes rapiécés. Seul un sourire pris d'un peu de pitié peut désormais naître de leurs jeux. Pour faire cela on ferait mieux d'arrêter.
Ça n'est plus gratifiant pour personne. Désormais cela paraît à tous comme une arnaque ; un mauvais tour de passe-passe.
Silence dans l'assistance. Les rires et les hurlements des enfants se sont depuis longtemps tus. L'ouvreuse ne place plus les gens, et les gamins du voisins ne circulent pas en vendant boissons, pop-corn et friandises...
A croire que la piste, la scène et le chapiteau sont partis avec vous.
Si au moins il pouvait pleuvoir dans cette foutue ruelle, d'un calme accablant.

Vendredi 31 août 2007 à 11:52



C'est étrange de se dire qu'il existe ailleurs, sans moi.

Et le voir passer devant la maison renforce ce sentiment qui n'est pas des plus agréables. Pour dire bonjour il lève la main, sans tourner la tête. Je n'ai pas à lui en vouloir. Je n'ai pas non plus à m'en vouloir. Ni même à eux. L'incompatibilité des caractères c'est arrivé à tellement de gens. Le problème sous-jacent et auquel personne ne veut s'attacher, c'est les autres liens qui se rompent en même temps. Des milliers de petites connexions qui se brisent, comme si la plus importante les avait toutes portées. Je trouve ça bien plus traumatisant que le reste.

Dimanche 26 août 2007 à 23:03


 


C'est son mec qui s'en va à Paris. Qui y retourne plus vraisemblablement. Son mec… Son amant dirait Servane. Je ne me suis pas encore mise d'accord sur la version ayant ma préférence. Je crois n'aimer ni l'une ni l'autre. Au moins ça simplifie les choses.

Bizarrement j'envie cette fille : elle a quelqu'un à qui manquer, quelqu'un à regretter sincèrement. Et réciproquement.

C'est 46,60 € pour aller aux Pays-Bas, à 20 minutes de chez eux. Je n'ai pas demandé pour Montepellier. Ca allait être trop cher : démoralisant.

Il faut que je trouve une solution pour octobre.

 Ni Weesp, ni Montpellier, ni Paris. Je n'ai pas su choisir, alors ce fut St Amand les Eaux. Tout simplement.

Vendredi 24 août 2007 à 14:41

J'avais décidé que c'était le dernier essai. Et même là ça a foiré. Problème technique. Alors du coup je remets à plus tard. Manque de courage ? Mauvaises excuses ? Je ne sais pas. Et à vrai dire je n'ai pas tant envie de savoir. Je ne demande vraiment pas grand chose quand on prend le temps d'y réfléchir. Un sourire de temps à autres, et le rêve durant lequel il me dit des choses à l'oreilles. J'en ai encore des frissons. C'est comme ça et je crois qu'on ne me changera plus.
Il s'en est fallu de peu, je m'en suis aperçue hier soir. Comme quoi le manque d'ambition peut-être bénéfique. J'attendrais ton retour, une fois de plus. Désormais je prends chaque instant perdu comme une invitation, je suis invitée me souvenir. Comme si j'avais besoin de l'être.





Lundi 20 août 2007 à 21:16



Je suis une bonne à rien. Et je laisse les gens se barrer sans piper un mot.
Il commence à faire froid par ici. Je resterais bien des journées entières sous ma couette, le seul problème avec ce type de programme c'est que les couettes rappellent vite la solitude ambiante.
Parce que, malgré tout ce que j'entends dire, l'amitié peut rester un sentiment formidable "le plus pur des sentiments humains", il n'empêche qu'elle reste souvent considérée comme secondaire et si beaucoup cherchent l'amour, ils sont bien rares ceux qui cherchent réellement des amis. Les choses ne sont pourtant jamais acquises. Depuis le temps, on devrait le savoir.

Mardi 14 août 2007 à 11:53

En illustration de l'article précédent, ou d'un autre. Chez Sara, toujours.



Mercredi 8 août 2007 à 13:37



Et elles avaient parcouru la ville. En marchant, en courant, en sautant dans les flaques, parfois. Et elles en avaient maintenant la poitrine déchirée, de se dire que ce n'était pas Leur ville, mais une parmis tant d'autres, une qui s'effacera avec le reste, parce qu'elles n'en sont pas dignes. Parce qu'elles ont une vie par ailleurs et que cette vie là prend de la place. Elle en arrive à empiéter sur la place qui était réservée aux rêves. La place où elles voulaient justement ranger cette journée, justement, c'est le mot. C'est inacceptable qu'elle s'efface, elles ne peuvent pas laisser ça arriver. Non, elles ne peuvent pas. Alors vont essayer, mais on ne se contrôle jamais entièrement. Au final, c'est ça, qu'elles ont peut-être voulu oublier. Maintenant elles ne sont plus que deux jeunes femmes fatiguées, fatiguées d'avoir voulu.

Merci à faute.aux.graphiques pour la très jolie photo.

Vendredi 3 août 2007 à 14:00

Ce ne sont pas des amis à moi. Non non. Mais elle a mis cette vidéo sur son blog et depuis elle traîne dans mes favoris. Je la regarde parfois, parce qu'il le faut.



Samedi 30 juin 2007 à 19:06

Et elle voyait les gens autour d'elle comme dans une ronde dont elle ne comprenait ni le sens ni le rythme.
C'est peut-être parce qu'il n'y en avait pas. Mais ça il eusse fallu qu'elle le sache. Ce qu'il y a de réellement fantastique c'est qu'elle n'apréhende plus rien. Rien de rien. Ni les déconvenues, ni le bonheur. Oui, on peut avoir peur du bonheur, parce que peur des moyens qu'il faut mettre en place pour y arriver. A partir de là tout lui passait mille lieus au-dessus de la tête.
Et les gens continuent de s'agiter, ils courent partout, sans savoir où ils vont. C'est assez stupide en fait. Elle se déconnectait totalement et aurait pu continuer jusqu'à ne plus sentir.  Sauf il y a eu ce  musicien, ce sourire, et cet air famillier : un rappel en somme. Après réflexion, j'ai trouvé ce dont elle avait encore peur : d'elle-même.




On lui donnerait bien l'ensemble. Hein ?

Dimanche 24 juin 2007 à 22:35



A croire que si : je sais faire un avion en papier.
Mais il s'écrase à mes pieds, lui aussi.

Jeudi 21 juin 2007 à 9:19

Nous sommes le 21 juin 2007, jour du solstice d'été, jour le plus long de l'année et accessoirement date de la fête de la musique.

Bon, niveau été nous n'y sommes pas vraiment : il pleut sur Lille et je crois que le temps est à l'orage, le jour le plus long, oui, il risque de l'être, quant à la fête de la Musique je suis en plein dedans : une animatrice de la radio se ballade avec une flûte à bec et en joue parfois, je chante depuis ce matin 5h30, il y a déjà des groupes dans la rue, et on branche successivement tous les ipods de la rédaction aux enceintes ! Bref, les notes sont partout, fausses ou non.

J'ai déjà envoyé un sms à la plupart des musiciens ou des amoureux de la musique que j'ai dans mon répertoire (autant dire que j'ai taxé) mais je sais que vous êtes nombreux et je profite donc de cet article pour vous souhaiter une très belle fête de la musique, animée et bruyante ! Venez à Lille, « nombreux mais pas trop », comme le dirait un guitariste de ma connaissance…

Mardi 19 juin 2007 à 23:03




Très très fière de vous présenter ce début de travail pour le Ribozine (magazine des artistes mondialement inconnus dans google).
Travail effectué respectivement à l'illustration et au scénarion par Liroy (Leroy Rémi) et Mymy (Rémy Margaux)
Ok. Ok. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

Dimanche 17 juin 2007 à 18:09



Je pourrais lui écrire toute une vie que cela ne serait pas assez.

<3

Jeudi 14 juin 2007 à 16:45




Je te vois posé dans l'herbe avec des amis à toi et j'ai envie de te rejoindre. De ne rien dire et de passer un bon moment ensemble. Reprendre  « La Renarde », comme avant. Oublier les fausses notes, oublier les fausses querelles, les blessures, ces ennuis que nous nous étions fabriqués. Te rendre ton pull. Le pull, le reste. Il y avait les tissus de toutes les couleurs posés dans le vert tendre et pas encore cramé du parc du lycée. Il y avait ta musique, les photos de Sophie, les textes de Charlotte, ceux de Cédric, les peintures de Lily. Tout cela me manque. Mais non. Je suis passée devant toi, je n'ai pas freiné, je n'ai pas crié à mon père de s'arrêter. Je n'ai pas récupéré mes chaussures dans le sac. Non. Je me suis mordue la joue, j'ai fredonné les paroles d'une chanson…Machinalement.

Merde : « et cette maudite flemme, m'a collée à toi, comme un spectre à sa chaîne. »

 

Choisir.

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