Dimanche 18 février 2007 à 18:10

Et puis c'est devenu bizarre.
Je me voyais sourire pour rien, rire toute seule, avoir hâte qu'un milier de choses se produisent, juste pour les voir arriver.
Mon univers était devenu une photo noir et blanc dans laquelle je me baladais à la recherche de ces petites touches peintes qui créent des envies  de marcher dans la neige, d'arriver une demi-heure à l'avance un matin blanc pour être seule  avec un appareil photo au milieu d'une cour que je connaissais silencieuse pour la première fois, une envie aussi de dessiner mes expressions, de marcher vite sous la pluie, en faisant claquer mes talons pour accompagner le bruit des gouttes, une envie de foutre un bordel monstre dans une chambre qui n'est pourtant jamais rangée, une envie de décoller les posters, de les changer, de découper, de choisir, de placer, une envie de chanter, de jouer de la guitare, d'écrire et d'écrire, sur les 200 pages, envie d'avoir froid pour ensuite avoir chaud, ou l'inverse j'ai oublié l'ordre en route, envie de filmer les gens bouger, de tourner sur moi-même, de plus en plus vite, jusqu'à tomber, tomber dans un grand "SBAM", comme elle, tomber sans avoir mal, avec le visage fendu en deux par un plaisir non dissimulé, envie de courir dans une galerie pleine de couleurs et de lumières, pour passer dans un métro gris, ou rose ou jaune, qu'importe, un métro, mieux, une gare, un aéroport, jouer aux flechettes sur le tableau des départs, décider et se fiche du reste, plus raisonnablement, rester à attendre un bus, toujours sous la pluie, avec les gouttes de tout à l'heure qui maintenant ruissellent sur mes joues, trempent mes cheveux et tombent pile dans l'espace entre mon col et mon cou, et puis elle coulent et elle coulent, sur ma nuque, dans mon dos, et puis c'est froid,  ça fait du bien pourtant, au coeur et à la tête, le corps lui en a un peu marre, il préfère cette envie de prendre 5 minutes, un matin où je sais que je vais être en retard, pour ne rien faire, pour respirer le parfum de ma chambre, sentir la chaleur de ma couette, me lever sans me presser, tirer le velux et voir le soleil se lever, pester contre les fils électriques chercher l'appareil photo et non pas perdre, mais gagner 3 minutes de bonne humeur en capturant un peu de ciel fantastique, lever la tête et "molto piu in alto delle nuvole", bien avant, écrire, sur ce maudit banc, avec cette température glaciale, ce vent et cette petite branche qui fait vivre l'allée par son voyage constant et vain, la place éclairée, ne pas vouloir partir ne pas vouloir se souvenir de l'invisible, avoir froid aux mains, chaud au coeur, des étoiles dans les yeux, ou l'inverse, parler pour ne rien dire et profiter de ce qu'on a. Comme de ce qu'on a pas.
Dans tout ça j'étais perdue. Parce que je crois que envers et contre tout, je devais être heureuse.

 


Lundi 12 février 2007 à 22:06

Un matin, complétement perdue dans les couvertures et les draps blancs. Dans cette sensation confortable due à une chaleur douillette. Ouvrir les yeux, mais pour quoi faire ? Elle est si bien à ce moment précis. Elle sent un tel bonheur de rien véhiculé par tout son être. Sa journée n'a pas commencée et sa nuit n'est pas vraiment finie. Suspendre le temps. Juste là. Chut. C'est possible. Et garder ce sourire, et garder ce papillonnement des paupières. Quelques secondes avant de se retourner et de tomber à nouveau dans le quotidien.
Ce qu'elle veut réellement c'est pouvoir ouvrir les yeux, regarder son plafond blanc, se préparer à sortir de ce cocon, se préparer à avoir froid pendant 10 minutes et garder ce sourire, et gagner des étoiles dans les yeux ; parce que cela en vaut le coup.


J'aurai aimé avoir une belle photo d'un tel moment. Elle est dans ma tête. Mais je ne doute pas qu'elle soit aussi dans les votres.



Vendredi 9 février 2007 à 20:40

Ce n'est pas la folie qui m'aura manquée mais de me dire que rien n'est décidé. Ne pas condamner.
De toutes les routes qui s'ouvrent devant moi elle est la seule où je peux te croiser pourtant je ferai peut-être sans. Je n'ai jamais joué, que l'on me dise ce que l'on veut mais pas d'avoir caché mon jeu. tu sais que rien n'est acquis que demain on peut avoir fini.
Est-ce d'après toi un risqu'à prendre ? Je me perds dans un tourbillon, vous emmenant dans mon sillage, non ce n'est pas normal. C'est toujours la défaite et la victoire simultanément. Pas d'alternative, cela en devient effrayant. Ils veulent m'aider. Je les plains. Je ne sais pas par où commencer, je ne sais plus quoi dire. Malgré cela je continue encore et toujours. Le silence est parfois salutaire, pas ici, pas maintenant.

L'un joue à l'autre.
Chacun dans son monde ils inversent les caractères.
Sans pouvoir les comprendre une fois réunis.

Jeudi 8 février 2007 à 19:27

Il y  a des mots qu'on ne peut pas vraiment saisir, que l'on voit juste s'envoler, et étrangement c'est ceux là qui nous retiennent le plus. Parce qu'ils gardent cette part de mystère qui énerve notre curiositée, qui la torture presque. On les découvre pour les perdre. On les dévoile pour nous cacher.
C'est un tiraillement incessant et douloureux entre la raison et l'envie.  Partir. Rester. M'enfuir. Me cacher. Lui dire non. Ne rien dire. Je veux juste chanter cette chanson ça j'en suis sure. Sans les paroles cela risque d'être difficile. Mais elle est tellement belle. Je me contente alors d'ancienne chanson, peut être un réenregistrement de "Dis moi que tu m'aimes", qu'elle constate mon évolution.


Mercredi 31 janvier 2007 à 21:59

Je dois répondre à 4 lettres. Et ces demoiselles sont géniales.

Le 24 je pars à Paris, j'ai réussi. Ou presque. A quoi j'en serai le 24 ?
Et puis au mois de mai ? C'est encore plus loin dans le calendrier. Et encore plus près dans mon coeur.

Quelques jours de répit, je n'aurai pas la prétention de dire qu'en 4 jours je vais me décider, c'est totalement faux.

Dire que je ne comprenais pas le sens de ce qu'il voulait dire. Le contraire me semblait tellement plausible.
J'avais occulté un fait qui avait et a actuellement son importance : la douleur.
Je reste dans l'ignorance de mon seuil de résistance à elle.

La preuve : le dessin est toujours accroché sur le bord de mon lit et le post-it sur mon meuble.

Dormir ne sert à rien. Bosser je ne connais pas. Attendre c'est con.



Dimanche 28 janvier 2007 à 22:10

Je comprends mieux pourquoi cette ville me fait rêver. Pourquoi j'y place la majeure partie de mes espoirs, parce que c'est là que vous êtes tous, ou presque. C'est le point de départ idéal. Là-bas j'ai des bases solides que je ne trouve pas ici. En fait ce n'est pas la ville le plus important. c'est les gens qui s'y trouvent.

Les souvenirs qui ont été crées, le café, la salle de spectacle, cette grande salle pleine de lumière, cette baie vitrée qui mettait le monde à nos pieds. Que reste-t-il ce soir ?

Pour une fois je vais répondre à ma propre question. Il en reste qu'on est maintenant chacun dans notre coin moi dans cette campagne, dans cette verdure, dans ce calme ennuyeux. Et toi ailleurs.

On savait que la monotonie, la rengaine, la répétition et l'ennui n'étaient pas faits pour nous. Je ne peux pourtant pas changer les choses.

Ce besoin de sentir les gens vivre.

Et elle qui me demande aujourd'hui ce qu'il faut aller voir. Il ne faut rien voir. Il faut trouver cette ville, pas la regarder.

Je n'ai plus rien à trouver, j'ai cherché tellement longtemps. Même l'autre me parait acceptable pour peu que l'on m'y attende.

J'ai besoin de préciser que cet article a été écrit à 21h30.

Samedi 27 janvier 2007 à 21:23

C'est tellement mesquin ce qu'il vient de faire. Cela fait tellement mal aussi, si c'était quelqu'un d'autre je ne dis pas, je me serai énervée, j'aurai crié, je me serai battue. Mais contre lui rien à faire. Il a les armes pour me répondre et je suis incapable d'utiliser les miennes, nombreuses il doit en convenir, même pas pour me protéger. Alors que désormais ma seule envie est d'attaquer. Je repense à cette phrase qui n'est pas la mienne. Et qui pourtant résume et oppose simultanément la situation. Est-il plus important de penser ou d'exprimer ses sentiments ? Quand chacun sait ce dont il retourne. C'est peut-être pire de se taire.  Parce ce que les silences parlent  sans qu'on ne leur demande rien.




NB : Réaction d'orgueil ou pas cette remarque ? Je ne sais pas, mais tu n'es que l'inspiration.
         Et puis pour trouver la phrase sans la négation qu'il me faudrait ajouter, l'originale,
         la vraie, la pure, celle qui n'est en rien gachée par rien, c'est lui.

Mercredi 24 janvier 2007 à 22:00

"On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve."

Denis Diderot, Pensées philosophiques



Il doit bien avoir une place. Même toute petite. Un coin où me caser. Je n'embêterai personne. Mettez moi là, avec deux ou trois jouets. Ou un joli livre, oui, un receuil de contes, ou de poèmes, je serai le silence.
 Le silence d'un enfant enfermée dans son monde. Qui ne veut pas le quitter. Parce qu'il n'y a que là bas qu'elle peut encore entendre sa voix. Et cette voix, elle l'oblige à sourire, de tristesse même. Sourire de tristesse, vous imaginez. Parce que cette voix elle a peur de l'oublier. Alors elle fait tout pour la garder.

Samedi 20 janvier 2007 à 20:56


Quand ma musique crie ce que nous ne voulons pas entendre.


On marche sans le savoir vraiment, on ne sait toujours pas vers quoi  on va mais on est bien parti pour y arriver bientôt.
Si seulement on arrêtait de se construire une bulle pour bien nous cacher des épreuves, si seulement pour une fois, on écoutait les autres, qui ne veulent que notre bien je présume.
On réussirait peut-être à faire quelque chose. Là nous sommes trop nombreux à souffrir à tour de rôle.
Autour les avis fusent, et se rejoignent, ils parviennent à nous transperçer de temps à autres, mais ne s'installent pas. C'est là que cela dégénère, c'est là que l'on déconne. La symétrie est parfaitement respectée.

Péché d'orgueil.

Est-ce bien moi qui écrit ? Je ne m'en suis pas aperçue.


Mardi 16 janvier 2007 à 10:07

L'article d'hier, d'avant hier maintenant, était résolument trop optimiste. Moi qui voulais rajouter une note de gaieté... Je me retrouve obligée de démentir, ou presque. 22h. Une envie impossible, celle de tout plaquer. Alors je cherche quelqu'un, une de ces personnes qui peuvent me calmer, ou me rendre folle, selon les jours. Mister S. est là. Avec lui c'est .. spécial. Ca y est on est lancé. On peut tenir très longtemps dans ces soirées là. Mais il en a été décidé autrement. Un quart d'heure après les premières salutations d'usage le portable sonne.

Résultat ; la nuit a été d'autant plus bonne qu'elle a été courte.

"15 heure je me réveille comme une fleur, marguerite dans le macadam a besoin d'un doliprane."

Ce n'était pas vraiment cet état d'esprit. Il était 6heure du matin, j'avais dormi moins de 5h (euphémisme quand tu nous tiens) et je chantais.

Yeah !

En ce moment c'est plutôt : "Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Jacques Prévert.

Dimanche 14 janvier 2007 à 18:16





Il me fallait mettre cettre phrase ici. Comme ça exactement. Il ne pouvait en être autrement.
C'était important. Pour se souvenir des joies comme des peines. Les unes ne vont pas sans l'autre. Je vis à 100 à l'heure, et je jongle entre les émotions comme certaines peuvent le faire avec des balles colorées. D'une personne à une autre mon état d'esprit sera différent. Ce matin encore une énorme pensée pour Romain. Mais ce n'est pas lui qui occupe mes journées. C'est Eux, tous. Et même les disputes, les mots blessants, les froids et les vides, peuvent devenir positifs. Ils prouvent leur présence. Lorsque j'écoute des plaintes, des problèmes, au fond de moi j'ai un petit éclat qui me permet de garder la force de leur dire que cela s'arrangera, d'une manière ou d'une autre. Que ça ne peut que s'arranger. Parce que malgré tout je vois que c'est un nous. Qu'on a quelque chose de commun. Ca, même après cela restera.
Il nous reste 14 jours avant ton départ. Ce départ c'est d'ailleurs transformé en votre départ. Cela va être très dur, il ne sert à rien de le nier.

Samedi 13 janvier 2007 à 22:05

Et ces fille qui me racontent excitées comme des puces comment elles sont allée faire les soldes. Quels vêtements elles ont obtenu à quel prix.. etc.. J'acquiesce, pour ne pas choquer, pour ne pas dérange, je n'en ai pas la force pour l'instant.
Je me laisse porter par les gens, par leurs malheurs, leur petites anecdotes dont ils font tout un plat la vie me submerge sans qu'elle ait une quelconque emprise sur moi. Seules les musiques peuvent encore réveiller  ce que je garde au plus profond, elles n'ont pas forcément de paroles, de reconnaissance avec mon histoire. C'est ce qu'elles ont de merveilleux. Je trouve les clés malgré cela. Des gens me parlent encore. Je les entends, je parle avec eux, mais mon esprit est ailleurs. Il ne doit pas non plus être dans ces quelques mots que je tape. Mes doigts courent sur le clavier et mes yeux fixent le texte mais en voyant au delà. Je suis sur un nuage. Plus rien ne me touche. Je suis endormie ? En ce cas ils font partis de mes rêves. Tous ? Ensemble ? Réunis ? Impossible, même en rêve. C'est donc le monde réel que j'ai à affronter. Le constat n'est pas plaisant. Jamais je n'y arriverai.
Alors le flot continue de me faire avancer au gré de ses humeurs. Ainsi j'arriverai peut-être à vivre ?
En me laissant balloter.

Pour dire aux hommes de ma vie, surtout à ceux que je peux vraiment avoir auprès de moi, que je serai toujours là. Et que lorsque je parle d'un rayon de soleil qui éclaire nos existences, je mens. Vous êtes 7. A tour de rôle soleil et lune.

Il faut écouter Your Hand in Mine avec ça. D' Explosions in the sky.
Là vous pourrez ressentir.

Mardi 9 janvier 2007 à 18:05

Sur un bloc-notes bien fourni dont le nombre de feuilles va aller en s'amenuisant.
Qui a déjà fort bien diminué en fait.
J'écris au stulp noir. Depuis plusieurs jour c'est ce régime et pas un autre.
Et je ne peux pas poster. Alors que je pour une fois on peut trouver une certaine continuité dans les textes. Bref.
Ce matin j'étais prête. A l'exception d'une chose : j'avais oublié mon argent.
Ce n'est donc pas encore aujourd'hui que je te rejoins dans ta parure quotidienne.
Et puis du français, de l'anglais, et bien sur un DS d'SVT.
Sortir des cours, oublier toutes les notions qui tourbillonnaient dans ma tête. En espérant qu'elles vont y tourbilloner. Ce qui est certain c'est qu'après donc, j'irai prendre des photos. J'aurai ma veste, mon écharpe, je n'aurai pas oublié mon argent, et le reste.



La nouvelle et le script, les textes aussi.
A imprimer. A donner.
A ma prof, à mes profs.

                Et puis taper les textes.                                  
Qui seront dans le désordre.     
Fatiguée en général.
Alors pour trier...                                    

Samedi 6 janvier 2007 à 23:00



Envie de me casser dans un appart enfumé dans Lille. Les saladiers sont remplis de paquets de cigarettes et de briquets. Des narguilés, des coussins dans tous les coins. Les bouteilles qui circulent et se vident à une vitesse impressionnante même pour nous. Le lendemain se réveiller sans vraiment savoir ce que je fous là, qui est avec moi et autres considérations futiles et ne pouvant que me pourrir la journée. Rassembler mes affaires qui se sont éparpillées un peu partout dans les pièces sans que je sache vous expliquer comment. Enfiler mon manteau, mes gants, récupérer deux/trois indispensables qui ont échappés à la nuit bien agitée et repartir plus tôt que les autres. Laisser une vague impression d'amusement flotter sur le souvenir de ma soirée. M'éloigner en me les gelant vers l'endroit où je devais passer la nuit. C'est moi la silhouette qui se sépare du noir des rues que par la tache blanche qui lui sert d'écharpe. L'écharpe c'était à la base pour mes cordes vocales. Très délicate intention. Un cadeau aussi utile que beau. Mais de toutes manières ma prof de chant piquera une crise jeudi midi.

Et c'est comme ça que j'aime ma vie.

Samedi 6 janvier 2007 à 18:44



Des tas et de tas de choses écrites mais est ce qu'elles valent la peine d'être mises en ligne ? C'est une question à laquelle je dois apporter une réponse. Rapidement. De préférence. Tiens, en message défilant. Avec l "esclavagiste" de cowblog en prime !
Je ne pensais pas y retourner avant longtemps. Je dois lui dire merci. Et puis  tant pis...

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Allongés, ils ne voient rien autour d'eux. Le monde n'est qu'une ridicule histoire qu'ils sont forcés de vivre un peu plus chaque jour. Sauf pour elle, qui ne peut faire sans voir ailleurs, alors elle prend son courage à deux mains et lui dit. Qu'elle ne peut pas l'aimer vraiment, qu'elle le veut, mais que ce serait un mensonge de dire qu'elle le veut de tout son être. Une partie lui appartient, c'est sur. Le seul problème c'est que cette partie prend de l'importance, par période, s'étend plus quand l'occasion se présente.

Voilà, j'aime un souvenir, mais pas simplement. Tu sais que je suis une gamine orgueilleuse, prétentieuse, ambitieuse et butée.. Comment cela aurait-il pu ne pas s'appliquer à ce souvenir là ?

Je sais, je te lis. Je sais depuis longtemps que je ne peux pas revendiquer autre chose que ce que j'ai déjà. Pourtant il faut toujours garder un espoir.

C'est ce qui me détruit de ce côté.

Je sais.

Depuis combien de temps ?

Depuis que je t'aime.

Ca ne veut pas dire grand chose pour moi.

Juin 2005.

On venait de se connaître.

Que veux tu, je suis peut-être un peu romantique au final.

Mais tu étais avec ...

Oui.

....

J'étais déjà comme ça ?

Si  j'ai bien compris depuis ton premier calcul, et même avant.

Samedi 30 décembre 2006 à 11:13




" Vous croyez encore que l'on n'embrasse qu'avec les lèvres ;

mais les vrais baisers sont des sourires "



[Denys Gagnon]



J'ai le coeur qui s'emballe, l'impression dans un premier temps que mon visage se vide de son sang alors qu'ensuite une chaleur me monte aux joues.

Exaspération. Aucun contrôle n'est de mise. Ces moments désagréables, tout s'échappe, tout vous fuit.
On reste là. Parce qu'on est plus sur de rien.

Toi on ne t'emprisonne pas, on ne t'arrête pas, alors te courir après ce n'est qu'une perte de temps. Une de plus.

Sur les pavés j'avance sans savoir où je peux bien me rendre à cette heure. D'ailleurs je ne sais pas l'heure qu'il est. Est ce un petit matin ? Est ce une journée brumeuse ? Ou la nuit noire ?
Les lèvres gercées, le portable dans la poche je viens de l'y remettre après t'avoir appelé trois fois, la première j'ai raccroché dès que cela a sonné, la deuxième quand j'ai entendu le début de ton répondeur à la con, et la troisième après le fameux bip et une respiration un peu brutale. C'était pour réentendre ta voix.


Je vis son illusion, son attente mais elle ne me suffit pas.



Le passage se fait un peu plus grand à chaque fois, sans toutefois que je puisse imaginer là où il va me conduire si je décide de le suivre.

Et ce sont toujours les mêmes qui me gâchent la vie. Parce qu'elles ne savent pas ce qu'elles ont, ni se qu'elles pourraient avoir.

Apprendre les choses de cette manière m'énerve profondément, ce n'est plus de la colère c'est de la rage. Une rage intense et destructrice que je ne peux assouvir, que ne peux centrer sur une personne, cela reviendrait à avouer deux choses : ma faiblesse et ma force.

Ce putain de... plus de mots pour définir correctement, et cette immoralité qui me caractérise pour ce qui a rapport à mes sentiments.

J'ai le ventre noué. Oublier ? Pour en arriver à quoi ?

Les histoires compliquées je connais aussi. Mais en ayant autant de ramifications d'un côté comme de l'autre, nous ne réussirons jamais à nous rejoindre.

C'est au moins ça en commun.

Avec les rêves. Dont les personnages différent. C'est ça qui nous sépare.



Mardi 26 décembre 2006 à 21:55






Parce qu'avec nous c'est la danseuse sans cheveux qui est en blanc. Et c'est le virtuose qui reste immobile.

Voir cette poésie qu'on m'a volée. Retrouver un peu de douceur, de chaleur. Des moments qui donnent envie d'être à nouveau en pleine lumière. Quelques notes qui se baladent dans un coin du coeur et qui illuminent l'esprit. Sentir un vent léger, balayer soucis et inquiétudes.
Dans le fond du décor une chanson, quelques accords, qui reviennent sans cesse et cette fille. Sa robe fleurie sur l'estrade blanche, qui bouge jusqu'a l'éternité, qui ne s'arrête pas. Qui ne le peut pas d'ailleurs. La musique continue elle aussi.

Yalatayalatayalatata

Les mains plus sensibles que le papillon s'envolent, reviennent, et font naître dans l'âme de tout à chacun une folle envie de les suivre.


Vous cliquez sur les paroles entre guillements, vous allez dans la partie videos du site, puis à gauche le menu clips, les mots d'amour, vous regardez et vous aimez. Pas plus compliqué que ça.



Samedi 23 décembre 2006 à 21:31




Je suis sortie. Seulement quelques instants. J'aimerai partir. Et voir un peu tout ce monde, qui me paraît si banal,de nuit. Le calme. Faire un bruit énorme en restant parfaitement silencieuse. Une montée d'adrénaline. Un bruissement, un cri d'oiseau.  Un réverbère qui fait passer sa lumière jaune à travers les branchages. Une couleur qui en reflète l'absence. J'y suis. J'ai toute la palette de nuances. Une respiration lente. C'est donc cela. L'envie de me poser. Et d'admirer encore une fois la première découverte. De me poser là. M'asseoir ou rester debout. Arrêter la course de ma vie. M'empêcher de partir en tout sens pour juste contempler ce que j'aime.

Je ne le fait pas. Je serai dérangée. Le risque est grand. Les imbéciles heureux qui reviennent de leur périple urbain, et Elle qui est couchée dans son lit parce qu'elle n'a plus la force de se battre même pour nous.

Maintenant je suis là. A nouveau. Pas le courage de braver les interdits. Pas entièrement l'envie non plus. Trop à perdre. Dès que je serai enfin seule. Véritablement seule. Dans ces moments il n'y que moi. Quoique, j'ai songé à un invité.

Sa chanson. Pause.
Comprendre, c'était le plus important jusqu'à aujourd'hui. A présent je sais que mon intuition à toujours été la bonne, cela ne change rien.

Il est tard pour moi. Je ne suis qu'une pâle copie de ce que dois être. Je passe en accélèré, on tente probablement d'écourter le massacre.
Les minutes passent vite, et elles me rapprochent toujours un peu plus de ce futur improbable que j'aime inventer.

21:30. J'aurai tendance à croire qu'il est plus de minuit. Drôle de soirée. Qui n'en était alors pas encore une.








Samedi 16 décembre 2006 à 0:00




J'ai les doigts raides. Le regard vide. Elles n'arrivent pas à me faire sourire. Pourtant elles sont fortes à ce jeu là. La première chante. La deuxième joue. Elles dansent aussi. Et font les mêmes activités réciproquement. Et il y en a une autre. Elle ne chante pas, ne danse pas, mais nous répond.

On bouge ? OK. Merde ça ce n'est pas fait exprès. Au final, ça aurait pu être tout comme, puisque le réusultat reste négatif pour moi.

La journée se finit, je ne veux pas partir. Haïr le mot fin jusqu'au recommencement.

Être heureuse pour le bonheur des autres.. c'est beau la théorie.


Bande son : the Sound of Silence, Simon and Garfunkel



Mardi 12 décembre 2006 à 23:09




Je suis impressionnée par la teneur que peuvent prendre les choses selon les personnes. Ce constat m'a sauté aux yeux ce soir. Margaux, oui, c'est mon prénom, prononcé par ma kiné, il ne m'inspire qu'horreur et dégoût. Je me remémore, quand tu le dis, avec ce grand sourire qui te va si bien, ce large geste qui me donne envie de te laisser le faire à chaque fois, pour, uniquement.
Et puis, il y a lui aussi, qui l'a dit, une fois, avec ce regard si particulier, ce sourire étrangement carnassier, cette malice qui lui est propre. Elle aussi je voudrai me l'approprier.
Parce que vous entendre, m'entendre grace à vous, cela me donne le courage de tout faire.
De réussir les défis qui me sont lançés, que je me lançe, de réussir à faire changer le monde, du moins le mien, ou le votre.



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